Eyalet de Van
(turc) Eyālet-i Vān
Statut | Eyalet de l'Empire ottoman |
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Capitale | Van |
Population (1835) | 150 000[1]. |
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Superficie (XIXe siècle) | 24 910 km2 |
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Entités précédentes :
Entités suivantes :
- Vilayet de Van (Empire ottoman)
L'eyalet de Van (turc ottoman : ایالت وان, Eyālet-i Vān) est un eyalet de l'Empire ottoman, situé entre ceux d'Erzéroum au nord et au nord-ouest, de Diarbekir à l'ouest, de Chahrizor au sud et la Perse à l'est. Sa capitale était Van.
Cette province correspond à la partie nord de l'ancienne Assyrie et à la partie sud-est de la Grande Arménie.
Histoire
[modifier | modifier le code]La région de Van est disputée entre Ottomans et Séfévides pendant les guerres ottomano-persanes. L'eyalet est formé en 1548 comme un des beylerbeyliks de l'Empire ottoman.
Au début du XIXe siècle, Van, chef-lieu de la province, est une ville fortifiée au bord du lac éponyme qui compte entre 20 000 et 40 000 habitants. Les Arméniens attribuent sa fondation à la reine légendaire Sémiramis. L'archéologue allemand Friedrich Eduard Schulz explore les rives du lac en 1827 et y trouve les restes de l'ancienne civilisation d'Urartu. Beyazit, 12 000 à 15 000 habitants, est le chef-lieu d'un sandjak (district) héréditaire, de même que Muş (Mouch). Bitlis, à l'ouest du lac, compte 12 000 habitants : les familles y vivent dans des maisons espacées et fortifiées[2].
L'île d'Akdamar, au centre du lac de Van, est le siège d'un catholicossat de l'Église arménienne qui compte environ 20 000 familles sous son autorité[3].
En 1846-1847, l'eyalet s'accroît par l'annexion de deux principautés kurdes semi-indépendantes confisquées à Han Mahmud (de), émir de Müküs et Nurallah Beg, émir de Hakkâri pour les punir de leur alliance avec le chef rebelle Bedirxan Beg, émir de Botan (Cizre)[4].
Subdivisions
[modifier | modifier le code]Au milieu du XIXe siècle, l'eyalet de Van comprend trois sandjaks qui sont[5] :
- Sandjak de Hakkari (ancienne principauté de Hakkâri ou Colemêrg)
- Sandjak de Van
- Sandjak de Mossoul
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Conrad Malte-Brun, Précis de la géographie universelle, Volume 8, Paris, 1835, p. 158.
- Conrad Malte-Brun, Précis de la géographie universelle, Volume 8, Paris, 1835, p. 158-159.
- Conrad Malte-Brun, Précis de la géographie universelle, Volume 8, Paris, 1835, p. 160.
- Chris Kutschera, Le Mouvement national kurde, Flammarion, 1979, p. 13-16
- Bernard Camille Collas, La Turquie en 1864, p. 385.
Sources et bibliographie
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: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Chris Kutschera, Le Mouvement national kurde, Paris, Flammarion, coll. « L'Histoire vivante », , 393 p. .
- Conrad Malte-Brun, Précis de la géographie universelle, Volume 8, Paris, 1835 [1]
- Bernard Camille Collas, La Turquie en 1864, Paris, 1864 [2]