Eurosatory
Eurosatory | |
Logo Officiel Eurosatory | |
Type | Salon international de la défense et la sécurité |
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Pays | France |
Localisation | Paris |
Date de la première édition | 1967 |
Date d'ouverture | 15 juin 2026 |
Date de clôture | 19 juin 2026 |
Fréquentation | 62 000 visiteurs |
Prix d'entrée | salon professionnel |
Organisateur(s) | COGES |
Site web | eurosatory.com |
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Eurosatory est un salon international consacré à la défense et à la sécurité terrestres et aéroterrestres[1]. Il est organisé par le COGES (Commissariat Général des Expositions et Salons), filiale du Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT)[2], et se tient tous les deux ans en juin au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte.
Évolution
[modifier | modifier le code]Avant 1967, des matériels en service ou en expérimentation étaient présentés chaque année par la Section Technique de l’Armée de Terre Française (STAT) sur le camp militaire de Satory, près de Versailles. Une journée était réservée aux attachés militaires étrangers en poste à Paris.
Le premier salon a été organisé par la délégation générale pour l'Armement et la Société Française de Matériels d’armement (SOFMA) au camp militaire de Satory en 1967 et a réuni une trentaine d'exposants[3]. Se succèdent les SATORY I à SATORY X.
L'édition de 1992 marque un tournant puisque le salon devient européen[4], prenant le nom d'« EUROSATORY, Exposition européenne des matériels de défense terrestre » et le salon déménage au Parc des expositions du Bourget.
En 2000, le salon devient le « Salon international de la défense terrestre et aéroterrestre ».
À partir de 2002, le salon prend place au Parc d'Exposition de Paris-Nord Villepinte.
L'édition 2010 nommée « Semaine internationale de la défense » a mis l'accent sur la médecine opérationnelle, les drones et les robots terrestres[5] ; elle a réuni 1 327 exposants de 54 pays et attiré 53 566 professionnels.[réf. nécessaire]
L'édition de 2020 est annulée sans report en raison de la pandémie de Covid-19[6].
Après 4 ans d’absence en raison de la crise sanitaire, l’édition 2022 du salon international de la défense et la sécurité terrestres et aéroterrestres a eu lieu du 13 au 17 juin 2022[7].
Contestation
[modifier | modifier le code]Des manifestations ont parfois lieu devant le site — elles sont parfois interdites par arrêté préfectoral —[8], réunissant des pacifistes et autres opposants aux achats et ventes d'armes. Eurosatory, ou le « supermarché de la mort », est selon certains la grande rencontre entre fabricants d'armes et institutions politiques[9].
Des ONG telles Amnesty international parcourent le salon et mettent en cause certaines entreprises : Renault Trucks pour ses ventes à la dictature égyptienne, Airbus Helicopters pour la suspicion de blanchiment d'argent lors d'une vente au Kazakhstan, Nexter pour la livraison de matériels aux Émirats arabes unis[10].
Pour l'édition de 2024, le gouvernement annule la participation des entreprises de défense israéliennes. Le ministre des armées déclare " «les conditions ne sont plus réunies pour recevoir les entreprises israéliennes sur le salon français, dans un contexte où le président de la République appelle à ce que les opérations israéliennes cessent à Rafah».". Cette décision, demandée depuis plusieurs mois par différents acteurs, dont un collectif d'ONG, suscite les critiques du gouvernement israélien et de différents groupes en France[11],[12]. Le 18 juin, le tribunal de commerce de Paris ordonne néanmoins de suspendre cette interdiction[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Polard, « À Eurosatory, la guerre en Ukraine est dans tous les esprits », sur Slate.fr, (consulté le )
- « Qui sommes-nous ? », sur Coges (consulté le )
- « defencemanagement.com »
- « Qui sommes-nous ? », sur Eurosatory (consulté le )
- Mamouth Leader, « Le mamouth: 300 m2 pour les médics à Eurosatory », sur Le mamouth, (consulté le )
- « Pourquoi le salon de défense Eurosatory a finalement été annulé », sur La Tribune, 2020-03-26cet11:29:00+0100 (consulté le )
- Rafaela Roth, « Reportage. La guerre en Ukraine a fait marcher les affaires au salon de l’armement de Villepinte », sur Courrier international, (consulté le )
- Reporterre, « Le salon mondial de l’armement en plein « greenwashing » », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )
- Gilles Labarthe, Bienvenue à Eurosatory, le «supermarché de la mort», Le Courrier, 18 juin 2004.
- Romain Mielcarek, Marchands d'armes. Enquête sur un business français, Taillandier, , 112 p. (ISBN 9791021026087, lire en ligne), p. 13-30
- Agencies & Toi Staff, France bans Israeli defense firms from prestigious arms show amid Gaza ceasefire call, Times of Israël, 31 mai 2004.
- « Tensions autour de la participation des industriels israéliens au salon de défense Eurosatory », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Levée du boycott des entreprises israeliennes au salon de défense Eurosatory. »
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Julie Ludmann et Pierre-Yves Nicolas, Eurosatory 2016 : le salon international de défense et de sécurité, Military-Photo-Report