Djouab
Djouab | ||||
Entrée du village | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | جواب | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Région | Titteri | |||
Wilaya | Médéa | |||
Daïra | Souagui | |||
Code postal | 26420 | |||
Code ONS | 2637 | |||
Démographie | ||||
Population | 9 901 hab. (2008[1]) | |||
Densité | 94 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 08′ 00″ nord, 3° 26′ 00″ est | |||
Altitude | Min. 863 m Max. 863 m |
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Superficie | 105 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Médéa. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Djouab est une commune de la wilaya de Médéa en Algérie. Elle a été parfois appelée Sour-Djouab, le rempart des Djouabs.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le tell central algérien dans l'Atlas tellien (mont de Titteri) à environ 111 km au sud d'Alger et à 80 km au sud-est de Médéa et à environ 12 km à l'est de Souagui et à 62 km au sud-est de Berrouaghia et à 45 km au sud de Tablat et à 67 km à l'ouest de Bouira .
Histoire
[modifier | modifier le code]Le commandement militaire de Rapidum avait la tâche fixe si on tient compte du cadre urbanisé de la ville de Rapidum, avec quatre bastions, une caserne, des caves, une grande place d'armes et des maisons bien alignées, se dessinait là, prouvent que Rapidum était une grande agglomération ; composée de familles de soldats et pouvait avoir une population, estimée à plus de 8 500 habitants. La ville de Rapidum est érigée sur une superficie totale de 375 ha, une armée de quatre centurions sous les ordres d’un Præfectus castris ; et d'un Præfectus statorum, chargé d’organiser la police citadine . Les trois postes avancés, militaires ont été construits suivant une étude géographique pour permettre une liaison rapide si on tient compte de la localisation de chaque poste par rapport à l'autre, destinés à défendre Auzia contre les attaques répétées des Bavars (une tribu berbère, appelés également les Quinquagésimes ou les cinq tribus fédérées, venues des régions du Djurdjura, celle des Babors et celle des Bibans.
Les Djouab sont frères des Mérabéà, des Khechna et des Beni-Mouça. Les ancêtres de ces peuplades étaient tous fils de Yezîd, fils d'Abs, fils de Zoghba fils de Abi-Rebiâ fils de Nahîk fils de Hilal fils de Amer. les Djouab se subdivise en deux fractions : Oulad-Sidi-Sâad et El-Djouabi. Ils ont donné leur nom à la commune de Djouab, Daïra de Souagui, wilaya de Médéa. Elle a été parfois appelée Sour-Djouab (سور جواب), le rempart des Djouabs. Ibn-Khaldoun nous informe que : « la tribu de Zoghba se compose d'un grand nombre de branches, telles que les Yezîd, les Hoceïn, les Malek, les Amer et les Oroua. Ces peuplades se sont partagé le Maghreb central (Algérie), comme cela sera exposé dans l'histoire de chacune d'elles ». Il ajoute que : « la tribu de Yezîd se divise en plusieurs grandes familles, telles que les Hameïan-Ibn-Ocba-Ibn-Yezîd, les Djouab (sujet de notre publication), les Beni-Kerz, les Mérabéà, les Khachna et les Beni-Mouça. Les ancêtres de ces peuplades étaient tous fils de Yezîd, fils d'Abs, fils de Zoghba ».
Les Ruines sont protégés par l'APC qui avait érigé en 1996 une clôture pour préserver les pierres (forme rectangulaire) ont été saccagées et volées pour y être utilisées dans les constructions .
Djouab est l'antique cité romaine de Rapidum, dans la province de Maurétanie césarienne, identifiée par des inscriptions qui indiquent son nom et son rang de municipe[2].
Le site a été reconnu par l'archéologue Adrien Berbugger en 1845, et Henri Choisnet a retrouvé en 1882 les portes de la ville[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Wilaya de Médéa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- Rapidum : CIL VIII, 20834 ; municipium rapidense : CIL VIII, 20836
- Seston William. Le secteur de Rapidum sur le Limes de Mauritanie césarienne après les fouilles de 1927. In: Mélanges d'archéologie et d'histoire T. 45, 1928. pp. 150-183.