Cussy-les-Forges
Cussy-les-Forges | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne (préfecture) | ||||
Arrondissement | Avallon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Avallon - Vézelay - Morvan | ||||
Maire Mandat |
Angelo Arena 2020-2026 |
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Code postal | 89420 | ||||
Code commune | 89134 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Casséen | ||||
Population municipale |
326 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 28′ 15″ nord, 4° 01′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 265 m Max. 361 m |
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Superficie | 13,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Avallon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avallon | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Cussy-les-Forges est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Casséens[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Cussy-les-Forges est un village du Sud de l'Yonne, sur la nationale 6 entre Saulieu (28 km) et Avallon (10 km).
Il est situé à la limite des terres argilo-calcaires de la Terre-Plaine et des sols granitiques du Morvan.
La commune est traversée par le Cousin, rivière qui prend sa source dans le Morvan et qui reçoit à Cussy les eaux de la Romanée.
Le hameau de Presles est rattaché à la commune.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Sceaux | ||||
Magny | N | Saint-André-en-Terre-Plaine | ||
O Cussy-les-Forges E | ||||
S | ||||
Saint-Brancher | Sainte-Magnance |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St André », sur la commune de Saint-André-en-Terre-Plaine à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cussy-les-Forges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,6 %), forêts (31,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), terres arables (4,9 %), zones urbanisées (3,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La présence d'un village du nom de « Casseacus » est attestée au VIIIe siècle, au bord d'un étang dont l'eau fournissait l'énergie à une forge[14].
Une carrière de granit aurait été exploitée à l'époque gallo-romaine pour la construction de la via Agrippa[15].
Le fief de Cussy relevait de la seigneurie de Montréal[1].
À Presles existait au Moyen Âge une seigneurie importante, dont le château était établi près de l'antique voie romaine[14]. Le domaine fut ensuite vendu au comte Bertier de Sauvigny[16].
Pendant la guerre de Cent Ans, Cussy s'était entourée de fortifications afin de se protéger. « Le village de Cussy est clos de hautes murailles avec de bons fossés et les portes en sont presque toujours fermées. » Les murs existaient encore en 1521, d'après l'historien Courtépée[17].
Le 6 février 1944, un bombardier lourd Short Stirling Mark III EF 187 de la Royal Air Force du 149e Squadron parti de Lakenheath pour une mission pour le Special Operations Executive au profit du maquis de Semur-en-Auxois, est descendu par un avion chasseur de nuit allemand et s'écrase près du hameau de Presles[18]. Les sept membres de l'équipage sont morts et enterrés au cimetière de Cussy. Due au sculpteur François Rouillot, une stèle a été érigée en mai 2016 à Presles à l'angle de la rue du lavoir (D60) et de la rue du calvaire[19],[20].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2021, la commune comptait 326 habitants[Note 3], en évolution de −5,23 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église dépendait dès 921 de l'abbaye Saint-Martin d'Autun[14]. Elle a été reconstruite en grande partie à la fin du XVe siècle, dans le style de la Renaissance.
Elle possède une nef à croix latine, voutée en bois, tandis que le chœur est vouté en pierre. Le clocher est à cheval sur le chœur, avec une baie en ogive sur chaque face. Il est surmonté d'une flèche couverte d'ardoises.
A noter la présence d'une piscine liturgique avec un arc en accolade, à droite de l'autel.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Bénigne François Bertier de Sauvigny (1737-1789), intendant de Paris assassiné au début de la Révolution Française. Il rassembla les seigneuries de Cussy et de Presles, dont il fut le dernier seigneur.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Cussy-les-Forges sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre, L'Yonne, les 454 communes, Editions Delattre, .
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cussy-les-Forges et Saint-André-en-Terre-Plaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St André », sur la commune de Saint-André-en-Terre-Plaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St André », sur la commune de Saint-André-en-Terre-Plaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cussy-les-Forges ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avallon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne, (réimpr. librairie Voillot, Avallon, 2001).
- Robert Bedon, Les carrières et les carriers de la Gaule romaine, Picard, .
- Maurice Pignard-Péguet, Histoire des communes de l'Yonne, Paris, les Éd. de la Tour Gile, (réimpr. Les Éditions de la Tour Gile, 1998), 570 p. (ISBN 2-87802-326-9, BNF 36991743).
- Jules Pautet, Revue de la Côte-d'Or et de l'ancienne Bourgogne, Simonnot-Carion, .
- « Crash du Stirling type B III EF187 » (consulté le ).
- « Stirling EF 187 », sur Aérostèles (consulté le ).
- Armelle Gacon, « Une Anglaise sur les traces de son oncle, tué à bord d'un bombardier en 1944 », L'Yonne républicaine, (lire en ligne)
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 17 décembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Maximilien Quantin, Histoire de l'Yonne : Répertoire archéologique, (réimpr. Res Universis, Paris, 1991).