Corps franc luxembourgeois
Corps franc luxembourgeois | |
Création | |
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Pays | Belgique |
Type | corps franc |
Mascotte | Diane |
Guerres | Guerre belgo-néerlandaise |
Commandant | Dominique Claisse |
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Le corps franc luxembourgeois est un rassemblement de volontaires issus du grand-duché de Luxembourg, sous la forme d'un corps franc se ralliant à la révolution belge.
Contexte et formation
[modifier | modifier le code]La Révolution belge éclate dès la fin août 1830, et voit la création de gardes bourgeoises dans de nombreuses villes des provinces catholiques du sud du Royaume uni des Pays-Bas, ainsi que de nombreux corps francs de volontaires, militaires ou civils. Parmi eux, l'on trouve le corps des Volontaires liégeois, les corps franc du Hainaut ou de Louvain, ainsi que les Chasseurs de Chasteler et les Chasseurs Niellon. La guerre belgo-néerlandaise éclate et les troupes du roi Guillaume Ier son chassées de Bruxelles après les Journées de Septembre.
Le corps franc luxembourgeois est formé à Luxembourg-ville le par Jean-Bernard Marlet, Théodore Pescatore et Dominique Claisse[1]. Il n'est pas le seul corps « étranger » à se former, puisqu'un corps de volontaires français s'était également créé.
Structure et organisation
[modifier | modifier le code]Batailles
[modifier | modifier le code]Le corps franc s’illustre entre autres le lors de la prise de Malines et du pont de Walem, sur la Nèthe avec, à sa tête, Nicolas Mullendorf[2]. Les luxembourgeois continuent ensuite vers Anvers où ils combattent lors de la bataille de Berchem (nl) puis lors du bombardement de la ville par le général néerlandais David Chassé, sur ordre du duc de Weimar (futur gouverneur du Luxembourg), le .
Souvenir et utilisation
[modifier | modifier le code]- Le , les habitants de la ville d'Arlon adressent une pétition à la Chambre des Représentants afin de marquer leur désaccord quant à la scission du Grand-duché de Luxembourg. Dans celle-ci ils évoquent la participation luxembourgeoise à la Révolution belge de 1830 en ces termes[3] : « (...) Le Luxembourg fait partie de la Belgique depuis près de quatre siècles. En 1830, il s’est associé spontanément et dans son entier à la révolution. Les volontaires, de toutes les parties de la province, ont combattu à Wahlem, à Berchem, sous les murs d’Anvers. Il a reçu l’assurance solennelle et sans réserve qu’on ne l’abandonnerait pas. (...) »
Hommage
[modifier | modifier le code]- Pour leur participation à la Révolution belge, notamment par l’envoi de volontaires dans le corps franc luxembourgeois, cinq communes du Grand-duché de Luxembourg de l'époque reçurent l'un des Drapeaux d'Honneur de 1830 par le roi des Belges, Léopold Ier, le : Arlon, Bouillon, Bastogne, Luxembourg et Neufchâteau[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Journal de la ville et du duché de Luxembourg du 6 octobre 1830. », sur luxemburgensia.bnl.lu
- « Biographie de Nicolas Mullendorf. », sur luxemburgensia.bnl.lu
- « Séance du 16 mai 1838 de la Chambre des Représentants de Belgique. », sur unionisme.be
- « Les drapeaux 1830 de Bastogne, Bouillon et Neufchâteau. », sur probelgica-hainaut.blogspot.com