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Concha Espina

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Concha Espina
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Santander (Province de Santander (d), Espagne)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Nom de naissance
María de la Concepción Jesusa Basilisa Rodríguez-Espina y García-TagleVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Ana Coe Snichp, Concha Espina de Serna, Concha EspinaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Ramón de la Serna (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Ramón de la Serna y Espina (d)
Víctor de la Serna (d)
Josefina de la Serna Espina (d)
Luis de la Serna y Espina (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Jesús de la Serna (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Personne liée
Ricardo León (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Distinctions
Blason
signature de Concha Espina
Signature
Vue de la sépulture.

Concha Espina, de son nom complet María de la Concepción Jesusa Basilisa Rodríguez-Espina y García-Tagle, est une femme de lettres espagnole, née le à Santander en Espagne, et morte le à Madrid.

Elle a été proposée vingt-cinq fois pour le prix Nobel de littérature en vingt-huit ans[1].

L'écrivaine Concha Espina, en 1912.

Le 14 mai 1888, elle publie pour la première fois dans El Atlántico de Santander en utilisant l'anagramme Ana Coe Snichp[2]. En 1891, sa mère meurt. Le 12 janvier 1893, elle épouse à Santander Ramón de la Serna y Cueto. La peintre cubiste María Blanchard fait partie de sa famille[3] et elle est la grand-mère du journaliste Jesús de la Serna.

En 1894, elle met au monde son premier enfant, Ramón, puis Victor en 1896. Au Chili, elle travaille dans des journaux chiliens et argentins[4].

En 1898, elle revient en Espagne avec sa famille.

Elle devient une écrivaine illustre de l'Espagne de la première moitié du 20e siècle. Elle est affiliée à la génération de 98 et au mouvement féministe des Sinsombrero[5].

Sous la République, avec la nouvelle législation en faveur des femmes, elle peut se séparer de son mari en 1934.

Pendant la guerre d'Espagne, elle ne peut pas sortir de Santander, ville prise par les nationalistes en 1937.

Elle commence à perdre la vue durant cette période. En 1940, elle devient aveugle, mais continue son œuvre littéraire malgré la dictature franquiste[6].

Postérité

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Notes et références

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  1. (en) « Nomination Database », sur nobelprize.org,
  2. (es) Alfonso De la Serna, Mujeres del Quijote, seguido de "Don Quijote en Barcelona", Trifaldi, , 241 p. (ISBN 978-84-934401-0-7, lire en ligne), p. 5
  3. (es) « Concha Espina », Nueva Acropolis
  4. Catherine Davies, Spanish Women's Writing 1849-1996, A&C Black, (ISBN 978-1-84714-212-2, lire en ligne), p. 109
  5. (es) lassinsombrerocastrourdiales, « 23 enero 2019 CONCHA ESPINA », sur LAS SINSOMBRERO CASTRO URDIALES,
  6. (es) « 'Concha Espina, el conservadurismo emocional', por Ricardo García Cárcel », sur Crónica Global
  7. (es) Lucía Franco, « Clase de mujeres históricas en el cementerio de La Almudena », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne)

Liens externes

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