Col de cygne
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L'expression col de cygne, aussi orthographiée col-de-cygne[1], désigne une pièce, comme un tuyau ou un robinet, dont la courbure imite la forme d'un cou de cygne.
Description
[modifier | modifier le code]Cette forme peut avoir une fonction précise, comme dans le cas de la lyre de dilatation, dont la double courbure absorbe la dilatation due aux produits chauds[1].
Sur les toitures, des pièces de ventilation passive sont réalisées avec de la tôle et servent à ventiler l’entre-toit ainsi conçu.
Le col de cygne peut aussi avoir une vocation esthétique. Ainsi, dans les arts décoratifs (mobilier, ferronnerie...), il désigne la forme caractéristique recourbée que prend un élément. Il a notamment été utilisé dans le style Empire[2].
Un col de cygne sur une tuyauterie au niveau d'un évent peut permettre de protéger l'opérateur d'éventuelles projections lors de l'évacuation de l'air ou de tout autre gaz du circuit[3].
Autres usages
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- Col de Cygne est également le nom d'un type de conformateur, pièce qui s'adapte aux ensacheuses de films plastiques et permet de dimensionner les sachets d'emballage notamment dans l'industrie agroalimentaire.
- Un col de cygne désignait autrefois « la partie de l'avant-train d'une voiture à quatre roues, qui est courbée afin de laisser passer les roues de devant quand le véhicule tourne »[2].
- En Belgique, un col de cygne est aussi un dispositif muni d'un compteur que l'on attache à une borne d'incendie pour fournir de l'eau à un particulier.
Références
[modifier | modifier le code]- Éditions Larousse, « Définitions : col-de-cygne - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
- « CYGNE : Définition de CYGNE », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
- Olivier Coste, « Conception des circuits fluides en eau - Rappels de technologie », Machines hydrauliques, aérodynamiques et thermiques, (DOI 10.51257/a-v1-bm6202, lire en ligne, consulté le )
