Chico y Chica

Données clés
Pays d'origine	Espagne
Genre musical	Electropop, electronica, indie pop
Années actives	Depuis 1996
Labels	Austrohúngaro
Membres	Guille Milkyway; David; Virginia; Sergio ; Clara; Óscar

Chico y Chica est un groupe d'electropop et indie pop espagnol, originaire de Bilbao. Il est formé en 1997 par José Luis Rebollo (alias Chico, Chencho Goñi, Chen LeBon, Rey Sakakarán Neroly, Madel et José Luis) et Alicia San Juan (alias Chica, Rosa de los Vientos, Rose Manfredi, Lady Eel et Alicia)^[1].

Depuis leurs débuts en 1996, ils se caractérisent par leur style pop et electro indépendant^[2]. Les mélodies et les rythmes de leurs albums sont principalement dansants et accompagnés de textes et chœurs ironiques et accrocheurs^[3].

Biographie

Chico y Chica se forment à Bilbao au milieu des années 1990. Après avoir auto-publié deux démos - Cancione's (1996) et Extra-You (1997) - ils participent à la compilation Lujo y Miseria (1997), éditée par Acuarela, et ensuite rééditée par Austrohungaro. Dans leurs premières années, ils donnent seulement une poignée de concerts durant l'Épiphanie à Bilbao, le premier étant en 1996, et le dernier en 2001.

En 2000, ils publient leur premier morceau avec Austrohúngaro, No me preguntes la hora^[4]. Un CD-single de cinq chansons, interrompu, est publié, et comprend le morceau-titre utilisé pendant la campagne de communication du festival Sónar en 2001^[5]. Si (2001)^[6], leur premier album studio, contient 11 chansons. Avec un style musical majoritairement electropop, bien que parfois purement acoustique (Por qué la ha escogido), les paroles abordent des histoires quotidiennes avec un humour décalé et des anecdotes exagérées^[7]

En 2004, Status est publié, et considéré par la presse comme l'un des albums de la décennie^[8], en témoigne le portail Jenesaispop, qui classe l'album 91^e dans son top 100^[9]. Il est présenté le 1^er juin au Teatro Arriaga de Bilbao avant une tournée de concerts appelée Sácate partido^[10]. Avec 13 chansons, il est intégralement enregistré sur ordinateur et sans instruments acoustiques. Il comprend notamment le morceau Crisfer, el terror del Tupinamwa, dont la protagoniste Irina est une femme « qui va d'elle-même sur une île hantée par la présence d'un grand monstre mythologique^[11]. »

En 2008 sort l'EP Bomba latina^[12], qui comprend quatre chansons et une cinquième piste, de plus de 22 minutes. Deux des chansons (Bomba latina et Tierras de Egipto) sont des morceaux originaux du groupe, la troisième (Liberty) est une chanson déjà connue de la série 4 en Alicante, et la quatrième (Marionetas de Pueblo) est une reprise de Puppet on a String de Sandie Shaw^[13].

La Joven Investigadora (2011)^[14], un single/EP numérique, inclut une reprise de la chanson Indicios de arrepentimiento de Carlos Berlanga, avec laquelle le groupe contribue sur la compilation hommage Viaje Satélite Alrededor De Carlos Berlanga publiée en 2010 au label El Volcán^[15]. Il atteint la 5^e place sur la liste de ventes d'iTunes Espagne^[16]. En 2012 sort Los Estudiosos^[17], un album publié sous « format album EMI technopop continental », selon les dires du groupe^[18]. Il est présenté à Madrid, dans la salle OchoyMedio, et positivement accueilli^[19].

L'édition single vinyle de Findelmundo (2014), morceau initialement inclus dans Status, est la première collaboration de la série Golden Greats^[20].

En mai 2016 sort Notario, considéré pop en format disque, comprenant 15 morceaux et un livre de 68 pages^[21]. À la fin 2017 sort le single vinyle Un, dos, tres, orgasmo^[22].

Discographie

2000 : No me preguntes la hora (Austrohúngaro)
2001 : Si (Austrohúngaro)
2004 : Status (Austrohúngaro)
2008 : Bomba latina (Austrohúngaro)
2011 : La Joven investigadora (Austrohúngaro)
2012 : Los Estudiosos (Austrohúngaro)
2012 : Rapsodia de Los Estudiosos (Austrohúngaro)
2013 : Arcoiris (Austrohúngaro)
2014 : Findelmundo (Austrohúngaro)
2016 : Notario (Austrohúngaro)
2017 : Un, dos, tres, orgasmo (Austrohúngaro)

Notes et références

↑ (es) BDF, « Biografía de Chico y Chica », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) « Chico y Chica / Notario – jenesaispop.com », sur Jenesaispop (consulté le 7 décembre 2017).
↑ (es) Cervera, Rafa, « Imaginación sin miedo a nada », sur EL PAÍS, 19 juillet 2016 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: No Me Preguntes La Hora », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) Blanco, Leticia, « Chico y chica: sin risa no hay música », sur Diario El Mundo, 29 septembre 2016 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: Si », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017)
↑ (es) Cubillo, Igor, « El dúo bilbaíno Chico y Chica debuta con un disco de 'techno pop' », sur Diario El País, 10 septembre 2001 (consulté le 10 décembre 2017)
↑ (es) « Chico y Chica - Statvs Interviews », 2004 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) JNSP, « Los mejores discos de la década 2000-2009 (Top 100-51) », sur jenesaispop.com, 4 janvier 2010 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) JNSP, « Discos de la década: Chico y Chica – Status », sur jenesaispop.com, 9 décembre 2009 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: Status », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) Claudio M. de Prado, « Chico y Chica / Bomba Latina », sur jenesaispop.com, 6 juin 2007 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: Bomba Latina », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: La Joven Investigadora », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017)
↑ (es) Claudio M. de Prado, « Chico y Chica / La joven investigadora », sur jenesaispop.com, 2 juillet 2011 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) JNSP, « Chico y Chica, top 5 en iTunes », sur jenesaispop.com, 13 mai 2011 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) Sánchez Pons, Xabi, « Chico y Chica: “No sabemos cantar ni tocar como los grupos normales” », sur MondoSonoro, 15 janvier 2013 (consulté le 10 décembre 2017).
↑ (es) Bas, Borja, « Chico y Chica: “La gente llama moderno a cualquier cosa” », sur Diario El País, 26 septembre 2012 (consulté le 9 décembre 2017)
↑ (es) Sebas E. Alonso, « Chico y Chica no pierden ni un fan en 7 años », sur jenesaispop.com, 26 novembre 2012 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) JNSP, « Vuelve en 7" 'Findelmundo' de Chico y Chica », sur jenesaispop.com, 7 octobre 2014 (consulté le 9 décembre 2017).
↑ (es) Arenasn Guillermo, « Estrenamos el nuevo videoclip de Chico y Chica », sur Diario El País, 3 mai 2016 (consulté le 9 décembre 2017)
↑ (es) Sebas E. Alonso, « Chico y Chica estrenan 'Un, dos, tres, orgasmo', un bolero durante "el momento" », sur jenesaispop.com (consulté le 9 décembre 2017)

Liens externes

Ressources relatives à la musique :

[1] (es) BDF, « Biografía de Chico y Chica », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017).

[2] (es) « Chico y Chica / Notario – jenesaispop.com », sur Jenesaispop (consulté le 7 décembre 2017).

[3] (es) Cervera, Rafa, « Imaginación sin miedo a nada », sur EL PAÍS, 19 juillet 2016 (consulté le 9 décembre 2017).

[4] (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: No Me Preguntes La Hora », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017).

[:0-5] (es) Blanco, Leticia, « Chico y chica: sin risa no hay música », sur Diario El Mundo, 29 septembre 2016 (consulté le 9 décembre 2017).

[6] (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: Si », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017)

[7] (es) Cubillo, Igor, « El dúo bilbaíno Chico y Chica debuta con un disco de 'techno pop' », sur Diario El País, 10 septembre 2001 (consulté le 10 décembre 2017)

[8] (es) « Chico y Chica - Statvs Interviews », 2004 (consulté le 9 décembre 2017).

[9] (es) JNSP, « Los mejores discos de la década 2000-2009 (Top 100-51) », sur jenesaispop.com, 4 janvier 2010 (consulté le 9 décembre 2017).

[10] (es) JNSP, « Discos de la década: Chico y Chica – Status », sur jenesaispop.com, 9 décembre 2009 (consulté le 9 décembre 2017).

[11] (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: Status », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017).

[12] (es) Claudio M. de Prado, « Chico y Chica / Bomba Latina », sur jenesaispop.com, 6 juin 2007 (consulté le 9 décembre 2017).

[13] (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: Bomba Latina », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017).

[14] (es) BDF, « LaFonoteca, Disco: La Joven Investigadora », sur lafonoteca.net, 3 mars 2010 (consulté le 9 décembre 2017)

[15] (es) Claudio M. de Prado, « Chico y Chica / La joven investigadora », sur jenesaispop.com, 2 juillet 2011 (consulté le 9 décembre 2017).

[16] (es) JNSP, « Chico y Chica, top 5 en iTunes », sur jenesaispop.com, 13 mai 2011 (consulté le 9 décembre 2017).

[17] (es) Sánchez Pons, Xabi, « Chico y Chica: “No sabemos cantar ni tocar como los grupos normales” », sur MondoSonoro, 15 janvier 2013 (consulté le 10 décembre 2017).

[18] (es) Bas, Borja, « Chico y Chica: “La gente llama moderno a cualquier cosa” », sur Diario El País, 26 septembre 2012 (consulté le 9 décembre 2017)

[19] (es) Sebas E. Alonso, « Chico y Chica no pierden ni un fan en 7 años », sur jenesaispop.com, 26 novembre 2012 (consulté le 9 décembre 2017).

[20] (es) JNSP, « Vuelve en 7" 'Findelmundo' de Chico y Chica », sur jenesaispop.com, 7 octobre 2014 (consulté le 9 décembre 2017).

[21] (es) Arenasn Guillermo, « Estrenamos el nuevo videoclip de Chico y Chica », sur Diario El País, 3 mai 2016 (consulté le 9 décembre 2017)

[22] (es) Sebas E. Alonso, « Chico y Chica estrenan 'Un, dos, tres, orgasmo', un bolero durante "el momento" », sur jenesaispop.com (consulté le 9 décembre 2017)

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