Chiètres
Chiètres | ||||
Vue extérieure du Papiliorama | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Fribourg | |||
District | Lac | |||
Nom officiel | Kerzers | |||
Syndique | Nicole Schwab | |||
NPA | 3210 | |||
No OFS | 2265 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
5 280 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 432 hab./km2 | |||
Langue | Allemand | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 58′ 34″ nord, 7° 11′ 45″ est | |||
Altitude | 511 m Min. 484 m Max. 587 m |
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Superficie | 12,23 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
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Liens | ||||
Site web | www.kerzers.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Chiètres (Kerzers en allemand) est une localité et une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district du Lac.
Géographie
[modifier | modifier le code]Chiètres est une commune du plateau romand, située à 8 km au nord-est de Morat, sur le Mariabrunnenbach[3], sur le bord oriental du Grand-Marais[4], et adossée à des collines qui la dominent à l'est[3].
Son altitude s'échelonne entre 433 mètres au Grand Marais et 542 mètres dans le Hubelwald.[réf. nécessaire]
La commune doit son relief régulier à l'action érosive du glacier du Rhône au Pléistocène.[réf. nécessaire]
Chiètres mesure 1 223 ha[2]. 16,0 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 68,6 % à des surfaces agricoles, 14,8 % à des surfaces boisées et 0,7 % à des surfaces improductives[2].
Chiètres est limitrophe de Fräschels et Ried bei Kerzers ainsi que Gurbrü, Kallnach, Müntschemier, Treiten et Wileroltigen dans le canton de Berne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Du temps des Romains, la commune était située sur la voie d'Aventicum à Salodurum (Soleure).
La première église fut bâtie en 961 grâce au financement de la reine Berthe de Bourgogne mais le bourg prit parti pour la Réforme en 1530.
Le village de Chiètres fut réduit en cendres à deux reprises, en 1339 lors de la guerre de Laupen et en 1476 par les troupes de Charles le Téméraire assiégeant Morat.
Politiquement, Chiètres était sujet des comtes de Savoie jusqu'à la conquête du bailliage de Morat par les Bernois et les Fribourgeois en 1475. Avec l'arrivée des Français, en 1798, le règne commun prit fin et en 1803, après la fin de la République helvétique, la cité intégra définitivement le canton de Fribourg.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Tant le nom allemand Kerzers que l'exonyme français Chiêtres dérivent de l'expression latine (ad) carcerem ou carceres, qui signifie à la prison ou à la clôture[5].
Sa première occurrence écrite date de 926, sous la forme de Cartris villa[5].
Les bougies (Kerzen en allemand) qui figurent sur les armoiries de la commune sont une réinterprétation étymologique populaire du toponyme qui n'était plus compris[5].
La commune se nomme Tyétre Écoutez en patois fribourgeois[6].
Population et société
[modifier | modifier le code]Surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont surnommés die Hupper (variation : die Huppergauer), à cause de leur costume traditionnel, et die Schneckenfresser, soit les mangeurs d'escargot[7].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Chiètres compte 5 280 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 432 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 9,4 % (canton : 15,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 34 %, au-dessous de la valeur cantonale (35,2 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 22,3 %, alors qu'il est de 22 % au niveau cantonal[9].
La même année, la commune compte 2 520 hommes pour 2 517 femmes, soit un taux de 47,7 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,7 %)[9].
Tourisme
[modifier | modifier le code]La commune abrite le Papiliorama et le Nocturama.
Sport
[modifier | modifier le code]Depuis 1979, le village accueille la course de Chiètres en mars[10].
Transports
[modifier | modifier le code]- Sur la ligne ferroviaire Palézieux – Lyss
- Sur la ligne ferroviaire Berne – Anet – Neuchâtel
- Autoroute A1 Lausanne – Yverdon – Berne, sortie 30
Liens externes
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- (de) Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 2 : Engadine Alpes d' - Langenberg, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910 (lire en ligne ), p. 697 [détail des éditions]
- Anne-Marie Dubler (trad. Walter Weideli), « Chiètres » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (de) Andres Kristol, « Chiètres » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Dictionnaire-Dikchenéro: Français-Patois/Patê-Franché. Société cantonale des patoisans fribourgeois. Fribourg: 2013. p. 106
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 30
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- (de) Frank Stettler, « Die acht Erfolgsfaktoren des Kerzerslaufs », Freiburger Nachrichten, (lire en ligne, consulté le )