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Charles Berling

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Charles Berling
Description de cette image, également commentée ci-après
Charles Berling en 2013 au Havre.
Naissance (66 ans)
Saint-Mandé (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Acteur
Metteur en scène
Directeur de théâtre
Réalisateur
Scénariste
Producteur
Chanteur
Films notables Ridicule
15 août
Le Prénom
20 ans d'écart

Charles Berling, né le à Saint-Mandé (Val-de-Marne), est un acteur, metteur en scène, directeur de théâtre, réalisateur, scénariste, producteur et chanteur français.

Enfance et formation

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Charles Berling est le quatrième d'une fratrie de six enfants (cinq frères et sœurs)[1]. Fils de Christian Berling, un médecin de marine anesthésiste issu d’une famille de polytechniciens, il est aussi le neveu de l'universitaire et critique littéraire Raymond Picard. Sa mère, Nadia, née à Meknès (Maroc) et morte en 2004, professeur d’anglais puis femme au foyer, est la « fille unique de colons du Maroc »[2],[3]. Ses parents l'ont baptisé Charles parce qu'il est né en 1958 et que « de Gaulle les impressionnait beaucoup »[1].

À deux ans, suivant les affectations de son père, il quitte Paris pour Brest, puis Toulon, avant de partir, à sept ans, pour Tahiti et Moorea. Il revient à Toulon sept ans plus tard[1].

Il découvre le théâtre à quinze ans en jouant au sein de l'atelier théâtre, créé par son frère aîné, au lycée Dumont-d'Urville de Toulon[4].

Après son baccalauréat, il suit une formation de comédien à l'INSAS à Bruxelles puis intègre la Compagnie des Mirabelles et le théâtre national de Strasbourg dirigé par Jean-Louis Martinelli[1].

Après une dizaine d'années de carrière exclusivement théâtrale, il se fait connaître au grand public par les films Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet et surtout, en 1996, Ridicule de Patrice Leconte pour lequel il est nommé pour le César du meilleur acteur.

Il a joué des rôles divers, du blanchisseur de province un peu complexé de Nettoyage à sec au cadre aux dents longues dans Demonlover. Il alterne films populaires (Père et Fils, 15 août...) et des films d'auteur (L'Ennui, L'Heure d'été...).

En 2002, il interprète Jean Moulin dans un téléfilm pour France 2. Début 2009, il se met dans la peau de Robert Badinter, dans l'adaptation télévisée des ouvrages L'Abolition et L'Exécution, écrits par ce dernier qui fut Garde des Sceaux de 1981 à 1986. Ce téléfilm sera suivi en moyenne par environ 3,8 millions de téléspectateurs.

Le 22 avril 2010, Charles Berling et son frère Philippe Berling, metteur en scène, sont nommés à la direction du théâtre Liberté à Toulon par le maire Hubert Falco. Cette salle, un ancien cinéma Pathé reconverti en théâtre, a ouvert en septembre 2011. Il dispose de trois salles de 703, 200 et 146 places. L'inauguration du théâtre a eu lieu le 17 septembre 2011. Il a obtenu le 23 avril 2015 le label Scène nationale[5].

Occasionnellement chanteur, Charles Berling publie un album, Jeune Chanteur, le 6 février 2012. Il a collaboré avec plusieurs artistes comme Carla Bruni-Sarkozy, Bertrand Burgalat ou encore Philippe Jakko pour la composition et écrit les paroles de toutes ses chansons.

À partir de 2022, il participe à plusieurs podcasts historiques produits par Philippe Collin consacrés notamment à Léon Blum, Louis-Ferdinand Céline et Philippe Pétain[6].

Vie privée

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Charles Berling est le père de l'acteur Émile Berling qu’il a eu avec la photographe Sophie Hatier.

En 2011, il confie avoir eu des expériences homosexuelles. Il dit être aujourd'hui principalement attiré par les femmes, mais juge qu'avoir eu d'autres expériences l'a aidé à mieux comprendre les femmes. Il ajoute ne pas vouloir choisir un « camp » et préfère ne se considérer ni gay, ni hétérosexuel, ni bisexuel[7],[8].

Il a été en couple avec Virginie Coupérie-Eiffel, l'arrière-arrière-petite-fille de Gustave Eiffel et ancienne compagne de Julien Clerc[9]. En septembre 2017, il officialise sa relation avec l'actrice Pauline Cheviller[10].

Il se déclare « athée convaincu »[11].

Engagements

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Fervent défenseur de l'île de Ré, il est président du Comité de soutien l'Étoile de Vauban de Saint-Martin-de-Ré, créé pour porter la candidature du Réseau des sites majeurs de Vauban au patrimoine mondial de l'UNESCO.

En 2016, il accepte d'être le parrain de l'association toulonnaise « Sans toit et si c'était toi Toulon 83 », association d'aide aux sans abri, apolitique et non subventionnée. Par le biais des « billets suspendus » et son désir de « culture pour tous », il offre à quelques bénéficiaires, la possibilité d'assister gratuitement aux spectacles du théâtre liberté.

En octobre 2019, il signe avec quarante personnalités du monde du spectacle et de la culture, parmi lesquelles Pierre Arditi, Denis Podalydès, Jean Reno, l'ex-ministre de la Culture Françoise Nyssen ou le journaliste Patrick de Carolis, un appel contre l'interdiction de la corrida aux mineurs que la députée Aurore Bergé voulait introduire dans une proposition de loi sur le bien-être animal[12].

Il appelle à voter pour le candidat Les Républicains Renaud Muselier aux élections régionales de 2021 en Provence-Alpes-Côte d'Azur[13].

Le 25 décembre 2023, il signe avec une cinquantaine d'acteurs, réalisateurs et metteurs en scène une tribune dans Le Figaro, en défense de Gérard Depardieu, accusé de viols et de violences sexistes et sexuelles par 13 femmes[14]. Il prend quelques jours plus tard ses distances avec cette tribune. Il déclare : « Je combats au quotidien les idées d’extrême droite portées par son auteur, je regrette le manque de nuance et les raccourcis de ce texte et j’entends l’indignation qu’il suscite » et affirme l'avoir signé « en tant que citoyen, artiste et responsable culturel, je défends la légitimité de la justice contre les effets de horde et de meute et c’est cette haine collective, rendue possible par l’usage massif des réseaux sociaux que j’ai voulu dénoncer »[15].

Filmographie

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Télévision

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Metteur en scène

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Publications

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Discographie

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Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Décorations

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Notes et références

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  1. a b c et d Jean-Jacques Bernard, « Charles Berling », Première, no 281,‎ , p. 77
  2. Françoise Dargent, Charles Berling : les secrets de ma mère, Le Figaro, 11 octobre 2011
  3. Marion Vignal, Charles Berling : "Rester insolent, c'est vital", L'Express, 17 septembre 2011
  4. Voir la présentation des directeurs sur le site du théâtre Liberté de Toulon
  5. « Le Théâtre Liberté de Toulon devient Scène Nationale », Sceneweb,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Isabelle Barbéris, « Philippe Collin et Charles Berling : "Léon Blum a eu une vie incroyable, c’est une véritable saga" », sur www.marianne.net, (consulté le )
  7. Charles Berling évoque ses expériences homosexuelles : "se faire pénétrer permet de mieux comprendre la femme", femmeplus.fr, 19 janvier 2011
  8. Charles Berling: «La sexualité homo m’a beaucoup apporté», Têtu, 19 janvier 2011
  9. « purepeople.com/article/virginie-couperie-comblee-par-charles-berling ».
  10. « Biographie de Pauline Cheviller », sur Gala (consulté le ).
  11. Charles Berling, interviewé par Clara Géliot, « Charles Berling : "C'est la nécessité de m'en sortir avec le réel qui m'a initié à l'art" », Le Figaro Magazine, semaine du 19 janvier 2018, page 30.
  12. Collectif, « L’appel de 41 personnalités: "La corrida est un art et nul ne doit en être excl" », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  13. « Régionales PACA: 80 personnalités appellent à voter Renaud Muselier dès le premier tour », BFMTV, .
  14. « «N’effacez pas Gérard Depardieu» : l’appel de 50 personnalités du monde de la culture », sur Le Figaro, (consulté le )
  15. « Berling, Dayan, Darmon... Les signataires de la tribune pro-Depardieu s’expliquent les uns après les autres », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  16. « Arrêté du 16 janvier 2014 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur culturecommunication.gouv.fr, (consulté le ).
  17. https://monacoinfo.com/video/remise-de-decorations-du-merite-culturel-2024/

Liens externes

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