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Champeaux (Manche)

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Champeaux
Champeaux (Manche)
L'église Saint-Vigor.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté de communes de Granville, Terre et Mer
Maire
Mandat
Sophie Julien-Farcis
2020-2026
Code postal 50530
Code commune 50117
Démographie
Gentilé Champelais
Population
municipale
345 hab. (2021 en évolution de −4,43 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 20″ nord, 1° 31′ 43″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 103 m
Superficie 4,29 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Granville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avranches
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Champeaux
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Champeaux
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Champeaux
Liens
Site web www.champeaux50.com

Champeaux est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 345 habitants[Note 1].

Géographie

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Vue sur le mont Saint-Michel.

La commune est au nord-ouest de l'Avranchin, bordée par une falaise dominant la baie du Mont-Saint-Michel. Son bourg est à 6,5 km à l'ouest de Sartilly, à 15 km au sud de Granville et à 17 km au nord-ouest d'Avranches[1].

Le point culminant recensé sur le répertoire géographique des communes de l'IGN s'élève à 103 m. Il se situe près du lieu-dit Bonneville dont les deux collines adjacentes atteignent la cote 102.

Cadre géologique

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Carte géologique du Massif armoricain.

Champeaux est localisée dans le domaine centre armoricain[3], dans la partie nord-est du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum 400 m), caractérisé par des surfaces d'aplanissement et qui résulte d'une histoire complexe composée de trois orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma)[4] et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma)[5]. La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage[6] de ces deux derniers orogènes[7].

Le site géologique de Champeaux se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien dans lequel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs formant le batholite granodioritique mancellien[8], avec quelques pointements sécants de leucogranite[9].

Les falaises vives de Champeaux, de 50 à 70 m de hauteur, s'étendent sur 5 km, depuis Carolles-Plage au nord jusqu'à la plage de Saint-Michel (Saint-Jean-le-Thomas) au sud, et sont incisées par la vallée du Lude. Les falaises vives se prolongent à l'intérieur des terres par des falaises mortes. Ces falaises bordent le massif granitique de Carolles (constitué d'une granodiorite riche en biotite et en cordiérite parcourue par un réseau de diaclases souligné par une teinte rouille caractéristique d’un début d’altération)[10] qui forme un plateau bocager dont l’altitude varie entre 70 et 110 m, et qui constitue la prolongation occidentale du massif granitique de Vire-Carolles, élément de ce batholite mancellien (mis en place entre 540 et 560 Ma). Le massif de Vire-Carolles forme une barre transversale est-ouest sur environ 55 km de longueur, avec une largeur variant de 6 à 12 km. L'intrusion magmatique a développé à la périphérie de cette intrusion un métamorphisme de contact, à l'origine d'une auréole de cornéennes qui ceinture ce massif[11]. Cette ceinture s'imprime dans le paysage par les falaises escarpées, contrastant avec la surface faiblement ondulée du massif granitique. « Les cornéennes constituent l'essentiel des affleurements du platier et des falaises ; elles se présentent en alternances rubanées de lits sombres et clairs dérivant des alternances siltosableuses granoclassées du Briovérien supérieur[12] : les lits dérivant des faciès silteux sont riches en cristaux de cordiérite tandis que les passées sableuses évoluent en cornéennes granoblastiques, riches en quartz et micas (muscovite, biotite), à cordiérite altérée. Le litage oblique initial des sédiments briovériens est parfois encore visible[13] ». Au niveau de la pointe de Carolles, les cornéennes sont recoupées par des filons d'épaisseur décimétrique d'aplite et de quartz. Sur l’estran rocheux à Sol-Roc, on peut observer des bancs subverticaux de cornéennes et un développement de structures en plis pincés en leur sein[14].

Les cornéennes et granodiorite cadomiennes de la Pointe de Champeaux font partie de l’inventaire du patrimoine géologique national depuis le 5 janvier 2006[15].

Selon la légende locale, la Vallée du Lude[16] résulte d'un combat entre l'archange saint Michel et Satan. L'archange aurait fendu la falaise d'un coup d'épée, le diable se réfugiant derrière le Rocher du Sard (appelé aussi Rocher du Diable, cette crête rocheuse correspond à des cornéennes très redressées. De ce rocher Satan assistait, dit-on, au transport des dalles de granit de Chausey utilisées pour construire le Pont au Bault sur la Sélune au sud d’Avranches[17].

Une légende qui remonte probablement à la fin du XVIe siècle, place à l'angle des falaises, la grotte des Mines d'or où les habitants auraient extraient des métaux précieux. Cette légende que la toponymie a perpétuée dans le nom de Pignon Butor (c'est-à-dire Butte d'or) provient de la présence dans les cornéennes d'un minéral, la pyrite, dont l'éclat métallique et la couleur jaune l'ont souvent fait prendre pour de l'or (« or des fous »)[18].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[20]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Longueville à 13 km à vol d'oiseau[22], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Au , Champeaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[27]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[30]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[31].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40 %), zones agricoles hétérogènes (37,4 %), zones urbanisées (8,4 %), forêts (5 %), prairies (4,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones humides côtières (0,5 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Campels en 1071-1085, de Campellis en 1155 (Robert de Torigni) et 1162 (Cartulaire Lucerne), Campeaus en 1172 (Robert de Torigni)[33].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'appellatif normanno-picard campel « petit champ (cultivé) » au pluriel campiaus « petits champs », francisée plus tardivement en champeaux, et derivée en -el (suffixe diminutif) de camp / champ « plaine cultivée »[33]. Champeaux étant situé au sud de la ligne Joret, la forme du normand méridional en Ch- s'est imposée, alors que la forme septentrionale Campeaux subsiste ailleurs en Normandie[34].

Le gentilé est Champelais.

La paroisse était un important point de surveillance de la baie du Mont-Saint-Michel ou passait la voie romaine de Bretagne et sur la falaise au Trait de Néron on y dressa un camp observatoire[35]. Guillaume de Saint-Jean-le-Thomas, seigneur de Champeaux au XIIe siècle fit construire une première église, dont il ne subsiste aucun vestige, et la léproserie Saint-Blaise[36].

Dans le Livre rouge de l'Échiquier de Normandie, il est fait mention d'un Willelmus de Campellis[37]. En 1367, il est mentionné que les places de Saint-Pair, Genest et Champeaux sont occupées par les Bretons. Cela pourrait laisser supposer l'existence d'un château. La tradition orale le situe près de l'église, à l'ouest ; en 1820, on y voyait des restes de constructions, sans aucune certitude.

Sur la carte de Cassini, un château de Champeaux est figuré près du hameau des Telliers, y figure également une motte « Bourelle »[38] et il y aurait eu des retranchements dans la lande de Bevays-Beuvais.

Politique et administration

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La mairie.
Liste des maires[36]
Période Identité Étiquette Qualité
1930 1965 André Lemaréchal    
1965 1977 Henry Laisney    
1977 1980 Roger Baldassari    
1980 1983 Marcel Conan    
1983 1995 Gérard Letellier    
juin 1995[39] juillet 2020 Claudine Giard SE Restauratrice, commerçante
juillet 2020[40] En cours Sophie Julien-Farcis SE Enseignante
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[40].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].

En 2021, la commune comptait 345 habitants[Note 3], en évolution de −4,43 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Champeaux a compté jusqu'à 636 habitants en 1800.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
602636397395547561606613568
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
520527525506502478409401377
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
354363323294320353410387403
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
346314352324330320368382357
2014 2019 2021 - - - - - -
356351345------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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La cabane Vauban.
  • La côte, partant de Saint-Jean-le-Thomas et se terminant à Jullouville, donne une vue imprenable sur le mont Saint-Michel, sa baie et le rocher de Tombelaine.
  • Église Saint-Vigor des XVIe – XXe siècles. D'origine romane, elle fut fondée au XIIe siècle, mais a été transformée de nombreuses fois. Le porche, côté méridional, qui s'ouvre sur la nef a été rajouté au XIVe siècle[45], et, l'avant-porche porte la date de 1612[46]. Elle subit un incendie en 1911 et la foudre détruisit son clocher arcade qui s'effondra en causant d'importants dégâts et qui fut reconstruit en 2002.
L'église a d'abord dépendu de l'abbaye de La Lucerne, puis du doyenné de Genêts. Elle dépend aujourd'hui de la paroisse Saint-Auguste-Chapdeleine du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[47]. Elle abrite les statues de saint Jacques le majeur du XIVe et de saint Fiacre du XVIe, une table d'autel du XVe, une verrière du XIXe[36].
  • Ancien presbytère près de l'église.
  • Ruines de l'ancienne maladrerie de Saint-Blaise du XIIe siècle, fondée par Henri II Plantagenêt.
  • Croix de cimetière remontant au Moyen Âge, oratoire Notre-Dame de Lourdes du XIXe siècle, croix des Nevrons, détruite en 1945, et reconstruite à l'identique, et croix des Grèves datée de 1948[36].
  • Falaises de Champeaux.
  • Cabane Vauban du XVIIe siècle, ancien corps de garde sur la falaise, sur le chemin des douaniers[36].
  • Pêcherie du Sol Roc des XIIe au XXe siècle. Pêcherie en « V » qui retenait le poisson à chaque marée. Elle a cessée son activité en 1960[36].
  • Lavoir.
  • Oratoire.
  • Colonne dite de Vauban du XVIIe siècle.
  • La Lande de Bévert. Anciennement bois et/ou forêt de Beuvais[Note 4], elle fut partagée au XIXe siècle entre Angey, Bouillon, Carolles, Champeaux et Saint-Michel-des-Loups. En 1172, une convention fut signée entre l'abbé du Mont-Saint-Michel représentant les moines propriétaires de la Lande et Guillaume de Saint-Jean, à la suite de l'utilisation abusive des arbres de la forêt de Beuvais par Thomas, seigneur de Saint-Jean pour la construction de son château. En 1779, c'est la famille de Polignac qui voulut s'octroyer la concession de la lande. La Révolution et l'émigration de la famille mit fin à la contestation[48].

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 53.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 147.
  • Édouard Le Héricher, Avranchin monumental et historique, t. 2, Avranches, Tostain, (lire en ligne), p. 596-600

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Jusqu'à la guerre de Cent Ans, le nom s'écrivit sous diverses orthographes : Bivia en latin, Bivie en français, Bevert, Bevays, Beuvaisetc.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. Carte des différentes unités litho-structurales de l'ouest du Bassin de Paris et du Massif armoricain, tiré de Michel Ballèvre, « Structure et évolution du Massif armoricain », Géochronique, 105, mars 2008, p. 29-31.
  4. (en) [vidéo] « Visionner : Plate Tectonics 600Ma to Today by CR Scotese », sur YouTube.
  5. (en) [vidéo] « Visionner : Plate Tectonics, 540Ma - Modern World - Scotese Animation », sur YouTube.
  6. L'orogenèse cadomienne est marquée au nord du massif par des directions N70 (groupes de direction N 60° à N 85° et quelques autres issus de failles associées). L'orogenèse varisque est la principale responsable de l'architecture de la majeure partie du massif, notamment au travers du Cisaillement Nord-Armoricain et des deux branches du Cisaillement Sud Armoricain de direction N110 (séparant les quatre grands domaines armoricains (Nord-armoricain, Centre-armoricain, Sud-armoricain et le Léon), des groupes de failles N 20° à N 40 °, et des directions N140 à N160, héritées du pré-rifting atlantique avorté du Permo-Trias. Ces groupes de failles façonnent les directions du tracé de nombreux plateaux et côtes. Cf Paul Bessin, « Évolution géomorphologique du Massif armoricain depuis 200 MA : approche Terre-Mer », thèse Sciences de la Terre. Université Rennes 1, 2014, p. 98 ; Jacques Garreau, « Remarques sur la tectonique post-hercynienne en Bretagne occidentale », Norois, no 94,‎ , p. 179-192 (lire en ligne).
  7. Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11,‎ , p. 5-96.
  8. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Ce domaine cadomien normano-breton est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  9. Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
  10. « La Granodiorite cadomienne. Massif de Carolles (Sud-Manche) », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
  11. Francis Doré, Normandie, Masson, , p. 103.
  12. Le bassin mancellien est le réceptacle de dépôts granoclassés et rythmés (turbidites), à base de vases, silts et sables argileux, dont l’accumulation monotone constitue le flysh. Les couches géologiques sont désignées dans cette partie de Normandie sous le terme de Formation de la Laize).
  13. « Cornéennes et granodiorite cadomiennes de la Pointe de Champeaux », sur apgn.fr, cornéennes et granodiorite cadomiennes de la pointe de champeaux.
  14. Les couches montrent de nombreuses charnières anguleuses d'anticlinaux et de synclinaux serrés à isoclinaux d'axe NE-SW à schistosité de plan axial, typiques de l'orientation et du style des plis cadomiens, antérieurs à l'intrusion granitique et au thermométamorphisme. Cf « La ceinture métamorphique - Cornéennes (page 2) Massif de Carolles (Sud-Manche) », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
  15. [PDF] Carolles. Plan Local d’Urbanisme (PLU), 2017, p. 12
  16. Le contact cornéennes-granodiorite affleure au Port du Lude, embouchure de ce ruisseau. Cf. « Le contact granodiorite-cornéennes. Massif de Carolles (Sud-Manche) », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
  17. « Le massif granitique de Carolles », Guide de Carolles,‎ , p. 30.
  18. Michel Hébert et Maurice Ernouf, Les stations balnéaires de Granville au Mont-Saint-Michel, CinémAction-Corlet, , p. 75.
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  22. « Orthodromie entre Champeaux et Longueville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  26. « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
  27. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Champeaux ».
  28. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Granville », sur Insee (consulté le ).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
  30. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  31. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  32. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  33. a et b François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425).
  34. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 84, 91.
  35. Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 83 ( Champeaux).
  36. a b c d e et f Gautier 2014, p. 147.
  37. Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie : Années 1827 et 1828, t. 4, Caen, Mancel, (lire en ligne), p. 93.
  38. « Carte de Cassini - Champeaux » sur Géoportail..
  39. « Le maire Claudine Giard dévoile sa liste pour les élections », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  40. a et b « Municipales à Champeaux. Sophie Julien-Farcis est devenue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 101.
  46. Delattre, 2002, p. 53.
  47. Site du diocèse.
  48. Gautier 2014, p. 583.