Châtignac
Châtignac | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Jean-Yves Bernard Ambaud 2020-2026 |
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Code postal | 16480 | ||||
Code commune | 16091 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
169 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 20′ 52″ nord, 0° 00′ 26″ ouest | ||||
Altitude | Min. 71 m Max. 190 m |
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Superficie | 9,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Châtignac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]Châtignac est une petite commune du Sud-Charente située à 3 km au nord-est de Brossac et 36 km au sud-ouest d'Angoulême.
Le bourg de Châtignac est aussi à 9 km au nord-ouest de Chalais, 12 km au sud-ouest de Montmoreau, 15 km au sud de Blanzac, et 18 km au sud-est de Barbezieux[1].
La commune est traversée par les routes départementales D 7, D 70 (qui passe par le bourg) et D 198[2].
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]L'habitat est dispersé et la commune comprend de nombreux hameaux. On peut citer par exemple Saint-Cyprien au sud, chez Chauvaud au nord, etc.[2].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le sol est principalement calcaire du Crétacé supérieur, de craie blanche. On trouve le Campanien sur la quasi-totalité de la commune, mais aussi du Santonien dans les parties basses à l'est sous la forme de formation de recouvrement due aux glaciations du Quaternaire, et dont la présence témoigne aussi de la présence d'un anticlinal[3],[4],[5],[6].
Le relief de la commune est assez vallonné. Les hauteurs se concentrent sur la bordure occidentale et à l'extrême nord du territoire communal. Le point culminant est à une altitude de 190 m, situé au sud-ouest de la commune. Le point le plus bas est à 71 m, situé à l'extrémité sud-est. Le bourg, construit sur un épaulement de la crête principale, est à 170 m d'altitude[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Maury, l'Auzance et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Maury prend sa source sur la limite ouest de la commune (Font Guilbert) et coule vers le nord-ouest. D'une longueur totale de 24,1 km, elle se jette dans le Né à Ladiville, après avoir traversé 12 communes[9].
La plus grande partie de la commune, à l'est, est la tête de la vallée de l'Auzance, dont les sources sont la Grand Font et la source de l'Abîme, et qui coule vers le sud où elle est à sec en été. L'Auzance est un affluent de la Viveronne et sous-affluent de la Tude, sur le bassin versant de la Dordogne[2].
Gestion des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[11]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [12].
Climat
[modifier | modifier le code]Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Châtignac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,1 %), forêts (24,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), prairies (1,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Châtignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 111 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 110 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les formes anciennes sont Castignaco, Castaneaco (non datées)[22].
L'origine du nom de Châtignac (Chastignac) remonterait à un personnage gallo-romain Castinius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Castinius »[23],[24].
En 1793, la commune a été créée Chatignac, orthographié Chalignac en 1801[25]. Sur les cartes de Cassini (XVIIIe siècle)[26], Châtignac est écrit Chatigniac, sans accent et avec un « i » adventice ; sur les cartes état-major (1820-1866), la retranscription est Chatignac, sans accent[27].
Histoire
[modifier | modifier le code]Pendant l'Ancien Régime, Châtignac, comme Brossac et Barbezieux, dépendait de la province de Saintonge. C'était une seigneurie qui dépendait de celle de Saint-Vallier[28].
Il y a eu un prieuré au lieu-dit Saint-Cyprien, tombé en ruines[29].
Châtignac absorbe Saint-Cyprien en 1825[25] qui, pendant la Révolution, s'est appelée provisoirement Le Jard[30].
Administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2021, la commune comptait 169 habitants[Note 1], en évolution de −7,65 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 84 hommes pour 89 femmes, soit un taux de 51,45 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[36].
Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]-
Place et salle des fêtes conviviale.
-
Mosaïque, scène campagnarde.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale Saint-Pierre date peut-être initialement XIIe siècle; incendiée vers 1568; restaurée vers 1650; en ruine dans la 1re moitié du XIXe siècle ; reconstruite de 1860 à 1899[37].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François Lafaye-des-Rabiers (1752-?), homme politique français, né à Châtignac.
Le dessinateur de bande dessinée Jacques Nicolaou, charentais d'adoption, imagine que les personnages de la série Placid et Muzo, qu'il a scénarisée et dessinée durant plusieurs décennies, habitent un petit pavillon à Châtignac[38].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Catillus Carol, « Châtignac », (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Châtignac » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montguyon », sur Infoterre, (consulté le ).
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Châtignac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
- Sandre, « la Maury »
- « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Châtignac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Châtignac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 401
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 153.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Chatignac » sur Géoportail (consulté le 30 janvier 2015).
- « Chatignac » sur Géoportail (consulté le 31 janvier 2015).
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 124
- « Prieuré Saint-Cyprien », notice no IA00041127, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Châtignac (16091) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
- « Église Saint-Pierre », notice no IA00041124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pif Gadget n°307, 13 janvier 1975, p.58.