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Caux

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Caux
Caux
La mairie.
Blason de Caux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité CA Hérault Méditerranée
Maire
Mandat
Jean-Charles Desplan
2023-2026
Code postal 34720
Code commune 34063
Démographie
Gentilé Caussinards
Population
municipale
2 640 hab. (2021 en évolution de +3,65 % par rapport à 2015)
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 29″ nord, 3° 22′ 11″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 166 m
Superficie 24,84 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Caux
(ville isolée)
Aire d'attraction Pézenas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pézenas
Législatives 7e circonscription de l'Hérault
Localisation
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Caux
Géolocalisation sur la carte : France
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Caux
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Voir sur la carte topographique de l'Hérault
Caux
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Caux
Liens
Site web https://www.caux.fr/

Caux [ko] est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Géographie

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Localisation

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Vue générale.

Caux est un village circulade situé à proximité de Pézenas.

Elle est dans l'unité urbaine de Caux et fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Alignan-du-Vent, Fontès, Neffiès, Nizas, Pézenas et Roujan.

Communes limitrophes de Caux
Neffiès Fontès Nizas
Roujan Caux
Alignan-du-Vent Pézenas


Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 24,84 km2 ; son altitude varie de 27 à 166 mètres[1].

Hydrographie

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Carte hydrographique et des infrastructures de transport de la commune.

La commune est drainée par la Peyne, le ruisseau de Bayèle, le ruisseau de Tartuguier, le ruisseau du Rieutord et par divers autres petits cours d'eau.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roujan à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 577,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[8] : le « plateau basaltique de Caux et de Nizas » (345 ha), couvrant 4 communes du département[9].

Au , Caux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caux[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (78,8 %), forêts (7,5 %), zones urbanisées (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), prairies (1,3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 487, alors qu'il était de 1 397 en 2015 et de 1 324 en 2010[I 6].

Parmi ces logements, 78,7 % étaient des résidences principales, 17,4 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,1 % des appartements[I 7].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Caux en 2020 en comparaison avec celle de l'Hérault et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,4 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Caux en 2020.
Typologie Caux[I 7] Hérault[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 78,7 74,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 17,4 18 9,7
Logements vacants (en %) 3,9 7,1 8,2

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Caux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels et technologiques

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Peyne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986 et 2019[13],[11].

Caux est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Caux.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 353 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 352 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

La commune est en outre située en aval du Barrage des Olivettes, un ouvrage de classe A[Note 5] sur la Peyne, mis en service en 1988 et disposant d'une retenue de 4,4 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[19].

L'origine du nom « Caux » a deux explications possibles :

  • Il peut provenir de l'occitan « caus » qui signifie « chaux ». Ceci est possible puisque le calcaire est très présent sur le territoire. Les fours à chaux sont nombreux ; on retrouve leurs vestiges à Sallèles et route de Maro.
  • Le nom peut venir d'une expression d'origine pré-indo-européenne : « cal-so », c'est-à-dire rocher, abri. En effet, sur son socle à 103 mètres d'altitude, Caux domine les environs.

En occitan, la commune est dénommée Caus [kaws]

Temps modernes

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  • 1668, coseigneurs Charles de Bedos de Celles (de Clermont-l'Hérault) et de Fleury (de Toulouse).
  • 1717, la route de Pézenas à travers le domaine du Parc est ouverte aux Caussinards.

Révolution française et Empire

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Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » et qui compte 107 membres en l’an III[20].

Époque contemporaine

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  • 1875, arrivée du chemin de fer, les gares de voyageurs et de marchandises facilitent le négoce des vins.
  • 1909, électrification du village.
  • 1910, installation du téléphone.
  • de 1915 à 1919, un camp de prisonnier est installé dans les locaux de la chartreuse de Mougères[21].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Béziers du département de l'Hérault.

Elle faisait partie depuis 1806 du canton de Pézenas[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Pézenas porté de cinq à quize communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Hérault.

Intercommunalité

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Caux est membre de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[Note 6]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1870 mai 1871 Emmanuel Maurel   Président de la Commission d'administration
mai 1871 octobre 1873 Ernest Guiraudou    
octobre 1873 avril 1874 Aristide Astruc    
avril 1874 novembre 1874 Félix Guiraudou    
novembre 1874 juin 1876 Aristide Astruc    
juin 1876 mai 1900 César Arnaud    
mai 1900 mai 1904 Charles Rouch    
mai 1904 mai 1908 David Pascal    
mai 1908 novembre 1919 Jean-Étienne Alquier[22] Bloc républicain Pharmacien
Mort pour la France
novembre 1919 décembre 1920 Séverin Bousquet[22]    
décembre 1920 janvier 1924 Kléber Jean Émile Lauras    
janvier 1924 juin 1925 Maurice Achile Bousquet    
juin 1925 1940 Germain Octave Alphonse Rasigade    
1940 août 1944 Achille Gauch   Nommé par le gouvernement de Vichy
août 1944 septembre 1944 Louis Garbal PCF Président du Comité local de libération
septembre 1944 mai 1945 Général Aubouy    
mai 1945 1948 Germain Rasigade    
1948 mai 1950 Ludovic Gaucel    
mai 1950 mars 1971 Fernand Albouy Apolitique  
mars 1971 mars 1983 Michel Estadieu[23],[24] PS Instituteur
mars 1983 mars 2001 Jacques Vailhère[Note 7],[26] RPR  
mars 2001 mai 2020 Jean Martinez[27],[28] DVD[29] Professeur honoraire de l’université Montpellier 1
Chevalier de la Légion d'honneur[30]
mai 2020[31] en cours Jean-Charles Desplan DVD Ancien cadre dans l'informatique
Vice-président de la CA Hérault-Méditerranée (2020 → )
Réélu lors d'une élection municipale partielle[32],[33]

Population et société

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Les habitants sont appelés les Caussinards ou Caussinardes.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

En 2021, la commune comptait 2 640 habitants[Note 8], en évolution de +3,65 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3801 5391 6891 5291 8101 8271 6771 7351 800
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8221 7971 8702 0651 9041 8281 6741 9301 980
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0491 9181 9462 1192 0482 0552 0081 7311 641
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7741 7111 5461 5781 7091 9682 4632 4902 554
2021 - - - - - - - -
2 640--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Caux est une commune rurale qui connaît une forte hausse de la population depuis 1975.

En 2018, la commune compte 1 115 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 495 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 060 [I 10] (20 330  dans le département[I 11]). 42 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 12] 8,5 % 9,4 % 11,9 %
Département[I 13] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 14] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 441 personnes, parmi lesquelles on compte 72 % d'actifs (60 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 28 % d'inactifs[Note 11],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pézenas, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 15]. Elle compte 556 emplois en 2018, contre 412 en 2013 et 451 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 888, soit un indicateur de concentration d'emploi de 62,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48 %[I 16].

Sur ces 888 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 303 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 87,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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211 établissements[Note 12] sont implantés à Caux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 19].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 211 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
13 6,2 % (6,7 %)
Construction 45 21,3 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
56 26,5 % (28 %)
Information et communication 3 1,4 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,4 % (3,2 %)
Activités immobilières 18 8,5 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
33 15,6 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
22 10,4 % (14,2 %)
Autres activités de services 18 8,5 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,5 % du nombre total d'établissements de la commune (56 sur les 211 entreprises implantées à Caux), contre 28 % au niveau départemental[I 20].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

  • DMCC, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m2 et plus) (2 528 k€) ;
  • Benezech Maconnerie, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (289 k€) ;
  • Reverte Plac-Caux Pere Et Fils, travaux de plâtrerie (277 k€) ;
  • Ludo Facade, autres travaux spécialisés de construction (241 k€) ;
  • Vailhere Courtage, autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. (120 k€).

Agriculture

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La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 211 146 91 76
SAU[Note 15] (ha) 1 495 1 451 1 464 1 189

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 211 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 146 en 2000 puis à 91 en 2010[40] et enfin à 76 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1495 ha en 1988 à 1189 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 16 ha[40].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Héraldique

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Blason de Caux Blason
Écartelé, au premier de gueules à la bande d'argent, au deuxième d'azur à trois fleurs de lys d'or, au troisième de sable à un croissant d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles aussi d'or, au quatrième de gueules à un houseau contourné d'or accompagné en chef de deux roses du même[43].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Philippe Carrère, Évolution d'un village viticole aux XIXe et XXe siècles : Caux en Languedoc, Toulouse, Université de Toulouse II-Le Mirail, , 129 p.
  • Céline Chéry et Emmanuel Martin, Mission archives 34, Archives communales de Caux : Répertoire numérique détaillé des archives communales de Caux, Montpellier, Mission Archives 34, , 132 p.
  • Hyacinthe Marius Maders, Caux mon village en biterrois, Caux, Les Amis de Caux, , 26 p.
  • Hyacinthe Marius Maders, Guide historique et archéologique pour la visite du vieux Caux, Caux, Les Amis de Caux, , 22 p.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
  6. Liste des maires successifs depuis la Libération relevés sur les actes d’État-civil.
  7. Le complexe sportif de la commune porte le nom de ce maire[25].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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