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Canon antichar de 47 mm modèle 1937

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Canon antichar de 47 mm semi-automatique modèle 1937
Image illustrative de l'article Canon antichar de 47 mm modèle 1937
Canon antichar de 47 mm mle 1937 exposé au Musée militaire de la base de Borden (Ontario, Canada). À noter, ses « homologues » antichars allemands PaK 38 (à gauche) et 7,5-cm Pak 97/38 (en arrière-plan).
Caractéristiques de service
Type Canon antichar
Utilisateurs Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Conflits Seconde Guerre mondiale
Production
Concepteur Drapeau de la République française Manufacture d'armes de Puteaux (APX)
Année de conception 1937
Constructeur Drapeau de la République française Manufacture d'armes de Bourges (ABS)
Production à
Exemplaires produits 1 268
Variantes 47 mm SA 39 TAZ (sur affut à 360°)
47 mm SA 35 (canon de char)
4,7 cm Pak 181(f) (canon de prise)
Caractéristiques générales
Poids du canon seul 300 kg
Poids du canon et de l'affût 1 050 kg[1] à 1 150 kg (Selon roues de l'affut)
Longueur du canon seul 2,393 m[1]
Longueur en calibre L/50
Longueur du canon et de l'affût 3,95 m (en batterie)
4,10 m (transport)
Largeur du canon et de l'affût 3,70 m (en batterie)
1,62 m (transport)
Hauteur du canon et de l'affût 1,21 m (en batterie)
1,10 m (transport)
Support Affût biflèche sur roues[1]
Calibre 47 mm
Cadence de tir 15–20 coups/min[1]
Vitesse initiale 590 à 855 m/s[1]
Portée pratique 1 000 m
Portée maximale 6 500 m
Munitions Obus de 47x380R :
- de rupture Mle 1936 de 1,726 kg[2]
- explosif Mle 1932 de 1,410 kg [3]
Alimentation Chargement manuel par la culasse
Hausse −13° à +16,3°
Azimut 65°[1]
Mécanisme Culasse semi-automatique à glissement horizontale
Course de recul 48 cm à 50 cm
Pas de rayure 20 rayures à pas constant, inclinées à droite de 6° et de 0,4 à 0,6 mm de profondeur sur 1,90 m
Servants 5 (Chef de pièce, pointeur, chargeur, pourvoyeur, auxiliaire)
Organe de visée Lunette à pointage direct Type 748 ou 711 ou 740 [1] (télescopique x4/champs de vision : 10,13°/Graduée jusqu'à 3 500 m)
Mire métallique (visée d'urgence graduée de 200 à 800 m))

Le canon de 47 mm modèle 1937, est un canon antichar utilisé par l'artillerie française lors de la Seconde Guerre mondiale.

Historique du 47 modèle 1937

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L'origine du canon antichar de 47 modèle 1937 remonte au canon de 47 mm de marine modèle 1885/1902 qui devient après modernisation le canon de 47 antichar d'infanterie en 1934. Abandonné par l'infanterie au profit du canon antichar de 25 mm Hotchkiss, le canon est repris par l'artillerie et devient, en , le « matériel de 47 modèle 1937 »[4].

Ses qualités balistiques, tant en précision qu'en capacité de perforation, en font l'un des canons les plus performants de l'époque, capable notamment de détruire tous les chars alors en service. La vélocité de sa munition provoque néanmoins une usure prématurée de la bouche à feu qui nécessite la mise au point en 1938 d'une version bitube, permettant l'échange du canon[5].

Caractéristiques

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Le projectile de 47 mm perforant (47 × 380R) modèle 1936 (en anglais : armour-piercing capped ballistic cap) a une masse 1,726 kg et une vitesse initiale de 855 m/s.

Elle perce 106 mm à 100 m, 89 mm à 500 m, 72 mm à 1 000 m, 57 mm à 1 500 m sous 0°.

Les essais allemands donnent 57 mm à 100 m, 50 mm à 500 m, 42 mm à 1 000 m et 36 mm à 1 500 m sous 30°, des performances très proches de celles du 5-cm PaK 38.

Production et utilisation

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Un canon de 47 mm durant la bataille de Stalingrad.

La fabrication des bouches à feu est confiée à l'atelier de Bourges et à quatre entités pour les affûts (Salmson, atelier de Roanne, Delaunay-Belleville et Alsthom). La production en série s'échelonne entre et , pour un total recensé de 1 268 canons construits, qui équipent 159 batteries.

Les pièces et les munitions sont majoritairement tractées par des attelages hippomobiles constitués d'un avant-train et du canon ou du caisson de munition. L'attelage, qui comprend quatre chevaux, est celui du canon de 75 mm, modifié pour la circonstance.

La traction automobile du canon de 47 est réalisée par des tracteurs légers Citroen-Kégresse P17E, quoique obsolète, ou Laffly W 15 T (75 unités).

70 canons de 47 furent également montés sur des véhicules Laffly W 15 T afin de constituer des chasseurs de chars au sein des batteries antichars automotrices.

Beaucoup de ces pièces sont capturées par l'armée allemande, et remises en service par la Wehrmacht sous le nom de « 4,7-cm-PaK 181(f) ». Les Allemands ont également vendu des canons à l'allié italien[6]. L'armée royale italienne a renommé ces pièces « 47/50 Mod.37 », elles ont été utilisées pour la défense territoriale pour armer les bastions anti-débarquement en Sardaigne.

Notes et références

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  1. a b c d e f et g Fiche descriptive sur le site de la Fédération nationale de l'Artillerie
  2. Type APCBC
  3. Type HE
  4. Denis 2008, p. 8.
  5. Denis 2008, p. 9.
  6. Eric Denis, « Le matériel antichar de 47 modèle 1937 », sur Passion d'auteur (consulté le ).

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Bibliographie

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  • Éric Denis, « Un tueur sur la brèche, le matériel de 47 antichar modèle 1937 », Histoire de Guerre, blindés & matériel, no 82,‎ Document utilisé pour la rédaction de l’article