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Bukkō-ji

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Bukkō-ji
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Ryōgen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Fête nocturne au Bukkō-ji

Le Bukkō-ji (佛光寺, Bukkō-ji?), aussi connu comme le « temple de la Lumière du Bouddha » - et d'abord appelé Kosho-ji - est un temple Jōdo Shinshū situé dans l'arrondissement Yamashina-ku à Kyoto, plus tard déplacé au cœur de Kyoto. Le temple est fondé et officiellement inauguré par Ryōgen en 1324. Le nom « Kosho-ji » est donné à Ryōgen pour le temple par Kakunyo, premier prêtre en chef du Hongan-ji. Alors que le Bukkō-ji est techniquement une branche Jōdo Shinshū indépendante, il a des liens étroits avec la lignée Hongan-ji depuis l'époque de Rennyo.

Kakunyo demande à son fils Zonkaku d'assurer la formation religieuse de Ryōgen aux documents textuels du Hongan-ji. Zonkaku et Ryōgen deviennent amis pendant cette période mais en 1324 apparaissent des tensions entre Zonkaku et Kakunyo. Kakunyo déshérite son fils et se sépare d'avec Ryōgen en raison de différences dans la compréhension des enseignements de Hōnen et de Shinran. Aussi quand le Kosho-ji est fondé en 1324, cela se fait sans l'accord du Hongan-ji. Zonkaku est prêtre aux côtés de Ryōgen dans les années de formation du temple.

En 1329, l'assistance au Kosho-ji devient trop importante pour la capacité de l'édifice et le bâtiment est transféré à Kyoto tout à côté du Hongan-ji. Zonkaku renomme le temple Bukkō-ji, afin de le dissocier plus encore de Kukanyo.

Dans la décennie qui suit, le Bukkō-ji a plus de succès que le Hongan-ji tandis que Ryōgen se déplace dans de nouvelles province pour enseigner le message de Hōnen et de Shinran. En 1336, tandis qu'il est en province, Ryōgen est assassiné par un groupe de bandits. Genran (1318–1347), le fils de Ryōgen, reprend le temple mais meurt peu après.

Il y a plusieurs différences entre la façon dont le Jōdo Shinshū est pratiqué au Bukkō-ji. Pour commencer, le chef du temple en général est marié et l'épouse dispose d'un statut presque similaire à celui de son mari dans l'organisation. En outre, le temple administre des enseignements pour les hommes et les femmes (surtout des paysans). Il a également des adeptes dans plusieurs régions périphériques, indiquant qu'il existe des temples affilié dans ces zones.

Depuis l'époque de la fondation du temple jusqu'à ce que Rennyo unifie nombre de ces cellules dissidentes, le Bukkō-ji répand son enseignement dans les provinces de Tōtōmi, d'Iga, d'Ise, d'Owari et de Mikawa. Mais quand Rennyo prend le contrôle du Hongan-ji, le Bukkō-ji lui cède nombre de ses membres. Kyogo (d.1490), qui doit prendre en charge le Bukkō-ji durant cette période, quitte finalement le temple pour se former auprès de Rennyo au Hongan-ji. Kyogo fonde ensuite son propre temple en collaboration avec le Hongan-ji, temple qu'il appelle « Kosho-ji », le nom original destiné au Bukkō-ji. Ce nouveau développement fait perdre encore plus d'adhérents au Bukkō-ji.

Bibliographie

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  • James C. Dobbins, Jodo Shinshu: Shin Buddhism in Medieval Japan, Bloomington, Illinois: Indiana University Press, 1989 (ISBN 0253331862 et 9780253331861); OCLC 470742039.
  • Jérome Ducor, La vie de Zonkaku, religieux bouddhiste japonais du XIVe siècle. Avec une traduction de ses mémoires (Ichigoki) et une introduction à son œuvre, Collège de France, Bibliothèque de l'Institut des Hautes Études Japonaises. Paris, Maisonneuve & Larose, 1993 (ISBN 2-7068-1093-9).

Source de la traduction

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