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Buchnera palustris

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Buchnera palustris
Description de cette image, également commentée ci-après
Buchnera palustris par Aublet (1775) Planche 253.
L'on a groſſi toutes les parties de la fleur, de même qu'une portion de tige qui eſt garnie de deux feuilles. - 1. Portion de tige groſſie. - 2. Fleur épanouie. - 3. Corolle ouverte pour f aire voir les étamines & le piſtil. - 4. Étamine vue par le dos. - 5. Étamine vue de face. - 6. Calice garni de trois écailles à ſa baſe. - 7. Calice ouvert, Ovaire. Style. Stigmate. - 8. Capſule. - 9. Capſule coupée horiſontalement. - 10. Capſule ouverte verticalement. Semences[1].
Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Scrophulariales
Famille Scrophulariaceae
Genre Buchnera

Espèce

Buchnera palustris
(Aubl.) Spreng., 1825[2]

Classification APG III (2009)

"Représentation graphique de la classification phylogénétique"
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Astéridées
Clade Lamiidées
Ordre Lamiales
Famille Orobanchaceae
Tribu Buchnereae

Synonymes

  • Buchnera leiantha Standl.
  • Buchnera weberbaueri Diels
  • Piripea palustris Aubl. - Basionyme[3]

Buchnera palustris est une espèce herbacée sud-américaine appartenant à la famille des Orobanchaceae (anciennement Scrophulariaceae).

Description

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Buchnera palustris est une herbacée annuelle élancée[4], plus ou moins scabre. La tige est simple à peu ramifiée au sommet. Les feuilles sont linéaires entières, uninervées, un peu obovales pour les feuilles inférieures. L'inflorescence est en épi grêle terminal. Les fleurs sont sessiles alternes. Deux fois plus longue que le calice, la corolle est pourpre, en tube courbé, et à 5 lobes inégaux[5].

Répartition

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On rencontre Buchnera palustris de l'Amérique centrale au Paraguay en passant par la Colombie, le Venezuela, le Guyana, le Suriname, la Guyane, le Pérou et le Brésil[4].

Buchnera palustris pousse depuis le niveau de la mer jusqu'à 50–1 400 m d'altitude, dans les savanes, les espaces ouverts le long des cours d'eau ruisseaux et sur les rives des lacs[4], sur des sol avec un horizon lessivé blanchi jusqu'à un engorgement par l'eau jusqu'à la surface. Elle fleurit en Guyane de mars à août[5].

Histoire naturelle

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En 1775, le botaniste Aublet propose la diagnose suivante[1] :

« PIRIPEA paluſtris. (Tabula 253.)

Herba caule pedali, ftriato. Folia alcerna, linearia, canalicular; pollicaria, quandoque longlora, arguta, denticulata. Flores ſpicati, ſeſſiles, purpuraſcentes, alternatim diſpoſiti, & remoti.

Florebat Septembri.

Habitat prope Courou, in pratis humidis.
 »

« LA PIRIPE aquatique. (PLANCHE 253.)

La racine de cette plante eſt menue, rameuſe & fibreuſe. Elle pouſſe une tige grêle, branchue, ſtriée & haute d'un pied. Ses feuilles ſont alternes, très étroites, finement dentelées, vertes, creuſées en gouttiere dans toute leur longueur, qui eſt d'un pouce & plus.

Les fleurs naiſſent diſpoſées en épi à l'extrémité des tiges & des Blanches. Elles ſont ſeſſiles & alternes. Leur calice eſt garni à ſa baſe de trois écailles courtes & aiguës. Il eſt d'une ſeule pièce, évaſé a ſa partie ſupérieure qui eſt diviſée en cinq parties inégales & aiguës.

La corolle eſt d'une ſeule pièce ; c'eſt un tube long de cinq lignes, attache au fond du calice autour de l'ovaire. Ce tube eſt incliné &"" courbe, il ſe partage eh ſon limbe en cinq lobes inégaux, larges, arrondis & crénelés ; leur couleur eſt purpurine. L'entrée du tube eſt fermée par pluſieurs corps longs & blancs.

Les étamines ſont au nombre de quatre, deux plus longues, & deux plus courtes ; elles ſont attachées a la paroi interne & moyenne du tube. Les filets ſont courts. Les anthères ſont longues, à deux bourſes.

Le piſtil eſt un ovaire oblong, à quatre angles, ſurmonté par un style court, terminé par un stigmate renflé & pointu.

L'ovaire devient une capsule ſèche, à deux loges ſéparées par une cloiſon, & remplie de menues semences.

J'ai trouvé cette plante dans les ſavanes de Courou. Elle étoit en fleur & en fruit dans le mois de Septembre. »

— Fusée-Aublet, 1775.

Notes et références

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  1. a et b Jean Baptiste Christophe Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume II, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, (lire en ligne), p. 867-870
  2. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 06 cédembre 2021
  3. (en-US) « Buchnera palustris (Aubl.) Spreng. - synonyms », Tropicos, Saint Louis, Missouri, Missouri Botanical Garden (consulté le )
  4. a b et c (en) Noel H. Holmgren, Karl A. Vincent, Julian A. Steyermark (eds.), Paul E. Berry (eds.), Kay Yatskievych (eds.) et Bruce K. Holst (eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 9, Rutaceae–Zygophyllaceae, St. Louis, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 608 p. (ISBN 9781930723474), p. 156
  5. a et b Georges CREMERS, « PETITE FLORE ILLUSTRÉE : LES SAVANES CÔTIÈRES », Nature Guyanaise, SEPANGUY, ORSTOM, nos 5-6,‎ , p. 144 (ISSN 0997-184X, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • « Buchnera palustris », sur FLORE DE GUYANE, (consulté le )
  • « Buchnera palustris », sur la chaussette rouge, (consulté le )