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Bras-Panon

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Bras-Panon
Bras-Panon
Ancienne église Saint-Jean-Baptiste de Bras-Panon.
Blason de Bras-Panon
Blason
Bras-Panon
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région La Réunion
Département La Réunion
Arrondissement Saint-Benoît
Intercommunalité CIREST
Maire
Mandat
Jeannick Atchapa
2020-2026
Code postal 97412
Code commune 97402
Démographie
Gentilé Panonnais
Population
municipale
13 344 hab. (2021 en évolution de +4,78 % par rapport à 2015)
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 20° 59′ 43″ sud, 55° 40′ 34″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 2 092 m
Superficie 88,55 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bras-Panon
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Denis
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Saint-André-3
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : La Réunion
Voir sur la carte topographique de La Réunion
Bras-Panon
Géolocalisation sur la carte : La Réunion
Voir sur la carte administrative de La Réunion
Bras-Panon

Bras-Panon est une commune française, située dans le département et la région de La Réunion.

Ses habitants sont appelés les Panonnais et Panonnaises.

Géographie

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Localisation

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Le territoire communal est délimité par la rivière du Mât au nord, l'océan Indien à l'est, la rivière des Roches au sud et le rempart séparant la forêt de la Plaine des Lianes des forêts de Bébour et Bélouve à l'ouest. Limitrophe avec les communes de Saint-André, Saint-Benoît et Salazie.

Bras-Panon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bras-Panon, une agglomération intra-départementale regroupant 1 commune[5] et 13 344 habitants en 2021, dont elle est une ville isolée[6],[7].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Denis, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 habitants à moins de 700 000 habitants[8],[9].

La commune, bordée par l'océan Indien à l'est, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors, afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[11],[12].

Son nom vient du « bras Panon », le cours d'eau qui traverse le territoire de la commune et se jette dans la rivière des Roches. Ce cours d'eau tient lui-même son nom de Joseph Desbassayns qui, lors d'une reconnaissance, fit une chute dans la ravine et se cassa le bras. La ravine fut alors appelée "Le Bras à Panon". Le bras Panon est bien son nom original (voir la carte[13]) et non ravine Bras Panon ou rivière Bras Panon, nommée ainsi par méconnaissance.

En tant que concession destinée à la culture du café, Bras-Panon n'apparaît qu'en 1725. Au milieu du XIXe siècle, le quartier qui s'y est créé est rattaché administrativement à Saint-Benoît. Il s'en sépare en devenant commune le , en intégrant le territoire qui se trouve entre la Rivière du Mât et la rivière des Roches, bien qu'à l'origine, la séparation entre la commune de St André et celle de St Benoît se trouvait au niveau de l'actuelle rue des Limites.

En dépit de plusieurs démembrements fonciers, la commune demeure une terre de grands propriétaires latifundiaires.

Politique et administration

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Centre-Ville. Paniandy. Le Libéria. Forêt des Hauts de Bras-Panon. La Rivière des Roches. Les Bas de la Rivière du Mât. Les Hauts de la Rivière du Mât.

Rattachements administratifs et électoraux

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Bras-Panon appartient à l’arrondissement de Saint-Benoît et au canton de Saint-André-3 depuis la redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle était le chef-lieu et unique commune du canton de Bras-Panon.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription de La Réunion, représentée depuis 2017 par Jean-Hugues Ratenon (RÉ974/LFI).

Intercommunalité

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La commune appartient à la Communauté intercommunale Réunion Est (CIREST) qui a succédé à la communauté des communes de l'Est. Elle compte six communes pour une population de 126 807 habitants en 2016 selon les données légales de l'INSEE.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[14]
Période Identité Étiquette Qualité
1882 1882 Charles Fanchin   Propriétaire. Esclave affranchi
1882 1887 Antoine Rivière de Chazalon   Propriétaire
1887 1896 Charles Boyer de la Giroday   Propriétaire
1896 1904 Jean Roberto   Charron
1904 1920 Armand Barau   Père d'Armand, maire de St Denis et grand-père d'Armand et Yves, maires de St André et Ste Marie
1920 1925 Alexis Champierre de Villeneuve   Père d'Alexis, futur maire de St Benoît
1925 1942 Henri Morange    
1942 Roger Vidot CRADS
puis PCR
Conseiller général du canton de Bras-Panon (1958 → 1964)
Paul Moreau UDR puis RPR Directeur de coopérative
Sénateur de La Réunion (1987 → 1995)
Conseiller général du canton de Bras-Panon (1964 → 1994)
Jean-Marie Foudrin DVD Médecin
Conseiller général du canton de Bras-Panon (1994 → 2001)
2020 Daniel Gonthier RPR puis
UMPLR
Professeur des écoles
Conseiller général du canton de Bras-Panon (2001 → 2015)
Conseiller départemental du canton de Saint-André-3 (2015 → )
Vice-président du conseil départemental de La Réunion (2015 → )
2020 en cours Jeannick Atchapa DVC Cadre de la fonction publique, conseiller départemental depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[15],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 13 344 habitants[Note 4], en évolution de +4,78 % par rapport à 2015 (La Réunion : +2,4 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1961 1967 1974 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 8245 5335 9416 9458 4559 68311 02811 83812 722
2021 - - - - - - - -
13 344--------
De 1961 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Insee de 1968 à 2006[16] puis à partir de 2006[17])
Histogramme de l'évolution démographique

Bras-Panon est une commune multipolarisée. Rivière-du-Mât-les-Hauts, Rivière-des-Roches et Bras-Panon-centre constituent ses pôles de centralité. Sur l’île, elle partage cette caractéristique avec Petite-Île et Trois-Bassins.

Infrastructures

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La commune est dotée d'un collège public, le collège de Bras-Panon. On y trouve par ailleurs un lycée public d'enseignement général et technologique, le lycée Paul-Moreau, qui comptait 689 élèves à la rentrée 2005 et 788 en 2015. Bras-Panon compte quatre écoles primaires (élémentaire et maternelle) : celle de la Rivière des Roches, celle du centre : école Narassiguin, et celle de la Rivière-du-Mât-les-Hauts, la quatrième a ouvert ses portes à la Rivière des Roches à la rentrée 2008 : l'école primaire Ma Pensée.

La commune de Bras-Panon est équipée d'une station d'épuration aux normes et en rapport avec sa démographie, une situation rare sur l’île de la Réunion encore peu équipée.

Gousses de vanille séchant à l'intérieur d'une coopérative.

La commune est une importante productrice de vanille. Elle organise chaque année, en mai, une importante foire agricole, sans doute la plus importante de l'île. Les Panonais bordent les rivières du Mât et Rivières des Roches qui pullulent de petits alevins appelés communément les bichiques[18]. Un alevin qui, à la Réunion, se vend à prix d'or sur les étals en bord de route (une sorte de caviar local).

Bras-Panon accueille le siège de Royal Bourbon Industries.

Culture locale et patrimoine

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Statue d'Edmond Albius.

Lieux et monuments

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
De gueules fretté de six lances d'argent entresemé de fleurs de vanille du même, sur le tout d'azur chargé d'un paille-en-queue d'argent.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « Communes limitrophes de Bras-Panon » sur Géoportail.
  2. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Unité urbaine 2020 de Bras-Panon », sur insee.fr (consulté le ).
  6. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Denis », sur insee.fr (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  11. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. [1], site de l'ANOM.
  14. Histoire de Bras-Panon - Les maires de Bras-Panon, sur braspanon.re
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  17. pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  18. reunionweb.org
  19. « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste dite Ancienne église », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).