Bonne (commune)
Bonne | |||||
Vue des Voirons | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Saint-Julien-en-Genevois | ||||
Intercommunalité | Annemasse - Les Voirons Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Yves Cheminal 2020-2026 |
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Code postal | 74380 | ||||
Code commune | 74040 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bonnois | ||||
Population municipale |
3 269 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 381 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
194 216 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 10′ 10″ nord, 6° 19′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 459 m Max. 1 303 m |
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Superficie | 8,58 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gaillard | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Bonne est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Genève. Le 1er janvier 1973, le village de Loëx est rattaché à Bonne (fusion simple).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Bonne est située à 8 km au sud-est d'Annemasse. La commune de Bonne, traversée par la Menoge a été construite au confluent avec le Foron. Elle a été appelée Bonne-sur-Menoge pendant quelques décennies pour ne pas être confondue avec Bone située dans le département de l'Algérie. Elle s’étend sur 858 hectares, du plateau de Loëx jusqu’au sommet des Voirons. Son altitude maximum est de 1 303 m et son minimum de 496 m. Elle est limitrophe des communes de Cranves-Sales, Lucinges, Fillinges, Nangy et Arthaz.
Placée au cœur de la Haute-Savoie, Bonne a le privilège de bénéficier d'un riche patrimoine et d'un climat agréable et d'être à proximité de la montagne et des lacs.
Transport
[modifier | modifier le code]La ville de Bonne est desservie par le réseau de transport en commun de l'agglomération, le réseau des Transports annemassiens collectifs (TAC), dont les lignes 5 et 8 viennent jusqu'à Bonne (arrêts : PAE de la Menoge et Bonne Centre) en se prolongeant, pour la ligne 5 depuis le 20 février 2012, jusqu'au nouvel hôpital de Findrol, commune de Contamine-sur-Arve, via Fillinges (arrêt Pont de Fillinges P+R) depuis le 15 décembre 2019.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bonne est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 34 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), zones urbanisées (25,9 %), terres arables (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Bonne est mentionnée pour la première fois sous la forme Bona en 1225[7].
Bonne est un toponyme très fréquent[8]. D'après le linguiste et lexicographe Xavier Delamarre, ce nom proviendrait du mot gaulois bona signifiant « village, fondation »[8]. Le site henrysuter.ch indique que ce toponyme fait référence à un lieu, vicus fortifié, du gaulois bona[7]. L'auteur mentionne également l'hypothèse de Ernest Nègre (1990) qui considère que ce nom vient du franco-provençal bena [ega], siginfiant « bonne [eau] », et qui semble d'abord avoir désigné la rivière de la Menoge[9].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Ban-na (graphie de Conflans) ou Bona/Bonna (ORB)[10].
Histoire
[modifier | modifier le code]La présence locale de l'homme remontant à la Préhistoire[réf. nécessaire], il faut cependant attendre 1246 pour voir figurer le nom de la commune sur un acte notarial.
Au Moyen Âge, Bonne est une châtellenie ; le village se développe autour de deux pôles, l'un militaire, Haute-Bonne, place fortifiée avec l'église Saint-Nicolas, et l'autre commercial, Basse-Bonne, au pied des fortifications, carrefour entre Genève et Annecy. L'enquête de 1339, précise que la justice y est partagée entre le dauphin, l'évêque de Genève, l'abbaye d'Aulps et la maison de Lucinges qui y détiennent une importante maison forte (château de Lucinges)[11].
Pendant tout le Moyen Âge et une grande partie de l'époque moderne, le village est au cœur des luttes entre troupes de Savoie, de Genève puis de Berne, ensuite entre Savoie et France.
Entre 1780 et 1837, Bonne fait partie de la province de Carouge, division administrative des États de Savoie.
En 1860, la Savoie devient française, et de fait, Bonne également.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Depuis 1989, cinq maires se sont succédé :
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2021, la commune comptait 3 269 habitants[Note 4], en évolution de +0,74 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]À l'origine agricole, l'économie de Bonne est désormais de plus en plus liée au secteur tertiaire français, mais aussi et surtout suisse.
En effet, Genève se situe à environ 15 km, et de nombreux Français traversent tous les jours la frontière pour y travailler.
Inversement, de nombreux Suisses traversent la frontière pour s'établir à Bonne, le coût de l'immobilier y étant beaucoup plus bas qu'en Suisse, ce qui a eu pour conséquence une flambée de l'immobilier dans tout le Genevois, avec une multiplication par deux ou trois des prix (loyers) en moins de dix ans[réf. nécessaire].
En 1990, une Maison familiale rurale est aménagée.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La Menoge, rivière à truites qui passe au bas de Bonne.
- Nombreux sentiers de randonnée au pied des Voirons.
- Centre équestre de La Charniaz.
- Église Saint-Nicolas de Bonne (Haute-Bonne), datant du XIIe siècle. Le clocher fut ajouté au XVIe siècle.
- Oratoire du Pralère (point culminant de la commune, à 1 303 m).
- Ruines du château de Bonne, situé sur Haute-Bonne, était le centre d'une châtellenie. Position occupé de nos jours par un pavillon.
- Château de Lucinges, des XVe et XVIe siècles.
- Maison forte de Loëx.
- Jardin de Loëx[17].
- Château de la Charniaz, maison forte entre Bonne et la Bergue.
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Notre-Dame du Pralère, à l'Oratoire.
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Chapelle Saint-Eusèbe à Loëx.
-
Boîte aux lettres à Loëx.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de « Bonne » se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier d'argent à la fasce de gueules, au chef émanché de sable, au deuxième d'or à la fleur de lys de sable, au troisième d'or au sautoir de sable, au quatrième de gueules à l'arbre d'or planté dans une caisse du même. Les armes de la commune reprennent celles des comtes de Bonne, originaires du lieu. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1).
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 104-109 « Bonne », p.122 « Loëx ».
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) comprend une ville-centre et 33 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bonne ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henry Suter, « Bonne », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
- Xavier, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Éditions Errance, 2018, 2003 (ISBN 978-2-87772-631-3 et 2-87772-631-2, OCLC 1055598056), p. 82.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), n° 20168..
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16.
- Élisabeth Sirot 2007, p. 42.
- « Décès de François-Xavier L’Honen, ancien maire de la commune et président du GTE », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no IA74000213.