Beautemps-Beaupré (bâtiment hydrographique)
Beautemps-Beaupré | |
Le Beautemps-Beaupré dans le grand port maritime de Marseille le 17 février 2022 | |
Type | Bâtiment hydro-océanographique |
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Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Leroux Naval (Lorient) |
Quille posée | 17 juillet 2001 |
Lancement | 26 avril 2002 |
Mise en service | 13 décembre 2003 |
Statut | En service |
Équipage | |
Équipage | 5 officiers, 14 officiers mariniers, 10 quartiers-maîtres et matelots, 21 hydrographes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 80,64 mètres |
Maître-bau | 14,90 mètres |
Tirant d'eau | 6,20 mètres |
Déplacement | 2 125 tonnes et 3 300 tonnes à pleine charge |
Propulsion | Propulsion diesel électrique : 4 diesels alternateurs Mitsubishi et un moteur électrique (2 200 kW) Alstom, 1 hélice de 3 000 ch (2 200 kW), 1 propulseur d'étrave de 440 kW, 2 propulseurs arrière de 220 kW |
Puissance | Puissance électrique de 4 000 kW |
Vitesse | 14 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | Équipements scientifiques |
Carrière | |
Pavillon | France |
Port d'attache | Brest |
Indicatif | A758 |
IMO | 9098361 |
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Le Beautemps-Beaupré (A758) est un bâtiment hydrographique et océanographique lancé le 26 avril 2002 et mis au service le 13 décembre 2003 ; il est basé à Brest. Le navire porte le nom du père de l’hydrographie française Charles-François Beautemps-Beaupré. Il succède à L’Espérance, désarmé en 2000.
Historique
[modifier | modifier le code]Le Beautemps-Beaupré réalise des travaux d'hydrographie et d'océanographie côtiers et hauturiers pour 95 % du temps pour le Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) et pour l'Ifremer les 5 % restants. Il est construit aux normes civiles pour naviguer 300 jours par an, avec deux équipages de 29 hommes chacun se relayant et 21 scientifiques et techniciens.
Sa ville marraine est Boulogne-Billancourt depuis le 8 avril 2009. Début 2018, tout son équipement scientifique est modernisé[1].
Déploiements
[modifier | modifier le code]- En 2014, le navire est déployé dans l'océan Indien pour y collecter des données[2].
Autres bâtiments du même nom
[modifier | modifier le code]Dans le passé, quatre bâtiments, dont trois reliés aux activités hydrographiques, ont déjà porté le nom de Beautemps-Beaupré :
- un croiseur de troisième classe (1 200 t, 63 m) (1872 à 1896) ;
- l'ex-patrouilleur D'Estaing, construit pendant la Première Guerre mondiale, qui fut transformé en bâtiment hydrographique entre 1919 et 1920 (1 100 t, 64 m) (jusqu'en 1935) ;
- un navire hydrographe dérivé d'un aviso colonial classe Bougainville, sabordé avant la fin de sa construction en 1940 (2 000 t, 106 m) ;
- l'ex-ravitailleur d'aviation Sans Souci, transformé à la Libération en escorteur, puis en aviso hydrographe (2 000 t, 95 m) (1946 à 1969).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « A bord du Beautemps-Beaupré fraichement modernisé», publié le 27 mars 2018 sur www.meretmarine
- « Fin de déploiement pour le BHO Beautemps-Beaupré », publié le 8 décembre 2014 sur www.colsbleus.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le Beautemps-Beaupré en mission, article paru dans le Chasse-Marée no 204, avril 2009
- Le Beautemps-Beaupré en vedette(s), La Lettre du Shom no 19