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Bambecque

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Bambecque
Bambecque
Blason de Bambecque
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes des Hauts de Flandre
Maire
Mandat
Grégoire Francke
2020-2026
Code postal 59470
Code commune 59046
Démographie
Gentilé Bambecquois
Population
municipale
832 hab. (2021 en évolution de +11,83 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 54′ 05″ nord, 2° 32′ 55″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 24 m
Superficie 11,81 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Wormhout
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bambecque
Géolocalisation sur la carte : France
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Bambecque
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Bambecque
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Bambecque

Bambecque est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Au cœur de l'Houtland (« le pays du bois ») et au bord de l'Yser, ce typique village du cœur de la Flandres est situé à 29 km au sud-est de Dunkerque, et à 55 km au nord de Lille.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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Le bocage et la prairie ont beaucoup reculé dans le Houtland dans la seconde moitié du XXe siècle, à cause des remembrements qui ont accompagné et permis l'agriculture intensive, et à Herzeele notamment, mais il en reste quelques reliques, dont l'une a justifié un statut de réserve naturelle régionale dans la commune (en 1996) : la Réserve naturelle du Vallon de la Petite Becque. Cette réserve est un des éléments sur lesquels la commune et la région peuvent s'appuyer pour la restauration d'un maillage de corridors biologiques dit en France « Trame verte », depuis le Grenelle de l'Environnement.

L'intensification de l'agriculture s'est traduite par une eutrophisation générale de l'environnement et une dégradation des sols (perte de matière organique, d'humus, érosion et lessivage des engrais et pesticides qui polluent l'eau qui s'écoule vers la mer via l'Yser qui traverse après qu'elle a traversé la Belgique.

Bambecque se situe à une altitude moyenne de 8 m.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Yser, la Haende Becque, la Petite Becque, la Zwyne Becque, la Kluythouck Becque[1], la Meulen Becque[2], la Schaep Becque[3] et divers autres petits cours d'eau[4],[Carte 1].

L'Yser est un cours d'eau transfrontalier franco-belge, d'une longueur de 70 km en France, prend sa source dans la commune de Buysscheure. Il s'écoule vers la Mer du Nord, en traversant les Flandres française et belge, et s'y jette à Nieuport en Belgique, dans un estuaire très artificialisé[5]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Yser sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,9 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 57,129 novembre 202 166,7 m3/s, atteint le même jour[6].

La Haende Becque, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Steenvoorde et se jette dans l'Yser sur la commune, après avoir traversé cinq communes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bambecque[Note 2].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Yser ». Ce document de planification concerne un territoire de 381 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Yser en France. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Union syndicale d'aménagement hydraulique du Nord (USAN)[8].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Steenvoorde à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,8 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Au , Bambecque est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93 %), prairies (4,6 %), zones urbanisées (2,4 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Le village compte plusieurs hameaux ou lieux-dits, dont le Kruystraete.

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 339, alors qu'il était de 300 en 2014 et de 278 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,4 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bambecque en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Bambecque en 2019.
Typologie Bambecque[I 2] Nord[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 91,4 90,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 7,3 7,8 8,2

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bambecca en 1220[19], Banbeke en 1139[20], Bambeck en 1793.

Le nom tirerait son origine de "ban" qui signifie « territoire protégé par une disposition naturelle » et "becque" qui signifie « ruisseau », soit « territoire protégé par un ruisseau ».[réf. nécessaire]

- En néerlandais / flamand : Bambeke[21].

Ancien Régime

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Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bergues[22].

Bambecque était le siège d'une seigneurie et d'une ammanie (circonscription administrative) relevant de la châtellenie de Bergues-Saint-Winoc et du diocèse d'Ypres[23].

Le nom de certains seigneurs est connu :

Dans un acte du comte de Flandre Thierry d'Alsace en 1160, figure Robert de Bambecque[24].

En 1273, il est question d'une Marguerite de Bambeke, laquelle a donné à l'abbaye des Dunes une rente annuelle de trente sous, ce qu'attestent les échevins de Dixmude, elle a plusieurs héritiers dont Nicolas Vos[25].

Au XIVe siècle, le titulaire de la seigneurie était Robert de Fiennes dit Moreau, sire de Fiennes, connétable de France, un grand seigneur. Robert obtint la haute justice sur sa seigneurie du comte de Flandres Louis II de Flandre en 1366[23].

En 1406, Louis de Bambecque dit Gallois, chevalier, était seigneur de Bambecque. Sa fille Guillemine épouse Jacques de Flandres Drincham, bailli de Furnes, descendant d'un fils naturel du comte de Flandres Louis II de Flandres, (voir Seigneurs de Drincham).
La seigneurie passe à leur fils Simon de Flandres Drincham qui épouse Jeanne de Wissocq, dame de Nieurlet.
Leur fils Jacques meurt prématurément et leur fille Marguerite devient l'héritière de la seigneurie, avec celle de Nieurlet et devient donc dame de Bambecque et de Nieurlet.
Elle épouse en premières noces Denis de Saint-Omer, seigneur de Morbecque (seigneurs de Capple), et en secondes noces Charles de Hallwin (Halluin), seigneur de Piennes, chambellan de Philippe Le Beau, roi de Castille. Charles de Hallwin est lui aussi un grand seigneur (voir Seigneurs de Drincham).

En 1551, Claude d'Hallwin, seigneur de Bambecque, sire de Nieurlet, est « capitaine de la ville de Dunkerque » pour le compte de l'Espagne, alors détentrice de la région[26]. Il possède un château à West-Cappel où il se trouve lorsque la France prend en 1557 Calais, jusque là anglaise, et alors qu'une épidémie de peste, amenée par une flotte espagnole sévit à Dunkerque. On le prie alors de rejoindre son poste[27]
La petite fille de Charles de Hallwin fera passer la seigneurie de Bambecque dans la famille de Bonnières en épousant Jean de Bonnières. Un descendant du couple sera Adrien Louis de Bonnières, duc de Guînes[23].

Adrien vendit la seigneurie à Robert de Lattre d'Atkerque lequel la possédait en 1789[23].

Est également retrouvé en 1632, un autre seigneur de Bambecque : le 3 février 1632, sont rendues des sentences de noblesse pour Robert le Vasseur, licencié es lois, seigneur de Bambecque, bailli général de la comté de Seninghem et échevin de la ville de Saint-Omer. Ces sentences ont été enregistrées le 4 juillet 1766 à la demande de Charles François Joseph le Vasseur, seigneur de Bambecque, lieutenant des maréchaux de France à Aire. Ses armes sont « D'or à une rose de gueules percées », timbrées d'un heaume d'où sort un cygne aux ailes étendues[28].

En juillet 1776, sont données à Versailles, des lettres de chevalerie héréditaire données à Charles François Joseph Le Vasseur de Bambecque, gentilhomme de la province d'Artois, lieutenant des maréchaux de France qui obtient pour supports à ses armes deux lions d'or armés et lampassés de gueules. Il descend d'une famille reconnue pour noble dès le XVe siècle, est entré au service en 1739 comme cornette dans le régiment de Clermont-Tonnerre (cavalerie), a participé à la bataille de Dettingen en 1743, gravement blessé le 14 octobre 1743, nommé lieutenant, a dû quitter le service pour cause de santé et prendre une charge de lieutenant des maréchaux de France[29].

Révolution française et Empire

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Le nom Van Bambeke se transmit au-delà de la Révolution française qui abolit les titres de noblesse : en 1893, un Van Bambeke est employé à l'état civil de Lille et habite rue Gambetta à Lille[30].

Le prêtre Jordaens, curé de Bambecque, refuse en 1791 de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Vandenheede curé constitutionnel de Rexpoëde et se voulant farouche patriote, le dénonce le 21 mai 1793. Il le dit « dangereux au salut de la République » et signale au district de Bergues, qu'il se cache chez sa mère. Jordaens va être arrêté[31].

En août septembre 1793, comme beaucoup de villages environnants Bambecque fut au cœur de l'affrontement entre la République française et les troupes alliées coalisées contre elle. L'ennemi entreprend le siège de Dunkerque avec des détachements disposés dans les villages proches d'Hondschoote pour surveiller et empêcher le mouvement des troupes françaises. Stationnent ainsi à Bambecque des troupes de réserve ennemies. Un combat entre alliés et français va avoir lieu à Bambecque le 6 septembre 1793, prélude à la Bataille de Hondschoote remportée par la France qui amènera le départ de la région des troupes ennemies.

Époque contemporaine

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La gare.

En 1895, avant le développement de l'automobile, et à l'époque des petits trains dans les campagnes, la Gare de Bambecque se trouve sur une voie ferrée des Chemins de fer des Flandres, un chemin de fer secondaire qui relie Honschoote à Hazebrouck, via Rexpoëde, Bambecque, Herzeele, Winnezeele, Steenvoorde, Terdeghem, Saint-Sylvestre-Cappel, Hondeghem, Weke-Meulen. Le trajet dure 1h35, trois trains circulent par jour dans les deux sens[32]. De Rexpoëde, une autre ligne mène à Bergues.

Première Guerre mondiale

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Pendant la Première Guerre mondiale, Bambecque est une des communes avec Hondschoote, Wormhout, Wylder, Herzeele, Socx, Killem, Oost-Cappel, Warhem, West-Cappel, Quaëdypre, Bissezeele à faire partie du commandement d'étapes installé à Rexpoëde, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front[33].

Le 1er septembre 1917, plus de 4000 soldats stationnent sur la commune de Bambecque, soit environ 5 fois le nombre d'habitants à l'époque[34].

Le 17 août 1916, un soldat atteint de fièvre typhoïde a été signalé et pris en charge. Le cas ayant été constaté dans un estaminet, l'entrée en a été interdite[35].

Le 8 janvier 1917, des troupes anglaises, 420 hommes et 8 officiers, sont accueillies à Bambecque, entre la Kruystraete et Oost-Cappel, dans les parties sud et centrale de la commune[36]. Fin avril 2017, des troupes belges cantonnent sur Bambecque[37]. En septembre 1917, y sont retrouvés des tirailleurs sénégalais, ainsi que des tirailleurs malgaches, ou encore des Canadiens[38].

Le 7 février 1917, vers 11h45, un avion allemand a tiré à la mitrailleuse dans le secteur Oost-Cappel, La Kruystraete (Bambecque) où sont cantonnés des Anglais. Une villageoise qui lavait dans sa cour a été blessée à la cuisse gauche[39].

En début d'année 1917, des guetteurs postés dans le clocher de l'église de Bambecque surveillent les environs[40]. Ils sont arrivés le 9 octobre 1916[41]. Le 25 février 1917, les postes de guetteurs sont transférés à environ un km dans une baraque au lieu-dit « R'Heyl » ou « « K'Heyl »[42].

En juillet 1917, deux régiments d'aérostiers, soit 330 hommes de troupe encadrés par 8 officiers stationnent quelque temps sur Bambecque[43].

Début août 1917, une compagnie de travailleurs (membres de l'arme du génie) anglais s'est installée sous des tentes près de la ligne anglaise et du chemin (de fer?) qui va de Rexpoëde à Bambecque sur la commune de Bambecque. Et quelques jours plus tard est arrivée et s'est installée une compagnie de travailleurs canadiens (7 officiers, 233 hommes de troupe) sous des tentes, dans les environs de la gare anglaise de Rousbrugghe sur la commune de Bambecque[44].

Le 16 août 1917, un cas de rage est suspecté à Bambecque : un chien a mordu trois personnes et six chiens. Deux personnes ont été protégées par leurs vêtements, le troisième, un adolescent de 17 ans, Adrien Falevée, fils du maréchal-ferrant, propriétaire du chien « mordeur », a été touché à un doigt. Soigné par le médecin major d'un régiment d'infanterie stationné sur le village, il va être dirigé vers l'institut Pasteur à Paris.Trois des chiens mordus ont été tués, les trois autres sont attachés chez leurs maîtres, en observation. Le 17 août, les recherches faites pour retrouver le chien suspect sont restées sans résultat[45].

Le 19 août 1917, vers 22 h 10, un avion allemand a fait une incursion, l'alerte a été donnée par les cloches de l'église de Rexpoëde, une batterie anglaise de D.C.A (Défense contre l'aviation) stationnée à West-Cappel a tiré plusieurs salves. Une bombe d'aéroplane lancée vers 22 h 15, a été retrouvée le lendemain matin à 50 mètres de la sortie est de Bambecque, dans un champ de pommes de terre. Elle est enterrée à un mètre de profondeur et n'a pas explosé. Une sentinelle a été placée par le 1er régiment d'infanterie pour éviter tout contact. Un adjudant du grand parc d'artillerie a déterré le projectile, l'a désarmé et l'a emporté (poids : 92 kg)[46].

Deux autres bombes plus petites, l'une éclatée ayant fait un petit entonnoir, l'autre non, ont été retrouvées le 21 août 1917 dans un champ à proximité du carrefour du Perroquet Vert[47].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1903 dans l'arrondissement de Dunkerque du département du Nord.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Hondschoote[48]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Wormhout

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Nord.

Intercommunalité

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Banbecque était membre de la communauté de communes de Flandre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des collectivités territoriales françaises (2008-2012)[49], cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Hauts de Flandre dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1802 1808 Pierre Jordaens[50],[51]    
Les données manquantes sont à compléter.
  1852 Jean Baptiste Blanckaert    
1852 1860 Francois Ambroise Outters    
1860 1896 Charles Louis Désiré Van Bockstaël   Cultivateur, propriétaire
1896 1908 Henri Benoit Outters    
1908 1936 Remi Jules Julien Verriele   Également président de la délégation spéciale remplissant les fonctions du conseil municipal dissout (aout -septembre 1936)
1936 1971 Joseph Soyer    
1971 1995 Claude Hubau   Agent d'assurances
1995 mars 2008 Bernard Dewitte   Enseignant
mars 2008 En cours
(au 2 décembre 2021)
Grégoire Francke   Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-2026[52],[53]

Équipements et services publics

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Enseignement

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Bambecque fait partie de l'académie de Lille. La commune compte l'école communale et une école maternelle et primaire privée.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].

En 2021, la commune comptait 832 habitants[Note 4], en évolution de +11,83 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0001 0191 1391 1431 1391 1641 1561 1681 126
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0771 0501 014953985998982974919
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
883875851820763741702735677
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
614642614614589655673739741
2021 - - - - - - - -
832--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 415 hommes pour 391 femmes, soit un taux de 51,49 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,6 
6,2 
75-89 ans
6,9 
11,6 
60-74 ans
13,8 
22,3 
45-59 ans
20,2 
22,4 
30-44 ans
21,1 
13,6 
15-29 ans
14,1 
23,2 
0-14 ans
23,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Manifestations culturelles et festivités

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La fête communale est fixée au premier dimanche d'octobre.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Moulin à farine.
  • Château d'Engelshof (1789) classé au titre des Monuments historiques[59].
  • L'église Saint-Omer, XIIe siècle – environ 1600. C'est une église-halle gothique, partiellement en brique. Elle a trois nefs sous trois toits longitudinaux parallèles. Elle fut dévastée pendant la guerre des Gueux qui ravagèrent la Flandre, et fut restaurée au XVIIIe siècle[60]. Elle figure à l'inventaire des Monuments historiques[61]. Elle contient des confessionnaux datant de 1669, une chaire datant de 1732, des boiseries et un banc de communion en fer forgé datant du XVIIIe siècle, des monstrances (ostensoirs) en argent datant des XVIIe et XVIIie siècles, deux plats d'offrande en cuivre repoussé du XVIe siècle. On y trouve également une statue en bois exotique réalisée par Mlle Wils, sculptrice, représentant Rémi Isoré[24]
  • Moulin à farine, installé à Bambecque de 1776 à 1895, puis à Ruminghem et installé depuis 1984 sur le site du musée des moulins à Villeneuve-d'Ascq.
  • Jardin botanique du Val d'Yser, jardin botanique situé à Bambecque

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Bambecque Blason
D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 620 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1972 au 01/06/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
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Références

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Autres sources

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