[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

476

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Chronologies
Description de cette image, également commentée ci-après
En 476, le déclin de l'Empire romain d'Occident est consommé, Odoacre règne en Italie et des rois fondent les bases des royaumes germaniques en Europe. Le Haut Moyen Âge commence pour l'historiographie.
473 474 475  476  477 478 479
Décennies :
440 450 460  470  480 490 500
Siècles :
IIIe IVe  Ve  VIe VIIe
Millénaires :
-IIe -Ier  Ier  IIe IIIe
Calendriers

L'année 476 est une année bissextile qui commence un jeudi.

L'année 476 du calendrier julien correspond à la chute de l'Empire romain d'Occident et marque traditionnellement le début du Moyen Âge. Cependant, la transition entre l'Antiquité et le Moyen Âge fait l'objet d'un débat historiographique vigoureux ; d'autres années sont avancées pour le début du Haut Moyen Âge : 380 avec l'Édit de Thessalonique, 395, 511, 512, ou encore la fin du règne de Justinien, voire le cataclysme de 536. Les travaux des historiens contemporains mettent en effet en évidence une continuité entre le Ve et le VIe siècle, avec une période d'Antiquité tardive commençant à la fin de la crise du troisième siècle et le début du règne de Dioclétien[N 1].

Événements

[modifier | modifier le code]
Carte des Empires romains d'Orient et d'Occident en 476, à comparer à la précédente : la chute de l'Occident est perceptible, les Grandes invasions ont ravagé l'ouest plus que Constantinople. La portion de Gaule romaine, séparée de l'ensemble, devient le domaine gallo-romain dirigé par une autorité sur laquelle Rome n'influe plus. Sur cette carte, il y a la mention de la Maurétanie et de la Numidie qui restent non conquises par le royaume vandale.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Voir l'article Antiquité tardive

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Jean Jolly, Histoire du continent africain : De la préhistoire à 1600, Editions L'Harmattan, (lire en ligne)
  2. Ernest Mercier, Histoire de l'Afrique septentrionale (Berbérie) depuis les temps les plus reculés jusqu'à la conquête français (1830), Elibron Classics series (lire en ligne)
  3. Édith Parlier-Renault, Temples de l'Inde méridionale (VIe – VIIIe siècles) : La mise en scène des mythes, Presses Paris Sorbonne, (lire en ligne)
  4. Stéphane Lebecq, Nouvelle histoire de la France médiévale, Tome 1, Les origines franques (Ve – IXe siècles), Paris, Éditions du Seuil, , p. 36.
  5. Émilienne Demougeot, La formation de l'Europe et les invasions barbares, Volume 2 : De l'avènement de Dioclétien (284) à l'occupation germanique de l'Empire romain d'Occident (début du VIe siècle), Aubier, (lire en ligne)
  6. Claire Sotinel, « Les chrétiens sont-ils responsables ? », L'Histoire,‎ n°416 (octobre 2015), p. 71.
  7. Stephen Williams, Gerard Friell, John Gerard Paul Friell, The Rome that did not fall : the survival of the East in the fifth century, Routledge, (lire en ligne)
  8. a b c et d Sébastien Le Nain De Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l'Eglise, Volume 6, Venise, François Pitteri, (lire en ligne)
  9. Eduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
  10. Ferdinand Lot, Christian Pfister, François Louis Ganshof, Les destinées de l'empire en Occident de 395 à 888, Paris, Les Presses universitaires de France, (lire en ligne)
  11. Justin Favrod, Les burgondes : un royaume oublié au cœur de l'Europe, vol. 2002, Presses polytechniques et universitaires romandes, , 142 p. (ISBN 978-2-88074-596-7, présentation en ligne)
  12. Joël Schmidt, Saint Pierre, Paris, Presses de la Renaissance, , p. 353.

Lien externe

[modifier | modifier le code]