1933 en dadaïsme et surréalisme
Apparence
Cet article présente les faits marquants de l'année 1933 en dadaïsme et surréalisme.
Dada et Surréalisme
Artistes Dadas et personnalités liées au mouvement |
Liste des personnalités du mouvement surréaliste |
Femmes surréalistes |
Techniques surréalistes |
Dada |
Littérature • Cinéma • Peinture • Photographie • Sculpture • Théâtre • Musique |
Surréalisme |
Littérature • Cinéma • Peinture • Photographie • Sculpture • Théâtre • Musique |
1916 • 1917 • 1918 • 1919 • 1920 • 1921 • 1922 • 1923 • 1924 • 1925 • 1926 • 1927 • 1928 • 1929 • 1930 • 1931 • 1932 • 1933 • 1934 • 1935 • 1936 • 1937 • 1938 • 1939 • 1940 • 1941 • 1942 • 1943 • 1944 • 1945 • 1946 • 1947 • 1948 • 1949 • 1950 • 1951 • 1952 • 1953 • 1954 • 1955 • 1956 • 1957 • 1958 • 1959 • 1960 • 1961 • 1962 • 1963 • 1964 • 1965 • 1966 • 1967 • 1968 • 1969 |
291 • 391 • The Blind Man • DADA • Dadaglobe • Littérature • Manifeste DaDa • Merz • Ça ira ! |
Portail • Projet • Catégories |
Éphémérides
[modifier | modifier le code]Janvier
[modifier | modifier le code]- André Breton est nommé membre du bureau de l' Association des écrivains et artistes révolutionnaires (A.E.A.R.)[1].
Février
[modifier | modifier le code]- Antonin Artaud, Second manifeste du Théâtre de la Cruauté, publié anonymement par Robert Denoël[3].
- L'éditeur Albert Skira propose à André Breton de diriger une revue de « grand luxe » avec Georges Bataille[2].
Mars
[modifier | modifier le code]
Artaud rencontre Anaïs Nin : « Le rêveur-homme, diabolique et innocent, fragile, nerveux, puissant. Dès que nos yeux se rencontrent, je suis plongée dans mon monde imaginaire. Il est véritablement hanté, et il me hante. »[4]
Avril
[modifier | modifier le code]
Antonin Artaud prononce une conférence intitulée Le Théâtre et la peste, à la faculté de la Sorbonne devant une salle comble. Anaïs Nin : « Mais alors, d'un manière presque imperceptible, Artaud délaissa le fil que nous suivions et se mit à jouer quelqu'un mourant de la peste […] Pour illustrer sa conférence, il représentait une agonie […] Il avait le visage convulsé d'angoisse, et ses cheveux étaient trempés de sueur. Ses yeux se dilataient, ses muscles se raidissaient, ses doigts luttaient pour garder leur souplesse. Il nous faisait sentir sa gorge sèche et brûlante, la souffrance, la fièvre, le feu de ses entrailles. Il était à la torture. Il hurlait. Il délirait. Il représentait sa propre mort, sa propre crucifixion. Les gens eurent d'abord le souffle coupé. Puis ils commencèrent à rire. Tout le monde riait ! »[5]
- René Crevel, Les Pieds dans le plat, roman[6]
- Robert Desnos, Siramour, publié dans la revue Commerce, texte achevé en 1931[7].
- Vassili Kandinsky est l'hôte d'honneur du Salon des Surindépendants où sont exposées de nombreuses œuvres de surréalistes dont Jean Arp, Victor Brauner, Salvador Dalí, Alberto Giacometti, Valentine Hugo, René Magritte, Joan Miró[8].
Mai
[modifier | modifier le code]
Par une lettre publié dans le numéro 5 de la revue Le Surréalisme au service de la révolution, les surréalistes de Prague apportent leur adhésion au mouvement[9].
Grâce à un apport financier de Paul Eluard, parution des deux derniers numéros de la revue Le Surréalisme au service de la révolution[10].
Dans le numéro 5 de la revue Le Surréalisme au service de la révolution, parution du Grand verre de Marcel Duchamp, La Mariée mis à nue par ses célibataires, même, photographié par Man Ray[11].
- Yves Tanguy, Vie de l’objet, dessin[réf. nécessaire]
- Ferdinand Alquié dénonce « le vent de crétinisation systématique qui souffle d'URSS » dans une lettre publiée dans la revue Le Surréalisme au service de la révolution[12].
Juin
[modifier | modifier le code]
Exposition surréaliste : peintures, sculptures, objets et collages à la Galerie Pierre Colle à Paris[13],[14],[15]. Dans son compte-rendu, la revue Cahiers d'Art souligne que si : « les expositions des surréalistes sont généralement tristes. On est accablé d'une certaine morbidesse qui met le spectateur mal à l'aise. Celle qui vient de s'ouvrir [...] est gaie : si elle ne fait pas penser, elle fait du moins rire. »[16]
- Parution du premier numéro de la revue Minotaure (titre de Georges Bataille et André Masson[17]) à l'initiative de l'éditeur suisse Albert Skira[18] :
- couverture de Pablo Picasso : papiers collés, punaises et crayon[19],
- André Breton Picasso dans son élément avec des photos de Brassaï[18],
- Salvador Dalí, Interprétation Paranoïaque-critique de l'Image obsédante l'Angélus de Millet, huile sur toile[20]
Juillet
[modifier | modifier le code]
L'assemblée générale de l' Association des écrivains et artistes révolutionnaires décide l'exclusion définitive de Breton : « pour son attitude anti-révolutionnaire. » Par solidarité, d'autres surréalistes démissionnent[21].
- Entrée dans le dictionnaire Larousse du XXe siècle du mot « surréalisme » : « Tendance d'une école née en 1924 et qui prétend, en littérature, ne s'intéresser qu'aux manifestations de la pensée dégagée de toute préoccupation logique, artistique ou morale [...] »[22]
Août
[modifier | modifier le code]
John Heartfield, Spieglein, Spieglein, photo-collage en couverture de la revue AIZ[23]
- Max Ernst créé les 184 collages d'Une semaine de bonté en trois semaines à Vigoleno (Italie), chez Maria Ruspoli, duchesse de Gramont[24].
Novembre
[modifier | modifier le code]
Antonin Artaud est la voix de Fantômas dans la création radiophonique de Robert Desnos La Grande complainte de Fantômas d'après le roman de Pierre Souvestre et Marcel Allain[25].
- Yves Tanguy présente le peintre Victor Brauner aux surréalistes[21].
Décembre
[modifier | modifier le code]
Prenant la défense de Violette Nozière, jeune femme accusée d'avoir tué son père, les surréalistes, convaincus de l'inceste, publient, à Bruxelles, pour éviter la censure, une plaquette intitulée Violette Nozières[26], aux Éditions Nicolas Flamel que dirige E. L. T. Mesens.
Elle comprend des poèmes et des dessins de Hans Arp, Victor Brauner, André Breton, René Char, Salvador Dalí, Paul Eluard, Max Ernst, Alberto Giacometti[27], Maurice Henry, René Magritte, E. L. T. Mesens, Benjamin Péret et Yves Tanguy[28].
- Salvador Dalí
- Beauté terrifiante et comestible de l’architecture Modern’ Style,
- Le Phénomène de l'extase, photos-collage[29]
Cette année-là
[modifier | modifier le code]- En Belgique, Achille Chavée fonde le groupe Rupture appelé également Groupe surréaliste du Hainaut.[réf. nécessaire]
- Publication du premier numéro de la revue Phare de Neuilly que dirige Lise Deharme.[réf. nécessaire]
- Leonor Fini rencontre le groupe surréaliste.[réf. nécessaire]
- À la veille d’une exposition, les œuvres de Jefim Golyscheff sont saisies par les nazis. Seules deux peintures sur deux cents, dont L P’érioum de 1914, ont échappé à la destruction. Il quitte aussitôt l’Allemagne et s’installe à Barcelone[30].
- Au Danemark, fondation du groupe Linien ( La Ligne) par Vilhelm Bjerke-Petersen, Ejler Bille et Richard Mortensen est associant des artistes abstraits-surréaliste[31].
- Première exposition d'Oscar Dominguez à Santa Cruz de Ténérife (Canaries) sous le patronage de la revue Gaceta de arte[32].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Vicente Aleixandre
- La Destruction de l'amour, poèmes[33]
- Maxime Alexandre
- Mythologie personnelle
- Secrets, poèmes[34]
- Antonin Artaud
- Second manifeste du Théâtre de la Cruauté[35]
- Balthus
- La Rue, huile sur toile[36]
- André Breton, préface aux Contes bizarres d'Achim von Arnim illustrés par Valentine Hugo : « De nos jours, le monde sexuel, en dépit des sondages entre tous mémorables que, dans l'époque moderne, y auront opérés Sade et Freud, n'a pas, que je sache, cessé d'opposer à notre volonté de pénétration de l'univers son infracassable noyau de nuit. »[37]
- Pablo Picasso dans son élément avec des photos de Brassaï
- Serge Brignoni
- Figure surréaliste, sculpture inspirée de l'art malagan de Nouvelle-Irlande (Océanie)[réf. nécessaire]
- René Crevel
- Les Pieds dans le plat, roman[8]
- Salvador Dalí
- Beauté terrifiante et comestible de l’architecture Modern’ Style, photo-collage
- Buste de femme rétrospectif, bronze peint et assemblage : porcelaine, encrier, baguette de pain, épis de maïs, bande de papier illustrée d'un zootrope[38]
- L'Énigme de Guillaume Tell, huile sur toile[39]
- Interprétation Paranoïaque-critique de l'Image obsédante l'Angélus de Millet, huile sur toile[40]
- Six apparitions de Lénine sur un piano, huile sur toile[41]
- La Vieillesse de Guillaume Tell, huile sur toile[42]
- Robert Desnos
- Siramour[7]
- Oscar Dominguez
- Le Chasseur, huile sur toile[43]
- Paul Eluard
- Objet basé sur la perversion des oreilles, objet (présenté lors de l'exposition à la galerie Pierre Colle mais disparu depuis)[44]
- Max Ernst
- Une semaine de bonté, roman-collage[45]
- Alberto Giacometti
- John Heartfield
- Spieglein, Spieglein, photo-collage
- Valentine Hugo
- Portrait d'André Breton, huile sur toile[49]
- La Vérité tomberait du ciel sous la forme d'un harfang, huile sur toile[50]
- André Kertész
- Distorsions, série de 200 photographies de deux femmes ayant été déformées par un miroir de fête foraine[51]
- Frederick J. Kiesler
- Maison sans fin, maquette[52]
- René Magritte
- Vincenc Makovský
- La Jeune fille à l'enfant, sculpture[56]
- E. L. T. Mesens
- Alphabet sourd-aveugle, recueil de poèmes préfacé et noté par Paul Eluard[57]
- Femme complète[58]
- Wolfgang Paalen
- Personnages dans une grotte, huile sur toile[59]
- Pablo Picasso
- Man Ray
- Machine à coudre et parapluie, objet[62]
- Monument à D. A. F. de Sade, épreuve aux sels d'argent et encre, contrecollée sur toile[63]
- Portrait de Meret Oppenheim (Érotique voilée), photographie[64]
- Max Servais
- Violette Nozière, collage de photographies[65]
- Yves Tanguy
- Le Fond de la tour, huile sur toile
- Obsession de la prophétie, huile sur toile[66]
- Vie de l’objet, dessin
- Tristan Tzara
- L'Antitête, recueil de poèmes accompagné, pour les premiers exemplaires, d’une eau-forte de Pablo Picasso[67].
- Œuvre collective
- Violette Nozières, plaquette comprenant des poèmes et des dessins de Hans Arp, Victor Brauner, André Breton, René Char, Salvador Dalí, Paul Eluard, Max Ernst, Alberto Giacometti[68], Maurice Henry, René Magritte, E. L. T. Mesens, Benjamin Péret et Yves Tanguy[69]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- André Breton : la beauté convulsive, éditions du Centre Pompidou, Paris 1991 (ISBN 2-85850-567-5), p. 206.
- André Breton : la beauté convulsive, p. 206.
- Antonin Artaud, Œuvres, 2004, Gallimard, collection Quarto (ISBN 2-07-076507-5), p. 1739.
- Artaud, p. 1738.
- Artaud, p. 397.
- Paul Eluard, Poésies complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1968, p. LXVII.
- Robert Desnos, Œuvres, Gallimard, collection Quarto, 1999 (ISBN 2-07-075427-8), p. 1363.
- Eluard, p. LXVII.
- André Breton, Œuvres complètes, tome 2, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1992 (ISBN 2-07-011234-9), p. XXXIX.
- Henri Béhar, André Breton le grand indésirable, éditions Fayard, Paris, 2005, édition revue et ressourcée (première édition chez Calmann-Lévy, 1990) (ISBN 2-7021-1584-5), p. 296.
- André Breton : la beauté convulsive, p. 207.
- Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN 2-13-037280-5), p. 19.
- Description et photographies dans Emmanuel Guigon, « Exposition surréaliste. Peintures, sculptures, objets, collages, 1933 », dans Didier Ottinger (dir.), Dictionnaire de l'objet surréaliste (exposition, Paris, Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, 30 octobre 2013-3 mars 2014), Gallimard, Centre Pompidou, (ISBN 978-2-07-014181-4), p. 66-71 — « Dossier pédagogique », sur mediation.centrepompidou.fr.
- Exposition surréaliste: scultpures - objets - peintures - dessins (Catalogue), (SUDOC 262762471, lire en ligne)
- Voir aussi le carton d’invitation : « Il faut visiter l'exposition surréaliste », sur andrebreton.fr.
- Cahiers d’Art, 1933, lire en ligne sur Gallica
- Surréalisme, 2024, catalogue de l'exposition du centenaire, Centre Pompidou (ISBN 978-2-84426-988-1), p. 85.
- Breton, OC2, p. XXXVIII.
- Reproduction dans Sarane Alexandrian, L'Art surréaliste, Éditions Hazan, Paris, 1969, p. 161.
- Béhar, p. 297. Le début du texte est lisiblement reproduit dans René Passeron, Surréalisme, Terrail, 2005, p. 165.
- Breton, OC2, p. XL.
- Page reproduite sur le site www.andrebreton.fr
- Biro & Passeron, p. 16.
- Gilles Magniont, Une semaine de bonté dans Le Matricule des anges numéro 106, septembre 2009, p. 1241.
- Artaud, p. 1470.
- Par une erreur constante, les surréalistes ajoutent systématiquement un s à la fin du nom. Béhar, p. 299 qui mentionne « avril 1934 » pour sa publication mais achevé d'imprimé le 1er décembre dans Breton, OC2, p. LXVII.
- Dessin reproduit dans José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, Paris, 1983, p. 18.
- Reproduction de la couverture dans Xavier Canonne, Le Surréalisme en Belgique. 1924-2000, éditions Actes Sud, Arles, 2007, p. 27.
- Gala-Salvador Dalí Foundation. Reproduction dans Connaissance des arts no 670, avril 2009, p. 34.
- Artpress, janvier 2007.
- Agret & Païni, p. 45.
- Biro & Passeron, p. 131.
- Jean-Paul Clébert, Dictionnaire du Surréalisme, Éditions du Seuil & A.T.P., Chamalières, 1996 (ISBN 978-2-02-024588-3), p. 20.
- Clébert, p. 20.
- Artaud, p. 1739.
- Biro & Passeron, p. 45.
- Béhar, p. 298 et Breton, OC2, p. 359.
- « Je l'ai faite à partir d'une effigie de porcelaine [...] trouvée chez un coiffeur. », S. Dalí, propos de 1976. Collección Enrique Sabater y Bonany. Description et reproduction dans Ottinger, p. 30.
- Reproduction dans René Passeron, Surréalisme, 2005, éditions Terrail/Edigroup (ISBN 2-87939-297-7), p. 114.
- Béhar, p. 297.
- Reproduction dans Marcel Jean, Histoire de la peinture surréaliste, 1959, éditions du Seuil, p. 222.
- André Breton, Le Surréalisme et la Peinture, Gallimard, 1928-1965, p. 133.
- Reproduction dans Gaëtan Picon, Le Surréalisme 1919-1939, 1976, éditions Albert Skira (ISBN 2-605-00021-4), p. 166.
- Cité dans Ottinger, p. 67.
- Première exposition publique au Museo nacional de arte moderno de Madrid en 1936. Gilbert Lascault in La Quinzaine littéraire no 998, septembre 2009, p. 17.
- 21,5 × 82,5 × 55 cm. Paris, Centre Pompidou. Cité dans Ottinger, p. 309.
- Museum of Modern Art, New York. Passeron, p. 130.
- 148,5 × 103 × 43 cm. Paris, Centre Pompidou. Reproduction dans Ottinger, p. 259.
- Pierre 1983, p. 14.
- Pierre 1983, p. 161.
- Œuvre réalisée pour la revue Le Sourire. Reproduction du no 40 et no 60 dans Surréalisme, 2024, catalogue de l'exposition du centenaire, Centre Pompidou (ISBN 978-2-84426-988-1), p. 80.
- Reproduction dans Alexandrian, p. 187.
- 80 × 60 cm. Collection Thyssen-Bornemisza, Lugano. Reproduction dans Jacques Meuris, René Magritte, Taschen, Cologne, 1997, p. 40.
- 100 × 80 cm. Collection particulière. Reproduction dans Meuris, p. 41. Selon Biro & Passeron, p. 101, la création de ce tableau est de 1934 et il connaîtra deux autres versions en 1935 et 1948.
- Reproduction dans Breton 1965, p. 69.
- Biro & Passeron, p. 257.
- Biro & Passeron, p. 19 & p. 279. Reproduction de la page de titre et du frontispice dans Picon, p. 146.
- Jean-Louis Bédouin, La Poésie surréaliste, éditions Seghers, Paris, 1964, p. 286.
- Biro & Passeron, p. 9.
- Reproduction dans Art actuel no 57, juillet-août 2008, p. 44.
- 51 × 35 cm. Musée Picasso, Paris. Reproduction dans Parcours des arts no 44, octobre 2015, p. 27.
- Paris, Centre Pompidou. Reproduction du négatif original, l'objet ayant disparu, dans Ottinger, p. 167.
- 20 × 16 cm. Israël Museum, Jérusalem. Reproduction dans Artpress no 362, décembre 2009, p. 19 et dans Marc Dachy, Archives Dada. Chroniques, éditions Hazan, Paris, 2005 (ISBN 2-7541-0009-1), p. 540.
- Reproduction dans Connaissance des arts no 658, mars 2008, p. 97.
- Reproduction dans Xavier Canonne (dir.), Histoire de ne pas rire : le surréalisme en Belgique, Fonds Mercator & Bozar books, Bruxelles 2024, p. 111.
- Agnès Angliviel de la Beaumelle, Yves Tanguy, Centre Pompidou, Paris, 1982, p. 110 & p. 198.
- Biro & Passeron, p. 27.
- Dessin reproduit dans Pierre 1983, p. 18.
- Canonne 2007, p. 27.