1220 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1217 1218 1219 1220 1221 1222 1223 Décennies : 1190 1200 1210 1220 1230 1240 1250 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1217 - 1218 - 1219 - 1220 - 1221 - 1222 - 1223 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1190 - 1200 - 1210 - 1220 - 1230 - 1240 - 1250 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1220 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Le cardinal Conrad d'Urach, légat du pape Honorius III, concède ses premiers statuts à l'« université des médecins » (« universitas medicorum ») de Montpellier, acte qui peut être considéré comme fondateur de la célèbre faculté de médecine.
- Un établissement est fondé « pour être un hôpital » au bourg Saint-Esprit, futur quartier de Bayonne au Pays basque[1].
- Fondation par Alexander of Gloucester d'un hospice « pour les pauvres prêtres » (Poor Priests Hospital) à Canterbury dans le Kent en Angleterre[2].
- Fondation de l'hôpital Saint-Jacques de Montpellier[3].
- Entre 1220 et 1225 : dans l'Histoire occidentale (Historia occidentalis), deuxième volume de son Histoire de Jérusalem abrégée (Historia hierosolimitana abbreviata), et à propos des organisations hospitalières de son temps, Jacques de Vitry dresse le tableau d'une Église « dont l'avenir semble assuré par la qualité de [sa] prédication, la richesse [de ses] ordres réguliers et l'exemplarité [de ses] séculiers non seulement ecclésiastiques mais aussi laïcs[4],[5] ».
Publications
[modifier | modifier le code]- Parution du Judicium de urina non visa (« Diagnostic sans inspection des urines ») de Guillaume l'Anglais, où l'auteur déduit l'état de santé du patient de la seule étude de son horoscope[6].
- Compilation du Lu chan yan ben cao (« Matière médicale des versants escarpés »), traité de pharmacognosie locale, des alentours de la ville de Hangzhou[7].
- 1212 ou 1220[8] : Pierre d'Éboli compose son ouvrage sur Les Bains de Pouzzoles (De balneis puteolanis), traité de balnéothérapie[9].
Naissances
[modifier | modifier le code]- Vers 1220 : Hillel ben Samuel (it) (mort vers 1295 à Forli), médecin, philosophe talmudiste et poète italien ayant vécu à Naples, Capoue, Rome et Barcelone, « auteur de traductions et de traités à caractère médical, restés inédits[10],[11] ».
- Vers 1205[12] ou entre 1210 et 1220 : Pierre d'Espagne le Médecin de Compostelle[13] (mort en 1277), auteur de divers traités médicaux, de commentaires sur Hippocrate et Galien et, peut-être, de l'important Thesaurus pauperum.
Références
[modifier | modifier le code]- Pierre L. Thillaud, Les Maladies et la Médecine en Pays basque Nord à la fin de l'Ancien Régime (1690-1789), Paris, librairie Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 50), , 232 p. (ISBN 978-2-600-03394-7, lire en ligne), p. 64-65.
- (en) « Poor Priests Hospital », Canterbury Historical and Archaeological Society [lire en ligne (page consultée le 22 janvier 2018)].
- (en) Tim McHugh, Hospital Politics in Seventeenth-Century France : The Crown, Urban Elites and the Poor, Oxon, Routledge, (1re éd. 2007, Ashgate Publishing), 202 p. (ISBN 978-1-317-12115-2, lire en ligne), p. 113.
- Arnaud Baudin, « Jacques de Vitry (v. 1160-1240) », dans Le Comté de Champagne et de Brie au Moyen-Âge (lire en ligne).
- Anne-Marie Bonenfant-Feytmans, « Les Organisations hospitalières vues par Jacques de Vitry (1225) », Annales de la Société belge d'histoire des hôpitaux, vol. 18, , p. 17-45.
- Laurence Moulinier-Brogi, « Modèle ou faire-valoir ? : Guillaume l'Anglais et quelques-uns de ses épigones », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, vol. 27 « Le Modèle dans la science médicale », , p. 39 § 1 (lire en ligne)
- (en) Zhongzhen Zhao, Ping Guo et Eric Brand, « A Concise Classification of Bencao (« materia medica ») », Chinese Medicine, vol. 13, no 18, , p. 3, col. 2 (lire en ligne).
- Benoît Grévin, « Autour des Bains de Pouzzoles de Pierre d'Éboli (circa 1212 ?) : Une note de travail », Mélanges de l'École française de Rome, vol. 125, no 2 « Cittadinanza e disuguaglianze economiche : Le origini storiche di un problema europeo (XIII-XVI secolo) », , « À propos de la date de rédaction des Bains : Validité d’une hypothèse médiane (1212) ? », § 10-14 (lire en ligne).
- (la) Pierre d'Éboli, De balneis puteolanis, avec une table analytique attribuée à Arnaud de Villeneuve, codex antérieur à 1494 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Hillel ben Samuel de Vérone », p. 121.
- « Hillel ben Samuel (1220?-1295?) », BNF 16515031.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Pierre Hispanus », p. 232.
- Ne doit pas être confondu avec son homonyme, Pierre de Lisbonne, dit d'Espagne, devenu pape sous le nom de Jean XXI (voir Benoît Patar, Dictionnaire des philosophes médiévaux, Québec, Fides, , 870 p. (ISBN 2-7621-2741-6, lire en ligne), p. 339 et suiv.)