[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Éva Marton

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Éva Marton
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (81 ans)
BudapestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Marton ÉvaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Heinrich ÉvaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie hongroise des arts ()
Société des immortels (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tessiture
Fach
Soprano dramatique (en), soprano wagnérien (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Site web
Distinctions
Prix Kossuth ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix Kossuth ()
Docteur honoris causa de l'université de Szeged ()
Prix Prima Primissima (d) ()
Prix Hazám (d) ()
Citoyen d'honneur de Budapest ()
Ordre de Saint-Stéphane de Hongrie (en) ()
Ordre de Saint-Étienne de HongrieVoir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Éva Marton, née le à Budapest, est une soprano hongroise, spécialisée dans le répertoire dramatique, notamment les rôles de Turandot et de Tosca, ainsi que les opéras de Richard Wagner[1].

Elle étudie le chant à l'Académie Franz Liszt de Budapest. Après une carrière à l'opéra de Budapest de 1968 à 1972, où elle débute dans le rôle de la Reine de Semaka dans Le Coq d'or de Rimsky-Korsakov[2], elle se produit à l'opéra de Francfort en 1972 avec Christoph von Dohnanyi dans le rôle de la comtesse Almaviva. L'année suivante, elle est à Vienne dans le rôle de Tosca. En 1976, elle est au Metropolitan Opera de New York l'interprète d'Eva dans Die Meistersinger von Nürnberg. En 1978, elle débute à La Scala de Milan en chantant Leonora dans Le Trouvère.

Elle s'est ensuite spécialisée dans les rôles de soprano dramatique du répertoire puccinien et wagnérien[3], s'imposant en particulier comme la Turandot des années 1980, rôle qu'elle chanta pour la première fois à l'Opéra d'État de Vienne en 1983 et qu'elle interprètera une centaine de fois, notamment au Metropolitan Opera, à La Scala, aux Arènes de Vérone, à l'Opéra de San Francisco, à l'Opéra lyrique de Chicago. Plusieurs enregistrements vidéo témoignent de ses prestations héroïques dans ce rôle, notamment au Met en 1987, sous la direction de James Levine, avec Placido Domingo, dans une mise en scène de Franco Zeffirelli (DVD paru chez Deutsche Grammophon.

Outre Turandot, elle a chanté de nombreux rôles dramatiques dans Puccini, tels Tosca, la Fanciulla Del West, Manon Lescaut, la Bohème, dans Umberto Giordano, tels Andrea Chénier (Maddalena de Coigny), Fedora, dans Verdi tels Un ballo in maschera, Il trovatore, Aida, Don Carlos (Elisabetta)[4].

Son répertoire wagnérien comprenait les rôles d'Elisabeth et de Vénus dans Tannhäuser qu'elle a chanté au Festival de Bayreuth en 1977 et 1978, Brünnhilde dans die Walküre, Siegfried et Gotterdammerung qu'elle a enregistré avec Bernard Haitink chez Warner Classic. Elle a également abordé des rôles importants des œuvres de Richard Strauss, comme Elektra, avec Wolfgang Sawallisch[5], Die Frau Ohne Schatten[6], Ariadne auf Naxos.

En 2011 elle fait ses adieux à la scène dans le rôle de Gertrude dans l'opéra de Férenc Erkel, Bank Ban à l'opéra d'Etat de Budapest[7].

Éva Marton est membre d'honneur du Club de Budapest[8].

Elle a reçu le prix Kossuth en 1997.

Le 16 juin, l'Opéra d'État hongrois a organisé un concert de gala pour son 70e anniversaire. Grace Bumbry et Jonas Kaufmann lui ont rendu hommage et elle a interprété Vissi d'arte à la fin du concert. Le concert a été retransmis en direct par la télévision hongroise et projeté en direct devant la basilique Saint-Étienne de Budapest[5].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en-US) « From Turandot to Wagner, the Roles Eva Marton & Iréne Theorin Share », sur OperaWire, (consulté le )
  2. (en) « Eva Marton age, hometown, biography », sur Last.fm (consulté le )
  3. Jacques Fournier, « Eva Marton, la jolie fille de Pest - Eva Marton qui triomphe sur les scènes du monde entier, serait-elle l'héroïne puccinienne par excellence ? », Opéra international, le magazine de l'art lyrique,‎ , Dossier à la Une, puis pages 27-28-29 (lire en ligne)
  4. « Eva Marton », sur data.bnf.fr (consulté le )
  5. a et b « Biography | Eva Marton », sur martoneva.hu (consulté le )
  6. « Strauss: Die Frau ohne Schatten - Marton, Kollo, Nilsson, McIntyre, Hesse; von Dohnanyi. Hamburg, 1977 », sur Opera Depot (consulté le )
  7. « Biography | Eva Marton », sur martoneva.hu (consulté le )
  8. (en) Eva Marton, membre d'honneur du Club de Budapest

Liens externes

[modifier | modifier le code]