Écromagny
Écromagny | |||||
Vue d'Écromagny. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des mille étangs | ||||
Maire Mandat |
Michèle Chipaux 2020-2026 |
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Code postal | 70270 | ||||
Code commune | 70210 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ecromagnons | ||||
Population municipale |
151 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 47′ 39″ nord, 6° 33′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 370 m Max. 492 m |
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Superficie | 6,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mélisey | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | ecromagny.fr | ||||
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Écromagny est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté, au cœur du plateau des Mille étangs.
Géographie
[modifier | modifier le code]Écromagny est située à 5 km au nord de Mélisey. Le village borde l’étang Pellevin, où des compétitions de ski nautique sont organisées[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La Voivre | Faucogney-et-la-Mer | |||
La Lanterne-et-les-Armonts | N | Ternuay-Melay-et-Saint-Hilaire | ||
O Écromagny E | ||||
S | ||||
Mélisey |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Écromagny est située en bordure du plateau des Mille étangs et au pied des Vosges saônoises. La commune repose sur un sol constitué de dépôt glaciaire dû à l'ancien glacier qui recouvrait la vallée et qui a laissé des blocs erratiques et des verrous.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 378 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 10,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belfahy_sapc », sur la commune de Belfahy à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 9,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 913,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Écromagny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,7 %), forêts (38,4 %), eaux continentales[Note 2] (11,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Mélisey[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'est agrandi, passant de 13 à 34 communes.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la communauté de communes des mille étangs depuis le .
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 151 habitants[Note 3], en évolution de −1,31 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Un travail (abri permettant de ferrer les bœufs) se trouvant à l'entrée du village permet de se remémorer l'état d'esprit des besognes du siècle dernier.
- L'église à clocher comtois qui date de 1844.
- De nombreux étangs dont l'étang Pellevin et les étangs de la Grand Peteneu.
-
Le « travail » d'Écromagny.
-
L'église Saint-Martin d'Écromagny.
-
Un des étangs de la Grand Peteneu.
-
Un des étangs de la Grand Peteneu avec île.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent semé de tourteaux de sinople. |
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Détails | Les tourteaux représentent les nombreux hameaux et fermes éparpillés sur le territoire de la commune. Adopté par la municipalité. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie d'Écromagny
- Écromagny sur le site de l'Institut géographique national
- Écromagny Village des Vosges-Saônoises
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Ça glisse pour les Suisses : Les meilleurs skieurs d’eau helvètes se mesurent ce week-end sur l’étang Pellevin à Écromagny. », L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne) « Comme chaque année depuis 24 ans le plan d’eau du Pellerin bruit des skis des meilleurs compétiteurs suisses. Un championnat très relevé et des finales spectaculaires à déguster encore aujourd’hui dimanche ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Écromagny et Belfahy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Belfahy_sapc », sur la commune de Belfahy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Belfahy_sapc », sur la commune de Belfahy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Le maire jette l’éponge », L'Est républicain, (lire en ligne) « Surprise au village : le maire Jean-Paul Dirand annonce sa volonté de quitter le fauteuil de maire. (...)
Élu conseiller municipal et adjoint de Bernard Grandvoinet en mars 1977, il succède à ce dernier le 24 juillet 1980. (...)
Les contrariétés sont venues « avec la mise en place des communautés de communes ». « Une entité qui prive les communes de nombre de compétences, et qui leur apporte plus de charges que de subsides », estime le premier édile. Il n’a « rallié » la Com de com de la Haute Vallée de l’Ognon qu’en 2013, « sous la contrainte ». - « Michèle Chipaux élue maire », L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne) « Seule en lice pour la succession de Jean-Paul Dirand, qui, après 36 années d’élu local, dont 33 de maire, avait décidé de « se retirer des affaires communales », la liste conduite par Michèle Chipaux fut élue sans problème dès le premier tour ».
- « Michèle Chipaux est réélue », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.