Peray
Peray | |||||
La mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Maine Saosnois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Godimus 2020-2026 |
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Code postal | 72260 | ||||
Code commune | 72233 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peréen | ||||
Population municipale |
67 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 14′ 54″ nord, 0° 21′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 96 m |
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Superficie | 2,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mamers | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Peray est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 67 habitants[Note 1].
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Saosnois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village est situé au confluent de l'Orne saosnoise et de la Dive sur le chemin de Marolles-les-Braults à Bonnétable.
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Carte de la commune.
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Entrée de Peray.
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Le Pavé, la Grande Maison, les Rouaults, le Pressoir, le Petit Pressoir, la Butte, le Marais, la Croix…
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marolles Les Braults », sur la commune de Marolles-les-Braults à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 702,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Peray est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,3 %), terres arables (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Dans son dictionnaire historique publié en 1836, Julien Rémy Pesche rappelle les multiples orthographes du nom de la commune (Peray, Prai, Prez) et souligne la difficulté d'en affirmer l'origine (1092). Il propose : prés, prairie ou pierre, murs muraille. Une chose est cependant certaine, même en ce début du XXIe siècle, un natif du Saosnois prononcera les buttes de « pré » et non [perɛ][13]. Cependant, si la forme latinisée (Castrum) Pireti attestée au XIe siècle est correcte, la signification est « verger de poiriers » (piretum), citée par Albert Dauzat et Charles Rostaing[14] à l'article Peray, tout comme Prénouvellon (de Pireto (nevellonis) 1139) et peut-être Prey.
Le gentilé est Péréen ou Perayain.
Histoire
[modifier | modifier le code]Peray est occupé par les Anglais en 1417 (durant la guerre de Cent Ans).
Un aérodrome de campagne (codé A44) fut installé par les Américains du 20 août 1944 (mis en service le 2 septembre) au 20 novembre 1944, aux lieux-dits la Lune et les Lotties, situé en partie sur la commune de Saint-Aignan et en partie sur Peray, et dénommé Peray du fait de sa proximité avec le village. Piste en dur de 1 500 m de long, orientée 11/29.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 67 habitants[Note 2], en évolution de +3,08 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]La commune est essentiellement rurale, comprenant de nombreuses résidences secondaires.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jouin, du XIe siècle. Classée monument historique avec son cimetière qui l'entoure. Son entrée est précédée d'un auvent (appelé « balet » ou « caquetoire »)[24].
- Chapelle Saint-Gilles (disparue).
- Monument aux morts.
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détail de l'auvent.
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Monument aux morts.
- Le Castrum Pireti, un point haut du Saosnois, début des « Fossés Robert » créés par Robert le Diable au XIe siècle, qui rejoignaient par des chemins creux et en allant de motte en motte le château fort de Saint-Rémy-du-Plain, aujourd'hui Saint-Rémy-du-Val[25],[26]. Un seigneur de Peray au XIe est connu : Guillaume Pantolf dépendant des seigneurs de Bellême, Roger de Montgomery et Mabile de Bellême, son épouse, qui étaient les parents de Robert de Bellème dit Robert le Diable appelé ainsi pour sa grande cruauté et ses facultés étonnantes pour fortifier des sites ou châteaux.
- Un observatoire avec deux tables d'orientation a été installé au sommet de la butte principale par la communauté de communes du Pays Marollais. Cette motte domine le bourg de Peray qui est au sud et le manoir de Verdigné sur la commune d'Avesnes-en-Saosnois au nord-ouest.
- Un calvaire sur le Castrum Pireti a été élevé par une « mission » en 1954.
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La motte principale avec son calvaire, vue d'en bas.
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La motte principale avec une des tables d'orientation.
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La motte de l'église.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]- Messes : pour le 8 mai et le 11 novembre, début septembre messe de la Saint-Gilles.
- Vide-greniers.
- Comice agricole.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Tiercé en pairle renversé: au 1er de gueules au poirier d'or, au 2e de sinople à saint Jouin, ermite, d'or, au 3e d'argent à deux burelles ondées d'azur. |
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Détails | Création Jean-François Binon. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 1202
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Peray et Marolles-les-Braults », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Marolles Les Braults », sur la commune de Marolles-les-Braults - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Marolles Les Braults », sur la commune de Marolles-les-Braults - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Peray ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Voir le site sur le Saosnois
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
- « Le maire et ses conseillers sont à leur poste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Dominique Bargy a donné sa démission de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Les nouveaux maires et adjoints élus ce week-end », Le Maine libre, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Sarthe, mise à jour le 22 novembre 2016 », sur le site de la préfecture de la Sarthe (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales. Peray : Jean-Luc Godimus est à nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Oser Maine Saonois » [PDF], sur tourisme-mamers-saosnois.com, Office de tourisme de Mamers et du Saosnois (consulté le ) : p. 8, « Des églises singulières… »
- Alain Valais, Ludovic Schmitt et Emmanuelle Coffineau, La motte castrale de Guéramé à Courgains (Sarthe), aux confins du Maine et du Perche, Revue Archéologique de l'Ouest, vol. 27 (2010) p. 149-170
- Hugo Meunier e.a., Le château de Saint-Rémy-du-Val et son environnement (XIe – XVe siècle), CAPRA, juin 2014