Martot
Martot | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
François Charlier 2020-2026 |
Code postal | 27340 |
Code commune | 27394 |
Démographie | |
Gentilé | Martotais |
Population municipale |
460 hab. (2021 ) |
Densité | 54 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 45″ nord, 1° 03′ 58″ est |
Altitude | Min. 4 m Max. 126 m |
Superficie | 8,48 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-de-l'Arche |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Martot est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Les Martotais y habitent.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Martot est située dans la plaine alluviale de la Seine, entre Elbeuf et Val-de-Reuil.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est d'une part riveraine de la Seine.
La commune est d'autre part traversée par l'Eure, cette rivière étant passée en amont par Criquebeuf-sur-Seine. Le déversoir qui y est construit marque la limite départementale. L'Eure y coule en lieu et place d'un ancien bras du fleuve Seine (l'île aux Moines sépare les deux cours d'eau) remployé lorsqu'il s'est agi d'assurer la navigabilité de la rivière vers la fin des années 1930. Le barrage sur la Seine (dit barrage de Martot) se situant à l'extrémité nord-ouest de la commune est ainsi supprimé.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Louviers à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 719,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Martot est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), terres arables (25,1 %), prairies (7 %), mines, décharges et chantiers (5,8 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), eaux continentales[Note 2] (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Marethot vers 1160 (charte de Henri II)[14],[15], Maretot en 1197, Marretot en 1199 (cartulaire de Bonport)[16].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de type scandinave en -tot[14],[15], élément issu du vieux norrois topt, toft « emplacement pour une habitation, ferme ». Le premier élément Mar- représente l'appellatif toponymique et nom propre mare « mare, étang »[15], terme normand à l'origine passé en français. Il est issu du vieux norrois marr « mer » qui a acquis en Normandie un sens restreint cf. féroien marrur « boue ». Il est normalement placé en seconde position (Roumare, Vandrimare, Prétot-Vicquemare, etc.) mais en position initiale, il est plus rare, on le rencontre par exemple dans Marbeuf (Eure, Marbuet XIe siècle)[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]On garde le souvenir d'une chapelle Saint-Nicolas[17], placée entre les XIIIe et XVIIe siècles sous le patronage de l'abbaye du Bec.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2021, la commune comptait 460 habitants[Note 3], en évolution de −22,03 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Le siège du groupe Sétin [1] (quincaillerie) se situe à Martot.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Aignan, construite en 1857 par la famille Grandin de L'Eprevier, pour remplacer l'ancienne église paroissiale, devenue chapelle du château[22]. Le diocèse catholique d'Évreux en est l'affectataire par l'intermédiaire de la paroisse Saint-Pierre-des-Deux-Rives qui dessert cette église. Elle est restaurée entre 2011 et 2012 par des bénévoles de l'association Chantiers Histoire et Architecture Médiévales[23].
- Un ancien hôtel particulier de 1734 en lisière de commune[24], qui passa en 1835 à la famille Grandin de L'Eprevier, dont un membre, Pierre Alexandre Grandin de L'Eprevier, fut maire de 1843 à 1870.
- Illustrations en ligne.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- L'histoire de Martot et des communes alentour
- Martot sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Martot et Louviers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Louviers » (commune de Louviers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Louviers » (commune de Louviers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 439..
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 142.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 137.
- Notice no IA00017986.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Aignan », notice no IA00017987.
- « Association CHAM | présentation, historique, chantiers de bénévoles », sur cham-asso (consulté le )
- « Château de Martot », notice no IA00017985.