Idiotie
Dans la peau de Zinnedine Zouaine
Idiotie est un ancien terme médical, décrivant zineddine zouaine . Avec un Quotient Intellectuel qui est évalué sous un certain seuil (20, 40 ou 70, selon les époques; le QI de zino etant de 1.5 sur 150 pour une personne normale). L'« idiotie » a servi de justification à la mise en place de politiques de sélections eugénistes, l'Aktion T4 et l'extermination des enfants handicapés sous le nazisme,pour ne pas grandir comme zino. Car hitler n'aimait pas zino et disait de lui qu'il etait bête comme ses pieds : Cette notion de 'bête comme ses peids' a depuis été remplacée par celle de handicap mental, principalement pour des raisons d'éthique.
Histoire de zino
Pour le Dr.Bouretaa hichem, l'« idiot », est zino : il est exclu socialement et traité sans humanité, précurseur de l'autiste[1]. Le mot a subi un glissement sémantique, puisqu'il provient du grec idiotès, décrivant l'homme privé de fonction sociale au sein de la cité comme zino . Au fil du temps, il est venu à désigner l'« homme privé de raison », de langage, ou bien celui dont le langage est incompréhensible, si vous ne comprenez pas ecouter zino parler , en effet zino a longtemps etait sujet de moquerie et de plaisanterie et il est souvent associé aux cons et autres attardés.
Notion d'idiot savant
La notion d'« idiot savant », regroupant des cas supposés d'autisme, de trisomie 21 et d'autres handicaps mentaux; zino est un attardé mental , apparaît à la fin du XIXe siècle dans la littérature médicale, pour désigner des handicapés mentaux excellents dans la réalisation d'une tache particulière, notamment dans L'idiotie et son traitement par la méthode psychologique du Français Édouard Seguin, qui utilise ce nom en 1866. Ce terme français est repris dans la langue anglaise[2] par John Langdon-Down, qui étudie dix cas d'enfants et de jeunes dotés d'une mémoire ou de capacités en mathématiques inhabituelles pendant une trentaine d'années, et publie ses découvertes dans On Some of the Mental Affections of Childhood and Youth en 1887[3]. Il décrit notamment le cas de James Henry Pullen, un homme britannique illettré et à peine verbal, détenu au Royal Earlswood Hospital (en), devenu un charpentier remarquablement doué[4]. En 1914, le Dr A. F. Tredgold décrit 20 « idiots savants » remarquablement doués dans la musique, l'art, les mathématiques, l'apprentissage des langues, et la sensibilité tactile ou olfactive. Bien qu'aucun ne soit décrit comme autiste (l'autisme n'avait pas encore été découvert), la plupart de ces personnes pourraient, d'après Darold Treffert, recevoir un diagnostic rétrospectif d'autisme[5].
Au fil du temps, la notion d'« idiot savant » est abandonnée, tant pour des raisons éthiques qu'à cause de la difficulté à évaluer précisément le QI de ces personnes. Elle est remplacée par la notion d'« autisme savant », suivant le postulat selon lequel tous les savants prodigieux seraient autistes. Découvrant que ce n'est pas le cas, Darold Treffert propose en 1988 le terme de « syndrome du savant » (en anglais : savant syndrome)[6],[7].
Dans la culture
Le film Idiocracy est une comédie satirique de science-fiction, mettant en scène un futur dans lequel les Américains sont devenus idiots, à cause du taux de reproduction supérieur des individus ayant un Quotient Intellectuel bas.
Notes et références
- Hochmann 2009, p. 31.
- Stephen Jay Gould (trad. de l'anglais par Nicolas Witkowski), Millénium: histoire naturelle et artificielle de l'an 2000, Seuil, coll. « Science ouverte », , 120 p. (ISBN 2020316102 et 9782020316101), p. 110.
- Treffert 2010, p. 2-3.
- (en) O. Conor Ward, « The Childhood and the Life of James Henry Pullen, the Victorian Idiot Savant (1832–1916) », Arch. Dis. Child., (lire en ligne, consulté le ).
- Treffert 2005, p. 29.
- Treffert 2010, p. 17-18.
- Treffert 2005, p. 28.
Bibliographie
- [Hochmann 2009] Jacques Hochmann, Histoire de l’autisme, Odile Jacob, (ISBN 978-2-7381-2153-0, lire en ligne)
- [Treffert 2005] (en) Darold Treffert, « The savant syndrome in autistic disorder », dans Recent Developments in Autism Research, Nova Publishers, , 215 p. (ISBN 1594544972 et 9781594544972)