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Eysines

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Eysines
Eysines
La mairie.
Blason de Eysines
Blason
Eysines
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Christine Bost
2020-2026
Code postal 33320
Code commune 33162
Démographie
Gentilé Eysinais
Population
municipale
24 374 hab. (2021 en évolution de +6,6 % par rapport à 2015)
Densité 2 029 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 07″ nord, 0° 39′ 00″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 45 m
Superficie 12,01 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton des Portes du Médoc
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Eysines
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Eysines
Géolocalisation sur la carte : Gironde
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Eysines
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Eysines
Liens
Site web eysines.fr

Eysines (/ɛj.zinə/ ou /ezinə/) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle fait partie de l'agglomération nord-ouest de Bordeaux, de Bordeaux Métropole, du parc intercommunal des Jalles et du syndicat mixte du parc naturel régional du Médoc.

Fière de ses espaces naturels, de son histoire maraîchère, de ses évènements culturels-sportifs-associatifs et de sa mixité sociale, la commune en a fait sa signature polysémique : « Eysines, Jardin de Cultures ».

Eysines est une commune « Sport Pour Tous » 4 étoiles depuis 2013.

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine, à 7 kilomètres au nord-nord-ouest de Bordeaux. D'une superficie de 1 201 hectares (12,01 km2), elle s'élève au plus haut à 44 mètres au Grand-Louis, et au plus bas jusqu'à 4,80 mètres au Moulin à eau de Plassan. La ville, qui bénéficie des infrastructures de Bordeaux Métropole (transports en commun, rocade, services publics), s'étale en plusieurs « quartiers » : Le Bourg, La Forêt, Migron, Le Vigean entre autres.

Posée aux abords sud de la Jalle, rivière originaire de Saint-Jean-d'Illac, elle bénéficie d'un sol fertile installé par les alluvions de l'ancien delta de la Garonne de l'époque quaternaire. Sableux et marécageux par endroits, il est drainé par de nombreux canaux. Plusieurs sources continuent de sourdre sur 50 ha, dont Bordeaux Métropole prélève jusqu'à 1 million de m3 par an pour son alimentation hydrique. Des nappes phréatiques de l'Oligocène offrent leurs eaux à Eysines, au travers les plateaux de Cantinolle et de Carès[1].

Le territoire se caractérise par une vaste étendue maraîchère de 162 ha au nord, le long de la Jalle de Blanquefort, et de 72 ha de parcs et jardins disséminés au milieu d'une nature encore préservée.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Blanquefort, Mérignac, Bordeaux, Le Bouscat, Bruges, Le Haillan et Le Taillan-Médoc.

Quartiers géographiques

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La commune d'Eysines a la particularité d'avoir plusieurs quartiers et secteurs géographiques, avec des identités et des passés différents :

La place de la Victoire dans le bourg d'Eysines.

Quartier historique et centre politique de la ville, avec la mairie, l'église Saint-Martin et le centre culturel Le Plateau (cinéma-théâtre-médiathèque). Le quartier s'est développé autour de l'avenue de la Libération, avec ses typiques maisons de maraîchers et de vignerons, qui permet aujourd'hui encore de garder un esprit de village, malgré le faible nombre de commerces de proximité souvent reproché. Le quartier s'étend du secteur de Gasteboy et de la gare de l'ancienne ligne ferroviaire Bordeaux-Lacanau au nord, au château Lescombes et son pigeonnier au sud, du secteur du Vignan et du cimetière à l'ouest, au secteur de la Biblanque et du collège Albert Camus à l'est. Il dispose de deux groupes scolaires, de deux gymnases de type COSEC, de l'école de musique, du centre d'art contemporain, du musée du maraîchage, des parcs Lescombes et Bois Salut, et du square Parmentier avec les ruines d'un ancien lavoir. Les grandes manifestations ou fêtes annuelles ont lieu sur la Grande Place du bourg. Il est desservi par la station Eysines Centre de la ligne D du tramway de Bordeaux.

Quartier historique, commerçant et résidentiel situé au nord-est de la ville. Sur la partie nord, vers Cap de Haut, on retrouve le vieux Vigean avec ses ruelles, ses maisons anciennes et ses petits châteaux. Véritable « deuxième centre-ville », le quartier se concentre autour de l'avenue du Médoc, voie métropolitaine de grand passage, longée de nombreux commerces sur une longueur de 800 mètres environ. Le quartier s'étend au sud à partir de la fin des années 1960 avec la construction d'ensembles pavillonnaires et d'immeubles, comme Le Grand Caillou classé prioritaire ou Les Hauts de l'Hippodrome. Il dispose d'un groupe scolaire, du lycée professionnel Charles Peguy, du CFA du Vigean et du Parc du Vigean. Le quartier est connu pour sa salle de spectacles située sur l'Esplanade du Vigean. Il est desservi par les stations Simone Veil et Picot de la ligne D du tramway de Bordeaux.

Migron-Bois Gramond

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Quartier résidentiel à l'est de la ville en limite de Bordeaux, entièrement dessiné avec des lotissements pavillonnaires sur des anciennes prairies à partir du début des années 1960. Il dispose de son propre groupe scolaire, d'équipements sportifs spécifiques (stade de rugby, dojo, salle de danse et de gymnastique). En son centre, la célèbre Place florale qui accueille le marché municipal tous les dimanches matin depuis 1977. Il est desservi au nord par la station Hippodrome de la ligne D du tramway de Bordeaux. Associé au quartier de Migron, le secteur du Bois Gramond est à cheval de chaque côté de la rocade et relié par une passerelle piétonne. On y trouve le parc Gramond aménagé sur les ruines de l'ancien château viticole du Bois Gramond et le second (et nouveau) cimetière communal.

Eysines, entrée du parc Lamothe-Lescure dans le quartier du Derby.

Quartier résidentiel au centre de la ville, entièrement dessiné avec des lotissements pavillonnaires sur des anciennes prairies à partir du début des années 1970. Niveau urbanisme, le quartier est le "petit frère" de Migron auquel il ressemble beaucoup, malgré leur séparation par la rocade de Bordeaux depuis 1978. Une petite zone d'activités s'est développée vers le Bréteil, à la limite avec le secteur de Bois Gramond. Il dispose de son propre groupe scolaire, de deux centres scolaires spécialisés, du Square du Derby et du Parc Lamothe-Lescure. Il est desservi par les stations Simone Veil et Picot de la ligne D du tramway de Bordeaux.

Quartier au sud de la ville, résidentiel dans sa partie intra-rocade, où il dispose de son groupe scolaire, de commerces et du Square de La Forêt avec son terrain de base-ball. Dans sa partie extra-rocade, dans l'axe de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, il regroupe le Parc du Limancet et les grands parcs d'activités de la commune (Mermoz, Saint-Exupéry, Saint-Pé). La ligne A frôle le quartier à proximité de la station Le Haillan Rostand, un arrêt qui profite à Eysines puisque la commune n'a officiellement pas de station sur son territoire pour cette ligne de transport.

Le Grand Louis

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Quartier historique et urbain situé au sud-ouest de la ville avec des commerces autour de l'axe de communication reliant Bordeaux et Saint-Médard-en-Jalles. Le groupe scolaire du quartier est celui de La Forêt. Il constitue une limite avec les communes de Mérignac et Bordeaux (quartier Caudéran).

Quartier résidentiel à l'ouest de la ville, limitrophe avec la commune du Haillan et il accueille une partie des terrains du Centre international de football du FC Girondins de Bordeaux. Longtemps faiblement urbanisé de par son isolement du reste de la commune, il est désormais lié au Bourg pour les équipements municipaux (groupe scolaire, commerces) et proche du Pinsan pour les équipements sportifs. Le quartier accueille deux centres scolaires spécialisés pour les jeunes en situation de handicap moteur. Le quartier a fortement évolué à partir des années 2000, notamment depuis la percée de la déviation d'Eysines et de la construction de l'échangeur 8 de la rocade (RD1215, actuelle route de Lacanau). Il accueille désormais de nouveaux logements et des ensembles immobiliers sur des anciennes prairies.

Carès-Cantinolle

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Quartier au nord-ouest de la ville, il possède deux secteurs liés. En hauteur, le plateau de Carès avec ses anciennes terres agricoles, viticoles et ses espaces naturels abritant des sources. En contrebas, le carrefour de Cantinolle avec sa zone commerciale, en bordure de la vallée maraîchère du parc intercommunal des Jalles. L'ensemble est en cours de réhabilitation (ZAC) pour créer notamment un éco-quartier moderne avec des espaces piétons, un gymnase, des commerces et 750 logements en sept îlots[2]. Le groupe scolaire du quartier est celui du Bourg. La ligne D du tramway de Bordeaux traverse le quartier avec deux stations : Les Sources (sur le plateau de Carès) et Cantinolle (terminus), ce qui permet une transformation de ce secteur de la commune, à l'abandon pendant de nombreuses années.

Plaine végétale et boisée située au centre de la ville, il s'agit d'un grand parc arboré notamment avec des pins maritimes, renfermant le complexe sportif municipal avec ses nombreux terrains de sport (football, tennis, basket, fitness, skate-park, boulodrome), une salle omnisports, la piscine intercommunale Eysines-Le Haillan et son bassin d'été, le bois de la Lesque et son parcours sportif, ou simplement pour se balader. On y trouve aussi le Théâtre de verdure pour des évènements culturels en plein-air, et des salles polyvalentes pour des réceptions ou des activités périscolaires. Au nord, le château du Clos Lescombes accueillera prochainement la Bibliothèque départementale[3]. Le Domaine du Pinsan a été aménagé sur d'anciennes gravières et décharges sauvages comblées par les terres du chantier de la rocade dans les années 1970[4]. À l'exception d'une allée périphérique, le domaine est entièrement piéton, plusieurs parkings sont répartis sur les rues limitrophes. Il est accessible toute l'année sans interruption.

La zone maraîchère de la Vallée des Jalles

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Plaine agricole au nord de la ville, s'étendant le long de la Jalle du Sable, où sont installées des exploitations maraîchères[5] et les jardins familiaux. C'est véritablement le potager de la commune et de la métropole. Le secteur est desservi par quelques petites rues, mais surtout par de nombreux chemins ruraux à l'état naturel. Le patrimoine ancien de la commune est mis en valeur avec l'écomusée de La Cabane du Maraîcher, le Moulin Noir, et le Moulin Blanc qui offre un point de vue remarquable sur la vallée maraîchère et le Bourg d'Eysines.

Grands quartiers politiques

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Administrativement, la mairie divise la commune en seulement 4 grands quartiers politiques pour les services[6], comme les Conseils de quartiers, le service social L'Eycho, le ramassage des déchets verts, ou les bureaux de vote. La fusion avec les secteurs évoqués précédemment se fait ainsi :

  • Le Bourg, regroupe les secteurs géographiques : Le Bourg, Montalieu, Carès-Cantinolle, le Pinsan et la partie ouest de la zone maraîchère.
  • Le Vigean, regroupe les secteurs géographiques : Le Vigean, Le Derby, Le Bois Gramond extra-rocade et la partie est de la Zone maraîchère.
  • Migron, regroupe les secteurs géographiques : Migron et Le Bois Gramond intra-rocade.
  • La Forêt, regroupe les secteurs géographiques : La Forêt et Le Grand Louis.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mérignac à 5 km à vol d'oiseau[10], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,9 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Au , Eysines est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (64,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), prairies (6,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,4 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Rocade de Bordeaux

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Eysines est traversée de nord-est en sud-ouest par la rocade de Bordeaux ou A 630. Trois sorties desservent la commune :

  • Sortie 7 Eysines - Le Vigean ;
  • Sortie 8 Eysines - Centre ;
  • Sortie 9 Eysines - La Forêt.

Voies métropolitaines

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Depuis le 1er janvier 2017, conformément à la loi, toutes les routes départementales de la Gironde situées sur le territoire de Bordeaux Métropole sont devenues officiellement des routes métropolitaines. Cela concerne six voies principales de la commune :

  • Avenue du Médoc (ancienne RD2215), traverse Eysines d'est en ouest du quartier du Vigean au quartier de Cantinolle en passant par le Bourg ;
  • Route de Pauillac (ancienne RD2), relie le quartier du Vigean à Blanquefort ;
  • Avenue de Saint-Médard (ancienne RD6), traverse le quartier de La Forêt d'est en ouest ;
  • Avenue de Magudas (ancienne RD211), frôle la commune au sud, à la limite de Mérignac ;
  • Route de Lacanau (ancienne RD1215, dit "déviation d'Eysines"), relie l'échangeur 8 de la rocade de Bordeaux au quartier de Cantinolle en desservant le Pinsan et Montalieu;
  • Avenue de Soulac (ancienne RD1), débute à Eysines au carrefour de Cantinolle et rejoint quelques centaines de mètres plus loin la limite du Taillan-Médoc.

Transports en commun de Bordeaux Métropole (TBM)

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La ligne A du tram frôle la commune d'Eysines au Sud avant de franchir la rocade.
Première rame d'essai de la ligne D à la station terminus d'Eysines Cantinolle le 23 octobre 2019

Réseau TBM actuel

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Eysines est desservie par les lignes TBM suivantes:

NB. La ligne (T) (A) frôle la commune entre les arrêts Le Haillan-Rostand et Mérignac-Les Pins.

Réseau TBM à compter du 4 septembre 2023[21]

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Eysines sera desservie par les lignes TBM suivantes :

  • (T) (D) (arrêts Hippodrome à Cantinolle)
  • (Bus) 2 - 3 (BHNS[22]) - 35 - 38 - 39 - 70 - 72 - 73 - 81 - 83 - 84

NB. La ligne BHNS de Bordeaux à Saint-Aubin-de-Médoc est une future ligne de transport (bus rapide sur voie dédiée) qui permettra, à terme, de relier la Gare St-Jean de Bordeaux et Saint-Aubin de Médoc en passant par les communes d'Eysines, Le Haillan et Saint-Médard-en-Jalles[22]. La ligne traversera la partie sud d'Eysines pour desservir les quartiers du Grand Louis et de La Forêt, en empruntant l'avenue de Saint-Médard en ligne droite d'est en ouest. Au moins 4 stations sont prévues sur la commune, à l'emplacement des arrêts de bus actuels : Le Grand Louis, La Forêt, Antoune, Guynemer. Initialement prévue pour 2020, l'ouverture de la ligne est retardée à 2023, à cause de l'opposition de riverains et des décisions de justice défavorables[23].

Transport en commun Trans-Gironde

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La ligne 701 relie Bordeaux au Porge par l'avenue de Saint-Médard (arrêt Coubertin)

La ligne 702 relie Bordeaux à Lacanau par l'avenue de Saint-Médard (arrêt Coubertin)

La ligne 703 relie Bordeaux à Lesparre-Médoc par l'avenue de l'Hippodrome et l'avenue du Médoc (arrêts Hippodrome, Le Vigean, Route de Pauillac, Bourg, Cantinolle)

La ligne 704 relie Mérignac à Avensan par l'avenue de l'Hippodrome, l'avenue de Saint-Médard et l'Avenue de Magudas (arrêts Hippodrome, Coubertin)

La ligne 710 relie Bordeaux à Carcans par l'avenue de Saint-Médard (arrêt Coubertin)

Déplacements doux

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  • Pistes et voies cyclables : Le territoire de la commune est couvert par plus de 30 kilomètres de pistes et voies dédiés aux vélos. De plus, la commune est traversée au nord par la piste cyclable départementale reliant Bordeaux à Lacanau (ancienne voie ferrée Bordeaux-Lacanau), représentant une section de 3,3 kilomètres de voies cyclables, entièrement en site propre sur Eysines.
  • Sentiers pédestres : Eysines dispose de plus de 17 kilomètres de sentiers banalisés qui sont accessibles aux piétons, réparties sur les voies cyclables en site propre, dans les parcs, sur la zone maraichère.
  • Aires de covoiturage : La commune dispose de 6 aires de covoiturages départementales positionnées sur des parkings de proximité : Parking Tilleuls - Avenue de St-Médard (2 places), Parking Allée du Grand Louis (2 places), Parking Rue des Jasmins - Place Florale (5 places), Parking giratoire Avenues du Taillan-Médoc/Hippodrome (2 places), Parking Rue des Treytins (4 places), Parking Super U - Cantinolle Tram D (5 places).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Eysines est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[26]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1999, 2006, 2009 et 2018[28],[24].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Eysines.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 725 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 725 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1995, 2002, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Le nom de la commune vient du gascon Aisinas (1259)[32] qui désigne les communaux, propriété d’un seigneur, mais où les villageois disposent d’un droit d’usage comme le pacage ou la récolte du bois de chauffage[1]. Le radical aïs- se retrouve dans le mot français aise[32].

En occitan-gascon, le nom de la commune est Aisinas [ɛj’zinəs].

Ses habitants sont appelés les Eysinais[33].

La découverte ancienne (en 1877)[34] d'une hallebarde de l'Âge du bronze dans un tumulus protohistorique au lieu-dit Gleyse, témoigne des relations commerciales entretenues avec le Médoc et peut-être l'Irlande[35].

Le tracé d'une Lébade reliant Bordeaux à Soulac est attesté jusqu'au passage de la Jalle à Jalepont. Cette route de terre se caractérise par le même mode de construction que la voie romaine littorale landaise, mais les éléments de datation archéologique manquent.

L'église romane ou gothique Saint-Martin et son cimetière étaient implantés à l'angle actuel de la rue de la Pompe et de la route du Médoc, à l'emplacement de la place actuelle du 4 septembre. Seul vestige, l'ancien presbytère. Les statues de l'église ont été déménagées dans la nouvelle église, construite dans la seconde moitié du XIXe siècle[36]. Plusieurs culs-de-lampe gothiques ont été fixés au porche. La croix du cimetière, dite Croix du Sable, datée de 1542, a été également récupérée et se trouve dans le nouveau cimetière depuis 1883, à la suite de l'arrêté municipal de Léon Raphi en 1862 interdisant les processions. Elle porte l'inscription : Seigneur qui par ici passez, priez Dieu pour les trépassés[37].

Au début du XVIIe siècle, plusieurs maisons nobles passent aux mains des bourgeois bordelais qui accroient leur puissance et achètent également des bourdieux où ils surveillent l'exploitation de leurs jardins et de leurs vergers. Deux routes sont aménagées par l'intendant Tourny vers 1750[38].

Le maraîchage, les Jalles et les sources

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La Jalle de Blanquefort marque d'emblée l'histoire d'Eysines, car, en plus d'irriguer les sols, son débit offre une énergie exploitable. Les premiers moulins à eau apparaissent dès le XIIe siècle avec le moulin de Jallepont, de Landemoulin, du Moulinat et de Plassan. Ils fournissent Bordeaux en farine. Eysines a ainsi longtemps prospéré grâce à sa vocation agricole et surtout maraîchère, la commune était alors appelée « le potager de Bordeaux » dont il subsiste une vingtaine d'exploitations spécialisées notamment dans la citrouille et la pomme de terre. Sur le blason de la ville, figure la Jalle, source de fertilité pour la commune, et les « trois croissants » qui symbolisent Bordeaux, la ville tutélaire. Les digues sont régulièrement renforcées pour prévenir les inondations[39] le long de la Jalle.

L'aqueduc du Thil (ou l'aqueduc du Taillan-Médoc) traverse la commune dans sa partie nord. Mis en service le , c'est un ouvrage souterrain de maçonnerie, à écoulement par gravité, qui s'étend sur 12 kilomètres. L'eau qu'il capte dans de nombreuses sources (Thil, Bussac, Bussaguet, Cantinolle…) est acheminée à plus de 44 000 m3/jour vers un réservoir de 13 000 m3 à l'usine Paulin de Bordeaux, assurant près d'un quart des besoins d'alimentation en eau de Bordeaux Métropole. Traversant plusieurs communes (Saint-Médard-en-Jalles, Le Haillan, Eysines, Bruges, Le Bouscat et Bordeaux), cet aqueduc n'est visible qu'à la limite d'Eysines et du Taillan-Médoc, au niveau du franchissement des jalles, sous la forme d'un canal de 76 mètres de long.

L'ancien tramway de Bordeaux

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La Compagnie du tramway Bordeaux-Bouscat-Le Vigean et Extensions (BBV) fondée en 1892, met en service le une ligne de tramway à voie métrique entre Bordeaux (barrière du Bouscat) et Le Vigean[40]. La compagnie procède à diverses extensions ou ouvertures de lignes, notamment :

Eysines d'aujourd'hui

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L'image de village prévaut à Eysines jusqu'aux années 1970. Depuis, le nombre d'habitants a beaucoup augmenté et la physionomie de la commune a évolué. Des logements se sont construits et les terres en friche ont disparu. Eysines s'est équipée en locaux sociaux, culturels, sportifs et de loisirs ; des entreprises se sont implantées. Cependant, de ses origines villageoises, Eysines a conservé le respect de la nature, la volonté d'harmoniser urbanisation et environnement. Incitée à aller de l'avant par la structure de sa population (40 % des Eysinais ont moins de 25 ans[réf. nécessaire]) Eysines est une ville active[42].

Accidents aériens

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La commune est située dans la zone d'approche de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Les forêts de la commune ont été le site de deux accidents aériens, les deux par temps de brouillard :

  • Le , un Douglas DC-4 reliant Abidjan à Paris avec une escale à Bordeaux s’écrase lors de son approche de l'aéroport. L'accident fait six morts et douze blessés[43] ;
  • Le , un Embraer 120 assurant le vol 1919 Air France entre Bruxelles et Bordeaux s'écrase lors de son approche. Les treize passagers et membres d'équipage sont tués.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790   Étienne Ponson    
1792 1792 Dupuch    
1793   Fabien Dessolies   ancien curé d'Eysines
1798 1815 Pierre Jeantet    
1815   Guillaume Gentillot    
1816 1817 Bernard Abeilley   chirurgien
1817   Jean Durand    
1821 1828 Claude Bodin de Saint-Laurent    
1828 1850 Pierre Jeantet    
1850 1859 Jean Lalumière    
1859 1869 Louis Petit    
1869 1870 Édouard Saint-Jean    
1870 1871 Jean Piet    
1871   Philippe Duchamp    
1877 1878 Jean-Basile Lalumière    
1878 1881 Pierre Hyvert Républicain Propriétaire du château Lescombes.
1881 1882 Jean-Basile Lalumière    
1882 1888 Léon Raffi    
1888 1919 Aladin Miqueau    
1919 1925 Raymond Renouil    
1925 1925 Bernard Guiraud    
1925 1929 Jean Lahary    
1929 1935 Ghislain Le Dantec    
1935 1938 René Dumon    
1939 1945 Henri Moussa    
1945 1964 Raoul Déjean    
1964 1970 René Girol    
1970 1977 Guy Antoune CDP-UC Géomètre-expert
Député (1973-1978)
1977 2008 Pierre Brana PS Ingénieur EDF-GDF
Député (1988-1993 et 1997-2002)
Conseiller général du Canton de Blanquefort (1982-2001)
mars 2008
(réélue en mai 2020[44])
En cours Christine Bost PS Cadre
Conseillère générale du canton de Blanquefort (2001-2015)
Conseillère départementale du canton des Portes du Médoc depuis 2015
Vice-présidente de la CUB puis de Bordeaux Métropole (entre 2008 et 2024)
Présidente de Bordeaux Métropole (à partir de 2024)
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[45].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 24 374 habitants[Note 5], en évolution de +6,6 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9801 6921 6911 8352 0902 2952 5202 5752 602
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6662 8473 1052 3612 5262 7432 8482 8482 816
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8262 8672 7872 8263 0173 1503 1633 2804 287
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 3278 02612 71914 76016 39118 40719 27920 12223 120
2021 - - - - - - - -
24 374--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[50] 1975[50] 1982[50] 1990[50] 1999[50] 2006[51] 2009[52] 2013[53]
Rang de la commune dans le département 15 15 15 16 14 14 14 13
Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

Manifestations culturelles et festivités

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  • Les Festifolies d'Eysines, 4 jours en juin depuis 1929 : fête locale avec concerts, dégustations et fête foraine, organisée par la Société des fêtes de la Saint-Jean. 2018 en a été la 89e édition[54].
  • La Foire au gras, en novembre depuis 1988 : 1er marché au gras de la Gironde, vente et dégustations de vins et produits régionaux, démonstrations de métiers, animations divers et vide-grenier. Évènement organisé par la Société des fêtes de la Saint-Jean. La 31e foire au gras s'est tenue en 2019[55].
  • Eysines Goes Soul, en juillet depuis 2003 : festival soul-rock avec feu d’artifice municipal annuel[56].
  • Le Raid des maraîchers, en mai ou juin depuis 2005 : parcours de marche à pied, en vélo ou en calèche, au cœur de la zone maraîchère d'Eysines avec animations et dégustations[57].
  • Le Festival des Arts Mêlés, en septembre depuis 2008 : festival des arts de la rue, de cirque contemporain et de loisirs alternatifs[58].

Publications

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Le service communication de la municipalité édite plusieurs supports d'informations sur papier et/ou directement accessibles en ligne[59] :

  • Le magazine municipal bimestriel de 20 pages « MAG'Eysines - Le magazine des Eysinais » (janvier, mars, mai, juillet, septembre, novembre)
  • Le journal municipal bimestriel de 4 pages « ACTU'Eysines - L'essentiel de l'actualité » (février, avril, juin, août, octobre, décembre)
  • Le guide pratique des nouveaux habitants « Bienvenue à Eysines »
  • L'agenda de la saison culturelle (chaque année à la rentrée de septembre)
  • Des guides et des plaquettes d’informations thématiques sur certains équipements ou services municipaux

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 221 , ce qui plaçait Eysines au 11 984e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[60].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-Martin vue depuis le parvis.
  • L'église Saint-Martin, construite dans le style néo-gothique sur les plans de l'architecte Gustave Alaux, a été inaugurée par le maire d'Eysines en 1857 comme en témoigne le nom inscrit sur la clé de voûte du porche. Le bâtiment a gardé le patronyme de l'ancienne église, du mobilier a également été récupéré et transféré. Le clocher, à la mode du Cardinal Donnet, et le porche ont été construits en 1870[61],[62]. L'autel de Bernard Jabouin porte la date de 1872[63], et la statue de la Vierge à l'enfant, restaurée, date du XIIIe siècle[64]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[65].
  • Le château Lescombes, dont les bâtiments restants datent du XVIIe siècle, est devenu un centre d'art contemporain[66],[67]. Son pigeonnier, bâti au XVIe siècle sur l'ancien puits, est inscrit[68] à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le et avait pour dernière fonction celle de château d'eau.
    L'existence du pigeonnier est attestée dès 1673. De plan circulaire, coiffé d'un dôme de pierre muni à l'est, d'une lucarne d'envol, l'édifice est ponctué dans sa partie supérieure de deux randières ou randelles, anneaux de pierre saillants empêchant les rongeurs de grimper. La porte d'origine se situe au nord. Au sud, sous un linteau métallique, une porte a été pratiquée en réutilisant des éléments d'une porte à gâble et pinacles provenant sans doute d'une partie détruite du château. À l'intérieur, un puits profond de douze mètres alimentait le réservoir placé sous la coupole (aménagement du début du XXe siècle).
  • La borne de seigneurie du Thil, 1295, déplacée.
  • La mairie, qui date de 1963 (architecte Bauret) ; deux bas-reliefs évoquent le passé agricole de la commune (blé et vin) ; une extension a été ajoutée en 2007.
  • La zone des Jalles, zone maraîchère où sont cultivés notamment la « pomme de terre d’Eysines » et le « giraumon brodé galeux » (citrouille), les deux spécialités de la commune qui servaient à alimenter en légumes frais les soupes des Bordelais : le musée du maraîchage porte témoignage de la vie quotidienne des maraîchers jusqu'à la motorisation.
  • La salle du Vigean, salle de spectacle.
  • Le Plateau, centre culturel avec théâtre, cinéma et médiathèque.
  • Le domaine du Pinsan, domaine sportif.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes

Les armes d'Eysines se blasonnent ainsi : De gueules à la main de justice d'or accostée, à dextre, de trois croissants adossés d'argent posés en pairle renversé et, à senestre, d'une croisette de Malte du même, au chef soutenu d'une divise ondée aussi d'argent, parti au premier d'azur aux trois fleurs de lys d'or ordonnées 2 et 1, et au second de gueules au léopard d'or.

Bibliographie

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  • Michel Cognie, Eysines, collection Mémoire en Images, Alan Sutton éd., 2010, 128 p. (ISBN 978-2-8138-0290-3)
  • Marie-Pierre Cabrou, L'étude du quotidien d'un domaine : la vie de Pierre Duret sur son bourdieu de Laplane de 1781 à 1810 : Mémoire de Maîtrise (Paul Butel), Université de Bordeaux, UFR d'histoire, , 176 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bordeaux, il y a une ville-centre et 72 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  2. « Bordeaux Métropole - Zone d’aménagement concerté (ZAC) Carès Cantinolle Eysines / Dossier De Réalisation » (consulté le ).
  3. « Biblio.Gironde ira au Clos Lescombes », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  4. « Ville d'Eysines - Le Domaine du Pinsan » (consulté le ).
  5. « Ville d'Eysines - La zone maraîchère - Découvrir le maraîchage » (consulté le ).
  6. « Ville d'Eysines - Les équipements municipaux par quartiers » (consulté le ).
  7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Orthodromie entre Eysines et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  12. « Station Météo-France « Bordeaux-Mérignac » (commune de Mérignac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  38. Cabrou 1995, p. 29.
  39. Source : Michel Cognie, Mémoire en Images - Eysines, Alan Sutton éd., 2010, p. 19.
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