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Structure Complexe Cellule Vivante Élève 2023

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I)Une structure complexe: la cellule vivante

La matière s’organise en structure d’ordre supérieur à l’échelle moléculaire ; c’est


le cas par exemple des structures cellulaires.
Il est aujourd’hui admis que les êtres vivants sont constitués d’une ou plusieurs
cellules, comment s’est construite cette connaissance de la structure des êtres
vivants ?
Pour répondre à ce problème, vous utiliserez les documents afin de répondre aux
questions qui suivent :
1) La découverte de l’unité cellulaire est liée à quelle invention ?
2) Réalisez une frise avec les grandes étapes de la construction de la théorie
cellulaire
(Placer les noms en caractère gras, les grandes étapes de l’évolution de la
théorie, les progrès techniques et les avancées scientifiques)
3) Précisez les grands principes de la théorie cellulaire
A) La cellule, de sa découverte jusqu’à la théorie cellulaire
Une idée très ancienne….
La notion de cellule est l’exemple même d’une notion dont l’origine est purement théorique alors qu’elle nous parait
procéder d’une découverte. En effet, dès l’antiquité, Aristote avançait l’hypothèse que les animaux et les plantes,
si complexes soient-ils, sont formés de peu d’éléments qui se répètent.
Aristote (-384 à -322) dans son ouvrage « De la génération et de la corruption » émet aussi une hypothèse sur leur
origine :
Les prémices au XVIIe siècle ….
Avec l’invention du microscope en 1595 puis son perfectionnement, deux evenements marquent le debut du
parcours : l’introduction du mot ‹‹ cellule ›› par Robert Hooke en 1665 et les debuts de l’anatomie microscopique
vegetale en 1675, avec M. Malpighi (de l’Universite de Bologne) et N. Grew (secretaire de la Royal Society).
S’il est parfois classique de citer R. Hooke comme un pionnier de la theorie cellulaire, cette opinion n’est pas
justifiee. On sait que Hooke a utilise le mot cellule pour decrire la texture d’une coupe mince de liege qui
´evoquait ‹‹ les cellules hexagonales ›› d’un rayon de miel. La cellule ´etait un espace vide entoure d’une
membrane. Cependant Hooke n’etait pas naturaliste, nullement preoccupe par la structure interne des plantes. Le
mot cellule va rapidement tomber dans l’oubli et Hooke ne sera jamais cite par ceux qui reintroduiront ce terme
beaucoup plus tard.

Il n’en est pas de meme pour Malpighi et pour Grew que l’on considere comme les fondateurs de
l’anatomie microscopique vegetale. Ceux-ci ont decrit des vesicules, des utricules, qui se formeraient au sein d’un
liquide fondamental. Leuwenhoek, a` la meme époque, decrit des membranules. Cependant aucun d’eux ne
considere ces ´elements comme l’unite vivante fondamentale de l’organisation vegetale et encore moins comme
celle de l’organisation animale.
Les prémices au XVIIe siècle ….

.
Les prémices au XVIIe siècle ….

Grossissement de 30 fois
qui permet de distinguer
des structures dont la
taille est d’environ 5
micromètres.
Antoni Van Leeuwenhoek découvre les globules
sanguins, les spermatozoïdes (appelés animalcules
spermatiques) et des êtres vivants microscopiques
dans l’eau de mare. Il n’utilise pas le terme de
cellule.
Dessins d’animalcules du sperme par
Leeuwenhoek en 1674
Les théories sur la structure élémentaire des êtres vivants dans la seconde moitié du XVIIIe siècle…..
A la fin du XVIIIe siècle, plusieurs auteurs vont introduire ce thème de recherche à partir de leurs observations microscopiques sur différents tissus. Haller (1751, 1752, 1757),
qui a surtout étudié des nerfs, des tendons et des muscles, élabore la théorie fibrillaire selon laquelle la fibre est l’élément le plus petit des tissus animaux et végétaux. Kaspar
Friedriech Wolff (1753), embryologiste, décrit l’évolution de vésicules au cours du développement de tissus végétaux et animaux et propose déjà que cette cavité
sphérique est l’unité génétique et morphologique des êtres vivants. A la même époque, Buffon (1749) commence
l’édition de son ‹‹ Histoire Naturelle ››. Il n’émet que des réflexions d’ordre philosophique, sans le secours d’aucune
observation au microscope. Il élabore la ‹‹ Théorie des molécules organiques ›› et postule que ‹‹ les plantes et les animaux
qui peuvent se multiplier et se reproduire par toutes leurs parties sont des corps organisés et semblables dont les
parties primitives et constituantes sont aussi organisées et semblables ››. On peut y voir un message prémonitoire. Un peu
plus tard, Fontana (Université de Florence) publie en français, en 1781, ses observations sur la structure primitive du
corps animal. Il recherche un élément constitutif du corps animal et croit l’avoir trouvé sous la forme de ‹‹ cylindres
tortueux primitifs ››. Il est à retenir pour avoir exprimé pour la première fois l’idée de l’existence d’un constituant
élémentaire commun aux êtres vivants. Cependant, ces travaux ont peu d’écho. En conclusion, à la fin du XVIIIe siècle, peu
de faits nouveaux concernent l’anatomie microscopique mais un concept original émerge
Genèse de la théorie cellulaire au cours de la première moitié du XIXe siècle….
L’étude de la cellule va subir un puissant essor aux alentours de 1800 par la conjonction de deux ordres de recherches :
– les contributions spéculatives apportées par l’Ecole allemande de ‹‹ Philosophie de la Nature ›› ;
– les progrès de l’anatomie microscopie des végétaux grâce à l’emploi intensifié du microscope.
Par contre, l’exploration des tissus animaux interviendra beaucoup plus tard dans la formulation de la théorie cellulaire, comme nous le verrons plus loin.
« La philosophie de la Nature » :
Cette école philosophique fondée par Shelling en 1799 a eu une influence considérable sur le développement des Sciences Naturelles, ainsi que sur le monde littéraire et
médical, dans les pays de langue allemande, alors qu’elle est restée pratiquement inconnue en France. Un des membres célèbres de cette école est Oken (1805–1843).
Oken s’intéressait aux Infusoires, organismes minuscules dotés de toutes les propriétés d’êtres vivants. Par pure spéculation philosophique, il considérait l’organisme comme
une fusion d’êtres primitifs, chaque élément ayant perdu son individualité au profit d’une unité plus haute, l’organisme. Chaque organisme serait ainsi une synthèse
d’infusoires.
L’anatomie microscopique végétale :
Le développement de la cytologie végétale entre 1800 et 1838 a conduit aux publications de Schleiden en 1838 et 1840, qui montrent avec une grande précision l’importance
de la cellule dans la structure des plantes. Pour cette raison, Schleiden est toujours cité, à tort, comme le père de la théorie cellulaire pour les végétaux. En fait, l’article de
Schleiden est l’aboutissement des travaux effectués par plusieurs botanistes allemands et français que Schleiden a souvent omis de citer ou qu’il a même critiqués.
Parmi les allemands, il faut citer Sprengel qui a réintroduit le terme de cellule en 1802, sans se référer à Hooke. Les Français sont
particulièrement nombreux et plusieurs d’entre eux doivent être considérés comme d’´éminents précurseurs. Brisseau-Mirbel (1808) a
émis l’hypothèse qu’à l’intérieur de chaque cellule une autre peut se former. Dutrochet (1824–1837) affirme que la cellule est
véritablement la pièce fondamentale de l’organisme, ‹‹ tout en effet dérive évidemment de la cellule dans les tissus organiques des
végétaux ››.
Finalement, avec l’ouvrage de Schleiden et les travaux des botanistes qui l’ont précédé, l’importance de la cellule dans la structure des
plantes est définitivement établie. Schleiden, en outre, note que toutes les cellules végétales contiennent un noyau. Schleiden pose déjà la
question de l’origine des cellules, de leur mode de reproduction, mais ne dispose d’aucune observation directe. L’extension de l’approche
cytologique au règne animal va alors permettre la généralisation de la théorie cellulaire.
Recherches sur les tissus animaux depuis Bichat jusqu’aux publications de Th. Schwann en 1839–1842…
Les connaissances sur la structure microscopique des tissus animaux vont progresser très lentement au cours des premières décades du XIXe siècle, notamment à cause des
difficultés propres à la nature des tissus animaux, dont l’observation microscopique est délicate notamment à cause de la difficulté de préparation des coupes et des lames.
A partir de 1820, cependant, un petit clan de chercheurs va résolument faire appel au microscope. Plusieurs améliorations techniques comme des progrès du pouvoir de
résolution du microscope et des techniques pour préparer les coupes et les lames vont apparaitre.
Milne-Edwards publie en 1827 ‹‹ Recherches microscopiques sur la structure intime des tissus organiques des animaux ››. Il conclut à l’existence d’une structure commune à
tous les animaux : des globules élémentaires. Quelques protistologistes (Dujardin, Ehrenberg) participèrent à ce mouvement et s’intéressèrent à la substance
fondamentale des unicellulaires, qu’ils appelleront ‹‹ sarcode ›› et qui deviendra plus tard le protoplasme.
C’est alors que Schwann, qui étudiait la structure microscopique des tissus animaux, prend connaissance des travaux de Schleiden sur la structure
cellulaire de toutes les plantes et sur la présence d’un noyau dans toutes les cellules végétales. Ayant déjà remarqué la présence d’un noyau dans des
cellules de tissus animaux, il s’attache à généraliser ce point pour tous les tissus animaux. Il commence par la chorde dorsale dont il montre une
préparation à Schleiden et tous les deux sont rapidement convaincus de l’identité de structure des tissus animaux et végétaux ainsi que du rôle de la
cellule et du noyau dans l’accroissement et le développement des tissus. Il écrit : ‹‹ J’ai trouvé à l’aide du microscope que ces formes si variées des
parties élémentaires des tissus de l’animal ne sont que des cellules transformées, que l’uniformité de structure se retrouve donc aussi dans le règne
animal et que par conséquent l’origine cellulaire est commune à tout ce qui vit ››. Le premier principe de la théorie cellulaire était ainsi établi ‹‹ La
cellule est l’unité fondamentale des êtres vivants ›› et ne sera plus contesté. Par contre, en ce qui concerne le mode de formation de la cellule, il
imagine, comme Schleiden, la théorie de la cristallisation du noyau à partir d’un blastème. Cette deuxième partie de la théorie sera totalement
infirmée.
Développement de la théorie cellulaire de Th. Schwann à R. Virchow
Sur ce dernier point, une contribution décisive sera d’abord apportée en 1852 par les travaux de Remak qui produisit la première démonstration claire de l’origine des cellules
par division de cellules préexistantes. En 1855, le pathologiste allemand Virchow, dans un article intitulé ‹‹Pathologie Cellulaire››: poselesecondprincipedelathéoriecellulaire:«omnisc ellula e
cellula»:toutecelluleprovientd’unecellulepréexistantequis’estdiviséz.Ellen’apparaitdoncpasspontanément.Ilappliquecettethéorieauxcellulesdestumeurs enaffirmant quetoutesles maladies proviennent d’uneseulscellulepuissepropagentpar
multiplicationdecellulesmalignes.
Extrait de « La pathologie cellulaire basée sur l’étude physiologique et pathologique des tissus »
Quel a été l’accueil de la théorie cellulaire?
En Allemagne, la théorie cellulaire a eu rapidement un grand retentissement en Allemagne où l’enseignement de l’histologie était en pleine évolution et avait pris un rang distingué parmi les
disciplines universitaires.
Il en a été tout autrement en France. Paris fut le centre d’une resistance acharnée à la théorie cellulaire, qui se poursuivit pendant une bonne partie du XIXe siècle. A
l’origine de cette resistance se situe une extreme méfiance du milieu medical et de l’Académie de Médecine (1854–1855) à l’égard du microscope comme outil de
diagnostic, notamment pour les cancers. Cette violente controverse fut poursuivie à la fin du XIXe siècle par Robin, Dans son traité d’‹‹ Anatomie et Physiologie Celullaire ››,
paru en 1873, dans lequel il décrit d’abord la variété histologique des types cellulaires de l’organisme, il consacre en outre de longs developments à une critique des deux
principes de la théorie cellulaire qu’il conteste formellement. Pour lui, la notion de cellule est une abstraction qui ne tient pas compte de la diversité morphologique des élements
anatomiques et n’a pas d’existence réelle. Il condamne le deuxième principe : pour lui, les cellules ont des origines variées, le vitellus pour les premières, un blastème ‹‹ pour
celles qui se développent ensuite ››, il y a autant de blastèmes divers que de cellules diverses. A la lecture de ces commentaires on comprend que la difficulté majeure pour
admettre la théorie cellulaire résidait dans son impossibilité à expliquer la diversité morphologique des cellules à partir d’un type initial unique de cellule arrondie. Ce sera plus
tard l’objet d’une nouvelle discipline: la Différenciation Cellulaire. Il a fallu attendre la fin du XIXe siècle pour que dans les manuels didactiques français d’histologie, la cellule soit
considérée comme l’élement constitutif de tous les êtres vivants.

Conclusion:
La théorie cellulaire est née grace à l’invention du microscope à la fin du XVIIe siècle, mais sa gestation s’étend sur plus d’un siècle, période au cours de laquelle elle a bénéficié
des progres techniques et de l’accumulation des images microscopiques. Cependant cela n’aurait pas suffi ! Cette théorie est en outre le résultat d’un effort d’abstraction
remarquable qui a conduit de l’extrême diversité des images au concept unitaire d’une cellule ronde qui se divise en deux cellules filles, etc. Ce concept abstrait à été très mal
reçu et a donné lieu à des controverses tenaces et célèbres.
1)La découverte de l’unité cellulaire est liée à quelle invention ?
2)Réalisez une frise avec les grandes étapes de la construction
de la théorie cellulaire
(Placer les noms en caractère gras, les grandes étapes de
l’évolution de la théorie, les progrès techniques et les
avancées scientifiques)
3) Précisez les grands principes de la théorie cellulaire
Frise chronologique représentant les Emploi intensifié du
grandes étapes de la construction de la Leeuwenhoek X 200 microscope pour
Observations variées: observer les végétaux
théorie cellulaire Progrès techniques : microscopes avec
spermatozoïdes, Pour Oken l’organisme
plus grande résolution et meilleures
êtres est la fusion d’êtres
préparations microscopiques des tissus 1838
unicellulaire de la primitifs, spéculation
animaux
IV em siècle Av Jc mare, globule philosophique
Schwann: les animaux sont constitués de
Aristote cellules. Schwann et Shleiden: La cellule sanguin
Génération spontanée est l’unité fondamentale des êtres vivants
et tout organisme est constitué de cellule,
une ou plusieurs. Pasteur: Expérience
Réfutant la génération
Les observations se spontanée
poursuivent, mais pas
ou peu de faits
nouveaux invention
18 em siècle Début de du microscope
1852/1855 X3 à X10
l’observation des
Image floue
végétaux au
Antiquité microscope
1859 Robert Hooke
Shleiden à partir
1674 X30
de ses observations et
des travaux précédents Mot cellule
énonce que les végétaux
sont constitués de cellules.
Remark et Virchow
Observation de
cellules en division.
Toute cellule provient
1665
d’une autre cellule
1595
par division cellulaire

1600 1700 1800 1900 2000 2000

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