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Cours de Chromatographie Gaz

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Faculté des Sciences et de la

Technologie – UBBA

Département des sciences de la


matière

Chromatographie en Phase Gazeuse

CPG

Enseignant : R. AYECHE

Octobre 2022
Plan de cours

1. Introduction générale sur la chromatographie

2. Aspect théorique de la chromatographie

3. Chromatographie gazeuse : principe et appareillage

4. Introduction de l’échantillon : systèmes d’injections

5. Colonnes

6. Détecteurs

7. Analyse quantitative

8. Prétraitement de l’échantillon
Introduction chromatographie
Historique
 1900 : Invention de la chromatographie (Michel TSWETT)

 1938 : Première chromatographie sur couches minces


(Ismailov et Schraiber)

 1952 : Naissance officielle de la chromatographie phase gaz


(Martin et Synge, Nobel 1952)

 1955 – 1960 : Age d’or de la chromatographie en phase


gazeuse

 Fin des années 60 : Naissance de la chromatographie en phase


liquide à haute performance

 De nos jours : Amélioration instrumentale (informatisation) et


innovation dans le domaine de la miniaturisation
(nanotechnologie)
Introduction chromatographie
Principe

 Séparation de mélange complexe

 Basée sur des équilibres particuliers entre les composés et deux


phases :

 Phase stationnaire

 Phase mobile
 Différentes interactions peuvent entrer en jeu :

 Adsorption
 Partage
 Paires d’ions
 Échange d’ions
 Exclusion stérique
Introduction chromatographie
Principe
 Affinité forte du produit pour la phase stationnaire :

 Le produit progresse lentement dans la phase


stationnaire

 Le temps de rétention du produit est long

 Affinité forte du produit pour la phase mobile :

 Le produit progresse rapidement dans la phase


stationnaire

 Le temps de rétention du produit est plus court

 Le temps de rétention du composé permet son identification


Introduction chromatographie
Principe

Colonne
Injection
Détecteur

Phase mobile
Introduction chromatographie

Domaines d’applications

 De nos jours, la chromatographie est la technique de séparation


la plus largement utilisée

 Techniques très répandues dans le monde industriel

 Très grand domaine d’applicabilité


Introduction chromatographie
Domaines d’applications
 Industrie chimique : production, contrôle…

 Industrie alimentaire : corps gras, arôme…

 Industrie cosmétique et parfums

 Industrie pharmaceutique

 Energie : raffinerie de pétrole, gaz naturel, biomasse…

 Contrôle pollution : eaux, sols, atmosphère

 Exploration spatiale

 Police scientifique

 Recherche scientifique
Introduction chromatographie
Les questions que vous aurez à vous poser ?
 Quel type d’échantillon ? Solide, liquide, gazeux

 Que veut on doser ? Composé majeur, mineur ou des traces

 Analyse partielle ou complète de l’échantillon ?

 Récupération de l’échantillon ?

 Précision de l’analyse ? Qualitatif ou quantitatif

 Durée de l’analyse ?

 Quel sera le coût de l’analyse ?

 Poids de l’analyse sur l’environnement ?


Plan de cours

1. Introduction générale sur la chromatographie

2. Aspect théorique de la chromatographie

3. Chromatographie gazeuse : principe et appareillage

4. Introduction de l’échantillon : systèmes d’injections

5. Colonnes

6. Détecteurs

7. Analyse quantitative

8. Prétraitement de l’échantillon
Aspect théorique
Le chromatogramme

Colonne
Injection
Détecteur

Phase mobile

Chromatogramme
Aspect théorique
Le chromatogramme
tR
tM tR’

tM : Temps mort
tR : Temps de rétention
t’R : Temps de rétention réduit
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Temps
tR
tM tR’

tM (Temps mort) : temps écoulé pour un composé non retenu par la


colonne

tR (Temps de rétention) : temps écoulé entre l’instant de l’injection et


le max du pic du composé
t’R (Temps de rétention réduit) : temps de rétention affranchit des
phénomènes hors phase stationnaire

t’R = tR – tM
Aspect théorique
Le chromatogramme idéal

Caractéristiques de la courbe de Gauss


Aspect théorique
Le chromatogramme réel

Cas idéal Surcharge Composé trop peu


de la phase stationnaire retenu

 Irrégularité de concentration dans la zone de dépôt

 Vitesse de la phase mobile non constante dans la colonne


Aspect théorique

Coefficient de partage

 CS : concentration dans la phase stationnaire

 CM : concentration dans la phase mobile


Aspect théorique
Grandeurs physiques : Volume
VM (Volume mort) : Volume de la phase mobile

tM : tps mort
VM = t M . D D : Débit

Attention
VM différent du volume de la colonne car il faut prendre en compte la
porosité ε de la colonne

VCol = Volume de la colonne = π . (d/2)2

VM = Volume mort = π . (d/2)2 . ε

ε = 0,8 pour une bonne colonne


Aspect théorique
Grandeurs physiques : Volume
VM (Volume mort) : Volume de la phase mobile

tM : tps mort
VM = t M . D D : Débit

VS (Volume stationnaire) : Volume de la phase stationnaire

Vtot : Vol. total interne


VS = Vtot - VM
VR (Volume rétention) : Volume de la phase mobile qu’il faut faire passer
pour faire migrer le soluté
tR : tps rétention
VR = t R . D D : Débit
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Facteur de rétention k’

 Indépendant du débit

 Indépendant de la longueur de la colonne

 Définit le comportement des colonnes

tR = tM(k’+ 1) k’ = t’R/tM
Aspect théorique
Règle générale : Facteur de rétention k’

 k’ = 0 → tR = tM ou VR = VM

☻ Composé non retenu par la phase stationnaire

 k’ faible

☻ Composé peu retenu par la phase stationnaire


☻ tR rapide

 k’ très grand

☻ Composé très retenu par la phase stationnaire


☻ tR très grand

 k’ trop grand

☻ Composé trop retenu par la phase stationnaire


☻ Phénomène de diffusion, le pic s’élargit
Aspect théorique
Règle générale : Facteur de rétention k’

 Ordre de grandeur de k’ : Compris entre 1 et 10

 Le meilleur compromis :

☻ Analyse courte
☻ Bonne séparation

2 < k’ < 6

1 heures
Aspect théorique
Grandeurs physiques : la théorie des plateaux
 La théorie des plateaux est sans doute la meilleure théorie
permettant d’expliquer les phénomènes de séparation
chromatographique.

 Modélisation des équilibres Soluté/Phase stationnaire/Phase


mobile sous la forme de plateaux.

 Limitations :

 Absence de considération des phénomènes de


diffusion
 Impossibilité d’introduire tout l’échantillon dans
un volume infiniment petit
 Absence de considération cinétique (vitesse
d’échanges entre les deux phases)
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Efficacité

 Paramètre N : Nombre de plateaux théoriques

 Paramètre H : Hauteur des plateaux théoriques

H = L/N

 N : paramètre relatif, dépend du soluté et des conditions


opératoires
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Efficacité théorique

δ
ω

Dispersion d’un soluté dans la colonne et traduction sur le chromatogramme

ou
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Efficacité réelle

Pour comparer les performances de différentes colonnes, pour un


même composé, on utilise le nombre de plateaux théoriques
effectifs.

t’R : tps réduit


Aspect théorique
Grandeurs physiques : Sélectivité α
 La mesure de la sélectivité d’une séparation entre deux
composés est réalisée à l’aide du facteur de sélectivité α

 Le facteur de sélectivité α décrit la position, l’un par rapport à


l’autre, de deux pics adjacents
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Sélectivité α
 Le facteur de sélectivité α peut être exprimé à l’aide des
paramètres de rétention :
• Avec les temps de rétention :

• Avec les volumes :

α = (VR2 – VM)/(VR1 – VM)


 VR2 = VM + K2VS
 VR1 = VM + K1VS

Or Ki = k’i . VM/VS
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Résolution R ou Rs
 Le facteur de résolution R permet de traduire numériquement la
qualité de la séparation entre deux pics.

 La résolution
Aspect théorique
Exemple : Résolution R ou Rs

Pour une bonne séparation :

Rs > 1,5
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Relation entre N et Rs
 Pour deux pics homologues :

Or
Aspect théorique
Grandeurs physiques : Relation entre Rs et α

Or

Approximation : k’ = moyenne de k’1 et k’2 si les pics sont similaires ou


presque
Aspect théorique
Question :
Que faire quand les pics sont mal résolus ?

 On augmente le facteur de rétention k’

 On augmente l’efficacité N

 On augmente la sélectivité α
Aspect théorique
Exemple appliqué à la CPG:
 Séparation de deux composés A et B sur une colonne de 2 m :

 Calculer la résolution de la colonne ?


o Données expérimentales :

 tRA = 400 sec ωA = 19,5 sec


 tRB = 420 sec ωB = 20,5 sec
 tM = 50 sec

R = 2.(420-400)/(19,5+20,5) = 1

Mauvaise séparation
Aspect théorique
Exemple appliqué à la CPG:
 Calculer le nombre de plateaux théoriques de la colonne ?

= 7,4 = 1,06
Avec
et
=7
= 0,06

NB = 5727 plateaux
Aspect théorique
Exemple appliqué à la CPG:

 Quelle longueur de colonne serait nécessaire pour avoir R = 1,5 ?

 Application numérique :

R2/R1 = 1,5/1 = 1,5 =

y = 2,25

L2 = 2,25 . 2 m = 4,5 m
Aspect théorique
Grandeurs physiques : la théorie des plateaux
 La théorie des plateaux est sans doute la meilleur théorie
permettant d’expliquer les phénomènes de séparation
chromatographique.

 Pics gaussiens
 Calcul du nombre de plateaux

 Limitations :

 Absence de considération des phénomènes de


diffusion
 Impossibilité d’introduire tout l’échantillon dans
un volume infiniment petit
 Absence de considération cinétique (vitesse
d’échanges entre les deux phase
 Causes d’élargissement des pics
Aspect théorique
Grandeurs physiques : la théorie cinétique

 La théorie cinétique considère le pic chromatographique comme


représentatif de la distribution statistique des temps de rétention
des molécules d’une substance donnée sur la colonne.

 La théorie cinétique considère les phénomènes de diffusion et de


transfert de masse
Aspect théorique
Grandeurs physiques : la théorie cinétique
Phénomènes de diffusion :

Diffusion moléculaire longitudinale

Diffusion turbulente
Remplissage
Aspect théorique
Grandeurs physiques : la théorie cinétique
Transfert de masse

a b
 t0, les molécules a et b d’une
même substance sont sur la même
ligne

 ti, a va rester dans le pore du grain


de la phase stationnaire et b dans la
phase mobile

 tf, b ira plus vite que la molécule a

2 heures
Aspect théorique
Grandeurs physiques : la théorie cinétique
Application à la CPG

Equation de Van Deemter

H = A + B/ū + C.ū
ū = vitesse linéaire moyenne d’écoulement de la phase mobile dans la colonne
Aspect théorique
Grandeurs physiques : la théorie cinétique
Les solutions pour minimiser des phénomènes de diffusion :

 Réduire le diamètre des particules dp

 Homogénéiser le débit de la phase mobile

 Diminuer la taille des grains et des pores


Aspect théorique
Grandeurs physiques : la théorie cinétique
En résumé :
Plan de cours

1. Introduction générale sur la chromatographie

2. Aspect théorique de la chromatographie

3. Chromatographie gazeuse : principe et appareillage

4. Introduction de l’échantillon : systèmes d’injections

5. Colonnes

6. Détecteurs

7. Analyse quantitative

8. Prétraitement de l’échantillon
Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)

Principe
 Méthode de séparation de composés
gazeux ou susceptibles d’être
vaporisés dans décomposition
Phase stationnaire

Phase mobile
A  ÉCHANGE de molécule GAZEUSE
entre phase stationnaire et phase
mobile
B  Phase stationnaire liquide ou solide

 Phase mobile GAZEUSE


Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)
Phase mobile ou gaz vecteur
 Nature : Gaz inerte
 Hélium
 Diazote
 Argon
 Dihydrogène…

 Propriété : inerte vis-à-vis des solutés et des phases stationnaires

 Choix du gaz vecteur


 Détecteur utilisé
 Coût de fonctionnement…

Il n’y a pas d’interaction entre le gaz et la phase stationnaire

Il n’y a pas d’interaction entre le gaz et les solutés


Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)

Pureté du gaz vecteur

 Impératif : Le gaz doit être d’une très grande pureté

 Référence A.0 (ou NA0), A indique le nombre de 9 présent dans le


chiffre de pureté :

 6.0 (ou N60) a une pureté de 99,9999%


 3.5 (ou N35) a une pureté de 99,95%

En CPG, on utilise des gaz de pureté 5.0 (ou N50)


Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)

Phase mobile ou gaz vecteur


 La nature et la vitesse linéaire d’une phase mobile donnée,
contribuent à la qualité de la séparation
Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)

La température T

La température T est un paramètre majeur en GPG

 Le volume de rétention VR varie selon la loi :

Log(VR) = (a/T) + b

Si T augmente : le volume de rétention diminue et donc le temps de


rétention diminue
Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)
La température T
 Représentation de l’équation pour une série de composés
homologues
Log(VR) = (a/T) + b

 Plus la température est forte, plus la séparation est rapide

 A très forte température, il n’y a plus de séparation


Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)
La température T
 Représentation de l’équation pour une série de composés
différents

 A T1, on ne sépare pas les composés 1 et 3

 A T3, on ne sépare pas les composés 1 et 2

 A T2, on sépare des composés 1, 2 et 3


Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)

Relation entre gaz vecteur et température

Paramètre important : Choix du gaz vecteur


Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)
Appareillage

3 heures
Plan de cours

1. Introduction générale sur la chromatographie

2. Aspect théorique de la chromatographie

3. Chromatographie gazeuse : principe et appareillage

4. Introduction de l’échantillon : systèmes d’injections

5. Colonnes

6. Détecteurs

7. Analyse quantitative

8. Prétraitement de l’échantillon
Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)
Appareillage
Systèmes d’injection

Deux principaux types de colonne en CPG


Systèmes d’injection
Choix du système

Colonnes remplies

 Injecteur classique à septum

 Injection directe

 Injecteur automatique

 Vanne à gaz

 Injecteur à solides
Systèmes d’injection
Choix du système

Colonnes capillaires

 Injection directe

 Injection avec division (split injection)

 Injection sans division (splitless injection)

 Injection dans la colonne (on column)

 Injection à température programmée

 Injection à évaporation de solvant


Systèmes d’injection
Boucle d’injection

Entrée
gaz vecteur

Colonne

4 4
5 3
3
5
2 6
6 2
1 1

Entrée Poubelle
Échantillon
Systèmes d’injection

Schéma d’un système d’injection


Systèmes d’injection
Injection direct

 Système de première génération

 Utilisé pour des colonnes remplies et des colonnes capillaires

 Limitation du volume injecté

 Variation du diamètre de l’insert suivant le type de colonne

 Grand diamètre pour colonnes remplies


 Petit diamètre pour colonnes capillaires

 Limitation du diamètre interne des colonnes capillaires (0,53 mm)


Systèmes d’injection

Injecteur « direct »
Systèmes d’injection
Injection direct : Exemple

Cas des fortes concentrations :

 Pour une injection de 0,1 µL (minimum possible) d’un produit


dont la concentration est de l’ordre de 10%, alors il y aura
saturation d’une colonne capillaire

Mauvaise efficacité, mauvaise séparation


Cas des faibles concentrations :

 Volume d’échantillon limité par le volume de l’insert. Si l’on


travail sur des traces et que le détecteur n’est pas sensible, alors
le chromatogramme sera plat.

Pas de séparation
Systèmes d’injection
Injection split/splitless

 Système le plus répandu pour les séparation colonne capillaire

 Injection de volume d’échantillon compatible avec la quantité de


phase stationnaire dans la colonne

 Split : système pour les échantillons très concentrés

 Utilisation d’une vanne de Split pour diviser le


volume total injecté
 Réduction du volume injecté dans la colonne

 Splitless : système pour les échantillons très dilués

 Utilisation de la vanne de Split pour pré concentrer


 Pré concentration en tête de colonne
Systèmes d’injection

Injecteur Split/Splitless
Systèmes d’injection
Injection split/splitless

Fonctionnement Split :
 Injection d’un volume total d’échantillon dans le liner à l’aide
d’une seringue

 L’injecteur étant chauffé, l’échantillon est instantanément vaporisé

 L’échantillon est ensuite divisé en deux partie par une vanne de


split

 La plus petite partie est injectée dans la colonne

 La plus grande est évacuée par ce que l’on appelle la fuite

Rapport de division R = débit de fuite/débit de la colonne


Systèmes d’injection
Injection split/splitless

Exemple Split :
 Débit de l’injecteur : 52 ml/min

 Vanne de fuite : 50 ml/min

 On en déduit le débit de la colonne à 2 ml/min

R = débit de fuite/débit de la colonne

R = 50/2 = 25

Si on injecte 1 µL, alors on introduit 1/25 de µL dans la colonne


Systèmes d’injection
Injection split/splitless

Fonctionnement Splitless :
 La vanne de split est fermée

 On introduit l’échantillon (max 3µL)

 On attend quelques dizaines de secondes

 Refocalisation dans les premiers cm de la colonne

 On ouvre la vanne de fuite pour purger la chambre d’injection

Application Splitless :
 Piège à froid
 Effet solvant
Systèmes d’injection
Injection On column

 Particulièrement utilisée pour l’analyse de composés présentant


une température d’ébullition élevée et à l’état de traces

 Pour les composés facilement dégradables

 Introduction directement dans la colonne sans vaporisation

 Vaporisation directe dans la colonne et progressive


Systèmes d’injection

Injecteur On column
Systèmes d’injection
Injection On column
Avantage :

 Pas de discrimination et de dégradation thermique

 Pas de décomposition des substances fragile

 Pas de septum

Limitation :

 Nécessite d’utiliser des solution diluées car on ne divise pas


l’échantillon

 Pollution de la colonne par des échantillons non volatils

 Nécessité de dégarnir de phase stationnaire le début de la colonne

 Pas encore automatisé


Systèmes d’injection

Injecteur à aiguille de verre


Systèmes d’injection
Injection à aiguille de verre
Avantage :

 Pré concentration de l’échantillon

 Quantité d’échantillon injectée aussi faible que l’on souhaite

 Pas de septum, pas de pic de solvant

 Les composés non volatils ne rentrent pas dans la colonne, il reste


dans la seringue

Limitation :

 Manipulation délicate

 Non automatique
Systèmes d’injection

Type de liner
Systèmes d’injection
Liner ou insert
 Chemisage de la chambre d’injection pour la rendre inerte

 Premier point de contact de l’échantillon avec le système analytique

 Permet de faire évoluer la qualité de l’injection

 Différents diamètres d’insert


 Possibilité de les modifier chimiquement
 Dérivation online des échantillons

 Grand nombre de liner proposé sur le marché

 Choix du liner idéal très compliqué (compromis)

 Possibilité d’activer ou de désactiver chimiquement le liner

 Augmentation du champs d’applications

 Entretient permanent du liner


Systèmes d’injection
Systèmes d’injection
Injecteur et entrée de colonne encrassés Injecteur et entrée de colonne nettoyés

BON

B
MAUVAIS
A

A B
Systèmes d’injection
Choix du liner

Mauvaise séparation Meilleure séparation


Systèmes d’injection

1. 2,4,5,6-
tétrachloro-m-
xylène
2. Endrin
3. 4,4’-DDT
4. Endrin aldehyde
5. Methoxychlor
6. Endrin ketone
7. decachlorobiphenyl

Insert non désactivé Insert désactivé


62 % de décomposition de l’endrine 1 % de décomposition de l’endrine
Systèmes d’injection
Le septum

4 heures
Systèmes d’injection
Le septum

 Le septum doit permettre l’injection et également assurer


l’étanchéité du système

 Matériaux de confection :

 Facilité de perçage
 Bonne étanchéité
 Résistance thermique élevée

 Amélioration des séparations :

 Utiliser des septums comportant une phase teflon


(inertie, temp. basses)
 Conditionner avant utilisation (étuve à 250°C)
Systèmes d’injection
Le septum

 Durée de vie très variable. Elle dépend :

 De la température de l’injecteur

 De la forme et du diamètre de l’aiguille de la seringue

 Du degré de serrage

 Problèmes dus au septum:

 Fuite de la chambre d’injection

 Largage polymérique en tête de colonne

 Pic de solvant
Chromatographie en Phase Gazeuse (CPG)
Appareillage
Le four

 Elément essentiel aux chromatographes modernes car doit


posséder une excellente stabilité thermique (jusqu’à 450°C)

 Homogénéité de la température assurée par un ventilateur

 Programmateur de température

 Doit chauffer et refroidir très rapidement

 Gradient de température pour pouvoir séparer en un minimum de


temps des mélanges de composés peu volatils et très volatils
Le four
Enceinte thermostaté

Ventilateur

Colonne
Plan de cours

1. Introduction générale sur la chromatographie

2. Aspect théorique de la chromatographie

3. Chromatographie gazeuse : principe et appareillage

4. Introduction de l’échantillon : systèmes d’injections

5. Colonnes

6. Détecteurs

7. Analyse quantitative

8. Prétraitement de l’échantillon
La colonne

Chromatographie d’adsorption

Gaz permanents, eau, gaz soufres, diols, glycols, amines légères

Echantillon

Mélanges complexes de solutés organiques de plus de 5 carbones

Chromatographie de partage
La colonne

Deux principaux types de colonne en CPG

 Les colonnes remplies

 Verre, métal

 Courte (1 à 15 m) et épaisse (1 à 4 mm)

 Les colonnes capillaires

 Silice fondue
 Longue (15 à 100 m) et très fine (100 à 250 µm)
La colonne

Deux principaux types de colonne en CPG


La colonne

Propriétés physiques
La colonne
Différents types de colonnes capillaires

 Colonne usuelle
dc = 0,25 à 0,32 mm

 Colonne macrobore gaz-solide


(macrocapillaire)
dc = 0,32 à 0,53 mm

 Colonne microbore
(microcapillaire)
hybride entre remplies et capillaires
La colonne
Colonnes capillaires

 Absence de remplissage

 Bonne répétabilité
 Possibilité de grandes longueurs
 Faible épaisseur de phase = grandes vitesses d’échange
 Analyse rapide
 Inconvénient : faibles volumes injectés

Vitesse du gaz homogène tout au long de la colonne


La colonne : aspect théorique
Les colonnes remplies Les colonnes capillaires

CG : terme de transfert de
masse en phase gaz
CL : terme de transfert de
masse en phase liquide

Equation de Van Deemter Equation de Golay

H = A + B/ū + C.ū H = B/ū + (CG + CL).ū


Choix de la colonne

 Nature de l’échantillon

 Nature de la phase stationnaire

 Diamètre de la colonne

 Longueur de la colonne

 Épaisseur du film de la phase stationnaire

Paramètre important : Choix de la colonne


Phase stationnaire

 Film polymérique qui recouvre ou qui est greffé sur la paroi interne de la
colonne capillaire

 Équilibres d’interactions entre solutés et phases différents suivant la


nature de la phase

Paramètres de choix de la phase stationnaire

 Nature
 Polarité
 Stabilité
 Température mini et maxi d’utilisation
Phase stationnaire : Polarité
Composé non polaire

Composé polaire
Phase stationnaire : Polarité
Phase stationnaire : Polarité
Exemple

5 heures
Échelles de polarité

Indices de rétention et constantes des phases

 Caractériser tout composé par une grandeur plus générale que le temps
de rétention

 Suivre l’évolution des performances des colonnes

 Classer entre elles les phases stationnaires


Échelles de polarité
Indices de rétention : Historique
 1959 : Rohschneider
 Proposition d’une échelle de 0 à 100 entre le squalane (phase non
polaire) et le ββ’-oxydipropionitrile

 1959 : Wehrli et Kovats


 Mesure de la polarité d’une phase vis-à-vis de nombreuses fonctions
chimiques en fonction d’une référence (n-alcanes)
 Obtention de l’indice de Kovats ΔI
 Théorie d’avant garde, mais trop complexe

 1965 : Rohschneider
 Choisit 3 substances témoins : benzène, éthanol, méthyléthylcétone
 Mesure des indices de rétention sur la phase considérée et sur
squalane
 Détermination de trois constante x, y, z
Échelles de polarité
Indices de rétention : Historique

 1970 : Mac Reynolds

 Reprend la théorie de Rohrschneider en changeant la nature des


composés test
 Constantes de Mc Reynolds

 1970 : classement des phases imaginé par Mc Reynolds

 Évaluation de forces intermoléculaires majoritaires par les


différences d’indices de rétention de 10 substances test
 Évaluation sur la phase que l’on veut classer
 Évaluation sur squalane

Toute les phases du commerces sont évaluées de cette manière


Échelles de polarité
Constantes de Mc Reynolds
Échelles de polarité
Constantes de Mc Reynolds

Exemple

X’ sur OV17 = ΔI du benzène sur OV17


= I du benzène sur OV17 – I du
benzène sur le squalane
= 772 – 653 = 119

Constant de Mc Reynolds faible signifie que la phase retient


sélectivement les fonctions chimiques du même type
Échelles de polarité
Constantes de Mc Reynolds

Les marques

 OV : Ohio Valley
 DB : JandW
 HP : Hewlett Packard
 CP-Sil : Varian
Échelles de polarité
Constantes de Mc Reynolds
Échelles de polarité
Constantes de Mc Reynolds
Choix de la colonne

 Nature de l’échantillon

 Nature de la phase stationnaire

 Diamètre de la colonne

 Longueur de la colonne

 Épaisseur du film de la phase stationnaire


Choix du diamètre

 Gain en temps d’analyse

 Perte en efficacité (N) et en résolution (R)

 Gain en capacité d’échantillon


Choix du diamètre
Choix de la colonne

 Nature de l’échantillon

 Nature de la phase stationnaire

 Diamètre de la colonne

 Longueur de la colonne

 Épaisseur du film de la phase stationnaire

4 heures
Influence de la longueur

Plus la colonne est longue :


 Plus la résolution est améliorée
 Mais plus le temps d’analyse augmente
 Plus le cout de la colonne est important

Exemple

 Avec une colonne de 60 m, on gagne 40% en résolution par rapport


à une colonne de 30 m

 Avec une colonne de 60 m, on double le temps d’analyse par


rapport à une colonne de 30 m

La résolution augmente proportionnellement à la racine


carrée de la longueur de la colonne
Influence de la longueur
Influence de la longueur
Choix de la colonne

 Nature de l’échantillon

 Nature de la phase stationnaire

 Diamètre de la colonne

 Longueur de la colonne

 Épaisseur du film de la phase stationnaire


Influence de l’épaisseur du film

Les effets de l’épaisseur du film de phase et du diamètre


interne de la colonne sont interdépendants

 Utilisation du rapport β pour sélectionner les colonnes :

 Plus la valeur de β est faible, plus la capacité et la rétention du composé


sont élevées
 Application en fonction de β :
 Pour β < 100 - composés très volatils, masses faibles

 Pour β entre 100 et 400 - travaux courants, intervalles importants

 Pour β > 400 -masses moléculaires élevée


Influence de l’épaisseur du film
Choix de la colonne
Vu la grande diversité de phase stationnaire, il est très
important de faire le bon choix de colonne pour optimiser
sa séparation
Plan de cours

1. Introduction générale sur la chromatographie

2. Aspect théorique de la chromatographie

3. Chromatographie gazeuse : principe et appareillage

4. Introduction de l’échantillon : systèmes d’injections

5. Colonnes

6. Détecteurs

7. Analyse quantitative

8. Prétraitement de l’échantillon
Détecteurs

ROLE :

 Appareil de mesure physico-chimique qui ne réagit qu’au


passage des solutés voire d’espèces spécifiques du soluté
 Signal traité après amplification par un système informatique
d’acquisition

IDEAL :

 Sensible
 Rapport signal électrique/débit massique
 Rapport signal électrique/concentration

 Universel

 Robuste

 Domaine de linéarité large


Détecteurs

3 types de détecteur
 Les détecteurs universels

 Les détecteurs semi-universels

 Les détecteurs spécifiques

2 types de réponse
 Proportionnelle au débit massique

 Proportionnelle à la concentration du soluté dans la phase mobile


Détecteurs

Comment choisir un détecteur ?


Le catharomètre
Principe :

On mesure la différence de conductibilité entre le gaz vecteur


seul et le gaz vecteur chargé d’échantillon

6 heures
Le catharomètre
Avantages et inconvénients:

 Premier monté sur des GC commerciaux

 Le plus universel

 Simple d’utilisation

 Considéré comme peu sensible

 Amélioration de la sensibilité grâce à la miniaturisation


Détecteur à ionisation de flamme (FID)
Principe :

Mesure le courant ionique généré dans une flamme


hydrogène au passage de l’échantillon
FID
Réponse
 Non proportionnelle au nombre d’atomes de carbone : à masse
égale injectée, un C6 donne aprox. La même réponse qu’un C1

 Le chlorure de méthylène donne une réponse moins grande que


le méthane (le chlore refroidi localement la flamme)

Sensibilité
 Très élevée, s’exprime en coulomb/gramme

Limite de détection
 Peut atteindre 2 à 3 pg/sec
FID
Avantages et inconvénients:
 Décrit la première fois en 1958

 Le plus couramment utilisé

 Grande sensibilité

 Bonne linéarité

 Faible volume mort

 Presque universel

 Destructive
FID
FID alcalin (NDP)
Principe :

Comporte un petit cylindre en céramique dopé avec un sel


alcalin (rubidium ou césium).
NPD
Avantages et inconvénients:

 Grande sensibilité (de l’ordre de 0,1 pg)

 Bonne linéarité

 Faible volume mort

 Spécificité à l’azote (N) et au phosphore (P)


Photomètre de flamme (FPD ou SPD)
Principe :

Présence d’un tube photomultiplicateur qui converti les


photons émis en un signal électrique
FPD
Avantages et inconvénients:

 Présenté pour la première fois en 1966

 Très grande sélectivité vis-à-vis des composés organiques


soufrés ou phosphorés

 Pas universel
Détecteur à capture d’électron (ECD)
Principe :

 Ionisation des analytes par des


particules β émises par une source
radioactive 63Ni

 Lorsque les analytes arrivent, ils seront


ionisés par capture des électrons :
A + e- → A -

 Lors du passage des analytes, le


courant de base diminue

 Ce suivi de courant est traduit sous la


forme d’un chromatogramme
(ECD)
Avantages et inconvénients:

 Décrit par Lovelock en 1960

 Détecteur très sélectif couramment utilisé

 Détecte les composés électronégatifs

 Très sensible pour les composés halogènés

 Détection des composés nitrilés, cyanés, polyaromatiques

 Insensible aux composés de type alcool et carbures saturés

 Très utilisé pour la détection des pesticides organochlorés

 Détecteur peu commun dans un laboratoire car présence de


matière radioactive (norme et contrôle important)
Spectrométrie de masse

Détermination de données structurales sur les composés


Plan de cours

1. Introduction générale sur la chromatographie

2. Aspect théorique de la chromatographie

3. Chromatographie gazeuse : principe et appareillage

4. Introduction de l’échantillon : systèmes d’injections

5. Colonnes

6. Détecteurs

7. Analyse qualitative et quantitative

8. Prétraitement de l’échantillon
Aspects qualitatifs

L’aspect qualitatif d’une chromatographie consiste à identifier


un composé

 Comparaison des temps de rétention avec ceux des standards

 Détermination des k’ et des α

 Indices de Kowats
 Méthode des surcharges
 Détecteurs sélectifs (Fluo, ECD, NPD,…)
Aspects qualitatifs

Si la comparaison avec les standards ne suffit pas :

 Certains détecteurs peuvent en plus fournir une information sur


la nature du produit

 Spectrométrie de masse
 RMN

Double assurance concernant la nature du composé détecté


Aspects quantitatifs

L’aspect quantitatif d’une chromatographie consiste à


identifier un composé et à le doser
 Pour un détecteur donné, on admet qu’il existe une relation
linéaire entre l’aire d’un pic chromatographique et la quantité de
composé responsable de ce pic

 La quantité de produit injecté dans la colonne se répartit sur


toute la surface du pic chromatographique

 Avant, on découpait le pic et on le pesait

 De nos jours, on intègre la surface du pic (intégrateur)


Aspects quantitatifs
Intégration du pic :

Problème : on ne connaît pas la valeur du coefficient de


réponse K qui lie la surface à la quantité injectée
Aspects quantitatifs
Comment faire pour doser un composé?

Utilisation du technique d’étalonnage

 Étalonnage externe

 Étalonnage interne

 Technique des ajouts dosés

 …
Aspects quantitatifs
Étalonnage externe

Principe :

On injecte des solutions étalons à différentes concentrations


(encadrant la concentration de la solution à analyser)

Aire

Aire
mesurée
Composé
inconnu

Concentration Concentration
Composé
inconnu
Aspects quantitatifs
Étalonnage externe

Problèmes

 Il peut y avoir des problèmes de répétabilité du volume


injecté

 la référence est indispensable et peut être indisponible


dans le commerce

 Effets de matrice
Aspects quantitatifs
Étalonnage par ajouts dosés

Mélange de A et B
On veut doser A

A Le détecteur doit détecter A


B
A
Mais B interfère car le détecteur
B A détecte un peu B
B
B B Alors on aura un signal
A correspondant à la quantité de
B A et un peu de la quantité de B
A
B Du coup, [A] sera surestimée

Effet de matrice
Aspects quantitatifs
Étalonnage par ajouts dosés

Mélange de A et B On veut doser A


Dopé en A
L’échantillon est dopé en A
(concentration connue)
A A
A B interfère toujours
A A BA
A
A A Mais l’effet de B est réduit jusqu’à
A A
A négligeable
B
A A A B A Du coup, [A] n’est plus surestimée
B B
A A A
A
Suppression
Effet de matrice
Aspects quantitatifs
Étalonnage par ajouts dosés

Principe :

Ajouter à une concentration inconnue mais constante, de notre


composé des ajouts successifs de substance à analyser

Aire

ΔA

ΔA

ΔA

[C0]
[C]

Ajout 1 Ajout 2 Ajout 3


Aspects quantitatifs
Étalonnage interne
Rappel :

Le problème majeur de l’étalonnage externe est basé sur la non


répétabilité de l’injection.

Aire

Concentration

Résultat :

Droite d’étalonnage non exploitable car non représentative

Solution : étalonnage interne


Aspects quantitatifs
Étalonnage interne
Nomenclature :
Ei : étalon interne
Eech : échantillon inconnue analysé
ESt : échantillon standard
Principe :

 Utiliser un Ei à une concentration fixe

 Optimiser la séparation des deux composés Ei et Eech

 Réaliser une droite d’étalonnage en faisant varier la concentration


de l’ESt et en gardant concentration de l’Ei fixe

 Représenter la droite d’étalonnage :

Aire Eech/Aire Ei = f([Eech]/[Ei])

 Injecter le mélange contenant l’Ei et l’Eech


Aspects quantitatifs
Étalonnage interne
Dans la pratique :

Solution mère ESt

V1 V2 V5
V3 V4

1 mg/ml ESt 2 mg/ml ESt 3 mg/ml ESt 4 mg/ml ESt 5 mg/ml ESt
1 mg/ml Ei 1 mg/ml Ei 1 mg/ml Ei 1 mg/ml Ei 1 mg/ml Ei

Solution mère Ei
Aspects quantitatifs
Étalonnage interne
Résultat : Ei ESt
Concentration Gradient
constante Concentration
Aspects quantitatifs
Étalonnage interne
Résultat :

Aire ESt/Aire Ei

Aire Eech/Aire Ei

[EEch]/[Ei] [ESt]/[Ei]

[Eech] = (AEech/AEi).[Ei]
Aspects quantitatifs
Étalonnage interne

Propriété de l’Ei :

 Structure chimique très proche

 Temps de rétention très proche

 Concentration très proche

But de l’utilisation d’un Ei :

 Utiliser un rapport de concentration

 Corriger des erreurs de répétabilité de volume injecté

7 heures
Aspects quantitatifs
Critère de qualité

En analyse chromatographique comme pour d’autres techniques de


mesure, le calcul statistique est incontournable

Un résultat d’analyse n’a de valeur que s’il est assorti


d’une estimation de l’erreur possible

Pour être acceptable, une mesure doit être répétée : une exploitation
statistique est alors possible
Aspects quantitatifs
Critère de qualité

 Moyenne arithmétique x de n mesure :

 Écart type ou déviation standard :

 Coefficient de variation CV :

Bonne indication de la dispersion des résultats


Aspects quantitatifs
Critère de qualité
 La répétabilité s’exprime par l’écart-type des résultats d’essais indépendants
entre eux obtenus sur le même échantillon avec la même méthode, dans un
intervalle réduit de temps

 La reproductibilité s’exprime par l’écart-type des résultats d’essais


indépendants entre eux obtenus sur le même échantillon avec la même
méthode, avec des équipements différents et des opérateurs différent

 La précision c’est la dispersion des résultats autour de la moyenne. Elle est


généralement exprimée par l’écart-type des mesures et correspond aux erreurs
aléatoires

 La justesse c’est l’écart entre la moyenne des mesures et de la valeur réelle.


Elle est généralement inaccessible et correspond aux erreurs systématiques

 La linéarité est la plage dans laquelle la réponse reste proportionnelle à la


quantité soumise à l’analyse. Elle est représentée par une droite de régression
de la forme : y = ax + b et la validité est exprimée par le coefficient de
corrélation
Plan de cours

1. Introduction générale sur la chromatographie

2. Aspect théorique de la chromatographie

3. Chromatographie gazeuse : principe et appareillage

4. Introduction de l’échantillon : systèmes d’injections

5. Colonnes

6. Détecteurs

7. Analyse quantitative

8. Prétraitement de l’échantillon
Préparation de l’échantillon
Préambule

 De nombreux échantillons ne sont pas injectables directement dans


l’état dans le chromatographe

 Les sciences analytiques demande souvent un prétraitement de


l’échantillon

 La préparation de l’échantillon peut être très complexe et représenter


l’essentiel du travail de l’analyste

 C’est une science à part entière


Préparation de l’échantillon
Techniques :

 Mise en solution

 Distillation

 Extraction

 Méthodes par adsorption

 Purge and trap


 SPE
 SPME

 Dérivation
Préparation de l’échantillon

Mise en solution :

 Choix du solvant :

 Solubilité
 Absence de réaction chimique avec l’échantillon
 Pureté suffisante

 Inertie du solvant

 Formation de péroxydes

 Propriétés corrosives marquées (chlorés)

 toxicité
Préparation de l’échantillon
Techniques :

 Mise en solution

 Distillation

 Extraction

 Méthodes par adsorption

 Purge and trap


 SPE
 SPME

 Dérivation
Préparation de l’échantillon

Distillation :

 Distillation simple

 Évaporateur rotatif

 Distillation fractionnée

 Entraînement à la vapeur d’eau

But:

 Séparer les volatils des non volatils

 Permettre de concentrer en éliminant les légers ou supprimer les


lourds
Préparation de l’échantillon
Techniques :

 Mise en solution

 Distillation

 Extraction

 Méthodes par adsorption

 Purge and trap


 SPE
 SPME

 Dérivation
Préparation de l’échantillon

Extraction :

 Extraction classique par solvant

 Extraction par fluide en phase super critique (matrices solides)

But:

 Extraire les composés sélectivement d’un mélange complexe

 Exemple : extraction de l’eugénol contenu dans le clou de gyrofle


Préparation de l’échantillon
Techniques :

 Mise en solution

 Distillation

 Extraction

 Méthodes par adsorption

 Purge and trap


 SPE
 SPME

 Dérivation
Préparation de l’échantillon

Méthode par adsorption :

 Adsorption des gaz

 Adsorption des liquides : extraction en phase solide SPE ou SPME

But:

 Concentration de constituants mineurs d’une matrice gazeuse

 Extraction sélective des composés d’un mélange complexe

 Injection directe d’un composé dans un GC


Préparation de l’échantillon
Adsorption des gaz

 On utilise un adsorbant spécifique placé dans un tube et l’on fait


passer le gaz à l’aide d’une pompe (Exemple : Liner)

 Les adsorbants les plus utilisés :

 Tenax (polymère organique, hydrophobe, excellente


stabilité thermique)
 Charbon actif : piégeage de polluants organiques variés
dans l’atmosphère
 Le noir de carbone graphité : grande surface spécifique,
piégeage gaz et composés très volatils
 Gel de silice et d’alumine : affinité pour les composés
volatils polaires

Remarque :
Il est courant d’utiliser des cartouches mixtes avec divers
adsorbants en série
Préparation de l’échantillon
Adsorption des liquides : SPE

 Extraction en phase solide SPE : utilisation de cartouches ou disques


remplis avec divers adsorbants

 Sert soit à concentrer, soit à simplifier la matrice

La procédure répond au triangle d’équilibre entre :


composé d’intérêt – matrice - adsorbant

Composé d’intérêt

matrice adsorbant
Préparation de l’échantillon

SPE : Principe

 Similaire à la chromatographie en phase liquide

 On bloque certaines molécules sur un adsorbant et on les


élue brutalement et sélectivement en les décrochant du
support par un solvant spécifique
Préparation de l’échantillon
SPE : procédure
Première étape : conditionnement et solvatation

 Lavage avec un solvant adapté


 La cartouche ne doit plus être séchée

Deuxième étape : équilibration

 Équilibration de la cartouche avec le solvant de l’échantillon

Troisième étape : dépôt de l’échantillon

Quatrième étape : élution

 Un solvant de polarité convenable est introduit dans la cartouche


 Permet selon le choix du solvant d’éluer les produits à isoler et retenir
les interférents ou l’inverse
Préparation de l’échantillon
SPE : procédure
Préparation de l’échantillon
SPE : buts

 Isolation d’un composé d’un mélange complexe

 Concentration de l’échantillon

 Purification de l’échantillon

 Changement de solvant

 Les 4 objectifs à la fois


Préparation de l’échantillon
SPE : matériel

 Cartouches en forme de seringues ou disques (capacité de 2,5


mg à 500 mg, volume d’élution de 125 µl à 25 ml)

 Corps en polypropylène ou en verre

 Fritté en polyéthylène

 Divers adsorvants

 Silice greffée

 Résines

 Florisil, alumine, carbone graphité…


Préparation de l’échantillon
SPE : avantages
 Technique rapide, sélective et peu consommatrice de solvant

 Extraction d’un ou plusieurs composés d’une matrice complexe

 Enrichissement de traces (préconcentration)

 Dessalage de solutions

 Dérivatisation en ligne

 Grande variété d’adsorbants


Préparation de l’échantillon
SPE : guide de choix

Matrice aqueuse : composés d’intérêt

 Apolaires : phase apolaire

 Ionisables basiques : résine échangeuse de cations

 Ionisables acides : résine échangeuse d’anion

 Non ionisables polaires : SPE non adaptée


Préparation de l’échantillon
SPE : guide de choix

Matrice organique apolaire : composés d’intérêt

 Polaires : phase polaire

 Moyennement polaire : phase polaire

 Apolaires : SPE non adaptée


Préparation de l’échantillon
Microextration en phase solide : SPME

 Utilisation d’une seringue spéciale comportant une


aiguille creuse dans laquelle coulisse une fibre en
silice fondue recouverte d’une fine couche de phase
stationnaire

 Adsorption d’un composé d’intérêt sur cette fibre

Extraction sélective

8 heures
Préparation de l’échantillon
Microextration en phase solide : SPME

 Fibre peut être utilisée soit en immersion soit en espace de


tête

 Fibre ensuite désorbée directement dans l’injecteur du GC

 Domaines d’applications innombrables

 Évite l’utilisation de solvants

 Fibre réutilisable
Préparation de l’échantillon
Microextration en phase solide : SPME
Préparation de l’échantillon
Microextration en phase solide : SPME

Méthode de l’espace de tête

 Analyse constituants volatils d’un


échantillon lorsqu’il n’est pas
souhaitable d’introduire l’ensemble de
l’échantillon dans la GC
Préparation de l’échantillon
Techniques :

 Mise en solution

 Distillation

 Extraction

 Méthodes par adsorption

 Purge and trap


 SPE
 SPME

 Dérivation
Préparation de l’échantillon

Dérivation :

But:

 Rendre les constituants d’un mélange moins polaires et plus volatils en


les dérivants chimiquement

Les réactions les plus courantes :

 Silylation

 Alkylation

 Acylation
Préparation de l’échantillon

Dérivation :

Silylation

 Sur fonctions alcool, phénol, amine. Substitution d’un groupe


triméthylsilyle (TMS) à un atome d’hydrogène mobile

Acylation

 On remplace un hydrogène mobile par un groupement acyle


(obtention d’un ester)

Alkylation

 Remplacement d’un hydrogène mobile par un radical alkyle, en


générale un méthyle

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