INTRODUCTION
Le sujet d’ordre général (SOG) est un exercice de production écrite, plus
précisément une dissertation à caractère général. C’est une épreuve qui est le
plus souvent rencontrée aux concours administratifs. Toutefois, bien que
dissertation, le sujet d’ordre général n’est ni une dissertation littéraire,
philosophique, historique ou juridique. Mais, c’est comme son nom l’indique,
une dissertation de type général ; c’est-à-dire, qui porte sur des thèmes à
caractère général. C’est dire que le SOG, comme il est convenu de l’appeler,
n’est pas un exercice d’une discipline spécifique ; mais une épreuve portant
sur tous les domaines de connaissances. De ce fait, c’est un exercice qui
requiert de bonnes connaissances en culture générale. On peut donc
aisément affirmer que le SOG est une épreuve qui fait le ‘‘point’’ de toutes les
connaissances acquises au cours de sa vie par l’impétrant.
Il convient de préciser que les connaissances dont il s’agit ici ne se livrent pas
tous azimuts, mais selon une méthode qui s’appuie sur l’esprit critique, le
raisonnement et l’argumentation. En clair, la rédaction d’un SOG devra laisser
transparaître que le candidat a une parfaite maîtrise de la langue (grammaire,
vocabulaire, orthographe et conjugaison), des techniques d’argumentation et
des informations pertinentes. Le SOG requiert donc la qualité de la rédaction,
la cohérence de l’argumentation et une large étoffe de culture générale.
Le présent ouvrage comportera deux grandes parties : l’une, théorique qui est
relative à la méthodologie et l’autre, pratique, qui concerne l’application.
La première partie intitulée bases théoriques du SOG sera le lieu, d’abord, pour
éviter de planter dans la jachère sans l’avoir défrichée, de faire un ‘‘tour
d’horizon’’ sur les prérequis en matière de SOG. Ensuite, il y sera question
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d’étudier les différents types de sujet et leur plan. Par ailleurs, il faudra
aborder les différentes parties du SOG. Enfin, il conviendra de passer en revue
les phases de l’élaboration d’un devoir de SOG.
La deuxième partie a pour titre sujets traités et constituera le cadre de
propositions de correction d’une série de sujets, qui permettront aux
auditeurs de se familiariser avec la rédaction du SOG.
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         1ère PARTIE : BASES THEORIQUES DU SOG
Dans cette partie du cours, il s’agira d’étudier la méthodologie du SOG. Il y
sera question des prérequis, des différents types de sujet et leur plan, des
différentes parties du SOG et des phases de l’élaboration d’un devoir de SOG.
CHAPITRE I : PREREQUIS EN MATIERE DE SOG
Les prérequis dont il s’agit ici concernent la manière dont on doit rédiger un
SOG et la démarche argumentative qu’on est tenu de suivre.
   1- La rédaction
La rédaction est définie comme l’action, le fait de rédiger. C’est aussi et
surtout, la manière dont on rédige. En SOG, la rédaction revêt un sens
particulier ; car il s’agit ici de bien rédiger. Pour ce faire, le niveau de langue
doit être bien choisi, les exigences de l’écrit respectées et les structures
syntaxique et sémantique des paragraphes et des textes bien agencées.
   a- Le niveau de langue
Le niveau de langue est l’ensemble des habitudes langagières. Ces habitudes
correspondent à la position sociale, au degré de culture et/ou à l’image que le
locuteur veut donner de lui. Ainsi, dans un milieu populaire, on dirait : « j’ai rien
bouffé matin-là » ; alors qu’une personne cultivée, appartenant à un milieu
favorisé ou surveillant davantage son langage, dirait : « je n’ai rien mangé ce
matin ».
On distingue ainsi essentiellement trois (3) principaux niveaux de langue, qui
sont :
   -     le langage familier ou populaire ou argotique ;
   -     le langage courant ou français standard ;
   -     le langage soutenu.
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   ▪ Le langage familier ou populaire : c’est le niveau de langue des
      personnes les moins favorisées culturellement et socialement, qui
      emploient spontanément des mots ou tournures telles que « un type »
      (pour désigner un homme), « je m’en vais à la piaule » (pour je pars à la
      maison).
   ▪ Le langage courant : appelé aussi français standard, il est la forme la
      plus usuelle de la langue. C’est une forme d’expression correcte et
      soignée exigée dans les situations de la vie scolaire et professionnelle.
      Ex : J’ai réussi mon devoir.
   ▪ Le langage soutenu : il est caractérisé par le souci d’un vocabulaire
      recherché et précis, le soin apporté à la construction des phrases et
      l’emploi de formes grammaticales rares. Il est généralement rencontré
      dans les ouvrages scientifiques et littéraires ainsi que chez des
      personnes soucieuses de marquer leur niveau social ou culturel.
      Exemple : Il eût été préférable qu’on n’abordât pas ce sujet.
        Quel niveau de langue au SOG ?
Le langage courant ou français standard est le niveau de langue le plus adapté
à l’exercice du SOG ; ce du fait de sa neutralité et son caractère usuel.
L’impétrant devra par conséquent, proscrire de sa rédaction, le langage
populaire, pour éviter la vulgarité et le lange familier pour éviter la familiarité.
De même, il devra avoir peu recours au langage soutenu, pour éviter le
pédantisme ou des fautes : ce qui produirait le contraire de l’effet recherché.
Toutefois, le langage soutenu s’imposera en certaines occasions où l’on
souhaite marquer de la solennité, de la gravité ou quand la précision s’impose.
Il faut alors veiller au respect des exigences de l’écrit.
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   b- Les exigences de l’écrit
A l’écrit, le langage courant comme le langage soutenu sont soumis à des
exigences strictes. Ainsi, un texte n’est bien rédigé que lorsqu’il respecte les
règles d’orthographe, de grammaire et de vocabulaire. De ce fait :
   ▪ L’orthographe, qui est la manière correcte d’écrire les mots, doit être
      parfaite. Notamment, elle devra être celle admise par le dictionnaire.
      L’accentuation ne doit pas être négligée, pour éviter les confusions (par
      exemple, « pêcher » signifie « prendre ou tenter de prendre du
      poisson » alors que « pécher » veut dire « commettre une iniquité »). Les
      apostrophes, les cédilles, les trémas et les traits d’union ne doivent pas
      être omis.
   ▪ La grammaire, qui est l’application des règles d’accords, de ponctuation
      et de conjugaison doit être particulièrement suivie (se référer aux
      documents de grammaire et de conjugaison).
   ▪ Le vocabulaire, qui est l’ensemble des mots et de leur signification, doit
      être riche et varié, pour éviter les répétitions et les redondances. Pour
      ce faire, il faudra user de la synonymie (faciliter le travail=rendre la tâche
      aisée), de la périphrase (terre = la planète bleue), de la
      pronominalisation (je voulais parler, mais je ne parvenais pas à parler=je
      voulais parler, mais je n’y parvenais pas), etc. En revanche, les mots ou
      expressions familiers (« télé », « dico », « prof »), les abréviations
      (« min » pour « minute », « kg » pour « kilogramme »), les sigles non
      préalablement définis (« UA », « UE »), les interjections (Ah ! Oh ! Hélas !
      Oh là là !) et les onomatopées (Crac ! Plouf ! Tic-tac ! Boom !) doivent
      être proscrits. Tout cela pour que la syntaxe soit claire et sans fioriture.
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   c- La structure syntaxique du paragraphe et du texte
La syntaxe est définie comme l’ensemble des règles régissant les relations
entre les mots à l’intérieur d’une phrase, la manière dont les mots sont
agencés pour donner une forme correcte à la phrase.
Par extension, la syntaxe désigne la manière dont les phrases sont agencées
pour former le paragraphe et la façon dont les paragraphes s’enchaînent pour
structurer le texte. L’on distingue donc en dehors de celle de la phrase, la
structure syntaxique du paragraphe et la structure syntaxique du texte.
   ▪ La structure syntaxique du paragraphe : Un paragraphe est un
      ensemble de phrases formant un bloc délimité par un alinéa et un retour
      à la ligne. Ces phrases sont agencées selon des règles bien précises, qui
      sont fonction du type de paragraphe. Ainsi, dans un paragraphe de type
      déductif par exemple, il y a toujours d’abord une idée de première
      importance appelée idée générale du paragraphe (igp) que les autres
      phrases suivantes ou idées explicatives (ie) ne font que développer et
      expliquer. A la fin du paragraphe, il y a une idée illustrative (ii). C’est dire
      qu’un paragraphe est l’affirmation et l’explicitation d’un argument qui
      fonctionne comme suit : (P = igp + ie1 + ie2 + ie3 + …ien + ii1).
       Exemple : La pratique du sport est bénéfique pour tout le monde
       (igp). En effet, les jeunes qui pratiquent régulièrement un sport sont
       moins malades et plus vigoureux que les autres (ie1). De même, les
       personnes âgées peuvent combattre le vieillissement par la pratique
       d’exercices adaptés (ie2). Enfin, la pratique régulière d’une activité
       physique permet l’élimination plus rapide des toxines et stimule le
       fonctionnement des organes vitaux tels que le cœur et les poumons
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       (ie3). Ainsi, le fait qu’on observe moins de cas de maladie chez les
       sportifs n’est pas un hasard (ii).
   ▪ La structure syntaxique du texte : Le texte peut être défini comme
      l’agencement de plusieurs paragraphes traduisant une idée centrale. La
      construction du texte argumentatif déductif se fait selon des règles qui
      sont presqu’identiques à celles du paragraphe. Il y a d’abord, un
      paragraphe introductif qu’il sera convenu d’appeler chapeau, qui est en
      fait, l’idée générale du texte (IGT), et ensuite, les paragraphes
      argumentatifs (P) qui constituent les explications de l’idée générale du
      texte. Enfin, il y a une conclusion partielle (CP) du texte, qui est en fait,
      une confirmation de l’IGT. Un texte fonctionne donc comme suit :
      T = IGT (chapeau) + P1 + P2 + P3 + CP.
   d- La structure sémantique du paragraphe et du texte
La structure sémantique d’un paragraphe ou d’un texte est la manière dont
les idées sont reliées entre elles pour donner un sens au paragraphe ou au
texte. Ces liens, qui permettent de suivre les étapes du raisonnement sont
assurés par des connecteurs, des adverbes, des locutions ou des formules
entières. De ce fait, le choix de ces mots se fait en fonction du type de
raisonnement que l’on veut faire. Ainsi :
   ▪ Si l’on veut raisonner par énumération (ou addition) d’idées, il
      conviendra d’utiliser des connecteurs ou des expressions à valeur
      énumérative tels que de plus, puis, d’abord/ ensuite/enfin, d’une
      part/d’autre part, premièrement/deuxièmement /troisièmement, par
      ailleurs, en outre, de surcroît, en premier lieu, il y a également, on
      ajoutera que, il convient d’ajouter que, il ne faut pas oublier que, sur le
      plan économique, sur le plan culturel, etc.
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   ▪   Si l’on veut raisonner par la démonstration, il conviendra de recourir à
       des connecteurs ou expressions à valeur démonstrative ou logique tels
       que si, or, alors, donc, et, ainsi, etc.
   ▪ Si l’on veut raisonner par explication, il faudra user de connecteurs ou
       expressions à valeur explicative tels que en effet, de fait, en fait,
       réellement, concrètement, c’est-à-dire, etc.
   ▪ Si l’on veut raisonner par antithèse ou opposition, il sera convenable
       de faire recours à des connecteurs ou expressions à valeur antithétique
       tels que mais, cependant, malgré, en dépit de, néanmoins, toutefois, en
       revanche, pourtant, au contraire, etc.
   ▪ Si l’on veut raisonner dans le temps, on usera de connecteurs ou
       expressions     à    valeur    chronologique comme         jadis,   autrefois,
       aujourd’hui, hier, demain, au XIXe siècle, en 1960, dans l’Antiquité, il y a
       un siècle, pendant la colonisation, etc.
   ▪ Si l’on veut raisonner par comparaison, on utilisera de connecteurs ou
       mots à valeur comparative tels que autant que, plus que, de façon
       identique, dans le même ordre d’idées, à la différence de, etc.
   ▪ Si l’on veut illustrer, il faudra user de connecteurs ou expressions à
       valeur illustrative tels que c’est le cas de, c’est l’exemple de, par
       exemple, à titre illustratif, pour illustrer, à preuve, etc.
   ▪ Si l’on veut conclure, il faudra utiliser des connecteurs ou expressions à
       valeur conclusive comme en conclusion, en définitive, au terme de
       l’analyse, in fine, pour conclure, en résumé, en somme, au total, pour
       finir, etc.
Les connecteurs ou formules à valeur de connecteur sont utilisés aussi bien
pour relier les phrases entre elles à l’intérieur du paragraphe que pour relier
les paragraphes entre eux dans le texte. Lorsqu’ils sont utilisés à l’intérieur du
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paragraphe, ils sont appelés connecteurs intra-paragraphiques ou micro-
connecteurs. Quand ils sont utilisés pour relier les paragraphes entre eux, ils
sont appelés connecteurs inter-paragraphiques ou macro-connecteurs.
Une structure sémantique bien agencée met en évidence l’argumentation.
   2- L’argumentation
L’argumentation consiste à soutenir ou à contester une opinion en vue d’agir
sur le destinataire en cherchant à le convaincre. Argumenter, c’est justifier
une opinion que l’on veut faire partager ou adopter en faisant appel à la
raison, aux facultés d’analyse et de raisonnement et à l’esprit critique du
destinataire. L’argumentation se fait ainsi en formulant une thèse et en
s’aidant d’arguments, c’est-à-dire, d’éléments de preuve destinés à l’étayer.
Ces arguments sont eux-mêmes expliqués et illustrés par des exemples et/ou
des citations.
L’argumentation procède notamment de la dialectique, du point de vue et de
l’opinion.
   a- La dialectique
La dialectique est un type de raisonnement, un mode de pensée dynamique,
évolutive qui exclut toute idée figée, rigide, immuable. Chez HEGEL, elle est
perçue comme la progression de la pensée qui reconnaît l’inséparabilité d’une
vérité (thèse), de son contraire (antithèse) et le dépassement de la
contradiction entre les deux (synthèse).
Exemple : L’Afrique veut-elle le développement ? Thèse : L’Afrique veut le
développement. Antithèse : L’Afrique refuse le développement. Synthèse :
Les conditions du développement de l’Afrique.
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Le sujet d’ordre général est un exercice qui se construit généralement sur la
base de la dialectique, qui elle-même procède du point de vue et de l’opinion.
   b- Le point de vue et l’opinion
Le point de vue est défini comme le lieu où l’on se situe pour voir, l’angle sous
lequel l’on se place pour regarder quelque chose. On distingue le point de vue
physique et le point de vue idéologique.
Le point physique ou géographique peut être de face, de côté, éloigné,
rapproché, du haut, du bas, etc. Il nous intéresse moins que le point de vue
idéologique, qui est la perspective idéologique de laquelle l’on donne son avis
ou son opinion. Ainsi, peut-on parler de point de vue occidentaliste, asiatique,
écologiste, positiviste, capitaliste, etc.
Le point de vue n’est pas à confondre avec l’opinion qui est l’avis que l’on
donne, le jugement que l’on adopte sur un sujet. Mais, l’opinion est toujours
fonction du point de vue, car ce qu’on dit découle des pensées dominantes.
Si l’opinion (vérité émise) est fonction du point de vue (idéologie), cela revient
à dire qu’il y a autant de vérités que de points de vue. Il convient dès lors, afin
de confronter toutes les vérités, de faire l’étude du sujet.
   c- La recherche des idées
Les arguments et idées se trouvent en partant de constatations précises faites
à partir de ce que l’on connaît, et qui est issu :
   -   des souvenirs de lecture ;
   -   du spectacle du monde présenté par les médias ;
   -   de l’observation de ce qui se passe autour de nous ;
   -   des expériences personnelles, etc.
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Pour trouver les idées, on doit se poser des questions sur le sujet, à partir
desquelles on évoluera dans la réflexion. On peut ainsi analyser :
   -   les points de vue pour et les points contre, avant de les nuancer ;
   -   les avantages et les inconvénients, avant de trancher ;
   -   les conséquences positives et les conséquences négatives, avant
       d’envisager des solutions ;
   -   la particularité de chaque réalité, avant de relever les points communs,
       etc.
  De façon plus concrète, la recherche des idées se fait par une déclinaison
  descendante du sujet à traiter. D’abord, le sujet doit être disséqué en trois
  (3) axes de réflexion. Ensuite, chaque axe de réflexion devra être scindé en
  arguments. Enfin, chaque argument fera l’objet d’une scission pour donner
  des idées explicatives et illustratives.
  Pour réussir la déclinaison, la caractérisation est l’une des méthodes les plus
  efficaces. Celle-ci consiste à se faire orienter par une série de deux (2)
  questions à chaque étape de la réflexion : 1- quel est le thème à décliner ? 2-
  Quelles sont les caractéristiques de ce thème ? Ainsi, cette série de
  questions permet de décliner le sujet en axes de réflexion, les axes de
  réflexion en arguments et les arguments, en idées explicatives.
   d- Les illustrations
L’illustration a pour principale fonction de prouver que l’argument avancé et
expliqué trouve sa source dans la réalité, dans la vie de tous les jours. Elle
constitue la face concrète des explications, qui elles, en sont la face abstraite.
L’illustration peut se faire soit par un exemple, soit par une citation.
L’exemple est la relation d’un fait marquant en rapport avec l’argument, qui
s’est produit dans notre pays ou ailleurs. Cela peut être un fait divers, le
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résultat d’une étude scientifique, le résultat d’une enquête, des statistiques
officielles, etc. L’exemple est introduit par des formules telles que : c’est ainsi
que, c’est le cas de, ainsi, on pense à, c’est l’exemple de, par exemple, à
preuve, à titre illustratif, etc.
Quant à la citation, elle peut être le propos d’un auteur ou d’une personne de
notoriété. Elle peut également être un proverbe, un adage, un dicton ou une
maxime. Pour introduire une citation, il faut s’assurer qu’on en connait bien
l’auteur et qu’on n’est pas en train d’attribuer sa pensée à quelqu’un d’autre.
Des formules telles que : Hampaté BA a pu dire, Victor HUGO pense que, pour
Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, Abraham LINCOLN considère que, etc.
permettent d’introduire les citations. On veillera à mettre les deux points,
avant d’écrire la citation entre guillemets, en cas de discours direct. Pour le
discours indirect, les deux points et les guillemets ne sont pas nécessaires.
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