Mon père, un rude fellah, débroussaillait(1) , défrichait(2), sans cesse et plantait.
Au bout de quelques
années, nos parcelles(3) changèrent d’aspect. En plus, il entretenait une paire de bœufs, un âne, une chèvre,
deux moutons. Les bœufs ne nous appartenaient pas. Un riche quelconque nous les confiait au printemps.
Nous les engraissions(4) et nous pouvions mettre en valeur nos propriétés. Vers le mois d’octobre, nous les
vendions et il nous revenait le tiers du bénéfice. L’âne nous appartenait ainsi que les moutons et la chèvre.
Le premier nous rendait beaucoup de services. Il portait sur son dos le bois et le sac d’herbe du champ. Il y
transportait le fumier ; il portait à la ville les charges de raisin ou de figues et rapportait de l’orge pour la
famille, ou, pendant la saison des légumes, des piments, des courgettes, des pommes de terre que ma mère
échangeait par platées avec les voisines, contre des céréales.
Les moutons étaient achetés tout petits, ils grandissaient, devenaient gras et à l’approche de l’aïd nous en
vendions un qui rapportait généralement le capital engagé pour les deux. Et chaque année, mon père était
fier d’égorger, sans avoir rien dépensé, un mouton en l’honneur du Prophète. En plus de son lait, la chèvre
donnait assez régulièrement un ou deux chevreaux que mon père vendait avec beaucoup de plaisir. Il nous
arrivait aussi d’en manger un. Un prétexte pour le sacrifier venait très facilement : ma mère avait deux ou
trois maladies dont elle parlait souvent et qu’on ne voyait jamais. Et, tout à fait par hasard, un derviche lui
conseiller de tuer un chevreau qui avait précisément la couleur du nôtre. (…) Mon père se faisait prier toute
une semaine pour consentir à nous acheter, tous les deux ou trois mois, de la viande au marché. Mais il était
toujours prêt à égorger le chevreau.
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Mon père, un rude fellah, débroussaillait(1) , défrichait(2), sans cesse et plantait. Au bout de quelques
années, nos parcelles(3) changèrent d’aspect. En plus, il entretenait une paire de bœufs, un âne, une chèvre,
deux moutons. Les bœufs ne nous appartenaient pas. Un riche quelconque nous les confiait au printemps.
Nous les engraissions(4) et nous pouvions mettre en valeur nos propriétés. Vers le mois d’octobre, nous les
vendions et il nous revenait le tiers du bénéfice. L’âne nous appartenait ainsi que les moutons et la chèvre.
Le premier nous rendait beaucoup de services. Il portait sur son dos le bois et le sac d’herbe du champ. Il y
transportait le fumier ; il portait à la ville les charges de raisin ou de figues et rapportait de l’orge pour la
famille, ou, pendant la saison des légumes, des piments, des courgettes, des pommes de terre que ma mère
échangeait par platées avec les voisines, contre des céréales.
Les moutons étaient achetés tout petits, ils grandissaient, devenaient gras et à l’approche de l’aïd nous en
vendions un qui rapportait généralement le capital engagé pour les deux. Et chaque année, mon père était
fier d’égorger, sans avoir rien dépensé, un mouton en l’honneur du Prophète. En plus de son lait, la chèvre
donnait assez régulièrement un ou deux chevreaux que mon père vendait avec beaucoup de plaisir. Il nous
arrivait aussi d’en manger un. Un prétexte pour le sacrifier venait très facilement : ma mère avait deux ou
trois maladies dont elle parlait souvent et qu’on ne voyait jamais. Et, tout à fait par hasard, un derviche lui
conseiller de tuer un chevreau qui avait précisément la couleur du nôtre. (…) Mon père se faisait prier toute
une semaine pour consentir à nous acheter, tous les deux ou trois mois, de la viande au marché. Mais il était
toujours prêt à égorger le chevreau.
– Compréhension : (6pts) 1- Ecris la bonne réponse tout en la justifiant à partir du texte. Le père du narrateur est : □
un chasseur. □ un paysan. □ un citadin.
2- Quels sont les animaux les plus utiles pour la famille du narrateur? Pourquoi ? justifie ta réponse à partir du texte
(1.5pt)
3-a- Pourquoi le père du narrateur était-il fier chaque année ? relève la phrase qui le montre à partir du texte (1.5pt)
4- b- De quoi souffre la mère du narrateur ? (0.5pt)
5- A votre avis, le père s’occupe-t-il bien de sa famille ? relève deux expressions qui justifient ta réponse (1.5p
Cherche dans le texte deux mots qui appartiennent au champ lexical de la ferme, puis emploie-les dans des phrases :
Complète les phrases suivantes par des GN sujets par des GV selon le cas
- …………………………….….broutent l’herbe dans les champs.
- Hier, le fellah………………………………………………………………………..
3) Réécris ce passage en mettant les verbes soulignés au futur simple. (3pts)
Il entend rire le bruit des cloches, il passe alors la tête à travers le feuillage et voit l’autruche qui danse, qui le
regarde, s’arrête de danser.
4) Complète par (a / as / à) : (1pt) - ……….. -tu retrouver ton chemin ? lui demande-t-elle.
- Le petit ……………perdu ses cailloux, l’autruche les………….mangés, un………….un
2/ Complète par un GNS, par un GV ou par un C. de phrase :
-1pt – a- ……………………………………, l’enfant s’est égaré. b- Les parents ………………………………….partout dans les rues.
3/ Conjugue les verbes entre parenthèses aux temps convenables :
-1pt- a- La semaine dernière, cet enfant (s’égarer)…………………….dans la ville.
b- La prochaine fois, il (rester)……………………près de sa mère et ne la quittera pas.
2) Complète le tableau suivant à partir des phrases données : Les petits oiseaux chantent. Lili aime la campagne.
Les poissons nagent dans le ruisseau. GNS // GV
3) Choisie, dans la liste suivante, un complément de phrase selon l’indication donnée entre ( ) : Hier - chaque matin -
rapidement - pour sortir. A la campagne, Lili se lève tôt,……………………………………………………….. (GN). Lili s’habille
…………………………………………………………………………………….. ( adverbe)
4) Conjugue les verbes entre ( ) au temps qui convient : -Hier, Lili (passer)………………………….. la nuit à la campagne.
Aujourd’hui, il (faire) ……………………beau, Lili (sortir) …………………………. se promener. Demain, elle (avoir)
……………………… des invités car ses cousines (venir)………………………………………..passé la journée avec elle.
3) Dis s’il s’agit de phrase minimale ou étendue. (2 pts)
- en février, j’appris à travailler la terre. Phrase : ……………………
- je prenais goût à ces travaux. Phrase : ……………………
- le hasard me fit don d’une couvée. Phrase : ……………………
- j’avais trouvé une poule blanche dans le jardin. Phrase : ……………………
B/ Conjugaison : (2 pts) Conjugue les verbes entre () au futur simple. (2pts)
- Je (ressentir) …………………..la fatigue. - Nous (semer) ……………………des fleurs autour de la maison. - Le hasard me
(faire)……………………don d’une couvée. - Tante rude et manine ne (reconnaître) ……………….la poule d’annette.
2) Complète par « a – as – à ) . (0.5 pt)
- Il s’est installé ……la campagne. - Tu m’……profondément déçu. - La fillette ……de la fièvre.
Souligne les compléments non essentiels et réécris la phrase minimale : Exercice n°2 : a-pendant les vacances, le vieil
homme visite la campagne pour la première fois.
……………………………………………………………………………………………………………………………………….. b-avant de traverser la rue,
le piéton regarde à gauche et à droite attentivement.
……………………………………………………………………………………………………………………………………….. Exercice n°3 Complète par le
groupe qui manque pour obtenir une phrase complète : : a-les
voyageurs…………………………………………………………………………………………. . b-…………………………………………………………..porte
ses bagages et quitte la gare. Conjugaison : Conjugue les verbes entre parenthèses au futur simple : Demain, le vieil
homme (rentrer)………………………à la campagne et (oublier)………………… tout ce vacarme et cette atmosphère
étouffante, il (pouvoir)…………………………respirer l’air cru et admirer la verdure des champs et (se promener)
…………………….dans les vastes prés. Orthographe Complète par a / as /à : Le pauvre homme……..peur de traverser la
rue, il regarde……….droite et…….gauche. L’agent de police lui dit : -tu dois faire attention tu…….vu le feu rouge ? sois
prudent !