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Structures Algébriques - Exercice Avec Solution

Le document traite des structures algébriques, en particulier des ensembles et des opérations sur des matrices. Il présente des exercices sur la stabilité des ensembles, les homomorphismes et les groupes, en utilisant des matrices de rotation. Les solutions démontrent des propriétés mathématiques fondamentales concernant les ensembles définis et leurs relations algébriques.

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Structures algébriques

2éme Bac SM (A et B)

Réalisé par : ABILI Youssef

JEU.23 AVRIL 2020

Exercice
  
 a

−b 

On considère l’ensemble G = 
  / a2 + b2 = 1 et (a, b) ∈ R2
 b

a

1. Montrer que G 6= ∅.
  
 cos θ

− sin θ 

2. Montrer que G = /θ∈R

 
 sin θ

cos θ

3. Montrer que G est une partie stable de (M2 (R), ×).

4. G est-elle une partie stable de (M2 (R), +) ?


 
cos θ − sin θ
5. On pose M (θ) =   , pour tout θ ∈ R.
sin θ cos θ
Calculer (M (θ))n , avec (M (θ))n = M (θ) × M (θ) × . . . × M (θ)
| {z }
n fois
6. Soit f l’application définie de R vers G par : f (θ) = M θ), pour tout θ ∈ R.
a) Montrer que f est un homomorphisme surjective de (R, +) vers (G, ×).
b) En dédire la structure de (G, ×).

7. On considère l’ensemble U = {z ∈ C∗ / |z| = 1}


a) Montrer que U = {eiθ / θ ∈ R}
b) Montrer que (U, ×) est un groupe commutative.

8. Montrer qu’il existe un homomorphisme de (U, ×) vers (G, ×).

Solution
 
1 0 
1. On a I2 =   ∈ G, car 12 + 01 = 1, d’où G 6= ∅.
0 1
 
a −b
2. On a M ∈ G ⇔ ∃(a, b) ∈ R2 : M = 
  et a2 + b2 = 1, et comme a2 + b2 = 1, alors
b a
 
cos θ − sin θ 
∃θ ∈ R : a = cos θ et b = sin θ, d’où M ∈ G ⇔ M =  
sin θ cos θ

1
  
 cos θ

− sin θ 

Par suite G = 
  /θ∈R .
 sin θ

cos θ


   
cos θ1 − sin θ1  cos θ2 − sin θ2 
3. Soient M1 =   et M2 =   deux éléments de G.
sin θ1 cos θ1 sin θ2 cos θ2
On a
   
cos θ1 − sin θ1  cos θ2 − sin θ2 
M1 × M2 =  × 
sin θ1 cos θ1 sin θ2 cos θ2
 
cos θ1 cos θ2 − sin θ1 sin θ2 − cos θ1 sin θ2 − sin θ1 cos θ2 
= 
sin θ1 cos θ2 + cos θ1 sin θ2 − sin θ1 θ2 + cos θ1 cos θ2
 
cos(θ1 + θ2 ) − sin(θ1 + θ2 )
= 
sin(θ1 + θ2 ) cos(θ1 + θ2 )

D’où M1 × M2 ∈ G, et par suite G est une partie stable de (M2 (R), ×).
     
1 0 −1 0 0 0
4. On a M1 =   et M2 =  deux éléments de G et M1 + M2 = 
 ∈
/ G.
0 1 0 −1 0 0
D’où G ne pas une partie stable de (M2 (R), +).
   
cos θ − sin θ 2 cos 2θ − sin 2θ 
5. On a M (θ) =  , donc (M (θ)) =  
sin θ cos θ sin 2θ cos 2θ
 
cos nθ − sin nθ 
Montrons par récurrence que ∀n ∈ N∗ , (M (θ))n =  
sin nθ cos n2θ
• Pour n = 1, la relation est vrai.
• Supposons que (M (θ))n = M (nθ) et montrons que (M (θ))n+1 = M ((n + 1)θ)
On a

(M (θ))n+1 = M (θ) × (M (θ))n

= M (θ) × M (nθ)
 
cos(θ + nθ) − sin(θ + nθ)
=
 
sin(θ + nθ) sin(θ + nθ)
 
cos(θ(n + 1)θ) − sin((n + 1)θ)
= 
sin((n + 1)θ) sin((n + 1)θ)

= M ((n + 1)θ)

2
 
cos nθ − sin nθ 
Par suite ∀n ∈ N∗ , (M (θ))n =  .
sin nθ cos n2θ
6. a) Soient θ1 et θ2 dans R, on a f (θ1 + θ2 ) = M (θ1 + θ2 ) = M (θ1 ) × M (θ2 ) = f (θ1 ) × f (θ2 ),
donc f est un homomorphisme de (R, +) vers (G, ×), et on a pour tout M ∈ H,
∃θ ∈ R, tel que M = M (θ) = f (θ), d’où f est surjective.
Par f est un homomorphisme surjective de (R, +) vers (G, ×).
b) Comme (R, +) est un groupe commutative et f est un homomorphisme surjective de
(R, +) vers (G, ×), alors (G, ×) est un groupe commutative. (car f (R) = G)

7. a) On a

z ∈ U ⇔ |z| = 1

⇔ |x + iy| = 1 / z = x + iy

⇔ x2 + y 2 = 1

⇔ ∃θ ∈ R : x = cos θ et y = sin θ

⇔ z = cos θ + i sin θ = eiθ / θ ∈ R

D’où U = {eiθ / θ ∈ R}.


b) On a U ⊂ C∗ et U 6= ∅, (car 1 ∈ U). Soient z1 et z2 dans U, donc ∃(θ1 , θ2 ) ∈ R2 :
z1 = eiθ1 et z2 = eiθ2 , d’où z1 z2 −1 = eiθ1 e−iθ2 = ei(θ1 −θ2 ) , avec θ1 − θ2 ∈ R, donc
z1 z2 −1 ∈ U, d’où (U, ×) est un sous-groupe de (C∗ , ×), et comme (C∗ , ×) est un
groupe commutative, alors (C∗ , ×) est un groupe commutative.
 
cos θ − sin θ 
8. On considère l’application g : z = e−θ 7−→   = M (θ)
sin θ cos θ
Soient z1 = eiθ1 iθ2 2
et z2 = e , avec (θ1 , θ2 ) ∈ R , on a

 
g(z1 × z2 ) = g ei(θ1 +θ2 ) = M (θ1 + θ2 )M (θ1 ) × M (θ2 )

D’où g(z1 × z2 ) = g(z1 ) × g(z2 ), et par suite g est un homomorphisme de (U, ×) vers
(G, ×).

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