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Projet Essakane

Le projet d'appui à l'initiative de restauration des terres dégradées de la ceinture verte de Ouagadougou vise à restaurer 4 hectares de terres dégradées entre 2024 et 2025, en réponse à la dégradation accrue due à des facteurs anthropiques et naturels. Les objectifs incluent la réalisation d'un diagnostic de dégradation, la mise en place de techniques de récupération des sols, et l'aménagement d'un jardin potager et forestier. Les résultats attendus comprennent la dépollution du site, la création d'emplois, et l'amélioration de la productivité des terres pour lutter contre les changements climatiques.

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Projet Essakane

Le projet d'appui à l'initiative de restauration des terres dégradées de la ceinture verte de Ouagadougou vise à restaurer 4 hectares de terres dégradées entre 2024 et 2025, en réponse à la dégradation accrue due à des facteurs anthropiques et naturels. Les objectifs incluent la réalisation d'un diagnostic de dégradation, la mise en place de techniques de récupération des sols, et l'aménagement d'un jardin potager et forestier. Les résultats attendus comprennent la dépollution du site, la création d'emplois, et l'amélioration de la productivité des terres pour lutter contre les changements climatiques.

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Institut du Génie de l’Environnement et du Développement Durable

(IGEDD)

PROJET D’APPUI A L’INITIATIVE DE RESTAURATION


DES TERRES DEGRADEES DE LA CEINTURE VERTE DE
OUAGADOUGOU

Membre du groupe
Nom et Prénom Adresse Email Contacts
BEKOUONE SOMDA M. B. Arnaud
GUIRA Fatoumata
KABORE W. P. Marie
KOUDA Adama
OUEDRAOGO W. Éric
ROUAMBA Assada rouamba.dustlab@gmail.com 65 47 48 06/78 74 07 46

Mai 2024
TABLE DES MATIERES
I. Présentation du projet..........................................................................................................................3

1.1. Contexte et justification du projet....................................................................................................3


1.2. Objectifs du projet...........................................................................................................................4
1.3. Résultats entendus.........................................................................................................................4
1.4. La localisation de zone du projet....................................................................................................4
1.5. Description de l’état de la dégradation et la superficie du site dégradé..........................................5
1.5.1. Superficie du site dégradé......................................................................................................5
1.5.2. Description de l’état de dégradation du site............................................................................5
1.6. Description des méthodes et techniques pour la restauration du site............................................5
1.6.1. La régénération naturelle assistée couplée à la foresterie.....................................................6
1.6.2. Le contour de cordons pierreux végétalisés...........................................................................6
1.6.3. L’apport d’amendement organique et le paillage....................................................................6
II. Portée du projet.................................................................................................................................... 7

2.1. Défis et opportunités du projet........................................................................................................7


2.1.1. Les défis................................................................................................................................. 7
2.1.2. Les opportunités..................................................................................................................... 7
2.2. Budget prévisionnel de la réalisation du projet...............................................................................9
2.3. Durée du projet et calendrier prévisionnel......................................................................................9
I. PRÉSENTATION DU PROJET
I.1. Contexte et justification du projet
Dans les années 70, le Burkina Faso fut confronté à une grande sécheresse ayant occasionné une grave
famine qui a couté la vie à de nombreuses personnes et une perte importante du cheptel. Après cette
tragédie climatique qu’a connue le pays, les autorités de l’époque ont entrepris quelques années après de
mener des actions de lutte contre la désertification parmi lesquelles le projet de la ceinture verte de
Ouagadougou.
Fruit de la coopération entre la République fédérale d’Allemagne et le Burkina Faso, le projet visait
plusieurs objectifs, notamment la lutte contre l’avancée du désert, la restauration du couvert végétal, la
contribution à l’amélioration de la qualité de la vie… Après l’arrêt des activités d’aménagement de la
ceinture verte en 1990, le projet a connu un bouleversement dans son exécution.
Aujourd’hui, plus de trois (03) décennies après cet arrêt, la ceinture verte est sous l’emprise néfaste de
multiples actions d’ordre anthropique et naturel entrainant une dégradation accrue des sols de cet espace.
Face à cette nouvelle donne peu reluisante, la commune de Ouagadougou initie et met en œuvre depuis
quelques années plusieurs programmes et projets de développement en partenariat avec des ONG et
associations avec une forte composante orientée vers la protection de l’environnement et la promotion des
pratiques agroécologiques. Cependant, malgré les efforts consentis, l’état actuel de la ceinture verte reste
assez alarmant. Il convient donc d’agir urgemment pour freiner la dégradation de ce poumon écologique de
la ville de Ouagadougou.
C’est dans l’optique de contribuer à l’amélioration durable de la productivité des terres, la création de
sources de revenus pérennes au profit des populations et à la lutte contre les changements climatiques
que le Projet intitulé « Appui à l’Initiative de Restauration des Terres Dégradées de la Ceinture Verte
de la Ville de Ouagadougou » a été initié en vue d’apporter une réponse à cette situation d’urgence qui
menace la capitale burkinabé. Il est important de souligner que cet espace est aujourd’hui confronté à une
dégradation continue des terres. Ces dégradations sont aussi bien d’origines anthropiques (Déversement
des ordures, déversements des boues de vidange, occupation anarchique et illégale…) que naturelles
(érosion hydrique et éolienne et les cycles d’humidification et dessiccation…). Au regard des contraintes
observées, la restauration des terres dégradées de la ceinture verte doit évoluer vers un système de
récupération intégré, il s’avère donc indispensable de prendre les mesures idoines pour faire face à cette
situation.
I.2. Objectifs du projet
L’objectif global de ce projet est la restauration et l’aménagement d’un périmètre de quatre (4) hectares de
terres dégradés sur la ceinture verte de Ouagadougou durant la période de 2024 - 2025.

De façon spécifique, il s’agira :

- Faire un diagnostic (primaire et approfondi) du niveau de dégradation du site ;


- Restaurer le périmètre en mettant en place les techniques de récupération des sols ;
- Réaliser un forage pour l’irrigation sur le site ;
- Aménager le site en un jardin potager et forestier ;
- Aménager un site pour l’activité des pépiniéristes ;
- Contribuer à la réduction du taux de chômage.

I.3. Résultats entendus


Au terme de ce projet, les résultats attendus sont :

- La restauration/dépollution du site ;
- L’aménagement du site en jardin potager ;
- La réalisation du forage ;
- La création d’emplois directs et indirects.

I.4. La localisation de zone du projet


Le choix de la zone d’étude s’est porté sur une partie de la ceinture verte située dans l’arrondissement 3,
secteur 22 de la commune de Ouagadougou, situé dans la province du Kadiogo, région du Centre. Ce site
a été choisi en tenant compte du niveau de dégradation, et de l’importance sur le plan social, économique
et environnemental de cet édifice naturel.
Du point de vue agro-climatique, la commune de Ouagadougou se situe dans la zone soudano-sahélienne
à cumule pluviométrique compris entre 600 et 800 mm/an (Sarr et al., 2012). La forte dégradation du
paysage, son appartenance à une zone climatique sujette aux effets des changements climatiques et sa
représentativité du contexte sahélienne, sont les raisons qui ont conduit au choix de cette partie dans le
cadre de ce projet.
I.5. Description de l’état de la dégradation et la superficie du site dégradé
I.5.1. Superficie du site dégradé
Le site dégradé devant être réhabilité par le présent projet est un terrain de forme rectangulaire d’une
superficie de 3,78 hectares situé à proximité de la RN22.

I.5.2. Description de l’état de dégradation du site


Le site présente un niveau de dégradation avancée. Avec l’appui des agents de la mairie, il a été procédé
d’abord à la réalisation d’un diagnostic initial et d’un diagnostic approfondi sur le niveau de dégradation du
site. De ces diagnostics, il ressort les constats suivants :

- L’érosion

Les fortes pluies enregistrées avec le corollaire d’eau de ruissellement se sont concentrées et ont gagné
en puissance et en vitesse d’écoulement, ce qui a provoqué l’arrachage de morceaux superficiels de sol
entrainant des pertes en sol très importantes. Visuellement, cela se traduit par des ravines, des fossés… À
côté de ces facteurs naturels d’érosion, il existe d’autres formes d’érosion observées sur le terrain. Les
bancotières qui sont des fosses creusées par des personnes en vue de confectionner des briques en terre
pour la construction des habitats en banco. Les fosses creusées varient entre 0,5 à 1 m de profondeur, un
autre cas non moins important susceptible de causer la dégradation est l’érosion éolienne, au vu des
grands vents que connaissent les pays sahéliens à certaines périodes de l’année.

- La raréfaction des repousses d’arbres et d’arbustes

Le site du projet est parsemé d’espèces d’herbes sauvages. L’absence des arbres et arbustes est
facilement perceptible du fait du niveau de dégradation avancée du site. Cette situation montre le faible
niveau de fertilité du sol qui à long terme peut conduire à une aridité avancée du site.

- La pollution du site par le dépôt des ordures

En l’absence d’aménagement et de surveillance du site, certaines mauvaises pratiques ont été observées
sur le terrain. En effet, une partie du site a été transformé en dépotoir d’ordures à ciel ouvert entrainant
ainsi une pollution du site du fait de la probable présence de substances polluantes dans ces déchets.

I.6. Description des méthodes et techniques pour la restauration du site


Pour ce projet, la restauration du site se fera à travers un système intégré alliant plusieurs méthodes et
techniques de récupération des terres que sont :

I.6.1. La régénération naturelle assistée couplée à la foresterie


Cette méthode commencera par la délimitation de la superficie de terres dégradées avec une clôture
végétale. Il s’agit d’une haie vive dense d’espèces végétales épineuses, notamment les espèces d’Acacia
Nilotica et Acacia Melifera. Les plantations de haie vive se feront suivant l’itinéraire technique qui préconise
une plantation en ligne avec une distance inter-poquet de 1 mètre pour l’Acacia Nilotica et une plantation
en quinconce avec une distance inter-poquet de 0,5 mètre.

Une fois que la terre dégradée est protégée, la végétation naturelle riche en espèces locales peut activement se
régénérer. En plus des espèces locales qui vont pousser naturellement, l’on procédera à la plantation
d’enrichissement avec des espèces spécifiques importantes améliorant la biodiversité du site. Les espèces de
plantes utilisées sont des arbres fertilitaires ayant produit des résultats assez satisfaisants et disponibles au niveau
local. Il s’agit notamment du Gliricidia Sepium, l’Albizia Lebeck, le Leucaena Leucocephala et le Faidherbia Albida.
La technique est très importante pour la conservation de la biodiversité. Les arbres seront plantés sur toute la
superficie à aménager selon les normes de plantation prônées par l’Association pour la Promotion de l’Agroforesterie
et la Foresterie (APAF) à savoir une densité de 220 plants à l’hectare. Les plantations se font en ligne avec un
espacement interligne de 10 mètres et un espacement inter poquets de 5 mètres. Les arbres seront plantés de façon
alternée selon l’ordre suivant : Gliricidia Sepium — Albizia Lebeck — Faidherbia Albida — Leucaena Leucocephala.

I.6.2. Le contour de cordons pierreux végétalisés


Technique de contrôle de l’érosion construite avec des pierres en ligne le long du contour du terrain et
perpendiculaire à la pente. Il s’agira dans un premier temps de déterminer une courbe de niveau à l’aide
d’un levé topographique et de matérialiser la courbe par le traçage des lignes. En second lieu, l’on
procédera à l’ouverture d’un sillon d’ancrage de 10 à 15 cm de profondeur et de 15 à 20 cm de largeur sur
la ligne tracée avant d’y déposer une ligne de grosses pierres et renforcer en aval avec une autre ligne de
petites pierres. Après avoir mis en place les lignes de cordons pierreux, la terre du sillon sera ramenée
pour consolider la structure. En dernier lieu, un amendement organique sera effectué suivi d’une
végétalisation du cordon en plantant des espèces herbacées ou arbustives, notamment l’Andropogon sp.,
le Vetiveriazizanioïdes, le Ziziphusmauritiana, et le, Piliostigmareticulatum afin de renforcer la viabilité du
caractère filtrant.

I.6.3. L’apport d’amendement organique et le paillage


Cette technique combinée vise à améliorer le niveau de fertilité physico-chimique et biologique du sol et à
le protéger contre la dégradation sous toutes ses formes. D’abord, l’amendement organique qui sera
apporté en l’occurrence « le compost » sera produit sur place. En effet, avec l’implication des acteurs et
des associations œuvrant dans la collecte des déchets, il sera convoyé sur le site les matières premières
nécessaires pour la fabrication du compost, notamment les déchets organiques et les litières d’élevage. La
technique du compostage accéléré « bokashi » sera utilisée pour la production. Après maturation, le
compost sera épandu sur l’ensemble du site à raison de 2,5 t/ha.

Après l’épandage du compost, le paillage sera mis en place sur le terrain. Le substrat utilisé pour le
paillage sera la Jacynthe d’eau provenant des barrages de Tanghin qui constitue une matière biologique
abondante et disponible pendant la saison hivernale. À travers l’utilisation de ce substrat, le projet
permettra de résorber un tant soit peu, le problème de gestion de ces déchets à travers leur valorisation.

II. PORTÉE DU PROJET


II.1. Défis et opportunités du projet
II.1.1. Les défis
L’occupation anarchique de l’espace de la ceinture verte, la transformation de certaines parties en dépotoir
d’ordures à ciel ouvert, l’érosion hydrique et éolienne sont autant de maux dont souffre la ceinture verte de
la ville de Ouagadougou. Face à cette situation, les défis majeurs qui se présentent sont entre autres :

- Le déguerpissement des occupants anarchiques de la ceinture verte ;


- La mobilisation des ressources auprès des structures publiques et privées et ONG ;
- Le développement d’un modèle de gestion participative sur la restauration de la ceinture verte ;
- La sensibilisation des populations sur l’importance de ce joyau naturel ;
- La formation des acteurs sur les techniques de gestion durable des terres (GDT).

Pour relever ces défis, le groupe souhaiterait mettre en place avec la participation active de la mairie de
Ouagadougou et des acteurs un plan d’aménagement devant permettre de relever ces défis.

II.1.2. Les opportunités


Le présent projet présente plusieurs opportunités sur les plans environnemental et socio-économique.

a. Les opportunités environnementales


L’ODD 15 vise à : « Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable,
gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols
et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité ». Suivant cet objectif, le projet présente plusieurs opportunités
sur le plan environnemental.
D’abord, le projet permettra de contribuer à la stabilisation et l’équilibre écologique grâce à un programme
d’aménagement du terrain et à la mise en place de projets intégrés. Le système intégré prôné dans le
cadre de ce projet a pour objectif la restauration du couvert végétal, réduisant ainsi l’exposition du sol aux
rayons solaires et au vent. Avec un tapis végétal fermé. Les risques d’érosion et d’appauvrissement du sol
sont réduits. Le projet permettra donc la régénération du sol sur l’espace de notre projet.
Avec les pollutions diverses, les conditions de vie des populations se détériorent d’année en année. Le
projet offre donc aux Ouagavillois un brise-vent naturel et une source d’épuration de l’atmosphère et de
séquestration de gaz à effet de serre.

b. Les opportunités socio-économiques


Le Burkina Faso est un pays enclavé dont l’économie est essentiellement basée sur le secteur primaire
(agriculture, élevage, foresterie, pêche). Ce secteur contribue à plus de 30 % de son Produit Intérieur Brut
(PIB), en occupant plus de 80 % de la population active, en créant des richesses pour les familles rurales.
La croissance économique du pays est donc tributaire de l’évolution du secteur agricole, qui reste très
dépendant de la variabilité et du changement des conditions agro-climatiques.

Le projet offre d’énormes opportunités allant dans ce sens.

D’abord, le projet permettra d’aménager un espace dédié à la production maraichère qui sera mis à la
disposition d’une association ou une coopérative sous le leadership de la mairie de Ouagadougou. Ce site
serait une opportunité pour les populations de créer des activités génératrices de revenus (AGR)
contribuant ainsi à la réduction du chômage. Aussi, il faut noter que le site sera mis à la disposition d’une
association œuvrant pour l’insertion socio-économique des couches les plus vulnérables en l’occurrence
les femmes et les personnes déplacées internes (PDI).

Ensuite, une autre partie sera destinée à la création d’un espace vert attractive dont la gestion sera confiée
à des associations de pépiniériste et de fleuriste. Cet espace devrait permettre à ces acteurs qui sont très
souvent victimes de déguerpissement du fait de la pression foncière de promouvoir leur savoir-faire dans
un environnement sécurisé.

Enfin, le dernier volet du projet porte sur la sensibilisation et la formation des acteurs sur les techniques et
méthodes de gestion durable des terres. Ce transfert de compétence offre l’opportunité aux acteurs
d’acquérir de nouvelles compétences et connaissances.

II.2. Budget prévisionnel de la réalisation du projet


Le budget prévisionnel de la réalisation du projet s’élève à un montant de seize millions six cent quatre-vingt-
quinze mille neuf cents (16 695 900) francs CFA
II.3. Durée du projet et calendrier prévisionnel
Le présent projet est prévu se dérouler sur une période de douze (12) mois selon le calendrier prévisionnel ci-
dessous.

Activités 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Rencontre de cadrage avec les acteurs
Formation et sensibilisation des acteurs
Mise en place du comité de gestion du site
Travaux de délimitation du site
Réalisation des travaux de forage
Mise en place des cordons pierreux
Végétalisation des cordons pierreux
Production du compost et amendement du site
Acquisition et plantation des arbres de la haie-
vive
Acquisition et plantation des arbres fertilitaires
Entretien et suivi des arbres plantés
Travaux de délimitation des parcelles
Attribution des parcelles
Lancement des activités d’exploitation du site

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