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EM TD

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Prépa Agreg TD

Électromagnétisme dans le vide


Interne Nice
Y. Sarrazin

Équations de Maxwell

• Maxwell – Gauss div E ⃗ = ϵρ (MG) ;


0

⃗ ∂⃗
B
• Maxwell – Faraday ⃗ rot ( E)=− (MF) ;
∂t
• Maxwell – flux div ⃗ B=0 (MΦ) ;

∂E
• Maxwell – Ampère ⃗ rot ( ⃗
B)=μ0 ⃗j+μ 0 ϵ0 (MA) ;
∂t
où ϵ0 est la permittivité du vide, s'exprime en F.m−1 et μ 0=4 π 10−7 H.m −1 la perméabilité du vide ;
elles sont liées par c= ϵ1 μ où c est la vitesse de la lumière dans le vide.
√ 0 0

L'ensemble des équations de Maxwell sont linéaires ! On pourra alors utiliser les propriétés importantes
⃗ et ⃗
qui en découlent pour E B:
• le principe de superposition ;
• la notation complexe en régime sinusoïdale forcé ;
• les séries de Fourier.
∂ρ
L'équation de conservation de la charge + div ⃗j=0 où ⃗j=ρ⃗v est présente dans les équations de
∂t
Maxwell
Mathématiques
Théorème de Green – Ostrogradski : ∭ (div F⃗ ). dV =∯ F⃗ . dS
⃗ où F
⃗ est un champ vectoriel

Théorème de Stokes : ∬ (⃗
rot F ⃗ ∮F
⃗ ). dS= ⃗ où F
⃗ . dl ⃗ est un champ vectoriel

rot (⃗
⃗ grad f )= ⃗
0 où f est un champ scalaire
div ( ⃗ ⃗ )=0 où F
rot F ⃗ est un champ vectoriel
⃗F
Le laplacien vectoriel d'un champ vectoriel : Δ ⃗ =⃗ ⃗ )−⃗
grad (div F rot ( ⃗ ⃗)
rot F
⃗ ∧K
Pour Poynting : div ( F ⃗ )= K
⃗ .⃗ ⃗ )− F
rot ( F ⃗ .⃗ ⃗ ) où F
rot ( K ⃗ et K
⃗ sont des champs vectoriels
Électrostatique
Q int
Théorème de Gauss : ∯ ⃗E . dS
⃗=
ϵ0 (provient de MG et donc vrai même en régime variable)
⃗ =−⃗
Le champ électrostatique dérive du potentiel électrostatique : E grad V (provient de MF statique).
Il en découle les propriétés suivantes :
• ∫ E⃗ . dl⃗ =V (M 1)−V ( M 2)=U M M ;
1 2
M 1→ M 2
• Les lignes de champ E ⃗ sont orthogonales aux surfaces équipotentielles ;
• ⃗
Le champ E est dirigé vers les potentiels décroissants ;
• Aucune ligne de champ E ⃗ n'est fermée : elle part d'une distribution de charge pour se terminer
sur une autre (ou en un point où E ⃗ s'annule) ;
• L'énergie potentielle électrique associée à une charge q , située en M , plongée dans un champ
électrostatique extérieur, est E p=q V ( M ) .

Les principes de Curie et de superposition s'appliquent à E
σ(M )
Discontinuité à l'interface d'une surface chargée : E⃗2 ( M )− E⃗1 ( M )= ϵ u⃗1 → 2 ( M ) .
0
Magnétostatique
Théorème d'Ampère : ∮ ⃗B . dl⃗ =μ0 ∑ I alg enl (provient de MA statique)

Le champ magnétique est à flux conservatif : ∯ B ⃗ =0 (provient de MΦ donc vrai même en régime
⃗ . dS
variable). Il en découle les propriétés suivantes :
• Les lignes de champ ⃗ B se resserrent quand ∥ ⃗ B∥ augmente ;
• Les monopôles magnétiques n'existent pas.
Le principe de Curie s'applique à B ⃗ mais attention, B⃗ est défini comme un pseudo-vecteur : les plans
de symétrie pour la distribution de courant sont des plans d'antisymétrie pour ⃗
B et inversement.
Le principe de superposition s'applique à ⃗
B
⃗2 ( M )− B⃗1 ( M )=μ 0 ⃗j s ( M )∧⃗
Discontinuité à l'interface d'une surface parcourue par ⃗j s : B u1→2 ( M ) .
Induction
d ΦB
Loi de Faraday : e ind =− (provient de MF)
dt
Loi de Lenz : les phénomènes d'induction s'opposent aux causes qui leur ont donné naissance
Auto – induction : Φ propre= L i où L> 0 est l'inductance propre du circuit
Induction mutuelle entre deux circuits :
Φ1= L 1 i 1+ M i 2 ; Φ 2= L 2 i 2 + M i 1 où M est l'inductance mutuelle (s'exprime en Henry et peut être
positive ou négative en fonction de l'orientation des 2 circuits).
• Propriété : M 2⩽ L1 L 2 ; si M 2= L1 L 2 alors on parle de couplage parfait.
• Définition : l'énergie magnétique d'un système constitué de 2 circuits couplés par inductance
1 1
mutuelle est Emagn(t) = L 1 i 1 (t)+ L 2 i 2 (t )+ M i 1 (t)i 2 (t ) .
2 2
2 2
Couplage électromécanique : P ind (t )+ P La (t)=0 où
• P ind (t )=e ind (t )i(t ) est la puissance électrocinétique fournie par la fem induite ;
• P La (t) est la puissance mécanique fournie par la force de Laplace ( P La= F ⃗ La .⃗v pour une
translation et P La = M F . ω pour une rotation autour d'un axe fixe)
La

Propagation

1 ∂2 E 2

⃗⃗
Équations de propagation : Δ E− 2 = ⃗
0 et Δ ⃗ 1 ∂ B =⃗
⃗ B− 0 avec c= ϵ1 μ
2 2 2 √ 0 0
c ∂t c ∂t
⃗2
⃗ 2 ( M , t)+ 1 B (μM , t) (en J.m −3 )
Densité volumique d'énergie électromagnétique : w EM ( M , t )= 1 ϵ0 E
2 2 0

⃗ ⃗
⃗ M , t )= E ( M , t )∧
Vecteur de Poynting : Π( μ
B( M , t) (en
W.m−2 ) ; interprétation physique :
0
• sa direction et son sens représentent la direction et le sens de propagation de l'énergie
électromagnétique ;
• son flux à travers une surface orientée S représente la puissance électromagnétique traversant
S , appelée puissance rayonnée : P (t )= ∬ Π( M , t ). dS M
⃗ ⃗
M ∈S

Équation locale de conservation de l'énergie électromagnétique, ou équation de Poynting :


∂ w EM ⃗
+ div( Π)=0
∂t
Forme du champ électrique pour une OPPHPR (onde plane progressive harmonique polarisée
rectilignement) pour une polarisation suivant u⃗y et un sens de propagation suivant ±u⃗x :
⃗ ( x , t)= E cos(ω t∓k x+ϕ) u⃗y
E
Structure d'une OPPH :
• Relation de dispersion : ω=k c ;
⃗ ⃗ ⃗
∥E∥
k ∧E et le trièdre ( ⃗
• ⃗ B= ω donc ∥ ⃗ B∥=
c
⃗ ,B
k ,E ⃗ ) est direct ;
• Les champs électriques et magnétiques sont transverses : E ⃗ ⊥ ⃗k et ⃗
B ⊥ ⃗k ;
• Les champs électrique et magnétique sont en phase.
Conduction électrique dans un conducteur
Loi d'Ohm locale : ⃗j( M , t )= γ E
⃗ ( M , t) où γ (en S.m−1 ) est la conductivité électrique du conducteur
La puissance volumique reçue par les porteurs de charge de la part du champ électromagnétique est
⃗2
pV =⃗j . E ⃗ 2= j >0 ) ; il s'agit de l'effet Joule
⃗ ( =γ E
γ
L
Loi d'Ohm globale en régime stationnaire pour un conducteur unidimensionnel : Rélec (1D)= où L
γS
est la longueur du conducteur et S sa section

Électrostatique
Exercice 1 : Distribution à symétrie sphérique

1. On considère une sphère creuse de centre O et de rayon R dont la surface est chargée avec une densité
surfacique de charge σ >0 uniforme. Calculer le champ électrostatique en tout point M .
2. On considère une sphère de centre O et de rayon R de densité volumique de charge ρ>0 uniforme.
Calculer le champ électrostatique et en déduire le potentiel électrostatique V en tout point M .

Exercice 2 : Condensateur cylindrique

Un condensateur cylindrique, placé dans de l’air sec (εr = 1), est constitué de deux armatures
métalliques coaxiales, de rayons R1 et R2 (avec R1 < R2). La hauteur des armatures en regard
vaut h. On néglige les effets de bords. Dans ce cas, le champ électrostatique est radial,
comme si le cylindre était infiniment long. Soit Q la charge de l’armature interne et –Q celle
de l’armature externe (avec Q > 0).
1. Trouver l’expression du champ électrostatique à la distance r de l’axe (R1 ≤ r ≤ R2)
en fonction de r, h, ε0 et de la charge totale Q portée par l’armature interne.
C
2. En déduire l’expression de la capacité C du condensateur. On appelle alors la
h
capacité linéique du condensateur cylindrique, son expression est à savoir établir.
3. On pose R2 − R1 = e. Que devient l’expression de la capacité C si e << R1 ?

Magnétostatique
Exercice 3 : Fil infini

On considère un fil infini rectiligne parcouru par une intensité I constante. Calculer le champ magnétostatique
en tout point M .

Exercice 4 : Tore
On considère une bobine torique constituée de N spires jointives
régulièrement enroulées sur un tore d'axe de révolution (Oz) . Elle est
traversée par une intensité constante I . Déterminer le champ magnétostatique
en tout point de l'espace M .
Induction
noyau de fer
Exercice 5 : Le transformateur i1 i2

Un transformateur est constitué de deux circuits (dont on néglige u 1 u2


les résistances internes) dont l'un, appelé le circuit « primaire »,
contient une bobine de N 1 spires et l'autre, appelé le circuit
« secondaire », contient une bobine de N 2 spires. Le primaire
est alimenté par une tension sinusoïdale u 1( t) .
On note u 2 (t) la tension aux bornes du secondaire. Les deux bobines sont traversées par un métal qui canalise
les lignes de champs magnétiques permettant ainsi d'obtenir un couplage parfait : toutes les lignes de champ
traversant le primaire traversent aussi le secondaire. Les intensités i 1 (t) et i 2 (t ) sont telles que tous les flux
sont comptés positivement (cf figure).
1. Exprimer le flux magnétique traversant le circuit primaire en fonction de N 1 , de B (champ
magnétique global traversant le noyau de fer) et de S 1 (surface d'une spire de la bobine du primaire).
Exprimer le flux magnétique traversant le circuit secondaire en fonction de N 2 , de B et de S 2
(surface d'une spire de la bobine du secondaire).
2. En déduire l'expression de u 2 en fonction de u 1 en supposant que S 1= S 2 .
3. Comment choisir le nombre de spires pour avoir un transformateur 230 V/12 V ?

Exercice 6 : Couplage par mutuelle – Bilan de puissance

Considérons le schéma électrique ci-contre, représentant deux


circuits électriques couplés.
1. Exprimer les forces électromotrices induites
apparaissant au niveau des bobines.
2. En déduire les lois des mailles des deux circuits
couplés.
3. Réaliser un bilan de puissance.
En déduire l'énergie magnétique stockée dans
l'ensemble des deux circuits.

Exercice 7 : Principe du haut-parleur

Un haut-parleur est constitué :


• d'un aimant permanent qui crée un champ magnétique radial et stationnaire dans l'entrefer en forme
d'anneau ;
• d'une bobine de longueur totale de fil l , de résistance interne R , d'inductance propre L située dans
l'entrefer de l'aimant et soumise à une tension u (t) d'un amplificateur ;
• d'une membrane solidaire de la bobine qui crée le son et qui est donc soumise à une force de frottement
fluide ⃗f =−α ⃗v .
L'ensemble mobile (bobine + membrane) a une masse m et peut osciller autour de la position x=0 grâce à un
dispositif de rappel (le spider) schématisé par un ressort de raideur k et une force de rappel F⃗ r =−k x(t) u⃗x .

(Ox) S N

vue de l'entrefer
1. La bobine est parcourue par un courant d'intensité i(t) . Calculer la force de Laplace qu'elle subit et
écrire l'équation mécanique du haut-parleur. Quelle est la puissance de la force de Laplace ?
2. En déduire l'expression de la puissance de la fem induite ainsi que l'expression de la fem induite e ind .
Écrire alors l'équation électrique du haut-parleur.
3. Établir un bilan global de puissance et donner la signification de chaque terme. Que devient ce bilan en
valeur moyenne pour un régime périodique ? Commenter.
4. Déduire de la question précédente une définition du rendement η du haut-parleur.
5. La tension u (t) est sinusoïdale de pulsation ω . On se place en régime sinusoïdal forcé. Montrer que
1 1
l'on peut écrire u=Z i avec Z=Z élec + à exprimer. Z m = est « l'impédance motionnelle » du
Ym Ym
haut-parleur (i.e qui est « relative au mouvement »), elle représente le comportement électrique de
l'oscillateur mécanique dont est composé le haut-parleur (par le phénomène d'induction). En déduire le
schéma électrique équivalent du haut-parleur. Calculer les valeurs des composants de l'impédance
motionnelle avec : B=0,20T , l=20 m , m=120 g , k =43.103 N.m−1 et α=6,0 kg.s−1 .

Exercice 8 : Freinage par induction (CCP TSI 2013)


Exercice 9 : Plaque à induction (présence de conduction électrique)

On cherche dans cet exercice à déterminer la puissance thermique reçue par le


fond d'une casserole posée sur une plaque à induction. On assimile le fond de la
casserole à un cylindre de rayon a , d'épaisseur h et d'axe (Oz ) . La plaque à
induction crée en son sein un champ magnétique variable ⃗ B(t )= B 0 cos (ω t ) u⃗z .
Pour étudier les courants induits dans le fond de la casserole (courants de
Foucault), on modélise ce dernier par un ensemble de spires circulaires
concentriques d'axe (Oz ) , d'épaisseur h et de largeur dr .
On admettra que la conductance électrique dG (inverse de la résistance
électrique) d'une de ces spires, de rayon r , s'écrit dG= γ h dr où γ est la
conductivité électrique du métal utilisé.
1. Exprimer la force électromotrice induite deind dans une spire de rayon r .
2. En déduire le courant induit di dans une spire, assimilée à un circuit filiforme de conductance dG .
3. En déduire la puissance moyenne dP dissipée par effet Joule dans une spire.
4. Déterminer alors la puissance moyenne totale P dissipée dans le fond de la casserole en fonction B 0 ,
ω , h , γ et a .
5. Calculer P avec γ=107 S.m−1 , h=5 mm , a=10 cm , B 0=0,1T et ω=100 π rad.s−1 .
6. Comment peut-on procéder, en pratique, pour faire varier la puissance reçue par la casserole ?

Exercice 10 : Inductance propre d'un câble coaxial (CCP MP 2015)


Propagation
Exercice 11 : Onde électromagnétique

On considère le champ électrique suivant, régnant dans une partie de l'espace vide de charge et de courant :

E (M , t)= E 0 cos(ω t−kx) u⃗y .
1. Comment peut-on caractériser cette onde ?
2. Quelle équation régit l'évolution spatio-temporelle du champ électrique ?
3. La démontrer par les équations de Maxwell.
4. Vérifier que l'expression du champ électrique fournie est solution de cette équation à condition que ω
et k soient liées par une expression qu'on explicitera.
5. Déterminer le champ magnétique associé.
6. Calculer le vecteur de Poynting. Que représente-il ?

Exercice 12 : Onde électromagnétique entre deux cylindres

On considère une onde électromagnétique se propageant dans l'espace


vide compris entre deux conducteurs cylindriques de rayons R 1 et
R 2 et de grande dimension selon (Oz ) .

On suppose que le champ électrique prend la forme


∀ R 1⩽r⩽ R 2 , ⃗
E (r , t)= E (r)cos (kz−ω t) u⃗r avec E (r= R 1)= E 1 et
k >0 .

1. Déterminer E (r) .
2. Calculer la puissance moyenne transportée par cette onde électromagnétique.

Exercice 13 : Conservation de l'énergie électromagnétique (présence de conduction


électrique)

On considère un cylindre métallique neutre de conductivité électrique γ . Ce cylindre est de


rayon R et de longueur H supposée très grande devant R . On utilise le système de
coordonnées cylindriques.
1. On place ce cylindre dans un champ électrique constant E⃗0=E 0 u⃗z .
2. Déterminer l'expression de la densité de courant ⃗j à l'intérieur du cylindre.
3. En déduire l'expression du champ magnétique ⃗ B créé à l'intérieur du cylindre par

cette distribution de courant j .
4. Déterminer la puissance P J dissipée par effet Joule dans tout le cylindre.
5. Exprimer le flux du vecteur de Poynting à travers la surface latérale du cylindre.
Commenter.
Exercice 14 : Onde électromagnétique dans un conducteur (présence de conduction
électrique)
⃗ E 0 e i (ω t −ky ) u⃗x pour y<0 ),
On considère une onde électromagnétique ( E=
de fréquence f =2,5 GHz , plane progressive monochromatique polarisée
rectilignement, incidente sur un métal qui rempli le milieu semi-infini
y⩾0 . Le métal, considéré non parfait, est du cuivre, de conductivité
électrique γ=5,9 .107 S.m−1 .
On rappelle que dans un bon conducteur électrique, la densité volumique
de charge est nulle.
On cherche un champ électrique, en notation complexe, qui prend la
forme ⃗ E= E ( y)e
i (ω t)
u⃗x pour y⩾0 .

1. Vérifier que cette expression de ⃗E est cohérente avec l'expression de Maxwell-Gauss pour y⩾0 .
∂⃗E
2. Exprimer, dans le cuivre, le rapport des ordres de grandeur de ϵ0 et de ⃗j . Commenter.
∂t
3. En tenant compte de cette approximation, établir l'équation aux dérivées partielles vérifiée par le champ
électrique ⃗E dans le cuivre (on pourra commencer par calculer le ⃗ ΔE ⃗ ). Comment s'appelle cette
équation ?


4. En déduire l'équation vérifiée par E ( y) . On pose δ= μ 2γ ω , appelée épaisseur de peau.
0

5. On cherche une solution sous la forme E ( y)=E 0 e . Montrer que r prend la forme r=± 1+i .
ry
δ
Montrer qu'une des deux solutions n'est pas physique car elle diverge quand y→∞ .
6. Exprimer alors ⃗ E pour y⩾0 et déterminer l'ordre de grandeur de δ . Que se passe-t-il ?

Retour sur l'induction


Exercice 15 : Principe du moteur asynchrone (ATS 2006)
Exercice 16 : Résistance cylindrique (conduction électrique)

Deux électrodes cylindriques coaxiales de rayons respectifs r 1 et r 2


plongent sur une hauteur h dans une solution électrolytique de conductivité
électrique γ uniforme. On suppose que le potentiel de chacune des plaques
est uniforme et constant (le régime stationnaire est atteint). On néglige les
effets de bords : on admet que ⃗j(M )= j(r) u⃗r . On suppose V (r 1)>V (r 2 )
donc j(r)>0 .

1. Donner l'expression de l'intensité I qui traverse la solution


électrolytique en fonction de j(r) , r et h .
2. Exprimer le champ électrique ⃗ E au sein de la solution électrolytique en fonction de I , r , h , γ et
u⃗r .
3. En déduire la valeur de la résistance électrique R sol de la solution électrolytique en fonction de γ , h ,
r 1 et r 2 .
4. On pose e=r 2−r 1 . Que devient l'expression de R sol dans le cas où e≪r 1 ? Commenter.

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