CLASSES GRAMMATICALES
EXERCICES (série #1)
EXERCICE 1 : Indiquez la nature (sous-classe) des déterminants dans les
phrases suivantes.
1. L’homme est un loup pour l’homme.
2. Des pleurs humectèrent ses yeux […] (H. DE BALZAC)
3. Aujourd’hui nous avons mangé du poison.
4. La bande avait fait halte devant l’hôtel du directeur, le cri retentissait : -
Du pain ! du pain ! du pain ! (E. ZOLA)
5. Il est de forts parfums pour qui toute matière est/ poreuse […] (C.
BAUDELAIRE)
6. Vos ordres sont charmants ; votre façon de les donner plus aimables
encore. (C. DE LACLOS)
7. Ces bras qui tant de fois a sauvé cet empire […] (CORNEILLE)
8. Tu la troubles, répondit cette bête cruelle (LA FONTAINE)
9. Un peu de vin n’aura jamais fait de mal à personne.
10.Quelques étoiles brillaient à l’horizon.
11.L’odeur du poisson que nous avons mangé est tenace !
12.J’ai vu plus de parures dans cette seule journée que dans les sept ans que
nous avons passés ensemble (C. DE LACLOS)
13.La première fois qu’elle est venue, elle semblait bien émue !
14.Quel fin travail !
15.Les Danois répugnent à manger du cheval.
16.Veux-tu encore de la tarte ?
EXERCICE 2 : Le, la, les : déterminants (articles définis) ou
pronoms personnels ? Identifiez la classe à laquelle
appartiennent les mots en gras et soulignés.
Pierre ne connaissait pas Marie. Quand il la vit pour la première fois, la belle
le fascina. Lui ne l’impressionna pas, au contraire. Elle l’observa, intriguée
par l’espèce de primate qui la dévisageait. Aussi les amis de Marie furent-ils
étonnés le lendemain quand il les virent attablés à l’auberge de la Jument
verte.
EXERCICE 3 : Vous relèverez et classerez les déterminants dans cet
extrait.
A huit ans, j’avais déjà rencontré deux fois des sorcières. La première fois,
je m’en étais tiré sain et sauf. J’eus moins de chance la deuxième fois.
Lorsque vous lirez ce qui m’arriva, vous pousserez, sans doute, des cris
d’effroi. Mais il faut vous dire toute vérité, même si elle est horrible. Enfin, je
vis toujours, et je veux vous parler (même si je ne suis plus… ce que j’étais !),
et cela, je le dois à ma merveilleuse grand-mère.
Grand-mère était norvégienne, et les Norvégiens connaissent bien les
sorcières. Avec ses sombres forêts et ses montagnes enneigées, la Norvège
est le pays natal des premières sorcières. Mes parents étaient également
norvégiens, mais comme mon père travaillait en Angleterre, c’est là que je
suis né et que suis allé à l’école, pour la première fois.
Roald DAHL, Sacrées sorcières.