la thése

Introduction générale
Depuis longtemps, l’être humain rêve de créer des machines intelligentes

capables d’effectuer des tâches à sa place. Ainsi, les humains auraient plus de temps à
consacrer pour leurs loisirs, ou prendraient moins de risques pour effectuer des taches
dangereuses. Or, créer une machine pouvant réaliser des tâches que seuls les humains
sont normalement capable de faire n’est pas aussi simple qu’en le pense. En effet, sans
toujours y penser, les tâches les plus élémentaires de la vie quotidienne peuvent
devenir extrêmement complexes lorsqu’on les analyse de plus près. Bien que ça
semble être des tâches simples, pour nous les humains, cela est loin d’être aussi
évident pour une station « self-service ».
Or, dans notre vie quotidienne, l’énergie fossile est un élément essentiel pour
tous les moyens de transports, soit terrestres, maritimes ou aériens, ou les usagers de
ces moyens sont obligés de s’approvisionner en énergie dans des endroits baptisés
« stations–services ».
Une station-service est une infrastructure positionnée à bord d'une route,

d’une ville ou d'une autoroute destinée principalement à l’provisionnement du
carburant pour les automobilistes. En effet, les stations services sont multiples par
rapport aux prestations qu’elles fournies. Le client cherche toujours une meilleurs
présence charge ainsi les qualités de services fournies, tell que les boutiques
d'accessoires automobiles, station de gonflage de pneumatiques, petite mécanique et
dépannage. Elles proposent également des services à destination des automobilistes :
toilettes, épicerie, restauration, téléphone public ….etc.
Avec l’avancée technologique et la miniaturisation des cartes électroniques,

l’être humain cherche toujours à trouver les meilleurs moyens d’optimisations pour
rendre le système autonome, or le basculement d’une station service à une station
« Self-service » où le rôle du pompiste demeure inutile, nécessite une modification sur
le système de commande et l’introduction d’une interface de gestion qui sera
manipulé par un seul chef pompiste. En effet, les stations « Self-service » sont
composés de deux parties essentielles, mécanique et électronique. L’invention qui a
contribué à un gigantesque saut en avant de l'électronique, est sans doute le
microprocesseur.
1
Toutefois, la« carte mère » sur laquelle sont montés les microprocesseurs, les
contrôleurs de périphériques (RAM, Disque dure, EEPROM..etc). Avec les progrès de la
miniaturisation, et la généralisation de l’utilisation des ordinateurs, les besoins les plus
courants sont standardisés et on a pu disposer toute une carte mère au sein d’une
seule et même puce, appelée « Microcontrôleur ». L’usage de microcontrôleurs est
actuellement en plein développement dans toute l’informatique industrielle, et à tous
les degrés de complexité (de 8 pattes à près de 200 pattes). On trouve une multitude
de modèles de microcontrôleurs et leur choix dépend de l’application voulue (à
réaliser).
C’est dans cette diversité de service et d’exploitation dans le domaine du

contrôle et du traitement numérique qu’il nous donne, que s’insère notre travail
intitulé « Etude et réalisation d’une pompe self-service à base de microcontrôleur ». Il
consiste à utiliser un microcontrôleur pour gérer une pompe carburant avec trois
afficheurs cristaux liquides. La carte Arduino « UNO » qui est basé sur le
microcontrôleur ATmega328 aura comme tâche de compter le nombre de litre
distribués et calculer par suite le prix total équivalant en se basant sur le prix unitaire.
Le comptage du nombre de litre sera fait grâce à un convertisseur qui fait
correspondre la rotation d’un disque à des impulsions numériques, le disque est en
relation direct avec une ellipse, cette dernière tourne à la vitesse de l’écoulement du
carburant, ainsi, l’arrêt de la rotation du disque correspond à l’absence des imputions.
Et aussi une interface graphique pour contrôler la pompe par pc.
La suite du mémoire est organisée en trois chapitres structurés de la manière

suivante : Le premier (1er) est consacré pour des définitions de la station service, en se
basant surtout sur la pompe et le dispositif qui permet de calculer le nombre de litres
du carburant propulsés par la pompe. Le deuxième (2ème) est consacré pour des
rappels sur la carte « Arduino », le microcontrôleur ATMega328, codeur rotatif, et les
afficheurs à cristaux liquides utilisés pour l’affichage des trois paramètres Le troisième
(3ème) présente les deux parties, logiciel et réalisation pratique. La partie logicielle
donne les différents organigrammes pour permettre ensuite la réalisation du
programme et la maquette avec les LCD. Ce chapitre est le résultat des deux premiers
chapitres.
2
Chapitre 1 Description d’une station self service
1.Introduction :
Dans ce chapitre nous allons faire une étude d’une station Self-service d’une
manière générale, où on va détailler le fonctionnement d’une seule pompe et la
manière dont le comptage du carburant se fait.
2. Les stations services :
Les stations service du carburant (figure 1.1) sont constituées généralement de

plusieurs postes de distribution, selon les produits et les capacités de la station en elle-
même. Les stations peuvent fourni une multitude de produits à savoir : Gas-oil,
Essence sans plomb, Essence Super et Normal, ces postes de distributions sont
connectés avec des réservoirs (figure 1.2) qui sont généralement enterrés pour
protéger la station d’une éventuelle explosion soit prémédité ou accidentelle ou
contre les agressions climatiques telles que la haute température, le froid... etc.
Figure 1.1 Station service
1
Chapitre 1 : Description d’une station self-service
Figure 1. 2 Disposition des réservoirs avec les postes de distributions
2.1 Structure physiques :
La figure ci-dessous montre que la station « Self- Service » commande tous les blocs à
distance par un chef pompistes qui peut contrôler tous les postes disponibles.
Figure 1. 3 Schéma bloc d’une station
2
2.2 Diagramme de service :
La figure ci-dessous (figure 1.4) montre le diagramme de service qui facilite la

compréhension du fonctionnement et les différentes étapes que l’opérateur et les
clients doivent suivre.
Figure 1.4 Diagramme de service
L’opérateur situé dans la cabine caisse initialise la transaction et met le

compteur de volume à zéro pour démarrer la phase service. En effet, une fois le client
tire le pistolet correspondant au carburant choisi, le moteur se met en marche et le
compteur prix du carburant s’affiche avec le prix du carburant choisi. Le moteur
propulse le carburant une fois que le client déclenche la gâchette du pistolet et le
compteur de volume avec propulsion du liquide.
Le compteur de prix à payer évolue en conséquence et lorsque le client relâche

la gâchette la propulsion du liquide est stoppée. Cette propulsion peut se faire
plusieurs fois et lorsque le client met le pistolet à son emplacement la phase de service
est terminée.
3
Remarque : Il est à signaler que notre travail consiste à détailler uniquement un

seul poste de distribution (comptage, affichage ainsi la commande), en précisant que
la tâche de l’opérateur est négligeable.
3. Développement d’un seul poste (Pompe) :
Chaque poste dispose une seule pompe, pour un seul type de carburant par
poste, et le pistolet qui permet la possibilité de faire la distribution du carburant
(figure 1.5)
Figure 1. 5 Diagramme des déférentes parties de la pompe
4
Chaque pompe dispose les éléments essentiels suivants :
* Un pistolet avec une gâchette.
* Un moteurs (qui fait pompé le carburant du recevoir situer au sous sol).
* Un compteur qui peut mesurer la quantité du carburant propulsé et par la

suite la conversion en dinar (que la tâche de l’opérateur est négligeable).
* Trois afficheurs (prix unitaire, nombre de litres et le prix total à payé).
Quand un client se présente à la station, il doit tout d’abord faire sa commande

au niveau de la caisse, le chef pompiste lui indique la pompe libre pour avoir sa
commande du carburant.
1- Le client tire le pistolet.

2- Le moteur se met en marche avec une vitesse constante.
3- Le compteur prix du carburant est affiché tant que le client le souhaite faire.
4- Le client déclenche la gâchette.
5- Le moteur propulse le carburant.
6- Le compteur du volume évolue en parallèle.
7- la vitesse du moteur diminue jusqu'à 50% quand le carburant propulsé par la
pompe arrive à 80% de la consigne.
8- Le client relâche la gâchette.
9- Le moteur arrête la propulsion.
10- Le client remet en place le pistolet.
11- Le moteur est mis hors tension.
5
4. Fonctionnement de la pompe :
4.1. Vue générale :
L’appui sur la gâchette qui se trouve au niveau du pistolet, met

automatiquement en marche le moteur (pompe), qui permet par la suite au carburant
de circuler du réservoir source vers le réservoir client (Automobile, camion..). Ce
carburant ainsi propulsé par la pompe doit faire tourné une ellipse, cette dernière est
liée directement par un autre disque en fente, dans ce cas peut servir à définir la
quantité du carburant libéré (figure 1.6)
Comment ?
Le disque est lié mécaniquement à un compteur à roue pour les anciens

systèmes de pompe à essence.
Dans notre étude (on utilise un codeur rotatif de type incrémental avec un
moteur à courant continué), le disque est placé sur un capteur à fourche (émission et
réception infrarouge) le disque ayant des trous lorsqu’il tourne il coupe l’émission
infrarouge.
Figure 1. 6 Disque et le capteur.
6
Ce phénomène va se traduire par des impulsions électroniques au niveau du

capteur qui peuvent alors servir à compter le nombre de litres propulsées.
4.2. Types de moteurs :
Ce qui nous intéresse de plus c’est les pompes (moteurs) puisque la puissance
d’écoulement et le débit du carburant influent directement sur la rotation du disque.
Donc sur la mesure du nombre de litre. La société NAFTAL utilise deux types de
moteurs pour le pompage :
Premier type de moteur :

Ce type de moteur dispose les caractéristiques suivantes :
5 m3 /h
90 L / 1min
1 L / 0.6s
Deuxième moteur :
Ce type de moteur est celui utilisé dans notre cas, puisque chaque litre
du carburant est l’équivalent de 75 impulsions, donc il facilite notre travail
du point de vue conversion litre/impulsion.
3m3 /h
50 L/1min.
1 L/1.2s.
7
5. Exemple d’un distributeur série :
5.1 Notice descriptive
Figure 1. 7 Exemple d’un distributeur série GPL Auto
Une pompe GPL refoule le produit jusqu’à l’ensemble de mesurage.
Après passage du liquide dans les déférents dispositifs : électrovanne, filtre, dégazeur
et un clapet anti-retour empêchant tout retour du liquide vers le dégazeur.
Le liquide s’écoule alors dans le mesureur lequel en traine l’indicateur.

Après avoir traversé le mesureur, le GPL passe dans la vanne de maintien de pression
différentielle, cette vanne assure une sécurité en cas d’apparition de phase gazeuse
dans le mesureur. Elle est raccordée à la phase gazeuse et cette dernière crée une
pression qui s’additionne à celle du ressort taré.
La vanne de maintien de pression différentielle est réglée à une pression supérieure de

1 bar à la tension de vapeur saturante du liquide mesuré.
8
Un limiteur de débit dont l’obturation automatique se situe à environ 70 L/mn à pour

rôle d’éviter tout écoulement après rupture du dispositif anti-arrachement ou
écoulement du flexible, il est également pour vue d’une soupape de sécurité tarée à 22
bar protégeant l’ensemble de mesurage de toute augmentation de pression
accidentelle, le limiteur de débit, le flexible, le dispositif anti-arrachement et le liquide
arrive au robinet et ne peut être livré qu’après avoir raccordé ce dernier au réservoir
du véhicule (figure 1.8)
Figure 1.8 schéma hydrologue d’une pompe GPL
6. Conclusion :
A la fin de ce chapitre, ont peut dire qu’on est arrivé à éclaircir le

fonctionnement d’une station de pompe carburant dans son cadre général. le travail
demandé est de rendre le poste plus fiable, plus conviviale et pratique en lui ajoutant
une carte ARDUINO afin de remplacer le comptage mécanique des anciens postes en
comptages et affichages électronique avec la possibilité de rendre le poste capable de
fournir le service de près payement déjà cité au début de ce chapitre.
9
Chapitre 2 Généralités sur la carte Arduino, LCD
et codeur rotatif.
1. Présentation générale de l’ARDUINO :

L’Arduino est une «plate-forme de prototype électronique open-source»
permettant d’utiliser simplement un microcontrôleur ATMEL AVR.
Le système Arduino est une carte électronique (figure 2.1) basée autour
d’un microcontrôleur et de composants minimum pour réaliser des fonctions
plus ou moins évoluées à bas coût. Elle possède une interface USB pour la
programmer. C’est une plateforme open-source qui est basée sur une simple carte
à microcontrôleur (de la famille AVR), et un logiciel, véritable environnement
de développement intégré, pour écrire, compiler et transférer le programme vers
la carte à microcontrôleur. Arduino peut être utilisée pour développer des
applications matérielles industrielles légères ou des objets interactifs (création
artistiques par exemple), et peut recevoir en entrées une très grande variété
de capteurs. Arduino peut aussi contrôler une grande variété d’actionneurs
(lumières, moteurs ou toutes autres sorties matériels). Les projets Arduino
peuvent être autonomes, ou communiquer avec des logiciels sur un ordinateur
(Flash, Processing ou MaxMSP). Les cartes électroniques peuvent être fabriquées
manuellement ou bien être achetées pré assemblées le logiciel de
développement open-source est téléchargeable gratuitement.
10
Chapitre 2 : les Généralités sur L’Arduino/LCD/codeur rotatif
Par sa simplicité d'utilisation, Arduino est utilisée dans beaucoup d'applications

comme l’électronique industrielle et l’informatique embarquée, la modélisation, la
robotique et la domotique, et bien plus encore.
Figure 2.1 carte Arduino
2. Critère de choix :
Malgré la disponibilité de nombreux microcontrôleurs et de nombreuses

plateformes de développement des fonctions comparables à Arduino, la majorité
d’entre-elles présente soit des limitations d’exploitation, ou des licences limitées, et
bien plus encore.
Il suffit d’utiliser n'importe quelle autre plateforme propriétaire pour se rendre compte
des avantages indéniables et confirmés du système Arduino : l'alliance entre un
hardware et un software garantissent la pérennité de ce système de développement
ce qui lui donne toute sa puissance.
Donc, Arduino se distingue par rapport aux autres dans les points suivants :
Pas cher : les cartes Arduino sont relativement peu coûteuses

comparativement aux autres plateformes. La moins chère des versions du
11
module Arduino peut être assemblée à la main, et même les cartes Arduino
pré-assemblées coûtent relativement moins de 25 Euros (microcontrôleur
inclus...).
Multiplateformes : Le logiciel Arduino, écrit en Java, tourne sous les systèmes

d'exploitation Windows, Macintosh et Linux. La plupart des systèmes à
microcontrôleurs sont limités à Windows.
Un environnement de programmation clair et simple: L'environnement de
programmation Arduino est facile à utiliser, tout en étant assez flexible pour
que les utilisateurs avancés puissent en tirer profit également.
Pour l’enseignement : Arduino est compatible avec l'environnement visuel
basic MATLAB, SIMULINK, C #, C++, JAVA... Ainsi d’autres logiciels.
Logiciel Open-Source et extensible : Le logiciel Arduino et son langage sont
publiés sous licence open source, disponible pour être complété par des
programmateurs expérimentés.
Existence de « Shields » : Ce sont des modules supplémentaires (figure2.2) qui
se connectent parfaitement sur la carte Arduino pour augmenter les
possibilités comme par exemple : afficheur graphique couleur, interface Wifi,
Interface de puissance, etc.
Figure 2.2 Quelque Shields pour Arduino
12
3. Carte Arduino UNO :
3.1 Synthèse des caractéristiques :
Microcontrôleur Atmega328
Tension de fonctionnement 5V
Tension d’alimentation (recommandée) 7-12V
Tension d’alimentation (limites) 20V
Broches E/S numériques 14 (dont 6 disposent d’une sortie PWM)
Broches d’entrées analogiques 6 (utilisables en broches E/S numériques)
Intensité maxi disponible par broche E/S(5V) 40 mA
Intensité maxi disponible pour la sortie 3.3V 50 mA
Intensité maxi disponible pour la sortie 5V Fonction de l’alimentation utilisée – 500 mA

max si port USB utilisé seul
Mémoire Programme Flash 32 KB (Atmega328) dont 0.5 KB sont utilisés

par le Bootloader
Mémoire SRAM (mémoire volatile) 2 KB (Atmega328)
Mémoire EEPROM (mémoire non volatile) 1 KB (Atmega328)
Vitesse d’horloge 16 MHz
Tableau 2.1 Synthèse des caractéristiques de la carte Arduino UNO
13
3.2 Les éléments du la carte UNO :
L’Arduino de base possède un microcontrôleur, qui rassemble la mémoire

(morte et vive), le processeur et les périphériques d’entrées et sorties , des entrées
et sorties USB et des prise d'alimentation pour transmettre les informations et
alimenter l’Arduino avec une tension entre 7 et 12V, permettant d’utiliser différents
types d’alimentations, des LED qui servent surtout à indiquer l’état d’activité de
l’Arduino, un bouton reset manuel, un entête ICSP qui permet de programmer le
microcontrôleur sans passer par la «couche» Arduino; une puce FTDI USB qui
convertit l’information USB et enfin des pins dans tous les sens.
Figure 2.3 Les éléments du la carte Arduino UNO
Alimentation :
La carte Arduino UNO peut être alimentée par l’USB ou par une alimentation externe.
La source est sélectionnée automatiquement. La tension d’alimentation extérieure
(hors USB) peut venir soit d’un adaptateur AC-DC ou de piles. L’adaptateur peut
être connecté grâce à un jack (prise d’alimentation) de 2.1mm positif au centre. Le
14
raccordement vers un bloc de piles peut utiliser les bornes Gnd et Vin du
connecteur d’alimentation (POWER).
Ce circuit inclut un régulateur de tension à 5 V mais il doit être alimenté entre 6 et

20 V. On conseille en général de l'alimenter plutôt entre 7 et 1 2 V pour garder une
marge en basse tension et éviter que le circuit ne chauffe trop (car le régulateur de
tension disperse toute surtension en chaleur).
Mémoire :
L’ Atmega328 a 32 KB de mémoire (dont 0.5 KB pour le bootloader. Il a également 2

KB de RAM et 1 KB de mémoire non volatile EPROM (qui peut être écrite et lue
grâce à la librairie ‘EEPROM’).
Entrées et sorties :
Chacune des 14 broches numériques de la UNO peut être utilisée en entrée

(input) ou en sortie (output) Elles fonctionnent en logique TTL (0V-5V) ,
chacune pouvant fournir (source) ou recevoir un courant maximal de 40 mA .
Certaines broches ont des fonctions spécialisées :
• Serial : broche 0 (RX) et broche1 (TX). Permet de recevoir (RX) et de

transmettre (TX) des données séries TTL.
• Interruptions externes 2 et 3. Ces broches peuvent être configurées pour

déclencher une interruption sur un front montant ou descendant, ou encore
sur le changement de valeur.
• PWM : 3, 5, 6, 9, 10, et 11. Output 8-bit de PWM avec la fonction

analogWrite().
• LED : 13. Il y a une LED connectée à la broche numérique 13.
La carte UNO a 6 broches d’entrée analogiques, A0 à A5, chacune avec 10

bits de résolution (1024 valeurs différentes).
• I2C : Permettent le support du bus I2C .
15
3.3 Schéma simplifié de la carte Arduino UNO :
Figure 2.4 Schéma de carte Arduino UNO
16
4. Microcontrôleur ATMega328 :
Le modèle UNO de la société ARDUINO est une carte électronique dont le cœur
est un microcontrôleur ATMEL de référence ATMega328. Ce dernier est un
microcontrôleur 8bits de la famille AVR dont la programmation peut être réalisée en
langage C.
4.1 Qu’est-ce qu’un microcontrôleur ?
Un microcontrôleur est un circuit intégré qui rassemble les éléments

essentiels d’un ordinateur : processeur, mémoires (mémoire morte pour le
programme, mémoire vive pour les données), unités périphériques et interfaces
d’entrées-sorties. Les microcontrôleurs se caractérisent par un plus haut degré
d’intégration, une plus faible consommation électrique (quelques milliwatts en
fonctionnement, quelques nano watts en veille), une vitesse de fonctionnement
plus faible (quelques mégahertz à quelques centaines de mégahertz) et un coût
réduit par rapport aux microprocesseurs polyvalents utilisés dans les ordinateurs
personnels.
Figure 2.5 Schéma synoptique de microcontrôleur
17
4.2 Les principales caractéristiques du ATMEGA328 :
FLASH= mémoire programme de 32Ko
RAM= données (volatiles) 2Ko
EEPROM= données (non volatiles) 1Ko
Digital I/O (entrées-sorties Tout Ou Rien)= 3 ports PortB, PortC, PortD (soit 23 broches
en tout I/O)
Temporisateurs / compteurs: Temporisateur 0 , Temporisateur 2 ,Timer0 (comptage 8

bits) et Timer1 (comptage 16bits)
Chaque temporisateur peut être utilisé pour générer deux signaux PWM. (6 broches
OCxA/OCxB)
Plusieurs broches multifonctions : certaines broches peuvent avoir plusieurs fonctions

différentes choisies par programmation
PWM= 6 broches OC0A (PD6), OC0B (PD5), 0C1A (PB1), OC1B (PB3), OC2A (PB3), OC2B
(PD3)
Figure 2.6 schéma de microcontrôleur ATMega328
18
Convertisseur analogique-numérique (résolution 10bits) = 6 entrées multiplexées

ADC0(PC0) à ADC5(PC5)
Gestion bus I2C = le bus est exploité via les broches SDA(PC5)/SCL(PC4).
Port série = émission/réception série via les broches TXD(PD1)/RXD(PD0)
Comparateur Analogique= broches AIN0(PD6) et AIN1 (PD7) peut déclencher

interruption
Gestion d'interruptions (24 sources possibles : en résumé
– Interruptions liées aux entrées INT0 (PD2) et INT1 (PD3)
– Interruptions sur changement d'état des broches PCINT0à PCINT23
– Interruptions liées aux Timers 0, 1 et 2
– Interruption liée au comparateur analogique
– Interruption de fin de conversion ADC
– Interruptions du port série USART
– Interruption du bus (I2C)
4.3 Structure interne de l'ATMega328 :
L'utilisation des périphériques intégrés (Entrées Sorties , Timers, ...) repose sur
l'exploitation (lecture/écriture) de registres internes. Ces registres (8 bits), sont décrits
par un nom, y compris dans la programmation en C. Cette section fournit quelques
détails importants sur les registres internes du microcontrôleur ATMega328
Notation : par la suite, pour un registre nommé R, la notation R.n désigne le bit de
rang n du registre R. Le bit R.0 est le bit de poids faible de R.
19
4.3.1 Entrées / Sorties numériques :
Souvent, les microcontrôleurs disposent de broches d'entrée/sortie TOR,

comme sur un automate programmable industriel .Pour placer l'état d'une sortie à 0
ou 1, ou lire l'état d'une entrée, il faut exploiter des registres internes, décrits ci-
dessous. Les entrées-sorties sont réparties dans 3 groupes de broches appelés ports.
Le port B regroupe les broches notées PBx, le port C les broches PCx et le port D les
broches PDx. Chaque port est configuré/exploité grâce à 3 registres.
PORTx= pour l'écriture de valeurs en sortie.
DDRx = détermine la direction de chaque broche du port (1-sortie 0-entrée).
PINx= permet la lecture de la valeur en entrée.
Direction des ports : si le bit DDRB.2 vaut 1 alors la broche PB2est une sortie TOR.
Ecriture des sorties TOR: si une broche est configurée en sortie (DDRx.n=1) alors
l'écriture du bit PORTx.n permet de définir l'état de la sortie (0 ou 1).
Ex: DDRB.5=1(doncPB5 en sortie) écrire 0 ou 1 dans le bit PORTB.5 permet de définir

l'état de la sortie PB5.
Lectures des entrées TOR: si une broche est configurée en entrée (DDRx.n=0) alors la
lecture du bit PINx.n permet de connaître l'état de l'entrée.
Ex: DDRB.4=0(donc PB4en entrée), lire PINB.4 permet de connaître l'état de l'entrée
PB4.
20
Figure 2.7 les 3 registres pour la configurations du port B
4.3.2 Interruptions Externes
Un événement d'interruption dirige le flux d'exécution du programme à un

morceau totalement indépendant du code, connu sous le nom "d'interruption sous-
programme". Il existe de nombreuses sources d'interruptions qui sont disponibles pour
un microcontrôleur. La plupart d'entre eux sont générés par les modules internes et
sont connus comme les interruptions internes. Et il ya deux broches qui acceptent les
signaux externes directement et permet aux sources externes pour générer des
interruptions. Les broches impliquées doivent être configurées en entrée .Broches
INT0 (PD2)/INT1(PD3) : configurables pour déclencher les interruptions (n° 2 et 3) sur
niveau 0, front négatif ou positif. La cause d'interruption est choisie par le registre
L'interruption externe 1 est activé par le INT1 broche externe. Le niveau et les arêtes
sur l'axe de INT1 externe qui activent l'alarme sont définis dans le tableau ci-dessous.
figure 2.8 registre ELCRA
21
pour générer une interruption.
ISC01 ISC00
0 0 Le faible niveau de INTx génère une demande d'interruption
0 1 Tout changement logique sur INTx génère une demande

d'interruption
1 0 Le front descendant du INTx génère une demande d'interruption
1 1 Le front montant du INTx produit dans une demande

d'interruption
Tableau 2.2 Le contrôle de sens d’interruptions.
4.3.3 Temporisation / comptage de ATMega328 :
Les microcontrôleurs ATMega328 disposent de modules de

temporisation/comptage internes, fonctionnant pour certains avec des registres de
comptage sur 8 bits, et pour d'autres sur 16 bits. Dans tous les cas, chaque événement
de comptage conduit à une modification du registre de comptage (+1 ou -
1).L'événement de comptage peut être un "tick" de l'horloge du microcontrôleur, ce
qui revient à mesurer l'écoulement du temps. L'événement de comptage peut aussi
être un front sur une broche d'entrée du microcontrôleur (les broches T0 et T1
peuvent servir d'entrée de comptage).
*Fonction Temporisateur : lorsqu’on compte des "ticks" de l'horloge qui cadence le

microcontrôleur, on mesure du temps. Les modules temporisation/comptage
permettent de compter les ticks du signal d'horloge ou d’un signal de fréquence plus
faible.
*Fonction Compteur : lorsque l'on compte des fronts sur une entrée de comptage
(broches T0 ouT1), on utilise alors la fonction "compteur" du module.
22
Le choix entre fonction de temporisation et fonction de comptage se fait par

paramétrage de registres dédiés à la gestion des modules temporisation/comptage.
*Génération de signaux périodiques : les modules temporisation/comptage sont
assez complexes et chacun de ces modules peut générer des signaux PWM dont le
rapport cyclique est facilement modifiable.
Remarque : ces périphériques intégrés sont assez complexes (environ 70 pages du

datasheet de L’ ATMega). Seule une vision simplifiée est fournie ici.
4.3.4 PWM (Pulse Width Modulation):
Un signal PWM est défini par son rapport cyclique (le temps au niveau haut par
rapport à la période totale) mais aussi par sa fréquence. Grâce à l’environnement de
programmation simplifié, une PWM s’obtient sur une Arduino avec la fonction
analogWrite utilisé sur une patte numérique digitale 3, 5, 6, 9, 10 ou 11.
Modulation de largeur d'impulsion PWM :
Est une technique pour fournir une puissance électrique à une charge qui a une
réponse relativement lente. Le signal d'alimentation est constitué d'un train
d'impulsions de tensions de telle sorte que la largeur des impulsions individuelles de
contrôler le niveau de tension efficace à la charge. Les deux signaux AC et DC peuvent
être simulés avec PWM. Dans ces notes, nous allons décrire l'utilisation de PWM sur un
Arduino pour les LED de contrôle et moteurs à courant continu.
Le train d'impulsions PWM agit comme un signal de courant continu lorsque les
périphériques qui reçoivent le signal ont un temps de réponse électromécanique qui
est plus lente que la fréquence des impulsions. Pour un moteur à courant continu, le
stockage d'énergie dans les enroulements du moteur atténue efficacement les salves
d'énergie fournie par les impulsions d'entrée de sorte que le moteur subit une entrée
de puissance électrique plus ou moins grande en fonction de la largeur des impulsions.
Pour une LED, en utilisant PWM fait que la lumière est allumée et éteinte à la
fréquence que nos yeux peuvent détecter. Nous percevons tout simplement la lumière
plus ou moins brillants en fonction de la largeur des impulsions à la sortie PWM.
23
La figure2.9 montre un signal de tension comprennent des impulsions de durée pour

que la répétition de toutes les unités de temps Tc. La sortie d'un canal de PWM est soit
Vs volts durant l'impulsion de zéro volt ou autrement. Si ce signal est fourni en entrée
d'un dispositif qui a un temps beaucoup plus grande que Tc de réponse, le dispositif
connaîtra le signal en entrée d'environ DC avec une tension efficace de =
Le rapport est appelé le rapport cyclique des impulsions à ondes carrées. La tension
continue effective fournie à la charge est contrôlée en ajustant le rapport cyclique.
Figure 2.9 le rapport cyclique de pwm.
Figure 2.10 exemple du rapport cyclique
La fréquence de la PWM
Cette fréquence est fixe, elle ne varie pas au cours du temps. Pour la carte UNO
elle est d’environ 490Hz.
24
5 La liaison série
La carte Arduino UNO a de nombreuses possibilités de communications avec

l’extérieur. L’Atmega328 possède une communication série UART TTL (5V), grâce aux
broches numériques 0 (RX) et 1 (TX).Un contrôleur Atmega8U2 sur la carte, gère
cette communication série vers l’USB et apparaît comme un port de
communication virtuel pour le logiciel sur l’ordinateur. Le firmware de l’8U2 utilise le
protocole USB, et aucun driver externe n’est nécessaire. Windows a cependant besoin
d’un fichier .inf., à l’installation. Le logiciel Arduino possède un logiciel série intégré
permettant l’envoi et la réception de texte. Les LEDs RX et TX sur la carte
clignoteront pour indiquer la transmission de données vers l’ordinateur. Une librairie
‘Software Serial’ permet la transmission de données série à partie de chacune
des broches numériques du UNO.
La voie série permet de communiquer de manière directe et unique entre deux

supports. Ici, elle se fera entre un ordinateur et la platine Arduino, mais elle pourrait
aussi se faire par exemple entre deux cartes Arduino. Dans sa forme la plus simple, elle
ne nécessite que 3 fils : 2 pour l'émission/réception et 1 pour la masse.
Figure 2.11 Ecran du moniteur série du L’Arduino
25
5.1 Principe de la voie série

Pour faire des communications entre différents supports, il existe différents
moyens. Pour n'en citer que quelques-uns, on retrouve les bus CAN, le bus I²C,
l'Ethernet, etc. et la liste est longue. Dans notre cas, nous allons étudier la
communication série, aussi appelée RS232, puisqu'elle est intégrée par défaut dans la
carte Arduino.
5.2 Les types de liaison série
Le premier type est la liaison simplex. Il n'y a qu'un émetteur et un seul

récepteur. Par exemple, seul l'ordinateur peut envoyer des données à la carte Arduino.
Ça nous n'est pas très utile si on veut faire le contraire. On n'utilisera donc pas ce type
de liaison.
Le deuxième est la liaison semi-duplex. En fait, c'est un peu lorsque l'on communique
à quelqu'un avec un talkie-walkie. L'un parle pendant que l'autre écoute. Nous
n'utiliserons pas ce type de communication.
Le dernier est la liaison full-duplex. Là, c'est un peu comme le téléphone, chacun peut
parler et écouter en même temps ce que l'autre dit. Avec Arduino, c'est de ce type de
communication que nous disposons. Ce qui est bien pratique afin d'éviter d'attendre
que l'on ait réceptionné ce que l'ordinateur envoie pour ensuite lui émettre des
données.
5.3 Matériel série
Le matériel série envoie et reçoit des données sous la forme d’impulsions

électriques qui représentent les bits séquentiels. Les zéros et les uns qui transportent
les informations qui composent un octet peuvent être représentées de différentes
manières. Le modèle utilisé par Arduino est 0 volt pour représenter une valeur de bit
égale à 0, et 5 volts (ou 3,3 volts) pour représenter une valeur de bit égale à 1.
La carte comme UNO, est un circuit pour convertir le port série matériel de la puce
Arduino en une connexion USB pour la liaison au port série matériel. D’autres cartes,
26
comme le Mini, le Pro, le Pro Mini ne prennent pas en charge l’USB et nécessitent un
adaptateur pour se connecter à un ordinateur et convertir les signaux TTL en USB.
Certains périphériques série utilisent le standard RS-232 pour la connexion série. Ils
ont en général un connecteur à neuf broches, et un adaptateur est nécessaire pour les
utiliser avec l’Arduino. La norme RS-232 est un protocole de communication ancien qui
utilise des niveaux de voltage incompatibles avec les broches numériques de l’Arduino.
Nom du port Broche de transmission Broche de réception

Serial USB USB
Serial1 0 1
Tableau 2.3 Ports série de l’Arduino UNO
5.4 La vitesse de communication :
Quand on va utiliser la voie série, on va définir la vitesse à laquelle sont

transférées les données. En effet, comme les bits sont transmis un par un, la liaison
série envoie les données en un temps prédéfini. Par exemple, on pourra envoyer une
totalité de 9600 bits par secondes (9600 bps). Avec cette liaison, on peut envoyer
entre 75 et 115200 bits par secondes ! Ce sera à nous de définir cette vitesse.
6 Afficheur à cristaux liquides(LCD) :
Les afficheurs à cristaux liquides, autrement appelés afficheurs LCD, sont des
modules compactes nécessitent peu de composants externes pour un bon
fonctionnement. Ils consomment relativement peu (de 1 à 5 mA), sont relativement
bons marchés et s'utilisent avec beaucoup de facilité. Ils sont très utilisés dans les
montages à microcontrôleur, et permettent une grande convivialité. Ils peuvent aussi
être utilisés lors de la phase de développement d'un programme, car on peut
facilement afficher les valeurs de différentes variables.
27
Chapitre 2 : les Généralités sur L’Arduino/LCD/codeur
L’Arduino/LCD/codeur rotatif
Figure 2.1 2 Faces d’un afficheur LCD 2*16
6.1 Principe de fonctionnement
L’afficheur comporte d’autres composants que l’afficheur à cristaux

cr
liquides(LCD) seul. Un circuit intégré de commande spéciale, le contrôleur-LCD
contrôleur est
chargé de la gestion du module. Le « contrôleur »remplit
it une double fonction : d’une
part, il commande l’affichage et d’autre
d’autre se charge de la communication avec
l’extérieur.
Figure 2.13 Schéma fonctionnel d’un LCD
Figure 2.14 Le brochage de l’afficheur LCD* 16
28
6.2 Brochage :
Broche Nom Niveau Fonction
1 Vss - Masse
2 Vdd - Alimentation positive +5V
Cette tension permet, en la faisant varier entre 0 et +5V, le réglage du

3 VEE 0-5V
contraste de l’afficheur.
Sélection du registre Grâce à cette broche, l’afficheur est capable de

4 RS TTL
faire la différence entre une commande et une donnée.
Lecture ou écriture
5 R/W TTL L : Écriture
H : Lecture
Entrée de validation (Enable) active sur front descendant. Le niveau haut

6 E TTL
doit être maintenue pendant au moins 450 ns à l’état haut.
7 D0 TTL
8 D1 TTL
9 D2 TTL
10 D3 TTL
Bus de données bidirectionnel 3 états (haute impédance lorsque E=0)
11 D4 TTL
12 D5 TTL
13 D6 TTL
14 D7 TTL
15 A - Anode rétro éclairage (+5V)
16 K - Cathode rétro éclairage (masse)
Tableau 2.4 Brochage du LCD
29
6.3 Le jeu de commandes standard :
Code
Instructions Description Durée
RS R/W D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1 D0
Efface l'ensemble de la
mémoire de donnée sans
Effacer toucher au générateur de 1,64
0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Afficher caractères. Ramène le curseur ms
en position « home », à
l'adresse 00.
Ramène le curseur en position

« home », à l'adresse 00. Si
Retour à la l'affichage était décalé, il est 1,64
0 0 0 0 0 0 0 0 1 X
maison remis à sa position d'origine : ms
l'adresse 00 se trouve à
nouveau en haut à gauche.
Définit le sens de déplacement

du curseur après l'apparition
d'un caractère (vers la gauche
Mode Entrée
0 0 0 0 0 0 0 1 I/D S si I/D=1, vers la droite si I/D=0) 40 µs
ensemble
et si l'affichage accompagne le
curseur dans son déplacement
ou non (S).
Afficher
Met l'affichage en ou hors
commande
fonction l'affichage (D), le
marche / 0 0 0 0 0 0 1 D C B 40 µs
curseur (C), le clignotement du
arrêt
curseur (B).
30
Déplace le curseur (S/C=1) ou

Curseur et l'affichage (S/C=0) d'une
l'affichage 0 0 0 0 0 1 S/C R/L X X position vers la gauche (R/L=1) 40 µs
décalage ou la droite (R/L=0) sans
changer la DD RAM.
Définit la taille de l'interface

(DL=0 pour mode 4 bits, DL=1
fonction set 0 0 0 0 1 DL N F X X pour mode 8 bits), le nombre 40 µs
de lignes (NL=0 pour 1 ligne,
N=1 pour 2 ou 4 lignes)
Définit l'adresse de la CG RAM.

Set CG RAM Les données de la CG RAM
0 0 0 1 A5 A4 A3 A2 A1 A0 40 µs
adresse sont envoyées après cette
commande.
Définit l'adresse de la DD
Set DD RAM RAM. Les données de la DD
0 0 1 A6 A5 A4 A3 A2 A1 A0 40 µs
adresse RAM sont envoyées après
cette commande.
Lit le flag busy (BF), et

Lire busy flag
0 1 BF A6 A5 A4 A3 A2 A1 A0 l'adresse de la position du 1 µs
& adresse
curseur. BF vaut 0
Écrire des
Ecrit des données dans la DD
données à CGI 1 0 D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1 D0 40 µs
RAM ou la CG RAM.
ou DD RAM
lire les Lit les données de la DD RAM

1 1 D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1 D0 40 µs
données ou de la CG RAM.
Tableau 2.5 jeux de commande d’un afficheur LCD
31
DD RAM : mémoire d’affichage , CG RAM : mémoire du générateur de caractères
X : indifférent
I/D=0 : Déplacement vers la gauche, I/D=1 : déplacement vers la droite.
S=1 :L’afficheur accompagne le curseur dans son déplacement
S/C=0 : Le curseur se déplace , S/C=0 :l’afficheur se déplace
R/L=0 : Vers la gauche , R/L=1 : vers la droite
DL=0 Interface 4 bits , DL=1: interface 8 bits
N=0: 1 Ligne , N=1: 2(ou4)lignes
F=0: Caractères 5*7 , F=1:caractère 5*10
BF=0 : Accepte une instruction , BF=1 occupé
7. Le codeur rotatif (incrémental)
Le contrôle du déplacement et de la position d'un mobile est un problème

couramment rencontré sur un grand nombre de systèmes automatisés. Le codeur
rotatif est un capteur de position angulaire. Lié mécaniquement à un arbre qui
l'entraîne, son axe fait tourner un disque qui lui est solidaire. Ce disque comporte une
succession de parties opaques et transparentes. Une lumière émise par des diodes
électro-lumineuses, (DEL ou LED) traverse les fentes de ce disque et crée sur les
photodiodes réceptrices un signal analogique.
32
7.1 Principe de fonctionnement
Figure 2.15 Principe de fonctionnement de codeur rotatif
Les codeurs incrémentaux sont destinés à des applications de positionnement et de

contrôle de déplacement d'un mobile par comptage et décomptage des impulsions
qu'ils délivrent. Le disque d'un codeur incrémental comporte deux types de pistes :
Figure 2.16 Les pistes du codeur
La piste extérieure : (voie A ou voie A et B) est divisée en « n » intervalles d'angles

égaux alternativement opaques et transparents, « n » s'appelant la résolution ou
nombre de périodes c'est en effet le nombre d'impulsions qui seront délivrées par le
33
codeur pour un tour complet de son disque.(notre codeur possède de 75

impulsions/tours)
Derrière la piste extérieure sont installées deux photodiodes décalées qui
délivrent des signaux carrés A et B en quadrature.
2.3 Les avantages/Inconvénients du codeur rotatif
Les avantages:
Le codeur incrémental est de conception simple (son disque ne comporte que
deux pistes) donc plus fiable et moins chère.
Les inconvénients:
Il est sensible aux coupures du réseau : chaque coupure du courant peut faire
perdre la position réelle du mobile à l'unité de traitement. Il faudra alors
procéder à la réinitialisation du système automatisé.
Il est sensible aux parasites en ligne, un parasite peut être comptabilisé par le
système de traitement comme une impulsion délivrée par le codeur.
8. Conclusion
Il existe des instructions simples pour éviter de programmes les registres qui
contrôlent les groupes du bouches(B,C et D) et les interruptions externes cette
options nous a permis d’éviter de programmer le comptage en testant l’état du port
cela nous a fait gagne de temps et bien sur beaucoup d’espace mémoire. Un autre
avantage apporté par cette option est que le registre de comptage peut recevoir des
impulsions et s’incrémente même si le microcontrôleur exécute d’autre tache
Tous ce qu’on a vu jusqu’à maintenant sur les microcontrôleurs, les LCD et le

codeur rotatif va servir à concevoir notre maquette de comptage, d’affichage et de
maitre en œuvre les organigrammes adéquates qui nous permettra par la suite de
rédiger nos programmes
34
Chapitre 3 Partie logiciel et réalisation pratique
1. Introduction :
Après avoir présenté la station service et la carte Arduino UNO, nous passons à la
partie réalisation, où nous allons aborder la maquette et l’interface graphique qui
permet de contrôler et gérer la station Self-service.
2. Etude et réalisation :
Notre projet repose sur trois points essentiels à savoir :
1- La programmation de la carte Arduino UNO

2- La gestion du comptage
3-L’affichage des trois paramètres (nombres de litres, pris de payement et
le prix unitaire) sur les afficheurs.
Possibilité de commander la source

Afficheur paramètre
1
Paramètres :
(essence ,sans Carte Arduino Afficheur paramètre
plom, supère et UNO 2
gasoil.
Afficheur paramètre
Recevoir des Comptage 3
données d’un pc à
travers une interface
graphiqueFigure 3.1 Schéma bloc dune Pompe a essence
35
Chapitre 3 :partie logiciel et réalisation pratique
2.1 Application :
Il est à signaler que notre étude peut avoir plusieurs applications tell que :
Le calcule de la vitesse du vent et l’affichage de ce paramètre.

L’extraction des paramètres météorologique.
La gestion d’écoulement d’un liquide quelconque.
Pour notre étude on a opté pour une station self-service, il est demander donc :
Compter le nombre de litres.

Donner l’équivalence en dinars
Faire varier le prix unitaire à notre choix, et affiché les trois paramètres sur les
afficheurs
Sauvegarder ces paramètres dans une base de données
La figure (figure 3.2) montre le schéma général de l’application :
Marche/Arrêt
LCD1 : nombre de litres
Carte Arduino LCD2 : Prix a payé/DA

Réservoir
LCD3 : Prix unitaire

Disque
tournant
Utilisation
(pistolet)
Figure 3.2 Schéma bloc de l’application.
36
2.2 Schéma synoptique :
Figure 3.3 schéma synoptique.
3. Développement de chaque bloc :
L’interface graphique contient quatre distributeurs et chaque fenêtre

correspondante à un produit fourni (SP-Sup ou Gz), pour faire fonctionner l’ensemble
de distributeurs il faut relier douze cartes Arduino avec leurs accessoires, ce qui rend
notre projet non seulement encombré mais couteux, pour cela, on a opté pour la
réalisation d’une seule carte et faire fonctionner un seul distributeur.
3.1 Alimentation :
Le fonctionnement du moteur nécessite une alimentation stabilisée de 12V-

0.18A, (figure 3.4).
37
Présentation
C’est une alimentation construite autour d'un régulateur de tension intégré de

type 7812, et l'intensité maximale délivrée est de 1.5 A.
Schéma
Figure 3.4 Schéma détaillé de l’alimentation.
Puissance
Le régulateur fourni un courant maximal de 1.5A. Pour une bonne dissipation

de la chaleur dégagée par le régulateur, il est souhaitable de coller un dissipateur qui
doit être en contact intime (thermique) avec le régulateur pour jouer efficacement
son rôle.
Transformation de tension
La transformation de la tension est assurée par un transformateur 220/12V qui

permet de convertir la tension secteur 220VAC à une tension de 12 VAC.
Redressement
Le redressement de la tension alternative, délivrée par le secondaire du

transformateur, est assurée par le pont de diodes BR1, qui est capable de supporter un
courant direct et permanent de 5 A au minimum.
Filtrage principal
Le rôle du condensateur de filtrage C1 et C2, est de réduire l'ondulation d'une

tension préalablement redressée. Il permet, en quelque sorte, de "lisser" la tension
38
ondulée. Les condensateurs de filtrage sont montés en parallèle avec la sortie du pont
de diodes
Régulation
Pour fonctionner correctement l’entrée du régulateur doit être alimentée par une
tension non seulement redressée mais aussi filtrée grâce au montage avec
condensateurs que nous venons de présenter. Donc le régulateur intégré 7812 utilisé
sert pour fournir une tension stabilisée de 12 V à sa sortie pour alimenter le moteur à
courant continu.
Circuit imprimé
La figure ci-dessous montre le circuit imprimé du circuit d’alimentation :
Figure 3.5 Alimentation 12V/0.18A.
39
3.2 Circuit d'interface (isolation) :
3.2.1 Principe d’isolation
Pour isoler électriquement le circuit de commande de celui

celui de puissance, on a
utilisé deux sources d'alimentation ainsi que deux masses différentes.
différentes
Un avantage évident de l'utilisation de deux masses

masse différentes est l'isolation contre le
bruit électrique causé par le retour de masses,
masse , en effet une différence de potentiel
entre deux points de masse cause d'énormes
d'énorme problèmes dans le milieu industriel.
3.2.2 Isolation par opto-coupleur

opto
Un opto-coupleur
coupleur est considéré comme un élément de transfert de signal dont
l'entrée et la sortie sont électriquement isolées
isolé s l'une par rapport à l'autre par un
couplage optique. La figure ci-dessous
dessous illustre le principe de fonctionnement d'un
opto-coupleur.
3 Schéma de l’opto-coupleur 4N25.

Figure 3.6
3.2.3 Contrôle
ontrôle du moteur par opto-coupleur
opto :
40
On peut contrôler la vitesse d’un moteur par une interface ( figure 3.7 )
composé par un transistor et Opto-coupleur, cette carte est utiliser pour protéger le
notre système de commande. Dans notre cas, la vitesse du moteur est contrôlé par la
PWM générée par l’ARDUINO.
Figure 3.7 Schéma de la carte d’isolation.
L’opto-coupleur permet de redresser les fronts pour un signal de la PWM faible ou

proche de 100%. L’opto-coupleur agisse comme un amplificateur afin de piloter le
transistor avec un signal PWM qui varie entre 0 et 100%, pour le contrôle total de la
vitesse
Circuit imprimé :
Le radiateur est collé sur le transistor pour une meilleur dissipation de chaleur
41
Figure3.8 La carte d’isolation.
3.3 Compteur d’impulsion :
3 .3.1 Le convertisseur (impulsions /litres) :
Une partie de ce travail consiste à compter le nombre de litres propulsés par le

moteur (pompe), pour cela, le moteur choisi pour cette opération est doté d’un disque
plain d’encoches, où un tour complet donne un litre.
Pour notre cas, le disque contient 75 orifices, or une rotation complète équivalente à
un litre.
75 impulsions 1 litres.
Figure 3.9 codeur rotatif.
42
3.3.2 Circuit mise en forme
Le signal arrive à la broche 2 de la carte ARDUINO doit avoir une forme carrée
pour que le microcontrôleur puisse le traité, dans ce cas se signal doit varier entre 0
et 5v. Le codeur rotatif contient un circuit imprimé qui a le rôle d’un circuit de mise en
forme. Le circuit est une interface électronique (qui est inclue dans le codeur)
amplifie ce signal puis le convertit en signal carré qui est alors transmis à un
système de traitement .
Figure 3.10 format du maquette finale
4. Partie logiciel :
Pour faire fonctionner notre maquette (Hardware), on a utilisé l’IDE

1.0.5(Arduino) pour contrôler nos cartes et visuel Basic qui sert a créé une interface
graphique pour piloter la station self-service.
43
4.1 Organigramme général du programme :
L’organigramme général du programme est constitué de huit parties :
Début
Port série >0
Affichage du prix unitaire sur LCD3
Conversion du nombre de tours du disque

aux nombres de litres
Affichage du nombre de litre sur LCD1
Conversion Litres/dinars
Affichage de la consigne sur LCD2
Arrêt du système
Remise à zéro
Figure 3.11 Organigramme général.
44
4.2 Interface graphique :
4.2.1 Visuel basic :

Visual Basic (VB) est un langage de programmation événementielle
de troisième génération ainsi qu'un environnement de développement intégré, créé
par Microsoft pour son modèle de programmation COM. Visual Basic est directement
dérivé du BASIC et permet le développement rapide d'applications, la création
d'interfaces utilisateur graphiques, l'accès aux bases de données en utilisant les
technologies DAO, ADO et RDO, ainsi que la création de contrôles ou objets Active X.
Visual Basic est un des langages les plus utilisés pour l'écriture d'applications
commerciales. Il a également été très utilisé dans le monde de l'ingénierie et de la recherche
appliquée en raison de sa capacité à permettre des développements très rapides et très
efficients permettant ainsi aux scientifiques de se consacrer davantage à l’algorithmique et
moins aux aspects formels du codage.
Figure 3.12 Visual basic 1
4.2.2 Description de l’interface :
45
Notre système est commandé par une interface développée par le visuel
basic.net. C’est une interface simple et pratique qui permet de commander les
distributeurs à distance. Elle est composée de :
* Trois fenêtres (essence sans plomb, super et gasoil), où chacune est dotée de
quatre distributeurs. Le prix unitaire est affiché dès le démarrage du système.
* Un bouton de remise à zéro, qui sert à la réinitialisation des afficheurs dès le
démarrage.
* Un bouton qui sert à l’envoi de la consigne vers l’afficheur via le port série.
Cette consigne est sauvegardée au même temps dans une base de données.
Figure 3.13 L’interface graphique
46
4.2.3 Organigramme de l’interface :
L’organigramme de l’interface est constitué de sept parties :
Début
Port série > 0
Raz des afficheurs
Ouverture du port série
Introduction de la consigne
Envoie de la donnée
Fermeture du port série
Sauvegarde de la donnée
Figure 3.14 L’organigramme de l’interface graphique.
47
4.2.4 Fonctionnement de l’interface graphique :
Le schéma ci-dessous montre le fonctionnement général de l’interface graphique
Figure 3.15 schéma de fonctionnement de l’interface.
Figure 3.16 Fenêtre d’un seul distributeur.
48
1 :l’horloge
2 : nom du distributeur (la zone)
3 : bouton de remise à zéro pour les afficheurs de la fenêtre
4 : box du prépaiement
5 : bouton pour l’initialisation du port série et l’envoi du prix unitaire
6 : bouton pour l’envoi de la consigne et la sauvegarde des données.
7 : box pour l’affichage du nombre de litres
4.3 Le logiciel l’IDE Arduino
4.3.1 L’IDE
Le logiciel de programmation des modules Arduino est une application Java,

libre et multi-plateforme, servant d'éditeur de code et de compilateur, et qui peut
transférer le firmware et le programme au travers de la liaison série (RS-232, Bluetooth
ou USB selon le module). Il est également possible de se passer de l'interface Arduino,
et de compiler et uploader les programmes via l'interface en ligne de commande.
Le langage de programmation utilisé est le C++, compilé avec avrg++ , et lié à la
bibliothèque de développement Arduino, permettant l'utilisation de la carte et de ses
entrées/sorties.
Figure 3.17 le logiciel de programmation
49
4.3.2 Organigramme de l’ARDUINO
Début
Port série > 0
Déclaration des afficheurs
Affichage du paramètre par défaut
Réception des données de l’interface graphique
Démarrage du moteur et comptage

d’impulsions
Conversion Nombre de tours/Litres.
Affichage du nombre de litre et la consigne
Arrêt du moteur.
Remise à zéro
Figure 3.18 Organigramme du programme (Arduino)
50
4.3.3 Programme (Arduino):
// --- Déclaration des variables globales ---
volatile float comptageImpulsion=0; // variable accessible dans la routine interruption

externe 0
int moteur = 4;
int led = 5;
int ledPin = 3;
float a; // a = prix unitaire
float b; // b= la consigne
char junk = ' ';
float total=0;
float prixUnitaire=20;
float nombreDelitres=0;
float arr=total/prixUnitaire;
#include <LiquidCrystal.h>
// initialize the library with the number
LiquidCrystal lcd1(13, 12, 9, 8, 7, 6);
void setup() { // debut de la fonction setup()
pinMode(moteur, OUTPUT);
pinMode(led, OUTPUT);
51
// --- ici instructions à exécuter 1 seule fois au démarrage du programme ---
Serial.begin(115200);
lcd1.begin(16, 2);
lcd2.begin(16,2);
lcd3.begin(16,2);
lcd3.print( prixUnitaire);
lcd1.clear();
lcd1.setCursor(0,1);
lcd1.print(nombreDelitres);
lcd2.clear();
lcd2.print("0.00");
while (Serial.available() == 0) ; // Attendez ici jusqu'à ce que le buffer d'entrée a un

caractère
//Side 1
a = Serial.parseFloat(); // nouvelle commande
lcd3.clear();
lcd3.print(a);//// prix unitaire
while (Serial.available() > 0) // parseFloat () peut laisser des caractères non

numériques
52
{ junk = Serial.read() ; } // effacer la mémoire du buffer
while (Serial.available() == 0) ;
//Side 2
b = Serial.parseFloat();// la consigne
while (Serial.available() > 0)
{ junk = Serial.read() ; }
digitalWrite(moteur, HIGH);
digitalWrite(led, HIGH);
analogWrite(ledPin, 255);
} // fin de la fonction setup()
// FONCTION LOOP = Boucle sans fin = coeur du programme
// la fonction loop() s'exécute sans fin en boucle aussi longtemps que l'Arduino est
sous tension
void loop(){
attachInterrupt(0, gestionINT0, RISING);
nombreDelitres=comptageImpulsion/75;// conversion tours/litres
lcd1.setCursor(0, 1);
lcd1.print(nombreDelitres);
lcd2.begin(16, 2);
53
lcd2.print(nombreDelitres*a);
if((nombreDelitres*a)>=0.8*b)// condition pour baisser la vitesse du moteur
{ analogWrite(ledPin, 175);// 50% de pwm
if (nombreDelitres*a >= b)//condition pour l’arrêt
{digitalWrite(moteur, LOW);
digitalWrite(led, LOW);
delay(10000);
software_Reset() ;// Redémarrer le programme du début, mais ne réinitialise pas les

périphériques et les registres
}} // fin de la fonction loop() - le programme recommence au début de la fonction loop

sans fin
// ------------------- fonction de gestion l'interruption externe n°0 (broche 2) ----------------
// cette fonction est appelée à chaque fois que l'interruption a lieu selon le mode
configuré (LOW, CHANGE, RISING, FALLING)
void gestionINT0() {// la fonction appelée par l'interruption externe n°0
comptageImpulsion=comptageImpulsion+1;// Incrémente la variable de comptage
void software_Reset()//la fonction appelée par la commande software_Reset()
asm volatile (" jmp 0");}
54
4.4 Base de données :
Une base de données est un conteneur informatique permettant de stocker

l'intégralité des informations en rapport avec une activité. Une base de données
permet de stocker et de retrouver un ensemble d'informations de plusieurs natures
ainsi que les liens qui existent entre les différentes informations.
Une base de données est la pièce centrale des dispositifs informatiques qui servent à la
collecte, le stockage, le travail et l'utilisation d'informations. Le dispositif comporte un
système de gestion de base de données (abr. SGBD) : un logiciel moteur qui manipule
la base de données et dirige l'accès à son contenu. De tels dispositifs comportent
également des logiciels applicatifs, et un ensemble de règles relatives à l'accès et
l'utilisation des informations.
La manipulation de données est une des utilisations les plus courantes des ordinateurs.
Les bases de données sont fréquentes dans les secteurs de la finance, des assurances,
des écoles, de l'administration publique et les médias.
Figure 3.19 l’utilisation de la base de données.
55
Il y une multitude de logiciels pour la création des bases de données, on cite à titre
d’exemple : MySQL, DB2, interbase, Access…..etc. dans notre cas, la base de donnée
du système conçu par « ACCESS » est relié directement à l’interface graphique, pour
enregistrer toutes les opérations faites par le chef pompiste.
4.4.1 Les Avantages de L’Access :
L’Access offre des fonctionnalités de calcul et de calcul étendues pour la visualisation

et la manipulation des données tabulaires. Ils peuvent également être utiles pour le
stockage de listes d'informations, telles que des listes de publipostage ou des
inventaires. Toutefois, à mesure que vos exigences de listes croissent en complexité, il
peut devenir difficile de conserver vos données dans un tableur. Un programme de
base de données relationnelle, tel que Microsoft Office Access 2007, convient mieux à
la création et à l'utilisation de listes complexes et offre des outils plus puissants pour la
saisie, l'organisation, la maintenance et la récupération de vos données.
4.4.2 Description de la base de données
La base de données du système est protégée par un mot de passe de niveau 2,

ou uniquement le gérant de la station qui peut accéder.
Cette base de données est composée de 03 tableaux (sans-plomb, super, gasoil), et

chaque tableau contient 5 colonnes (numéro des lignes, prix unitaire, prépaiement,
nombres de litres et l’heure/date) et le nombre de ligne dépend de la quantité vendu.
Figure 3.20 Base de données à base de l’Access.

56
5. Conclusion :
Le projet se trouve prêt à l’utilisation dans les stations Self- services, avec des
adaptations adéquates. La gestion de ce projet est assurée par une interface conçu
par le visuel basic qui nous a beaucoup aider malgré les difficultés rencontrer. En
premier lieu, on a tenté de construire une interface avec le Matlab, chose qui n’était
pas facile, où on a trouvé des difficultés sur la synchronisation de l’envoi des données.
Pour cela on a opté pour le visuel basic.
57
Conclusion générale
Le travail présenté dans ce mémoire a été effectué avec succès, le but de ce

projet consistait a automatisé les anciens systèmes des poste de stations service. Il
peut être directement utilisé dans les stations self-services bien sur après quelques
modifications et retouches selon les besoins.
Comme toute réalisation ne peut être à l’abri de difficulté, l’interface qui gère
l’ensemble des fonctions de ce système avait pris la majorité du temps, et surtout la
connexion entre PC et la carte Arduino. Les différents algorithmes développés dans ce
travail ont été implémentés en langage IDE, ce qui le rend intéressant pour d’autres
applications.
Au cours de la préparation de ce projet, nous avons pu acquérir beaucoup de

connaissances, surtout dans le domaine de la programmation (Visuel Basic et IDE).
Et dans tout ça, nous n’avons pas manqués de renforcer les notions théoriques avec
des implémentations concrètes dans des langages comme l’IDE et Visuel Basic.
Enfin, on peut dire que les résultats obtenus dans ce travail sont satisfaisantes, et le
sujet reste ouvert pour toutes améliorations souhaitées.
En perspective a ce travail, on prévoit l’assemblage de plusieurs cartes Arduino pour

rendre fonctionnel la station self-service.la liaison entre ces cartes sera assurée par le
bus I2C. Ce qui nous proposons aux étudiants de l’année prochaine.
58
Annexes
1. L’afficheur LCD
1.1 La mémoire
L'afficheur possède deux types de mémoire, la DD RAM et la CG RAM. La DD RAM est
la mémoire d'affichage et la CG RAM est la mémoire du générateur de caractères.
1.1.1 La mémoire d'affichage (DD RAM)
La DD RAM est la mémoire qui stocke les caractères actuellement affiché à l'écran.
Pour un afficheur de 2 lignes de 16 caractères, les adresses sont définies de la façon
suivante :
Ligne Visible Invisible

Haut 00H..........0FH 10H..........27H
Bas 40H..........4FH 50H..........67H
L'adresse 00H correspond à la ligne du haut à gauche, 0FH à droite. L'adresse 40H
correspond à la ligne du bas à gauche, 4FH à droite. La zone invisible correspond à la
mémoire de l'afficheur (48 caractères). Lorsqu'un caractère est inscrit à l'adresse 27H,
le caractère suivant apparaît à la ligne suivante.
1.1.2 la mémoire du générateur de caractéres (CG RAM)
Le générateur de caractère est quelque chose de très utile. Il permet la création d'un
maximum de 8 caractères ou symboles 5x7. Une fois les nouveaux caractères chargés
en mémoire, il est possible d'y accéder comme s'il s'agissait de caractères classiques
stockés en ROM. La CG RAM utilise des mots de 8 bits de large, mais seul les 5 bits de
poids faible apparaissent sur le LCD. Ainsi D4 représente le point le plus à gauche et D0
le point le plus à droite. Par exemple, charger un octet de la CG RAM à 1Fh fait
apparaître tous les points de cette rangée ; charger un octet à 00h éteint tous ces
points. Les 8 lignes d'un caractère doivent être chargées dans la CG RAM.
1.2 Commande d'un afficheur LCD
Deux modes de fonctionnement de l'afficheur sont disponibles, le mode 4 bits et le

mode 8 bits, modes que l'on choisira à l'initialisation de l’afficheur.
*Mode 8 bits :
Dans ce mode 8 bits, les données sont envoyées à l'afficheur sur les broches D0 à D7.
On place la ligne RS à 0 ou à 1 selon que l'on désire transmettre une commande ou une
donnée. Il faut aussi placer la ligne R/W à 0 pour indiquer à l'afficheur que l'on désire
effectuer une écriture. Il reste à envoyer une impulsion d'au moins 450 ns sur l'entrée E,
pour indiquer que des données valides sont présentes sur les broches D0 à D7.
L'afficheur lira la donnée sur le front descendant de cette entrée.
Si on désire au contraire effectuer une lecture, la procédure est identique, mais on place
cette fois la ligne R/W à 1 pour demander une lecture. Les données seront valides sur
les lignes D0 à D7 lors de l'état haut de la ligne E.
*Mode 4 bits :
Il peut, dans certains cas, être nécessaire de diminuer le nombre de fils utilisés pour
commander l'afficheur, comme, par exemple lorsqu'on dispose de très peu de broches
d'entrées sorties disponibles sur un microcontrôleur. Dans ce cas, on peut utiliser le
mode quatre bits de l'afficheur LCD. Dans ce mode, seuls les 4 bits de poids fort (D4 à
D7) de l'afficheur sont utilisées pour transmettre les données et les lire. Les 4 bits de
poids faible (D0 à D3) sont alors connectés à la masse. On a donc besoin, hors
alimentation de sept fils pour commander l'afficheur. Les données sont alors écrites ou
lues en envoyant séquentiellement les quatres bits de poids fort suivi des quatres bits de
poids faible. Une impulsion positive d'au moins 450 ns doit être envoyée sur la ligne E
pour valider chaque demi-octet.
2. programme Visual basic
Imports System
Imports System.Threading
Imports System.IO.Ports
Imports System.ComponentModel
Imports System.Data.OleDb
Public Class Form2
Public connstring As String = "Provider=microsoft.ace.oledb.12.0; data
source=C:\Users\karim\Desktop\Base de données4.accdb"
Public conn As New OleDbConnection
'------------------------------------------------
Dim myPort As Array
Delegate Sub SetTextCallback(ByVal [text] As String) 'Added to prevent threading
errors during receiveing of data
'------------------------------------------------
Private Sub Form1_Load(ByVal sender As System.Object, ByVal e As System.EventArgs)
myPort = IO.Ports.SerialPort.GetPortNames()
ComboBox1.Items.AddRange(myPort)
Button3.Enabled = False
conn.ConnectionString = connstring
If conn.State = ConnectionState.Closed Then
conn.Open()
Else
MsgBox("close")
End If
End Sub
'------------------------------------------------
Private Sub ComboBox1_Click(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.EventArgs)
End Sub
'------------------------------------------------
Private Sub Button1_Click(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.EventArgs)
End Sub
'------------------------------------------------
System.EventArgs)
End Sub
Private Sub SerialPort1_DataReceived(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.IO.Ports.SerialDataReceivedEventArgs)
End Sub
Private Sub RichTextBox1_TextChanged(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.EventArgs)
End Sub
Private Sub ComboBox2_SelectedIndexChanged(ByVal sender As System.Object, ByVal
e As System.EventArgs)
End Sub
Private Sub RichTextBox2_TextChanged(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.EventArgs)
End Sub
Private Sub GroupBox1_Enter(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.EventArgs)
Private Sub ComboBox1_SelectedIndexChanged(ByVal sender As System.Object, ByVal
e As System.EventArgs) Handles ComboBox1.SelectedIndexChanged
Private Sub GroupBox7_Enter(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.EventArgs)
End Sub
Private Sub Timer1_Tick(ByVal sender As System.Object, ByVal e As System.EventArgs)
TextBox1.Text = Now
End Sub
Private Sub PictureBox1_Click(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.EventArgs)
End Sub
System.EventArgs) Handles Button37.Click
Form3.ShowDialog()
End Sub
Process.Start(“ e-mail")
End Sub
Form4.ShowDialog()
End Sub
Me.Close()
End Sub
Private Sub TextBox1_TextChanged(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.EventArgs) Handles TextBox1.TextChanged
End Sub
Private Sub Button2_Click_2(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
SerialPort1.PortName = ComboBox1.Text
SerialPort1.BaudRate = 115200
Button3.Enabled = True
SerialPort1.Open()
SerialPort1.Write(RichTextBox1.Text & vbCr)
End Sub
SerialPort1.Close()
MsgBox("l'envoi sur port série est terminé avec succès", MsgBoxStyle.Information,
"port série")
Dim num1 As String
Dim num2 As String
Dim num3 As String
num1 = RichTextBox1.Text
num3 = num2 / num1
RichTextBox3.Text = num3
If RichTextBox2.Text = "" Then
MsgBox("SVP entrez une valeur de prépaiement !", MsgBoxStyle.Critical, "Error")
End If
Try
Dim SqlQuery As String = "INSERT INTO sansplomb (prix,prépaiement,litres,heure)
VALUES ('" & RichTextBox1.Text & "','" & RichTextBox2.Text & "','" &
RichTextBox3.Text & "','" & TextBox1.Text & "')"
Dim SqlCommand As New OleDbCommand
With SqlCommand
.CommandText = SqlQuery
.Connection = conn
.ExecuteNonQuery()
End With
MsgBox("le sauvegarde sur les bases de données est terminé avec succés ",
MsgBoxStyle.Information, "Base de données")
Catch ex As Exception
MsgBox(ex.ToString)
End Try
End Sub
System.EventArgs)
End Sub
SerialPort1.PortName = ComboBox1.Text
SerialPort1.BaudRate = 115200
Button6.Enabled = True
SerialPort1.Open()
End Sub
SerialPort1.Close()
MsgBox("l'envoi sur port série est terminé avec succès", MsgBoxStyle.Information,
"port série")
Dim num4 As String
Dim num5 As String
Dim num6 As String
num6 = num5 / num4
RichTextBox5.Text = num6
If RichTextBox6.Text = "" Then
MsgBox("SVP entrez une valeur de prépaiement !", MsgBoxStyle.Critical, "Error")
End If
Try
Dim SqlQuery As String = "INSERT INTO sansplomb (prix,prépaiement,litres,heure)
Dim SqlCommand As New OleDbCommand
With SqlCommand
.CommandText = SqlQuery
.Connection = conn
.ExecuteNonQuery()
End With
MsgBox("le sauvegarde sur les bases de données est terminé avec succés ",
MsgBoxStyle.Information, "Base de données")
MsgBox(ex.ToString)
End Try
End Sub
System.EventArgs)
End Sub
Priva
With SqlCommand
Private Sub GroupBox1_Enter_1(ByVal sender As System.Object, ByVal e As
System.EventArgs) Handles GroupBox1.Enter
= ""
End Sub
End Class
Public Class Form4
If TextBox1.Text = "karim" And TextBox2.Text = "*********" Then
TextBox1.Enabled = False
TextBox2.Enabled = False
Timer1.Start()
If TextBox1.Text = "" Then
MsgBox("Pas de nom d'utilisateur", MsgBoxStyle.Critical, "Error")
MsgBox("Nom d'utilisateur invalide et / ou mot de passe !", MsgBoxStyle.Critical,
"Error")
End If
Private Sub Timer1_Tick(ByVal sender As System.Object, ByVal e As System.EventArgs)
Handles Timer1.Tick
ProgressBar1.Increment(35)
If ProgressBar1.Value = ProgressBar1.Maximum Then
Timer1.Stop()
Try
Shell("C:\Users\karim\Desktop\Base de données4.accdb")
Process.Start("C:\Users\karim\Desktop\Base de données4.accdb")
Bibliographie
[1] Schlumberger Industries: 'système de stations-services Equipements et services',

Schlumberger , 1991.
[2] http://arduino.cc/
[3] http://fr.openclassrooms.com/informatique/cours/apprenez-a-programmer-en-vb-
net

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Introduction générale

Depuis longtemps, l’être humain rêve de créer des machines intelligentes

Une station-service est une infrastructure positionnée à bord d'une route,

Avec l’avancée technologique et la miniaturisation des cartes électroniques,

C’est dans cette diversité de service et d’exploitation dans le domaine du

La suite du mémoire est organisée en trois chapitres structurés de la manière

2. Les stations services :

Les stations service du carburant (figure 1.1) sont constituées généralement de

Figure 1.1 Station service

Figure 1. 2 Disposition des réservoirs avec les postes de distributions

2.1 Structure physiques :

Figure 1. 3 Schéma bloc d’une station

2.2 Diagramme de service :

La figure ci-dessous (figure 1.4) montre le diagramme de service qui facilite la

Figure 1.4 Diagramme de service

L’opérateur situé dans la cabine caisse initialise la transaction et met le

Le compteur de prix à payer évolue en conséquence et lorsque le client relâche

Remarque : Il est à signaler que notre travail consiste à détailler uniquement un

3. Développement d’un seul poste (Pompe) :

Figure 1. 5 Diagramme des déférentes parties de la pompe

Chaque pompe dispose les éléments essentiels suivants :

* Un pistolet avec une gâchette.

* Un moteurs (qui fait pompé le carburant du recevoir situer au sous sol).

* Un compteur qui peut mesurer la quantité du carburant propulsé et par la

* Trois afficheurs (prix unitaire, nombre de litres et le prix total à payé).

Quand un client se présente à la station, il doit tout d’abord faire sa commande

1- Le client tire le pistolet.

4.1. Vue générale :

L’appui sur la gâchette qui se trouve au niveau du pistolet, met

Le disque est lié mécaniquement à un compteur à roue pour les anciens

Figure 1. 6 Disque et le capteur.

Ce phénomène va se traduire par des impulsions électroniques au niveau du

4.2. Types de moteurs :

Premier type de moteur :

5. Exemple d’un distributeur série :

5.1 Notice descriptive

Figure 1. 7 Exemple d’un distributeur série GPL Auto

Une pompe GPL refoule le produit jusqu’à l’ensemble de mesurage.

Le liquide s’écoule alors dans le mesureur lequel en traine l’indicateur.

La vanne de maintien de pression différentielle est réglée à une pression supérieure de

Un limiteur de débit dont l’obturation automatique se situe à environ 70 L/mn à pour

Figure 1.8 schéma hydrologue d’une pompe GPL

A la fin de ce chapitre, ont peut dire qu’on est arrivé à éclaircir le

1. Présentation générale de l’ARDUINO :

Par sa simplicité d'utilisation, Arduino est utilisée dans beaucoup d'applications

Figure 2.1 carte Arduino

Malgré la disponibilité de nombreux microcontrôleurs et de nombreuses

Pas cher : les cartes Arduino sont relativement peu coûteuses

Multiplateformes : Le logiciel Arduino, écrit en Java, tourne sous les systèmes

Figure 2.2 Quelque Shields pour Arduino

3. Carte Arduino UNO :

3.1 Synthèse des caractéristiques :

Tension d’alimentation (recommandée) 7-12V

Tension d’alimentation (limites) 20V

Broches E/S numériques 14 (dont 6 disposent d’une sortie PWM)

Broches d’entrées analogiques 6 (utilisables en broches E/S numériques)

Intensité maxi disponible par broche E/S(5V) 40 mA

Intensité maxi disponible pour la sortie 3.3V 50 mA