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Au Bonheur Des Dames (Zola)

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Au Bonheur des Dames (Zola)

Autour de l’oeuvre :
- Roman.
- Publié en 1883.
- Onzième volume de la suite romanesque Les Rougon-Macquart.
- Écrit par Émile Zola, un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris, où
il est mort le 29 septembre 1902. Considéré comme le chef de file du naturalisme,
c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et
commentés au monde.
- À travers une histoire sentimentale, le roman entraîne le lecteur dans le monde des
grands magasins, l’une des innovations du Second Empire (1852-1870).
- Mouvement de l’auteur : Naturalisme (mouvement littéraire qui, dans les dernières
décennies du XIXe siècle, cherche à introduire dans les romans la méthode des
sciences humaines et sociales.)

L’oeuvre :
- Structure : 14 chapitres.
- Chapitre 1 : Denise arrive à Paris avec Jean et Pépé, ils se rendent chez leur oncle
Baudu. Celui-ci n’a pas de place pour elle. Il raconte l’histoire du Bonheur des
Dames qui ruine le quartier. Denise en est fascinée car il est immense. Elle va aller
s’y présenter pour travailler comme vendeuse malgré l’aversion de sa famille pour ce
magasin.

Chapitre 2 : Denise se rend au Bonheur des Dames pour se présenter comme


vendeuse. Sa timidité l’empêche d’entrer tout de suite. Elle rencontre Henri Deloche.
Présentation de tout le magasin et de ses principaux employés. Denise se présente
enfin mais elle ne sait pas encore si elle aura le poste, Mouret semble l’apprécier.

Chapitre 3 : Mouret se rend chez Henriette pour rencontrer le baron Hartmann avec
qui il veut faire affaire. Ce dernier finit par être séduit quand il voit comment Mouret
gouverne les femmes. Mouret y retrouve un ami de Plassans : Paul Vallagnosc.

Chapitre 4 : C’est le jour du lancement d’un nouveau produit. Le matin est si calme
qu’ils ont peur mais finalement l’après-midi est bondé de monde. C’est la première
journée de Denise, elle ne vend rien, tout le monde se moque d’elle. Elle est épuisée
et démoralisée.

Chapitre 5 : Denise, malgré ses difficultés, fait tout pour ne pas être renvoyé. Jean lui
demande de l’argent pour des problèmes de femmes ce qui ennuie Denise. Elle est
amie avec pauline qui lui conseille de « prendre quelqu’un » ce qu’elle refuse. Est-
elle amoureuse de Hutin ? Deloche lui fait sa déclaration lors de la journée à
Joinville. Elle le repousse gentiment.

Chapitre 6 : Denise a beaucoup de problèmes d’argent. Robineau l’aide en lui


donnant des nœuds de cravates. Ils se font licenciés tous les deux. Beaucoup
d’histoires couraient sur Denise à cause de Jean qu’on prenait pour son amant.
Chapitre 7 : Denise vit chez Bourras qui par charité lui offre un emploi. Elle a dû
reprendre Pépé avec elle. Elle va travailler dans la boutique de Robineau, même si
elle est pour les grands magasins, pendant que Bourras garde Pépé. Elle rencontre
Mouret qui lui fait des excuses et lui propose de revenir travailler au Bonheur des
Dames ce qu’elle refuse. Baudu vient lui parler et l’invite à manger.

Chapitre 8 : Denise va manger chez son oncle, elle voit que Geneviève dépérit : elle
sait que Colomban en aime une autre. Elle retourne au Bonheur des Dames car les
Robineau ne s’en sortent pas. Les travaux d’agrandissements sont en route, nuit et
jour, et avalent tout sur leur passage. Baudu vend son rêve et repousse encore le
mariage de sa fille. Il n’a plus vraiment d’espoir

Chapitre 9 : C’est l’aventure du grand magasin pour « les nouveautés d’hiver ». Le


génie de Mouret est indéniable. La recette est la plus importante que le Bonheur des
Dames ait jamais connu. Mme Desforges croit que Denise est la maîtresse de
Mouret. Celui-ci offre la place de seconde à Denise. L’aime-t il ? Cela effraye Denise.

Chapitre 10 : Denise a réussi à se faire apprécier dans son rayon, seule Clara la
méprise. Mouret l’invite à dîner, tous savent ce que cela signifie. Elle refuse, cela
étonne tout le monde, Mouret en est déstabilisé. Elle l’aime mais ne veut pas être
une aventure d’un soir. Plus rien n’a d’importance pour Mouret même l’inventaire qui
annonce la bonne fortune de son magasin.

Chapitre 11 : Henriette veut se venger et organise un piège pour Denise et Mouret.


Celui-ci aime vraiment Denise et prend sa défense ce qui déprime Henriette. Elle va
s’associer à Bouthemont qui veut faire concurrence au Bonheur des Dames avec
l’aide du baron.

Chapitre 12 : Denise se refuse toujours à Mouret, il en est exécrable. Bourdoncle


veut se débarrasser d’elle mais c’est sans succès. Elle prend de l’importance et
améliore la vie au Bonheur des Dames. Mouret est sous sa coupe, il envisage de
façon confuse le mariage.

Chapitre 13 : Geneviève meurt ainsi que sa mère un peu plus tard. Robineau tente
de se suicider. Bourras est à la rue. Jean va mal et Pépé est au collège. Denise
souffre mais c’est parce que c’est inévitable, tous refusent son aide.

Chapitre 14 : Le Bonheur des Dames fait une nouvelle exposition maintenant qu’il
s’étend sur tout un pavé de rue. Beaucoup de rumeurs circulent sur Denise et
Mouret. Celle-ci part le lendemain, il veut l’épouser. Elle lui avoue son amour. Il la
laisse partir, il viendra la chercher lui-même dans un mois.

- Présentation des personnages :


Personnages principaux
Denise : Une jeune Normande de 20 ans originaire de Valognes employée du Bonheur des
dames. On peut la considérer d'ailleurs comme une héroïne car elle a réussi a résisté au
avances "financières" de Mouret.
Elle a gravit le monde du travaille et a fini par trouver l'amour, un amour qui dépasse les
classes sociale.
Pépé : Petit frère de Denise et Jean, il a 5 ans et c'est un enfant doux et affectueux.
Jean : Frère de Denise et Pépé, il a 13 ans et est à un âge florissant il est beau et plait aux
femmes.
Mr Baudu : Patron du Vieil Elbeuf, oncle de Denise, Pépé et Jean. C'est un homme
colérique.
Mme Baudu : Femme de Mr Baudu, une femme très pâle presque anémique.
Geneviève Baudu : Fille de Mr et Mme Baudu, ressemblant à sa mère (très pâle).
Octave Mouret : Directeur du Bonheur des dames, veuf.
Mme Deforges : Veuve et maîtresse de Mouret.
Mr Bourras : Semble très désespéré par la concurrence du bonheur des dames à son
magasin et porte dans son physique sa colère et son desespoire.

Les clientes du Bonheur des Dames


Les clientes du bonheur des dames se retrouvent pour discuter ensemble et s'entretenir sur
les meilleurs prix et la meilleure qualité pour des accessoires et vêtements . Zola écrit une
scène dans lequel Mme Bourdelais, Mme Guibal, Mme de Boves et sa fille Blanche et Mme
Marthy discutent et échangent leurs avis sur un éventail et les décrit physiquement et
mentalement.

Mme Bourdelais
Elle est issue d'une famille bourgeoise, assez aisée mais pas vraiment riche et a le sens de
l'économie. Elle est également une ancienne amie de pension d'Henriette. Les dialogues au
discours direct et indirect-libre révèlent un caractère joyeux, énergétique, bavardes et
extravertie (points d'exclamations, "s'écria", " se mit à rire")
Ses traits physiques sont en accord avec son caractère.
Elle semble épanouie dans son rôle de mère de famille.

Mme Guibal
Portrait inverse de Mme Bourdelais, parle peu, murmure. Elle semble avoir un caractère
méprisant et dédaigneux. C'est une grande femme mince, les yeux gris, un visage qui révèle
de la dureté et de l'égoïsme avec des cheveux roux. Elle est la femme d'un avocat réputé, à
l'aise financièrement.

Marthy
Une femme qui parait plus jeune lorsqu'elle se sent bien et plus vieille en état de stresse.
Elle a un problème profond sur le plan mental, elle semble gouvernée par ses nerfs,
dominée par un déséquilibre qui affecte son comportement. Mme Guibal a en plus des
autres femme un objet, un sac de cuir rouge qui a une valeur symbolique. Il est considéré
comme une sorte "d'organe" ("pendait ") et représente sa fièvre compulsive d'achat. Elle se
distingue par son élégance compliquée, elle cherche à obtenir les vêtements et accessoires
de dernière mode, comme si c'était vital. On peut conclure qu'elle ne résiste pas à l'envie
d'acheter tout nouveau produit.

- L’intrigue : L'écrivain engagé emmène son auditoire dans le monde de grands


magasins et fait état de la différence des classes qui sévissait durant le 19ème
siècle. En effet, Au Bonheur des Dames, est un récit sentimental qui se déroule au
milieu du 19ème siècle à Paris. C’est le récit de Denise Baudu, une jeune normande
orpheline de 20 ans, qui, découvre Paris après avoir décidé de s’y installer avec ses
frères pour travailler pour y travailler. Sur place, ne pouvant travailler pour son oncle,
elle se fait embaucher Au Bonheur des Dames, l’un des grands magasins de la
place. Une fois dans ce milieu qui la fascine tant, elle découvre les réalités de
l’emploi et assiste au développement du magasin. Cependant, malgré toute
humiliation reçue dans ce milieu, Denise attire l’attention d’Octave Mouret, directeur
du magasin, qui lui confie de plus en plus de responsabilités et qui par la suite, lui
propose de l'épouser.

- Résumé des grandes étapes : Chapitres 1 à 6 et chapitres 9 à 14 qui décrivent le


parcours de Denise au Bonheur des Dames. Les chapitres 7 et 8 correspondent à
son renvoi. Revirement de situation : 1ère partie, sur 10 mois, désespérant retour à
la situation initiale ; 2ème partie, sur deux ans, triomphe de la jeune fille.

Intérêt de l’oeuvre :
- Dans quel but l’auteur l’a-t-il écrite ? Le passage répond bien aux visées de Zola
dans les Rougon-Macquart : peindre son époque et ses divers milieux. Ici, le modèle
à peindre est double : le narrateur prend « sur le vif » notamment par les paroles
rapportées et la description précise, le milieu aristocratique et le monde du grand
commerce avec ses meneurs. Il se fait le témoin d’un phénomène nouveau à son
époque, dont il révèle les rouages.
En même temps, Zola porte un regard critique et dénonciateur sur le monde et s’en
prend au manque de scrupules des hommes d’affaires (Mouret), à la vanité des
aristocrates (le baron), à la faiblesse et à la futilité dépensière (les femmes) de
milieux qui ignorent ce qu’est le travail pénible et la pauvreté.
- A quoi sa lecture peut-elle vous être utile ? Sa lecture peut nous être utile pour
mieux connaître le développement des grands magasins de Paris lors du Second
Empire, période où sont apparus les grands magasins comme le Louvre en 1855, le
Printemps en 1865, la Samaritaine en 1869, qui s’opposaient aux petits commerces
et aux “boutiques”. C'est donc à travers le regard et les rencontres entres des
personnages que nous découvrons l’univers des grands magasins.
- Pourquoi dit-on que c'est un “classique” ? Aujourd'hui les théories scientifiques
qui fondent les “Rougon-Macquart” sont tout à fait dépassées, elle, reste toujours
actuelle, sans doute parce que, au delà des ambitions scientifiques de son auteur,
elle demeure une réalisation considérable sur le plan littéraire. On peut également
que cette œuvre est un “classique” car l’auteur y traite plusieurs sujets universels
comme la guerre (ici, entre l’expansion des grands magasins au détriment des petits
commerçants), mais aussi des milieux sociaux différents (ici, la bourgeoisie incarnée
par Mouret et les employés représentés par Denise).

Critique et avis : J’ai bien aimé car Zola y décrit la société de son temps (ici les grands
magasins) ce que je trouve vraiment intéressant. Mais également car le lecteur peut
s’identifier dans le cadre qui existe réellement. J'ai trouvé intéressant l’histoire d’amour entre
deux personnages de milieux sociaux différents, ce qui peut faire réfléchir le lecteur sur sa
condition.
Mais j'ai moins aimé les longues descriptions qui rendent le livre ennuyeux tant à certains
moments alors qu'elles sont très intéressantes au début de l’oeuvre.
Relevez quelques citations :
“Crever pour crever, je préfère crever de passion que de crever d’ennui !”

“L'art n'était pas de vendre beaucoup, mais de vendre cher.”

“Il y a certainement des gens heureux de vivre, dont les jouissances ne ratent pas et qui se
gorgent de bonheur et de succès.”

“Il y a certainement des gens heureux de vivre, dont les jouissances ne ratent pas et qui se
gorgent de bonheur et de succès.”

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