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Dtu 22.1 (Dtu P10-210 - Mem)

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Reef4 version 4.4.3.1 - Edition 174 - Décembre 2013


Document : DTU 22.1 (DTU P10-210/MEM) (juin 1980) : Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque pleine
ou nervurée en béton ordinaire - Mémento pour la conception des ouvrages + Erratum (septembre 1980) + Additif 1 (octobre 1984) (Indice de
classement : P10-210)

DTU 22.1
Juin 1980
P 10-210/MEM

Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes


dimensions du type plaque pleine ou nervurée en béton
ordinaire
Mémento pour la conception des ouvrages

Modifications
Erratum de septembre 1980 et additif n° 1 d'octobre 1984 paru dans le Cahier 1953
incorporés.

Sommaire
Membres de la commission d'étude
Chapitre I
1.1 Objet et domaine d'application
1.2 Définition
1.3 Découpage des façades
1.3.1 Découpage en panneaux-baies
1.3.2 Découpage en trumeaux (fig. a) ou en trumeaux et allèges (fig. b)
1.3.3 Découpage en allèges avec (fig. a) ou sans (fig. b) trumeaux en béton
1.4 Singularités des façades
1.4.1 Joints entre façade en panneaux et pignon ou refend saillant
1.4.2 Joints entre façade en panneaux et balcons
1.5 Rappel des fonctions des murs en panneaux préfabriqués en béton
1.5.1 Stabilité mécanique - Sécurité sous sollicitations exceptionnelles
1.5.2 Etanchéité à l'air et à la pluie
1.5.3 Hygrothermique
1.5.4 Acoustique
1.5.5 Aspect des parements
1.5.6 Cas particulier des acrotères
Chapitre II Dispositions constructives minimales
2.1 Objet et domaine d'application
2.2 Plaques pleines. Dispositions minimales d'armatures
2.2.1 Armatures d'ensemble
2.2.2 Encadrements et appuis de baie
2.3 Plaques nervurées
2.3.1 Nervuration des plaques
2.3.2 Dispositions minimales d'armatures
2.3.2.1 Panneaux nervurés courants
2.3.2.1.1 Armature du voile
2.3.2.1.2 Armature des nervures
2.3.2.2 Autres panneaux nervurés
2.3.2.2.1 Armature du voile
2.3.2.2.2 Armature des nervures
2.3.2.3 Encadrements et appuis de baie
2.4 Acrotères
2.4.1 Généralités
2.4.2 Armatures
2.4.2.1 Eléments d'acrotères indépendants
2.4.2.1.1 Acrotères de type muret, préfabriqués en toute épaisseur ou partiellement
2.4.2.1.2 Acrotères à talon (joints verticaux entre éléments ne comportant pas de blocage)
2.4.2.2 Acrotères incorporés aux panneaux de mur du dernier niveau
2.5 Dispositifs de démoulage et de relevage
2.6 Dispositifs de maintien en position verticale et d'étayage
2.7 Dispositifs de manutention
2.7.1 Dispositifs spéciaux
2.7.2 Boucles de levage
2.7.2.1 Implantation
2.7.2.2 Profondeur d'ancrage
2.7.2.3 Nuance de l'acier et diamètre minimal
2.7.2.4 Choix du diamètre du fer rond des boucles en fonction du poids du panneau
2.7.2.5 Forme de la boucle
2.8 Chaînages
2.8.1 Règle générale

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2.8.2 Dimensions
2.8.3 Armatures
2.8.4 Planchers chauffants
2.8.5 Chaînages incorporés aux panneaux préfabriqués
2.9 Joints de dilatation et de retrait
Chapitre III Etanchéité à la pluie
3.1 Généralités - rappel de l'exigence
3.2 Etanchéité en partie courante
3.3 Etanchéité aux joints entre panneaux
3.3.1 Définitions
3.3.1.1 Retombée
3.3.1.2 Rejingot
3.3.1.3 Chambre de décompression
3.3.2 Joints horizontaux ; dispositions minimales d'étanchéité
3.3.2.1 Joints horizontaux courants
3.3.2.2 Joints horizontaux singuliers
3.3.2.2.1 Joints horizontaux sur soubassement
3.3.2.2.2 Joints horizontaux sur balcon et entre flanc et dalle de loggia
3.3.2.2.3 Joints horizontaux sous balcon et entre sous-face de dalle et flanc de loggia
3.3.2.2.4 Joints horizontaux sous bandeau ou acrotère saillant
3.3.3 Joints verticaux ; dispositions minimales d'étanchéité
3.3.3.1 Joints verticaux courants
3.3.3.1.1 Dispositifs à chambre de décompression
3.3.3.1.1.1 Pare-pluie
3.3.3.1.1.2 Chambre de décompression
3.3.3.1.1.3 Dispositif d'étanchéité à l'air
3.3.3.1.1.4 Bande étanche
3.3.3.1.2 Systèmes à glissières et languette
3.3.3.2 Joints verticaux singuliers
3.3.3.2.1 Joints verticaux entre façade en panneaux préfabriqués et refend ou pignon saillant ou non
3.3.3.2.2 Joints verticaux entre allège et trumeau
3.3.4 Croisements de joints - dispositions minimales d'étanchéité
3.3.4.1 Croisements de joints courants
3.3.4.1.1 Cas où les joints verticaux comportent une chambre de décompression
3.3.4.1.1.1 Le joint vertical comprend un écran étanche
3.3.4.1.1.2 Dispositions permettant un fonctionnement normal de la chambre de décompression aux croisements des joints.
3.3.4.1.2 Cas où les joints verticaux comportent un système à glissières et languette
3.3.4.1.2.1 Les glissières sont comprises en tête dans l'épaisseur du rejingot
3.3.4.1.2.2 Les glissières ne sont pas comprises en tête dans l'épaisseur du rejingot
3.3.4.2 Croisements de joints singuliers et autres singularités
3.3.4.2.01 Angle entre façades en panneaux préfabriqués
3.3.4.2.02 Croisement d'un joint horizontal courant entre panneaux de façade et d'un joint vertical entre façade et pignon ou refend
en béton banché
3.3.4.2.03 Croisement entre un joint horizontal et un joint vertical entre files adjacentes de panneaux dont les joints horizontaux sont
décalés
3.3.4.2.04 Joint en appui d'allège
3.3.4.2.05 Joints entre allèges filantes et trumeau
3.3.4.2.06 Croisement, en pied d'allège, entre un joint vertical entre allèges et un joint horizontal entre allèges filantes et trumeau
3.3.4.2.07 Joint entre tableau de baie constitué par un trumeau et retombée d'allège filante
3.3.4.2.08 Joint entre tableau de baie constitué par un trumeau de hauteur d'étage et appui de baie d'allège
3.3.4.2.09 Joint entre linteau et tableau de baie constitué par un trumeau de hauteur d'étage
3.3.4.2.10 Joint entre tranche de balcon et panneau adjacent
3.3.4.2.11 Acrotère
3.4 Etanchéité des joints entre béton et dormants (ou précadres) incorporés à la fabrication des panneaux
3.4.1 Conditions d'exposition
3.4.1.1 Hauteur de la paroi au-dessus du sol : définition
3.4.1.2 Classification des façades
3.4.1.2.1 Généralités
3.4.1.2.2 Façades abritées
3.4.1.2.2.1
3.4.1.2.2.2
3.4.1.2.2.3
3.4.1.2.2.4
3.4.1.2.2.5
3.4.1.2.3 Façades non abritées
3.4.2 Systèmes d'étanchéité et de scellement des dormants et précadres incorporés
3.4.2.1 Dispositions communes
3.4.2.1.1 Larmier sous linteau
3.4.2.1.2 Appui de baie
3.4.2.2 Dormants bois
3.4.2.2.1 Fixation
3.4.2.2.1.1 La pénétration du dormant dans le béton mesurée perpendiculairement au plan de la façade (distance p) est supérieure
ou égale à 3 cm : la fixation peut s'effectuer soit par pattes soit par clous.
3.4.2.2.1.2 La pénétration du dormant dans le béton mesurée perpendiculairement à la façade (distance p) est inférieure à 3 cm.
3.4.2.2.2 Systèmes d'étanchéité entre dormant bois et béton
Type 1 : pénétration du béton dans une gorge au pourtour du dormant
Type 2 : à lame embrevée dans le chant du dormant
Type 3 : à garniture extérieure de mastic
Disposition commune aux trois types de systèmes d'étanchéité
3.4.2.3 Dormants et précadres métalliques
3.4.2.4 Dormants en matière plastique
3.4.2.5 Précadres en bois ou métalliques
3.4.3 Choix du type de système d'étanchéité en fonction de la classe de façade et de la hauteur de la baie au-dessus du sol
Chapitre IV Règles de conception des murs extérieurs en fonction des risques de condensation dans l'épaisseur du mur
4.1 Domaine d'application
4.1.1 Objet
4.1.2 Dispositions constructives
4.2 Rappel des exigences
4.2.1 Les condensations sur le parement intérieur des murs soient limitées

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4.2.2 Il n'y ait pas de condensation dans l'épaisseur de l'isolant ni sur sa face intérieure
4.2.3 Les condensations sur la face intérieure du panneau préfabriqué ne soient pas dommageables
4.3 Règles permettant de satisfaire à ces exigences
4.3.1 Règles pour limiter le risque de condensation sur le parement intérieur du mur
4.3.2 Condensation sur la face intérieure de l'isolant
4.3.3 Condensation dans l'épaisseur de l'isolant
4.3.3.1 Classification des locaux en fonction de leur hygrométrie
4.3.3.2 Règles propres aux divers types de locaux
4.3.4 Condensation sur la face intérieure du panneau préfabriqué
4.3.4.1 Cas des parois extérieures à forte résistance thermique
4.3.4.2 Cas des parois extérieures à faible résistance thermique
4.3.4.2.1 soit limiter le flux de vapeur
4.3.4.2.2 soit évacuer l'eau de fusion
4.3.5 Application aux murs courants
4.3.5.1 Résumé des règles à respecter
4.3.5.2 Valeurs utiles de résistance à la diffusion ou de perméabilité à la vapeur
Chapitre V Fixation des éléments entre eux ou sur les ouvrages de structure intérieure
5.1 Généralités
5.1.1 Objet
5.1.2 Rôle des liaisons
5.1.3 Caractéristiques des liaisons
5.2 Description des liaisons
5.2.1 Liaisons continues
5.2.1.1 En rive horizontale basse
5.2.1.1.1 Joint de mortier ou bétonnage en sous-oeuvre
5.2.1.1.2 Liaison bétonnée continue avec armatures en attente
5.2.1.2 En rive horizontale haute
5.2.1.2.1 Joint de mortier
5.2.1.2.2 Liaison bétonnée continue sans armature en attente
5.2.1.2.3 Liaison bétonnée continue avec armatures en attente
5.2.1.3 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur
5.2.1.3.1 Liaison bétonnée continue sans armature en attente
5.2.1.3.2 Liaison bétonnée continue avec armatures en attente
5.2.1.4 Entre panneau et refend (y compris le cas des panneaux continus devant les refends)
5.2.1.4.1 Joint de mortier
5.2.1.4.2 Liaison bétonnée continue sans armature en attente
5.2.1.4.3 Liaison bétonnée continue avec armatures en attente
5.2.2 Liaisons ponctuelles bétonnées
5.2.2.1 En rive horizontale basse
5.2.2.2 En rive horizontale haute
5.2.2.3 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur
5.2.2.4 Entre panneau et refend (y compris le cas des panneaux continus devant les refends)
5.2.3 Liaisons ponctuelles brochées
5.2.3.1 En rive horizontale basse
5.2.3.2 En rive horizontale haute
5.2.3.3 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur
5.2.3.4 Entre panneau et refend (y compris le cas des panneaux continus devant les refends)
5.2.4 Liaisons ponctuelles soudées ; liaisons ponctuelles boulonnées
5.2.4.1 Remarque liminaire
5.2.4.2 Généralités
5.2.4.3 Protection contre la corrosion
5.2.4.4 En rive horizontale basse
5.2.4.5 En rive horizontale haute
5.2.4.6 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur
5.2.4.7 Entre panneau et refend (y compris le cas des panneaux continus devant les refends)
5.3 Récapitulation et nomenclature des liaisons
5.3.1 En rive horizontale basse
5.3.2 En rive horizontale haute
5.3.3 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur (y compris le cas où l'un des murs extérieurs est en béton banché)
5.3.4 Entre panneau et refend saillant ou non (y compris le cas des panneaux continus devant les refends)
5.4 Choix des liaisons et de leur répartition
5.4.1 En partie courante de façade
5.4.1.1 Panneaux porteurs 1
5.4.1.2 Panneaux non porteurs
5.4.1.3 Allèges
5.4.2 Acrotères indépendants

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Membres de la commission d'étude


MM.
ADAM, KRAMER et SIRETA, représentant l'Union Technique Interfédérale du Bâtiment et des Travaux
Publics (UTIBTP).
ADENOT, représentant l'Organisme Professionnel de la Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics
(OPPBTP).
ANGRAND, DESMAZIERES et TERRIER, représentant la Fédération Française de l'Industrie du Béton
(FIB).
BARRE, représentant le Centre National d'Etudes Techniques de l'Union Nationale des Fédérations
d'Organismes d'Habitations à Loyer Modéré (CNET-HLM).
BAUMANN et HAPEL, représentant la Chambre Syndicale des Sociétés d'Etudes et de Conseil (SYNTEC).
BONHOMMET, GALLAY, MARGUERITE et PRETOT, représentant le Syndicat National des Joints de
Façade (SNJF).
BRONDEL, représentant le Bureau VERITAS.
CAMPAGNE, représentant le Centre d'Assistance Technique et de Documentation (ITBTP-CATED).
CARRIE, représentant le Centre Expérimental de Recherches et d'Etudes du Bâtiment et des Travaux
Publics (CEBTP).
CLAUZON, représentant l'Union Nationale de la Maçonnerie (UNM).
COTTANCEAU, représentant le CETEN APAVE.
CUNIN, représentant le Centre d'Etudes et de Prévention (CEP).
CUSIN, représentant la SOCOTEC.
DELLA GIUSTINA, représentant le Bureau SECURITAS.
FOURNIER, représentant l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS).
GRAND, représentant la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS).
KNYCHALSKI, représentant la Fédération des Fabricants de Tuiles et Briques de France (FFTB).
LABRU et ROLLET, représentant le Centre d'Etudes et de Recherches du Béton Manufacturé.
MELOT, PINATEL et SUCHET, représentant le Syndicat National du Béton Armé et des Techniques
Industrialisées (SNBATI).
MONTHARRY, représentant la Société Centrale Immobilière de la Caisse des Dépôts et Consignations
(SCIC).
Le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment

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Chapitre I
1.1 Objet et domaine d'application
Le présent mémento a pour objet de donner aux maîtres d'oeuvre des indications susceptibles de les guider dans la
conception des murs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions, de façon que les diverses fonctions que ces
murs ont à assurer dans un bâtiment puissent être remplies convenablement et de façon durable.
Le présent document vise les cas où les panneaux sont des plaques en béton plein de granulats courants, répondant à
la définition du § 1.2 , destinées à être assemblées à la structure au moyen de liaisons continues ou discontinues
visées au chapitre V , et organisées suivant l'un des découpages décrits au § 1.3 et pouvant comporter les singularités
décrites au § 1.4 .
Commentaire
Il peut exister des types de plaques de béton ne satisfaisant pas à ces règles. Ils relèvent d'autres documents
DTU ou de l'Avis Technique.

Ces panneaux peuvent être les éléments constitutifs de murs participant à la structure ou être utilisés en remplissage
d'une structure.
Le présent mémento s'applique plus spécialement aux bâtiments d'usage courant.
Commentaire
On entend ici par bâtiments d'usage courant principalement les bâtiments d'habitation ou de bureaux, les
bâtiments scolaires ou hospitaliers.

Il s'applique aux autres bâtiments pour les exigences qu'ils ont en commun avec les bâtiments d'usage courant.
Il ne s'applique pas aux constructions situées en dehors de la France métropolitaine.

1.2 Définition
On entend par murs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions les ouvrages verticaux réalisés par assemblage
de parties de murs fabriquées à l'avance et répondant aux caractéristiques dimensionnelles suivantes :
La longueur maximale est de l'ordre de 8 m ;
La hauteur utile est égale à une fois la hauteur d'étage éventuellement augmentée de la hauteur de l'acrotère et
de la retombée ;
Leur surface est inférieure à 30 m² ;
L'épaisseur minimale courante de base est de 15 cm pour les plaques pleines. Cette épaisseur peut être plus
faible, sans être inférieure à 12 cm, dans les cas où la géométrie des joints et/ou la position des panneaux par
rapport à la structure le permettent.
Commentaire
Les panneaux peuvent comporter des reliefs extérieurs décoratifs. Les plaques pleines peuvent éventuellement
comporter une nervuration dont l'épaisseur n'excède pas 25 % de l'épaisseur de la plaque en partie courante.

Pour les plaques nervurées, elle est de 6 cm pour le voile et de 15 cm au droit des nervures.
Elle est de 8 cm pour le voile des acrotères.
Dans le cas de parement extérieur en granulats apparents, cette épaisseur doit être comptée à partir du fond des creux
entre granulats ; dans le cas de revêtement mince scellé elle comprend l'épaisseur du revêtement.

1.3 Découpage des façades


Les découpages de base envisagés dans le présent document sont les suivants :

1.3.1 Découpage en panneaux-baies

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1.3.2 Découpage en trumeaux (fig. a) ou en trumeaux et allèges (fig. b)

1.3.3 Découpage en allèges avec (fig. a) ou sans (fig. b) trumeaux en béton

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Des découpages différents, résultant d'une combinaison des trois découpages de base ci-dessus sont possibles.

1.4 Singularités des façades


Sont considérées les singularités suivantes :

1.4.1 Joints entre façade en panneaux et pignon ou refend saillant

1.4.2 Joints entre façade en panneaux et balcons


Joints entre façade en panneaux et balcons constitués par un prolongement des planchers, l'extrémité du balcon
coïncidant ou non avec un joint vertical entre panneaux (détails a et b respectivement).

Commentaire
Les loggias peuvent être traitées dans la plupart des cas courants à partir des singularités décrites au § 1.4 .

1.5 Rappel des fonctions des murs en panneaux préfabriqués en béton


Ces fonctions concernent principalement :
La stabilité mécanique sous les sollicitations normales dues aux charges appliquées, aux déformations imposées
par les phénomènes thermiques, climatiques et de retrait ;

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La sécurité en cas d'incendie et, le cas échéant, en cas de séismes ou d'autres sollicitations exceptionnelles
normalement prévisibles ;
L'étanchéité à l'air et à la pluie ;
Une contribution à la satisfaction aux exigences hygrothermiques et acoustiques ;
L'aspect extérieur des constructions ;
Les éléments doivent en outre permettre de satisfaire aux exigences de la prévention des accidents durant les
opérations de manutention et de mise en oeuvre. Des indications sont données à cet égard par les articles 2.6 et
2.7 .

1.5.1 Stabilité mécanique - Sécurité sous sollicitations exceptionnelles


Pour ce qui concerne la stabilité, on se référera au DTU 22.1 1, « Règles de calcul des murs en panneaux préfabriqués
».
1)
En préparation.

Commentaire
Dans l'attente de ces règles de calcul, on peut se référer aux règles contenues dans les Directives UEAtc et aux
Recommandations CEB - CIB - UEAtc : « Recommandations internationales pour les structures en panneaux ».

On se référera en outre :
aux règles de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé 2;
2)
Actuellement Règles CC BA 68 et Règles BAEL .

aux règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions 3 ;
3)
Actuellement Règles NV 65 révisées en 1967 et 1970 et complétées en 1974 et 1975.

concernant la sécurité en cas d'incendie, au DTU « Méthodes de prévision par le calcul du comportement au feu
des structures en béton » ;
s'il y a lieu de tenir compte des séismes, au DTU « Règles parasismiques 1969 ».

1.5.2 Etanchéité à l'air et à la pluie


La satisfaction à l'exigence relative à cette fonction est à examiner tant en partie courante qu'aux joints et autres points
singuliers des murs.
Le problème de l'étanchéité en partie courante et aux joints est traité au chapitre III ci-après.
Lorsque la paroi extérieure est organisée de façon telle qu'elle ne peut assurer la fonction d'étanchéité à l'air (par
exemple mise en communication avec l'extérieur d'une lame d'air interne), l'étanchéité à l'air doit être assurée, d'une
part, en partie courante de la contrecloison et, d'autre part, aux jonctions de celle-ci avec les autres ouvrages (baies,
refends, planchers, coffres de volets roulants, incorporations électriques).
Dans tous les autres cas l'étanchéité à l'air doit être assurée par la paroi extérieure en béton.
Pour l'étanchéité au raccordement des panneaux en béton avec les menuiseries rapportées, on se référera aux DTU
36.1 4 et 37.1 relatifs aux travaux de menuiserie en bois et métal, ainsi qu'au DTU 5 relatif à l'insertion des baies dans
les murs extérieurs de bâtiments.
4)
En révision.

5)
En préparation.

Pour l'étanchéité au raccordement des parties opaques des panneaux avec les menuiseries incorporées à la
fabrication, on se référera au chapitre III ci-après .

1.5.3 Hygrothermique
Les exigences relatives à cette fonction dépendent de la destination du bâtiment ; elles font d'autre part intervenir
d'autres considérations que celles relatives aux parties opaques des murs et ne peuvent être traitées de façon
complète dans le présent document.
Pour le calcul des caractéristiques thermiques des parois, on se référera au DTU « Règles de calcul des
caractéristiques thermiques utiles des parois de construction et des déperditions de base des bâtiments » dites «
Règles Th-K » 6.
6)
Actuellement « Règles Th-K 77 » .

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Commentaire
Pour le choix des parois, on peut se référer aux documents suivants :
Isolation thermique - titre I, Hygrothermique :
« Exemples de solutions pour faciliter l'application du Règlement de construction des bâtiments
d'habitation » 7 ;
« Exemples de solutions pour faciliter l'application du Règlement de construction concernant les
bâtiments autres que l'habitation » 8.

7)
Actuellement Cahier du CSTB n° 1505 (juin 1978).

8)
Actuellement Cahier du CSTB n° 1506 (juin 1978).

Les dispositions à adopter peuvent varier avec le niveau des exigences réglementaires, étant noté que certaines
jonctions des panneaux préfabriqués de mur extérieur avec la structure intérieure constituent souvent des ponts
thermiques qui ont une influence notable sur le bilan des déperditions.

1.5.4 Acoustique
Les murs extérieurs ne déterminent pas à eux seuls le confort acoustique des locaux tel que l'impose la réglementation.
Commentaire
Les caractéristiques de confort acoustique dépendent aussi de nombreux autres facteurs tels que les propriétés
des parois séparatives intérieures, les dispositions architecturales, les équipements, les ouvrages de doublage
des parois extérieures, etc.

Les murs extérieurs peuvent jouer un rôle important dans le confort acoustique si l'on doit satisfaire à des exigences
d'isolation vis-à-vis de l'extérieur.
Commentaire
Pour le choix des dispositions qui peuvent influer sur la participation des murs extérieurs à l'isolation acoustique,
on se référera au document « Exemples de solutions pouvant satisfaire au Règlement de construction et/ou aux
définitions du label confort acoustique » - Titre III, Acoustique 9.

9)
Actuellement Cahier du CSTB n° 1373 (avril 1976).

1.5.5 Aspect des parements


Les exigences d'aspect relèvent des Documents Particuliers du Marché.
Le Cahier des Charges DTU 22.1 donne des indications sur les principaux traitements de parement.
Le choix du relief éventuellement prévu en parement extérieur des panneaux doit éviter les angles rentrants vifs. Le
ruissellement de l'eau et les risques de salissure sont également des facteurs importants de ce choix.

1.5.6 Cas particulier des acrotères


Outre leur rôle de couronnement des murs pour lequel il y a lieu de se référer notamment aux § 1.5.1 , 1.5.2 et 1.5.5 ci-
dessus, les acrotères jouent un rôle important dans les toitures-terrasses qu'ils délimitent. De ce point de vue, leur
conception doit respecter les prescriptions générales du DTU 20.12 .
Commentaire
Dans le cas où, à côté des prescriptions générales du DTU 20.12 , il existe dans le présent document des
prescriptions particulières, ce sont ces dernières qui prévalent.

Ils servent parfois d'appui aux nacelles et échafaudages volants utilisés pour les travaux d'entretien des façades. C'est
aux Documents Particuliers du Marché qu'il appartient de préciser les actions qui seront de ce fait appliquées aux
acrotères.

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Chapitre II Dispositions constructives minimales


2.1 Objet et domaine d'application
Le présent chapitre a pour objet de définir, indépendamment des calculs de stabilité mécanique, les dispositions
constructives minimales à respecter pour assurer la conservation de la cohésion du mur vis-à-vis des sollicitations
dues aux phénomènes thermiques, climatiques et de retrait.
Commentaire
Les armatures imposées au titre des dispositions constructives minimales ne comprennent pas celles rendues
nécessaires par des opérations ou des fonctions autres que celle de durabilité et notamment celles nécessaires
pour le démoulage, la manutention, le transport, etc.

Ces dispositions sont valables pour des panneaux préfabriqués exécutés suivant les prescriptions du DTU 22.1 .
Commentaire
Ceci concerne en particulier les prescriptions d'enrobage des armatures (épaisseur nominale du béton
d'enrobage égale au moins à 3 cm sur la face extérieure et 1,5 cm sur la face intérieure).

2.2 Plaques pleines. Dispositions minimales d'armatures


2.2.1 Armatures d'ensemble
L'armature minimale des plaques pleines est constituée par une nappe située dans la demi-épaisseur extérieure et
comprenant d'une part des aciers horizontaux et verticaux de diamètre 3 mm au moins dont l'espacement maximal est
de 25 cm dans les deux directions, d'autre part des armatures périphériques de section 0,50 cm² au moins.
La masse minimale de cette nappe est de 1 kg/m².
NOTA
Les armatures d'encadrements et d'appuis de baie ne doivent pas être prises en compte dans le calcul de
la masse de la nappe.
Il peut-être nécessaire de dépasser la valeur minimale ci-dessus, notamment dans les cas où la couleur du
parement, la longueur des panneaux, leur liaison à la structure, engendrent des sollicitations élevées de
retrait ou de dilatation.

2.2.2 Encadrements et appuis de baie


L'armature des encadrements et appuis de baie doit être constituée d'au moins deux barres en acier à haute
adhérence de section totale 1 cm² au moins, reliées par des armatures transversales.
Les armatures doivent trouver leur ancrage au-delà des angles des baies.
Pour se prémunir contre l'apparition de fissures à 45° aux angles des baies, il est recommandé de disposer des
armatures perpendiculaires à la bissectrice des angles de baies.

2.3 Plaques nervurées


2.3.1 Nervuration des plaques
La nervuration minimale des plaques comprend :
une nervure périphérique ;
des nervures d'encadrement des baies éventuelles ;
des nervures intermédiaires verticales dont la distance maximale entre axes dépend de l'épaisseur du voile e.
Le tableau suivant indique les distances maximales entre axes des nervures intermédiaires :

une nervure horizontale intermédiaire lorsque la distance entre les nervures haute et basse est supérieure ou
égale à 3 m.
La largeur « b » mesurée à mi-hauteur de la nervure doit être d'au moins 6 cm.
Commentaire
Cette valeur doit être parfois augmentée pour satisfaire aux conditions d'enrobage des armatures
notamment lorsque la nervure est située vers l'extérieur.

2.3.2 Dispositions minimales d'armatures


2.3.2.1 Panneaux nervurés courants

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On appelle panneaux nervurés courants des panneaux pour lesquels :


la hauteur « a » des nervures n'excède pas environ 2,5 fois l'épaisseur du voile,
le rapport entre la section en saillie des nervures verticales et horizontales et la section du voile y compris la partie
située au droit des nervures n'excède pas environ 1/3,
Commentaire
Si ce rapport varie beaucoup d'une partie à l'autre d'un même panneau, il peut y avoir lieu de considérer
indépendamment ces parties pour concevoir leur armature.

l'élancement de la section des nervures n'est pas supérieur à 2.


Commentaire
L' élancement est le rapport entre la hauteur de la nervure et sa largeur à mi-hauteur.

2.3.2.1.1 Armature du voile


L'armature minimale du voile est constituée par une nappe comprenant des aciers horizontaux et verticaux de diamètre
3 mm au moins dont l'espacement maximal est de 25 cm dans les deux directions.
La masse minimale de la nappe est de 1 kg/m².
2.3.2.1.2 Armature des nervures
Les nervures intermédiaires tant horizontales que verticales et la nervure périphérique comportent une armature
constituée par deux aciers longitudinaux, l'un d'eux étant situé sensiblement dans le plan de l'armature du voile, l'autre
au voisinage de la face de parement des nervures.
Les aciers, de 0,50 cm² de section unitaire minimale pour les nervures périphériques et de 0,25 cm² pour les nervures
intermédiaires, sont reliés par des armatures transversales ancrées dans le voile.
Il est possible de remplacer les deux barres prévues par des barres de même section totale et de plus faible diamètre
réparties symétriquement.
Commentaire
Cette possibilité n'est évidemment effective que si la section des nervures permet d'obtenir l'enrobage
nécessaire.

Les armatures longitudinales des nervures doivent être ancrées dans les nervures perpendiculaires.
NOTA
La section d'aciers des nervures situés dans l'épaisseur du voile peut être prise en compte dans la masse
totale de la nappe d'armature du voile.
Il peut être nécessaire de dépasser la valeur minimale ci-dessus notamment dans les cas où la longueur
des panneaux, la couleur du parement, leur liaison à la structure engendrent des sollicitations élevées de
retrait ou de dilatation.

2.3.2.2 Autres panneaux nervurés


Sont classés dans cette catégorie les panneaux nervurés ne répondant pas à la définition donnée au § 2.3.2.1 , et dont
la largeur des nervures n'est pas inférieure à 8 cm, lorsque l'élancement de ces nervures est supérieur à 2.
2.3.2.2.1 Armature du voile

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L'armature minimale du voile est constituée par une nappe de masse 2 kg/m² au moins, constituée par des barres dont
l'espacement maximal est de 25 cm dans les deux directions.
2.3.2.2.2 Armature des nervures
Les nervures intermédiaires tant horizontales que verticales et la nervure périphérique comportent une armature
constituée par deux aciers longitudinaux au moins, l'un d'entre eux étant situé sensiblement dans le plan de l'armature
du voile, un autre au voisinage de la face de parement des nervures.
Les aciers, de section totale respectivement égale au minimum à 0,40 % de la section de béton des nervures
périphériques et à 0,20 % de la section de béton des nervures intermédiaires, sont reliés par des armatures
transversales ancrées dans le voile et répartis symétriquement dans la section des nervures.
La section totale n'est en aucun cas inférieure à 1 cm² pour les nervures périphériques et à 0,5 cm² pour les nervures
intermédiaires.
Les armatures longitudinales des nervures doivent être ancrées dans les nervures perpendiculaires.
NOTA
La section des aciers des nervures situés dans l'épaisseur du voile ne doit pas être prise en compte dans
le calcul de la masse de l'armature répartie du voile.
La section des aciers des nervures doit excéder d'autant plus les valeurs minimales ci-dessus que les
valeurs des paramètres principaux sont plus éloignées des valeurs fixées au § 2.3.2.1 .

2.3.2.3 Encadrements et appuis de baie


L'armature des encadrements et appuis de baie est constituée au moins de deux barres en acier à haute adhérence de
section totale au moins égale à 0,40 % de la section des nervures et par des armatures transversales ancrées dans le
voile.
La section totale n'est en aucun cas inférieure à 1 cm². Les armatures longitudinales situées dans le voile doivent
trouver leur ancrage au-delà des angles des baies.
Pour se prémunir contre l'apparition de fissures à 45° dans les angles des baies, il est recommandé de disposer dans
le voile des armatures perpendiculaires à la bissectrice des angles des baies.
NOTA Les armatures d'encadrement et d'appui de baie ne doivent pas être prises en compte dans le calcul de
la masse de la nappe d'armature du voile.

2.4 Acrotères
2.4.1 Généralités
La conception des acrotères doit répondre aux prescriptions générales du DTU 20.12 et aux prescriptions particulières
ci-après.
On distingue les acrotères indépendants et les acrotères incorporés aux panneaux du dernier niveau.

2.4.2 Armatures
Les acrotères indépendants et les acrotères constitués par un prolongement des panneaux du dernier niveau et leur
zone de raccordement 10 avec le corps de ces panneaux doivent comporter des armatures longitudinales à haute
adhérence ou soudées sur des armatures transversales, de section au moins égale à x % de la section du béton et
dont l'espacement, limité à 25 cm, n'excède pas 2,5 fois l'épaisseur minimale de l'acrotère.
10)
Sur 0,40 m au-dessous du niveau de l'étanchéité de toiture-terrasse.

2.4.2.1 Eléments d'acrotères indépendants


2.4.2.1.1 Acrotères de type muret, préfabriqués en toute épaisseur ou partiellement
a. A liaison répartie avec le plancher
a.1 Cas où les joints verticaux comportent un potelet de liaison : x = 0,40
a.2 Cas où les joints verticaux ne comportent aucun blocage :
selon la longueur L des éléments : x = 0,20 à 0,40
L < 6 m dans les régions humides et tempérées (< 4 m dans les autres régions) : x = 0,20

b. A liaisons ponctuelles avec le plancher


b.1 Cas où des liaisons constituent un blocage entre les éléments au droit des joints verticaux : x = 0,40
b.2 Cas où les liaisons ne sont pas au droit des joints verticaux qui ne comportent alors aucun blocage :
mêmes valeurs de x que dans a.2 en prenant pour valeur de L la distance entre liaisons ponctuelles extrêmes

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d'un même élément.


2.4.2.1.2 Acrotères à talon (joints verticaux entre éléments ne comportant pas de blocage)
Commentaire
Le cas d'acrotère à talon avec joints verticaux entre éléments comportant un blocage se rencontre rarement. Le
cas échéant, il est assimilable au cas traité en 2.4.2.1.1 .

a) Talon lié à une structure fixe : mêmes valeurs de x que dans § 2.4.2.1.1 a.2
b) Talon lié à une dalle flottante :
valeurs de x de 2.4.2.1.1 a.2 diminuées de 20 % (x = 0,16 à 0,32).
2.4.2.2 Acrotères incorporés aux panneaux de mur du dernier niveau
a. Panneaux à liaison répartie avec le plancher supérieur
a.1 Joints verticaux à potelets constituant blocage entre éléments au niveau des acrotères : x = 0,40
a.2 Joints verticaux sans blocage entre éléments au niveau des acrotères :
selon la longueur L des panneaux : x = 0,20 à 0,40
L < 6 m dans les régions humides et tempérées (< 4 m dans les autres régions): x = 0,20

b. Panneaux à liaisons ponctuelles avec le plancher supérieur


b.1 Cas où des liaisons constituent un blocage au droit des joints verticaux entre éléments au niveau des
acrotères : x = 0,40
b.2 Cas où il n'existe pas de blocage au droit des joints verticaux entre éléments au niveau des acrotères : x =
0,20 à 0,40
L étant la distance entre liaisons ponctuelles extrêmes d'un même panneau avec la structure,
L < 6 m dans les régions humides et tempérées (< 4 m dans les autres régions) : x = 0,20

2.5 Dispositifs de démoulage et de relevage


Ces dispositifs doivent être conçus en fonction des conditions et du matériel de fabrication prévus.

2.6 Dispositifs de maintien en position verticale et d'étayage


Commentaire
De ce point de vue, les éléments d'acrotères indépendants nécessitent souvent une étude particulière tenant
compte de la plus ou moins grande stabilité propre des pièces préfabriquées et du mode de réalisation des
liaisons entre acrotères et structure.
Il est recommandé que les éléments d'acrotères soient autostables.

Les parties de ces dispositifs qui sont intégrées aux panneaux doivent être conçues en fonction des méthodes et
accessoires de mise en oeuvre dont l'emploi est prévu.

2.7 Dispositifs de manutention


2.7.1 Dispositifs spéciaux
Les dispositifs de manutention spéciaux doivent être utilisés conformément aux indications données par le fournisseur
des dispositifs.
L'usage de dispositifs spéciaux non munis d'un système d'ancrage profond est proscrit.

2.7.2 Boucles de levage


On désigne par « boucles de levage » les dispositifs de manutention fermés extérieurement, réalisés à partir de rond à
béton.
Commentaire
Il est rappelé que les boucles de levage ne doivent pas être utilisées pour le relevage des panneaux.

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2.7.2.1 Implantation
Lorsque les éléments sont nervurés, il est recommandé d'ancrer les boucles de levage au droit des nervures.

Commentaire
Chaque fois que cela est possible, il est préférable d'éviter l'implantation des boucles en linteau.

Les boucles de levage ne doivent pas sortir en tête de panneau dans l'épaisseur du rejingot.
La longueur et la position de la partie saillante des boucles de levage doivent être telles que le crochet d'élingue
ne porte pas sur les parties minces en tête de panneau.
2.7.2.2 Profondeur d'ancrage
La longueur et les renforts d'ancrage d'une boucle dans le béton sont à déterminer en appliquant les règles BAEL à
partir de la valeur de la résistance en traction du béton au moment de la première utilisation du dispositif de
manutention.
Commentaire
Il est rappelé que la longueur du scellement droit se détermine par la formule suivante (règle A.6 1.2.2 des
règles BAEL)

, pour une barre dont le diamètre nominal est Ø, où fe représente la limite élastique de l'acier et [taubar] s la
contrainte d'adhérence admissible, proportionnelle à la résistance caractéristique à la traction du béton f tj ; il est
souhaitable de ne pas dépasser 0,33 MPa pour cette contrainte.
En règle générale, on doit choisir l'ancrage par crochet pour assurer la transmission des efforts à la structure
résistante de l'élément.
Chaque fois que cela est possible, ces crochets doivent être utilisés pour la liaison des barres des dispositifs de
manutention à l'armature de l'élément. Cela est particulièrement important lorsque le démoulage intervient à un
moment où la résistance du béton risque d'être encore faible.

2.7.2.3 Nuance de l'acier et diamètre minimal


Les boucles devront être confectionnées à partir d'acier de nuance Fe E 24.
Le diamètre minimal des ronds utilisés est de 10 mm.
2.7.2.4 Choix du diamètre du fer rond des boucles en fonction du poids du panneau
a. La manutention s'effectue à l'aide d'un palonnier de telle sorte que les élingues soient parallèles

Le tableau ci-dessous indique la force portante par boucle en fonction du diamètre du fer rond.

b. La manutention s'effectue directement à l'aide d'élingues

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La charge réelle doit alors être affectée d'un coefficient multiplicateur , fonction de l'angle des deux brins :

Coefficient multiplicateur de la charge dû à l'angle des élingues

Commentaire
On doit en outre tenir compte des efforts de compression qui apparaissent dans le panneau et qui sont fonction
de l'angle d'élingage.

Si l'angle est compris entre deux valeurs du tableau, on doit prendre le coefficient correspondant à l'angle
immédiatement supérieur figurant au tableau.
Un angle supérieur à 120° est à proscrire.
Commentaire
Il est conseillé d'éviter un système d'élingage dont l'angle est supérieur à 90°.

Si nécessaire, les boucles peuvent être inclinées afin de respecter la condition qui limite à 45° l'angle formé dans le
plan des boucles par l'axe de celles-ci et l'élingue.

Lorsque le nombre de boucles est supérieur à deux, des dispositions doivent être prises de telle sorte que la répartition
des efforts entre les boucles soient connue et compatible avec les prescriptions précédentes.

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Dans le cas contraire, on prendra en compte pour chaque boucle la charge qu'elle aurait à transmettre dans
l'hypothèse de répartition qui lui est la plus défavorable.

2.7.2.5 Forme de la boucle


Le diamètre intérieur de la boucle ne doit pas être inférieur à 4 fois le diamètre du rond utilisé .

Commentaire
Le diamètre de la boucle est également en relation avec le rayon de courbure de la section de la surface d'appui
du crochet utilisé pour la manutention.

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2.8 Chaînages
2.8.1 Règle générale
Un chaînage horizontal continu, fermé, en béton armé, ceinture les façades à chaque étage et au niveau des planchers
ainsi qu'au couronnement des murs et les relie au droit de chaque refend.

2.8.2 Dimensions
Les chaînages de section rectangulaire bétonnés en oeuvre auront une largeur nominale minimale de 8 cm, leur
épaisseur étant voisine de celle du plancher (fig. 2.1) .
Commentaire
Lorsque de larges évidements sont pratiqués dans les ouvrages aboutissant au joint en vue de faciliter le
bétonnage, ce minimum nominal peut être ramené à 6 cm pour la partie inférieure si les conditions de résistance
le permettent par ailleurs (fig. 2.2) .

Fig. 2.1

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Fig. 2.2

NOTA - Les aciers de liaison plancher-chaînage ne sont pas représentés.

Il est interdit de faire passer des canalisations ou équipements filants quelconques dans la partie active des
chaînages .

2.8.3 Armatures
La section minimale des armatures doit être égale à

fe étant la limite d'élasticité de l'acier utilisé exprimée en MPa.


Commentaire
A section équivalente, plusieurs barres de faible diamètre sont préférables à des barres de gros diamètre. Des
armatures transversales de montage sont alors nécessaires.

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Les dispositifs de montage et d'assemblage situés dans les joints ne doivent pas faire obstacle à la réalisation correcte
du chaînage ; en particulier, les armatures ne doivent pas être déviées et doivent pouvoir être enrobées.
Sauf application du § 2.8.5 , la moitié au moins de la section minimale doit être comprise dans le béton coulé en
oeuvre ; l'autre partie de la section totale peut être constituée par les aciers longitudinaux suivants, s'ils sont continus
sur toute la longueur des murs :
aciers qui se trouvent dans le volume commun au mur et au plancher,
aciers qui se trouvent dans une bande de plancher de largeur inférieure à 4 fois l'épaisseur du plancher.
Commentaire
La participation au chaînage des aciers placés dans le plancher au voisinage du mur suppose qu'il n'existe pas
dans la zone concernée, de surface de reprise de bétonnage non traversée par les aciers de couture
nécessaires et que la continuité de ces aciers soit réalisée aux joints entre éléments de planchers adjacents.

2.8.4 Planchers chauffants


Commentaire
Il n'est pas traité du cas des planchers chauffants. On apprécie suivant la nature du chauffage s'il y a lieu de
conserver ou de renforcer les dispositions précédentes.

2.8.5 Chaînages incorporés aux panneaux préfabriqués


Tout ou partie des aciers de chaînages peut être incorporé aux panneaux préfabriqués. Ils doivent être situés au
voisinage du nez de plancher.
La reconstitution de la continuité des chaînages doit être réalisée aux joints entre composants préfabriqués par
recouvrement d'armatures bétonné dans un espace réservé ou par toute autre disposition équivalente.
Lorsqu'il est fait appel au recouvrement d'armatures, des armatures transversales embrassant les barres en
recouvrement doivent être prévues.

2.9 Joints de dilatation et de retrait


Il doit être prévu, dans les constructions à façades en panneaux préfabriqués, des joints de dilatation et de retrait
intéressant toute la structure ; leur espacement ne peut être supérieur aux valeurs ci-après :
Commentaire
Pour d'autres raisons, liées notamment à la conception de la structure intérieure ou de certaines de ses parties,
des joints de dilatation plus rapprochés qu'il n'est indiqué ici peuvent être nécessaires.

30 m dans les régions sèches ou à forte opposition de température,


60 m dans les régions humides et tempérées.
Commentaire
Entre les valeurs limites de 30 et 60 m, on peut retenir, pour un bâtiment de situation géographique déterminée,
une valeur intermédiaire justifiée. A titre d'exemple, on peut admettre comme distances entre joints des
longueurs de :
30 m dans les départements voisins de la Méditerranée,

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35 à 40 m dans les régions de l'Est, les Alpes, les Pyrénées et le Massif Central,
45 m dans la région parisienne et le Nord,
60 m dans les régions de l'Ouest.

Lorsque des éléments chauffants sont incorporés aux planchers, cet espacement doit être réduit.
Commentaire
Cette réduction est à choisir en fonction des températures qu'il est prévu d'atteindre dans les planchers.

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Chapitre III Etanchéité à la pluie


3.1 Généralités - rappel de l'exigence
Compte tenu des conditions climatiques et des variations dimensionnelles des panneaux, il faut qu'il existe dans
l'épaisseur du mur une limite au-delà de laquelle toute pénétration de l'eau dans le corps des panneaux ou dans les
parois soit impossible.
Commentaire
Cela implique notamment :
que des coupures soient ménagées dans les surfaces ou volumes pouvant donner lieu à pénétration par
capillarité,
que les hauteurs des ressauts dans les voies de pénétration non capillaires où l'eau pourrait s'accumuler
soient supérieures aux pressions (mesurées en hauteur d'eau) pouvant régner dans ces voies,
que grâce aux formes et dispositions adoptées, les eaux ayant pénétré jusqu'à la limite ci-dessus par
ruissellement interne dans les joints soient rejetées vers l'extérieur,
que la pénétration directe de la pluie ou de la neige dans les joints soit arrêtée par une barrière
convenablement disposée par rapport à l'ensemble du dispositif d'étanchéité,
que la projection ou la pénétration d'eau par suite d'éventuels phénomènes de pompage ou d'entraînement
par l'air soit impossible au-delà de la limite ci-dessus.

Si le mur comporte des matériaux et notamment des isolants dont la qualité ou les propriétés sont susceptibles d'être
affectées par l'eau, cette limite doit être située en deçà de ces matériaux.
La satisfaction à cette exigence est à examiner tant en partie courante qu'aux joints et autres points singuliers.

3.2 Etanchéité en partie courante


Pour les panneaux répondant à la définition du § 1.2 , notamment en ce qui concerne les épaisseurs minimales, et
pour autant que les prescriptions de composition et de mise en oeuvre visées au Cahier des Charges du DTU 22.1
sont respectées, le béton de granulats courants est considéré comme non capillaire.
D'autre part, grâce à l'application des dispositions constructives minimales qui font l'objet de ce document, les risques
de défauts localisés et fissuration pouvant donner lieu à pénétration d'eau sont considérés comme négligeables.
Commentaire
Une particularité importante de la construction en panneaux préfabriqués est précisément que les sollicitations
dues aux phénomènes climatiques, thermiques et de retrait sont limitées par la présence des joints dans
lesquels se concentrent pour une grande part les variations dimensionnelles imposées par ces phénomènes.

3.3 Etanchéité aux joints entre panneaux


3.3.1 Définitions
3.3.1.1 Retombée

Retombée
Saillie affectant vers le bas toute la longueur de la tranche inférieure d'un élément et généralement située dans le plan
du parement extérieur.
3.3.1.2 Rejingot

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Rejingot
Saillie affectant vers le haut toute la longueur de la tranche supérieure d'un élément. Le rejingot est nécessairement
situé en retrait du plan de parement extérieur. Avec le glacis situé en son pied, il constitue une forme complémentaire à
celle de la retombée.
Commentaire
Cette saillie, généralement en béton, peut parfois être réalisée à partir de profilés en matière plastique ou en
métal.

3.3.1.3 Chambre de décompression


Terme conventionnel désignant le volume continu ménagé dans un joint entre les extrémités des panneaux.
Commentaire
Convenablement organisé, il peut jouer différents rôles dans l'étanchéité des joints (équilibrage des pressions,
coupure de capillarité, drainage).

3.3.2 Joints horizontaux ; dispositions minimales d'étanchéité


Sont considérés comme satisfaisants les joints dont les dispositions respectent les indications ci-après.
Commentaire
Ne sont très généralement visés par le présent DTU que les joints horizontaux où la forme joue un rôle
prépondérant. Les joints « bout à bout » à remplissage de mastic ou serrage de cordon adhérent sans
disposition complémentaire ne sont pas considérés actuellement comme pouvant être assez sûrement
satisfaisants dans les conditions usuelles pour les joints courants.

3.3.2.1 Joints horizontaux courants


La hauteur minimale du rejingot est de 5 cm .

Commentaire
Il n'y a pas de prescription de valeur minimale de l'épaisseur du rejingot et de la retombée ; toutefois, une
épaisseur suffisante est nécessaire pour éviter une trop grande fragilité des languettes.
Pour un rejingot en béton de 5 cm de hauteur, on peut recommander par exemple les épaisseurs
minimales suivantes :
4,5 cm à la naissance
3,5 cm à la crête.

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Le glacis situé en contrebas doit être en pente vers l'extérieur.


Si le joint horizontal n'est pas garni extérieurement, l'inclinaison de la face extérieure du rejingot sur la verticale ne
doit pas excéder 20° .

La distance nominale minimale entre la face arrière de la retombée et la face avant du rejingot doit être de 1 cm .

Un dispositif, cordon préformé compressible par exemple, situé en haut du dispositif d'étanchéité du joint, doit
empêcher la chute du mortier ou du béton du joint dans la partie avant ou, en l'absence de mortier ou de béton,
doit assurer à lui seul l'étanchéité à l'air du joint.
Commentaire
L'étanchéité à l'air du joint est une condition de son étanchéité à l'eau.

En cas d'utilisation de profilés spéciaux incorporés au béton et constituant rejingots minces, le concepteur doit
s'assurer qu'ils possèdent une durabilité convenable, équivalente à celle des panneaux et que leur forme permet
un bon accrochage dans une zone de béton compact.
3.3.2.2 Joints horizontaux singuliers
3.3.2.2.1 Joints horizontaux sur soubassement
Le dispositif d'étanchéité de ces joints peut être identique à celui des joints horizontaux courants ou bien consister en
une simple retombée devant le soubassement .

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3.3.2.2.2 Joints horizontaux sur balcon et entre flanc et dalle de loggia

Le dispositif d'étanchéité consiste en un recouvrement entre la retombée du panneau préfabriqué et un épaulement


moulé sur la dalle de balcon ou de loggia dont le profil est identique à celui du joint horizontal courant.
Commentaire
La réalisation de l'épaulement par bétonnage d'un relief sur une dalle en béton pré-existante pose des
problèmes d'étanchéité du plan de reprise, problèmes qui sont hors du domaine du présent texte.

3.3.2.2.3 Joints horizontaux sous balcon et entre sous-face de dalle et flanc de loggia
Le dispositif d'étanchéité de ces joints consiste en un calfeutrement étanche de l'espace réservé entre sous-face de
balcon (ou de loggia) et tête des panneaux préfabriqués .

3.3.2.2.4 Joints horizontaux sous bandeau ou acrotère saillant


Les dispositions du § 3.3.2.2.3 sont également utilisables sous acrotère débordant ou sous bandeau saillant sous

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réserve que, à un niveau voisin de celui du joint, la saillie de l'acrotère ou du bandeau soit de 10 cm au moins et que
sa sous-face soit munie d'un larmier.

3.3.3 Joints verticaux ; dispositions minimales d'étanchéité


Sont considérés comme satisfaisants les joints dont les dispositions respectent les indications ci-après.
Commentaire
Ne sont très généralement visés par le présent DTU que les joints verticaux où la forme joue un rôle
prépondérant avec ou sans l'adjonction d'un écran étanche arrière.
Les joints « bout à bout » à remplissage de mastic ou serrage de cordon adhérent sans disposition
complémentaire ne sont pas considérés actuellement comme pouvant être assez sûrement satisfaisants dans
les conditions usuelles pour les joints courants.

Largeur des joints : une largeur minimale des joints est nécessaire notamment pour la mise en place des garnitures de
joints, mastic, lame, languette, etc.
Commentaire
Une largeur nominale de 15 à 20 mm est généralement convenable à cet égard.

3.3.3.1 Joints verticaux courants


On distingue deux types de dispositifs d'étanchéité pour joints verticaux.
3.3.3.1.1 Dispositifs à chambre de décompression
Le système d'étanchéité de ce type se compose de :
un pare-pluie,
une chambre de décompression,
un dispositif d'étanchéité à l'air,
éventuellement une bande étanche qui peut notamment jouer le rôle de dispositif d'étanchéité à l'air.

3.3.3.1.1.1 Pare-pluie
Placé au voisinage du parement extérieur, il doit empêcher l'entrée directe de l'eau dans le joint.
Il peut être constitué par :
un cordon de mastic, un cordon collé et écrasé :

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Commentaire
Si le pare-pluie consiste en une garniture de mastic, les conditions à respecter lors de sa mise en oeuvre
conduisent à une largeur minimale de 3 cm pour la plage située entre cannelure et parement extérieur.

une lame dans un jeu de cannelures.


Commentaire
Pour permettre le moulage convenable d'une seconde cannelure, une distance minimale de 3 cm entre
chambre de décompression et parement extérieur est généralement nécessaire.

La lame doit posséder une durabilité convenable, équivalente à celle des panneaux.
La cannelure dans laquelle est placée la lame n'est pas considérée comme chambre de décompression .

3.3.3.1.1.2 Chambre de décompression


La cannelure réservée sur chacun des flancs du joint et concourant à délimiter la chambre de décompression doit
satisfaire aux conditions suivantes :
largeur ≥ 15 mm
profondeur ≥ 5 mm et voisine de la 1/2 largeur

Commentaire
La section de la cannelure peut être trapézoïdale, triangulaire, etc.

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être délimitée par des arêtes vives


être située en partie basse dans l'épaisseur de la retombée à sa naissance
Commentaire
Son efficacité est d'autant plus grande que la qualité de moulage permet d'obtenir des arêtes plus nettes.

Son inclinaison éventuelle par rapport à la verticale ne doit pas excéder 10°.
Commentaire
Il peut être commode ou utile, pour satisfaire à la condition précédente notamment, de dévoyer localement ou
d'incliner la cannelure par rapport à la verticale.

3.3.3.1.1.3 Dispositif d'étanchéité à l'air


Un dispositif d'étanchéité à l'air doit être disposé à l'arrière de la chambre de décompression.
Commentaire
L'étanchéité à l'air du joint est une condition de l'étanchéité à l'eau.

Des dispositions doivent être prévues pour que le matériau qui le constitue n'obture pas la chambre de

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décompression .
Commentaire
Le dispositif d'étanchéité à l'air peut être constitué par le béton de la liaison, un cordon de mousse écrasé, un
calfeutrement de mortier, une bande étanche (voir 3.3.3.1.1.4) , etc.

3.3.3.1.1.4 Bande étanche


Commentaire
Dans cet emploi, la bande étanche joue un rôle de complément d'étanchéité à l'eau en même temps que
d'étanchéité à l'air.

Sa largeur minimale doit être celle du joint augmentée de 2 × 6 cm .

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Elle doit être faite d'un matériau élastique ou bien être façonnée en soufflet. Celui-ci doit être muni à l'arrière d'un
écran le protégeant du remplissage par le béton de la liaison .
Commentaire
Le façonnage en soufflet est recommandé même en cas d'emploi de matériau élastique.

S'il est prévu de la réaliser à partir de matériaux à base de bitume, il doit s'agir de bitume armé type 40 à double
armature de tissu et voile de verre (T.V. - V.V. norme NF P 84-311 ).
3.3.3.1.2 Systèmes à glissières et languette
Le dispositif est constitué par une languette enfilée dans des glissières scellées dans les flancs du joint.
Commentaire
Les principes de fonctionnement de ces systèmes sont les mêmes que ceux des dispositifs à chambre de
décompression.

NOTA. Le dessin des glissières et des languettes ci-dessous est indicatif.

Les dispositions doivent satisfaire aux conditions suivantes :


L'ensemble doit posséder une durabilité convenable, équivalente à celle des panneaux.
Les glissières doivent être comprises en pied dans l'épaisseur de la retombée.

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Commentaire
On peut envisager des courbures modérées de ces systèmes.

Les glissières doivent avoir un enrobage de béton de 2,5 cm au minimum vers l'extérieur et de 1 cm au minimum
vers l'intérieur. En pied de retombée la cote d'enrobage minimal du côté intérieur peut être ramenée à 0,5 cm .
Leur inclinaison sur la verticale ne doit pas excéder 15°.
Si la languette ne trouve pas un appui en pied l'empêchant de glisser, elle doit être maintenue en place par un
dispositif spécial ne perturbant pas le fonctionnement du système.

NOTA. Ce système n'est pas couramment utilisable dans des joints verticaux singuliers tels que les joints
verticaux entre façade en panneaux préfabriqués et pignon banché. Il n'est pas utilisable dans les joints
verticaux entre files adjacentes de panneaux préfabriqués si les joints horizontaux sont décalés d'une file à
l'autre.

Commentaire
Voir aussi § 3.3.4.2 .

3.3.3.2 Joints verticaux singuliers


3.3.3.2.1 Joints verticaux entre façade en panneaux préfabriqués et refend ou pignon saillant ou non
Les dispositifs d'étanchéité de ces joints sont très généralement à chambre de décompression.
Il existe une cannelure ou une feuillure sur le flanc du pignon .
Commentaire
Des techniques convenables (coffrage, composition et serrage du béton) doivent être prévues pour la réalisation
des pignons banchés, de telle sorte que, sur leurs tranches, le béton ait la régularité et la compacité nécessaires

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à l'efficacité de la garniture d'étanchéité éventuelle du joint d'angle.

3.3.3.2.2 Joints verticaux entre allège et trumeau


Ces joints comportent un dispositif à chambre de décompression ou un système à glissières et languette.
L'emploi du système à glissières et languette nécessite des dispositions particulières (glissières inclinées, comprises au
sommet dans l'épaisseur du rejingot d'appui de baie).

3.3.4 Croisements de joints - dispositions minimales d'étanchéité


Sont considérés comme satisfaisants les croisements de joints dont les dispositions d'étanchéité respectent les
indications ci-après.
3.3.4.1 Croisements de joints courants
On distingue les cas où les joints verticaux comportent une chambre de décompression et ceux où les joints verticaux
comportent un système à glissières et languette.
3.3.4.1.1 Cas où les joints verticaux comportent une chambre de décompression
3.3.4.1.1.1 Le joint vertical comprend un écran étanche
Commentaire
Les dispositions prescrites sont inhérentes au rôle d'étanchéité à l'eau qui est assigné à la bande étanche.

a. Si le plan des plages d'application de l'écran se trouve sur toute la hauteur du panneau en avant du plan vertical
de l'arête haute extérieure du rejingot, ce dernier est interrompu sur toute la largeur de la feuillure et sa continuité
doit être rétablie, grâce à une bande étanche collée au sommet des éléments adjacents, de part et d'autre du joint
vertical et constituant bavette. L'écran vertical éventuel de l'étage supérieur doit recouvrir ce rejingot reconstitué
qui, à moins qu'une autre disposition ne soit prise dans le même but, doit être aussi vertical que possible pour
éviter le remplissage du vide par le béton de la liaison verticale .

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b. Si le plan des plages d'application se trouve en arrière du plan vertical de l'arête haute extérieure du rejingot,
l'écran de l'étage supérieur ou une bavette servant de relai doit passer devant le rejingot .

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Commentaire
Dans le cas où la distance entre le plan de la bande étanche et le plan vertical du rejingot est importante, il
est recommandé que, grâce à une disposition telle que le dévoiement en partie basse du plan d'application
de la bande étanche, la distance l le long de laquelle la bande est peu inclinée, soit la plus faible possible .

c. Si le fond de feuillure se trouve en arrière du plan de l'arête extérieure haute du rejingot en partie haute des
éléments, tandis qu'il se trouve en avant de ce plan en partie basse, des dispositions doivent être prises pour
éviter le remplissage du vide par le béton de la liaison verticale.
Commentaire
Dans un tel cas, on échappe à l'une et l'autre des prescriptions précédentes relatives à la reconstitution du
profil du rejingot (§ a et b).

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3.3.4.1.1.2 Dispositions permettant un fonctionnement normal de la chambre de décompression aux croisements des
joints.
a. Cas où la chambre de décompression est moulée dans l'épaisseur du rejingot.
Il n'y a pas à prévoir de disposition particulière autre que la jonction des dispositifs d'étanchéité à l'air des joints
verticaux et horizontaux, si l'ensemble du dispositif d'étanchéité (pare-pluie compris) est situé dans l'épaisseur du
rejingot .

Dans le cas contraire, il faut appliquer les indications du § b ci-dessous.


b. La chambre de décompression n'est pas située dans l'épaisseur du rejingot.
On doit réaliser une continuité de la forme de la tranche supérieure des éléments, grâce à un dispositif durable tel
qu'une bavette collée au sommet des panneaux sur une largeur de 12 cm au moins de part et d'autre du joint
vertical .

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Commentaire
Outre son rôle dans le drainage, cette bavette a pour effet, dans le cas du joint horizontal ouvert,
d'empêcher l'eau de pénétrer directement en tête des joints verticaux.

S'il est prévu de réaliser cette bavette à partir de matériaux à base de bitume, il doit s'agir de bitume armé type 40
à double armature de tissu et voile de verre (T.V. - V.V. norme NF P 84-311 ). Dans le cas contraire, il doit s'agir
de feuille de butyle, de polyisobutylène ou de matériaux de propriétés équivalentes.
Si le joint horizontal comporte une garniture extérieure, des exutoires doivent y être réservés à tous les
croisements de joints. Ils doivent être organisés de façon à ne pas favoriser la pénétration de l'eau.
Commentaire
Pour la mise en communication de la chambre de décompression avec l'extérieur il est recommandé
d'utiliser des tubes faisant légèrement saillie sur la façade et dont la section terminale soit orientée vers le
bas.

3.3.4.1.2 Cas où les joints verticaux comportent un système à glissières et languette


3.3.4.1.2.1 Les glissières sont comprises en tête dans l'épaisseur du rejingot
Les conditions suivantes doivent être respectées :
La longueur et la position des languettes doivent être telles qu'il existe un recouvrement minimal au moins égal à
celui qui existe entre retombée et rejingot en partie courante.
Dans le plan vertical du joint, les dispositifs d'étanchéité à l'air du joint vertical et du joint horizontal doivent se
raccorder en haut de rejingot immédiatement à l'arrière des glissières

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3.3.4.1.2.2 Les glissières ne sont pas comprises en tête dans l'épaisseur du rejingot
On doit réaliser une continuité de la forme de la tranche supérieure des éléments grâce à un dispositif durable tel
qu'une bavette collée au sommet des panneaux sur une largeur de 12 cm au moins de part et d'autre du joint vertical .

(Pour la nature de cette bavette, voir § 3.3.4.1.1.2 b ).


Il existe généralement entre le sommet de la languette et cette bavette une lacune qui doit être obturée.
Commentaire
Cette lacune permettrait la pénétration directe de l'eau en tête des joints verticaux. Son obturation peut être
effectuée par exemple à l'aide de mastic.

3.3.4.2 Croisements de joints singuliers et autres singularités


3.3.4.2.01 Angle entre façades en panneaux préfabriqués

On se ramène au cas du croisement de joints courant en retournant parallèlement à l'une des deux façades le rejingot
et la retombée des panneaux de l'autre façade.
3.3.4.2.02 Croisement d'un joint horizontal courant entre panneaux de façade et d'un joint vertical entre façade et
pignon ou refend en béton banché
a. Pignon ou refend saillant
Solution 1
Une bande étanche façonnée en trièdre est collée sur la tranche supérieure des panneaux de façade et sur le
refend ou le pignon. La chambre de décompression moulée sur le pignon ou le refend est obturée au niveau du
bord supérieur de la bande étanche avec un matériau compatible avec celui de la bande et adhérant sur lui (pour
la nature de cette bande, voir § 3.3.4.1.1.2 b ).

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Solution 2
Une bande étanche façonnée en trièdre est collée sur la tranche supérieure des panneaux et au fond d'un
défoncé moulé sur le pignon (ou refend) de profondeur au moins égale à la profondeur de la cannelure de
décompression (pour la nature de cette bande, voir § 3.3.4.1.1.2 b ).

Solution 3
Cas où le refend (ou le pignon) comporte une feuillure.
Une garniture étanche prolongeant la garniture du joint vertical se retourne le long du profil du joint horizontal
dans le plan vertical du bord de la feuillure ; elle est comprimée par le panneau supérieur.

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Commentaire
Cette solution ne permet pas l'évacuation au croisement des joints des eaux qui, ayant franchi
accidentellement la garniture étanche, se trouvent drainées par la cannelure moulée sur la tranche du
panneau. C'est donc une solution très délicate qui exige une mise en oeuvre particulièrement soignée des
garnitures étanches.

b. Façade saillante

Une bande étanche façonnée en trièdre doit être collée sur la tranche supérieure des panneaux de façade et
sur le pignon (pour la nature de cette bande, voir § 3.3.4.1.1.2 b ).
La chambre de décompression moulée sur le pignon est obturée au niveau du bord supérieur de la bande
étanche par un matériau compatible avec celui de la bande et adhérant sur lui.
3.3.4.2.03 Croisement entre un joint horizontal et un joint vertical entre files adjacentes de panneaux dont les joints
horizontaux sont décalés
Les dispositions à mettre en oeuvre se déduisent directement de celles décrites au § 3.3.4.2.02 a solution 1.

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3.3.4.2.04 Joint en appui d'allège

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S'il n'y a pas d'appui de baie métallique filant rapporté franchissant le joint, celui-ci doit être obturé par une garniture de
mastic mise en place sur fond de joint, reconstituant le profil de l'appui d'allège et en continuité avec le dispositif
d'étanchéité du joint vertical.
Commentaire
Si le mur est plus épais (cas de panneaux à fort relief) les dispositions à adopter font appel à des combinaisons
de différents systèmes d'étanchéité des joints et sont variables avec la forme des éléments de mur.

L'application de cette solution est limitée aux cas d'allèges dont l'épaisseur est celle d'un mur courant (une vingtaine de
centimètres).
Si le joint doit être totalement ou partiellement masqué par un ouvrage qui ne peut être démonté sans gros travaux, on
doit couvrir le joint dans toute la partie masquée par un dispositif durable reconstituant la continuité de la forme de
l'appui de baie.
3.3.4.2.05 Joints entre allèges filantes et trumeau

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a. Cas où la hauteur du rejingot sur allège est égale à celle du rejingot du joint horizontal courant (§ 3.3.2.1)

Commentaire
Cette disposition permet d'avoir le même type d'allèges qu'elles soient ou non surmontées d'un trumeau en
béton.

On doit réaliser une continuité de la forme de la tranche supérieure des éléments grâce à un dispositif durable tel
qu'une bavette collée au sommet des panneaux sur une largeur de 12 cm au moins de part et d'autre du joint
vertical (pour la nature de cette bavette, voir § 3.3.4.1.1.2 b ).
b. Cas où la hauteur du rejingot sur allège est inférieure à celle du rejingot du joint horizontal courant

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Sous le trumeau, le rejingot d'allège s'épaissit de telle sorte qu'il soit complémentaire de la retombée du trumeau
et de ses retours latéraux jusqu'au plan de feuillure. Devant le rejingot, un dispositif durable tel qu'une bavette
obture en partie haute le joint vertical entre éléments d'allège.
La hauteur nominale du rejingot d'appui est de 3,5 cm.
Le recouvrement nominal entre retombée et rejingot est de 4,5 cm.

3.3.4.2.06 Croisement, en pied d'allège, entre un joint vertical entre allèges et un joint horizontal entre allèges filantes
et trumeau

Aucune disposition spéciale n'est requise à ce croisement de joints.


3.3.4.2.07 Joint entre tableau de baie constitué par un trumeau et retombée d'allège filante

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Le débouché en tableau de baie du joint horizontal entre trumeau et retombée d'allège est obturé par une garniture
étanche.
3.3.4.2.08 Joint entre tableau de baie constitué par un trumeau de hauteur d'étage et appui de baie d'allège

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La feuillure du trumeau doit être interrompue au niveau de la face supérieure du rejingot .

Si le plan du fond de feuillure est situé en partie courante à l'arrière de la face avant du rejingot, ce plan doit être
dévoyé vers l'extérieur en partie basse.
Une garniture de mastic est mise en place entre l'about de l'allège et le flanc du trumeau. Cette garniture suit le profil
de l'appui de baie jusqu'à sa face arrière.
Cas de l'allège en feuillure .

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L'allège pénètre à pleine section dans le flanc du trumeau.


Sur toute sa longueur, le joint comporte une garniture étanche.
Allège avec appui de baie métallique .

L'appui de baie métallique comporte des relevés d'extrémité pénétrant dans des engravures moulées sur le flanc
des trumeaux. Un jeu est réservé entre l'extrémité de l'appui et le fond de l'engravure.
Une garniture étanche est placée entre l'extrémité haute du relevé et le bord supérieur de l'engravure.
3.3.4.2.09 Joint entre linteau et tableau de baie constitué par un trumeau de hauteur d'étage

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Si le joint vertical comporte une garniture d'étanchéité, elle doit se retourner jusqu'au débouché de la chambre de
décompression.
Une garniture d'étanchéité à l'air doit être placée en partie arrière du joint vertical ; elle doit se raccorder à la
garniture d'étanchéité placée entre dormant et fond de feuillure.
3.3.4.2.10 Joint entre tranche de balcon et panneau adjacent

Commentaire
Il est rappelé qu'un larmier périphérique doit être moulé sous la dalle de balcon.

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On doit réaliser une continuité de forme entre le rejingot de tête du panneau et l'épaulement de la dalle grâce à un
dispositif durable tel qu'une bavette collée sur une largeur de 12 cm au moins de part et d'autre du joint vertical entre
dalle de balcon et panneau (pour la nature de cette bavette, voir § 3.3.4.1.1.2 b ).
Le joint entre tranche de balcon et panneau adjacent comporte une garniture étanche qui se raccorde avec la garniture
du joint horizontal sous balcon.
Commentaire
Pour le joint horizontal sous balcon se reporter au § 3.3.2.2.3.

3.3.4.2.11 Acrotère
Pour le rôle que jouent les acrotères dans l'étanchéité des toitures-terrasses, il y a lieu de se référer au DTU 20.12 .
Commentaire
Il est en particulier prescrit par ce document que les acrotères comportent, à la partie supérieure du relevé
d'étanchéité de la toiture-terrasse, un ouvrage étanche empêchant les eaux de ruissellement ou de
rejaillissement de s'introduire derrière le relevé. Ou bien, le sommet de l'acrotère doit être revêtu sur toute sa
longueur par l'étanchéité. C'est cette dernière solution que l'on doit utiliser en climat de montagne (art. 4,221.3
du DTU 20.12).

Aux joints entre éléments d'acrotère, une disposition telle qu'une garniture d'étanchéité ou un ouvrage de couverture
doit réaliser la continuité de l'étanchéité entre le dispositif d'étanchéité du joint vertical en parement extérieur et le
relevé d'étanchéité de la toiture-terrasse.

3.4 Etanchéité des joints entre béton et dormants (ou précadres) incorporés à la fabrication
des panneaux
Commentaire
Le choix des dormants et précadres à incorporer doit faire une large place à la préoccupation de durabilité.
Le remplacement des menuiseries incorporées de durabilité inférieure à celle des panneaux ne peut en effet
s'effectuer sans travaux importants.

Il est rappelé que le raccordement entre panneaux préfabriqués en béton et dormants rapportés n'est pas visé dans le
présent document. Il est à réaliser conformément aux DTU 36.1 et 37.1 .

3.4.1 Conditions d'exposition


3.4.1.1 Hauteur de la paroi au-dessus du sol : définition
La hauteur de la paroi au-dessus du sol est généralement comptée à partir du pied de la paroi.
Lorsque la construction est située au-dessus d'une dénivellation de pente moyenne supérieure à 1, la hauteur au-
dessus du sol doit être comptée à partir du pied de la dénivellation, sauf si la construction est située à une distance de
celle-ci supérieure à deux fois la hauteur de cette dénivellation.
Commentaire
La figure 3.1 en donne un exemple ; sur cette figure H et H' désignent les hauteurs au-dessus du sol à prendre

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en compte pour deux logements situés au même niveau de deux immeubles identiques dont l'un est situé à
proximité d'une dénivellation et l'autre, au contraire, en est éloigné d'une distance supérieure à deux fois la
hauteur de la dénivellation.

3.4.1.2 Classification des façades


3.4.1.2.1 Généralités
Les façades sont classées en deux catégories :
les façades abritées qui font l'objet de l' article 3.4.1.2.2 ,
les façades non abritées qui font l'objet de l' article 3.4.1.2.3 .

3.4.1.2.2 Façades abritées


3.4.1.2.2.1
Une façade (ou partie de façade) ne peut être considérée comme abritée que si elle répond simultanément aux deux
conditions ci-après :
sa hauteur au-dessus du sol ne dépasse pas 28 m,
Commentaire
Une façade située à plus de 28 m au-dessus du sol ne peut être considérée comme abritée que tout à fait
exceptionnellement et sur justification.
Les façades situées à plus de 100 m de hauteur sont à étudier cas par cas.

elle se trouve dans l'un des cas visés aux articles 3.4.1.2.2.2 à 3.4.1.2.2.4 .
Peuvent également être considérées comme abritées, dans les limites fixées à l' article 3.4.1.2.2.5 , certaines parties
de la façade situées en arrière de balcons ou en fond de loggias.
3.4.1.2.2.2
Façades sous le vent de pluie, dans les régions où celui-ci a une direction bien déterminée.

Commentaire
1. La notion de façade abritée doit être appréciée avec prudence dans certaines zones où il existe des vents
tourbillonnants.
2. Sous réserve qu'elles satisfassent à la condition de hauteur fixée précédemment, les façades sous le vent
de tous les bâtiments A et B représentés sur la figure 3.2 sont considérées comme abritées.

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3.4.1.2.2.3
Façades donnant sur rue (la notion de rue supposant la continuité des constructions en bordure) ou sur une courette,
qui, bien qu'elles soient situées face à la direction des vents de pluie, sont protégées de ceux-ci par des constructions
placées en vis-à-vis et situées au plus à 30 m.
Commentaire
1. Cela signifie qu'en aucun cas, un bâtiment situé à plus de 30 m d'un second immeuble ne peut, quelle que
soit sa hauteur, être considéré comme assurant la protection de ce second contre le vent de pluie (fig. 3.2
b) .
2. Sur la figure 3.2 a , la partie de façade abritée du bâtiment A correspond, sauf cas exceptionnel et justifié, à
une hauteur égale à :
la hauteur du bâtiment B si celui-ci ne dépasse pas 28 m
28 m dans le cas contraire.

Dans ce cas, seule est considérée comme abritée la partie de façade située à une hauteur au plus égale à celle de la
construction placée en vis-à-vis (fig. 3.2 11).

Figure 3.2 a 11

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Figure 3.2 b 11

Figure 3.2 c 11

Figure 3.2 d 11

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Figure 3.2 e 11

11)
Les flèches indiquent la direction des vents de pluie.
Nota : En règle générale, ne sont considérées comme abritées que les façades ou parties de façades situées au
plus à 28 m de hauteur.

3.4.1.2.2.4
Façades ou parties de façades qui, bien qu'elles soient situées face à la direction des vents de pluie, sont protégées de
ceux-ci par les reliefs naturels immédiatement environnants, ou par des parois extérieures autres que les façades, pour
autant que leur pérennité puisse être garantie et que les conditions de distance et de hauteur mentionnées à l' article
3.4.1.2.2.3 soient respectées (fig. 3.2c, d et e) .
Commentaire
1. Si elle satisfait à la condition de hauteur mentionnée à l' article 3.4.1.2.2.1 , la façade au vent du bâtiment A
représenté sur la figure 3.2c est considérée comme abritée sur toute sa hauteur.
2. Sur la figure 3.2e seule est considérée comme abritée, dans le cas courant, la partie de la façade du
bâtiment A :
répondant, par rapport au relief avoisinant, à la condition de distance maximale de 30 m
située au plus à 28 m au-dessus du sol.

3.4.1.2.2.5
Cas particulier des parties de façades comportant des balcons continus ou des loggias.
Les parties de façades situées en fond de balcon ou de loggia et orientées face à la direction des vents de pluie
peuvent être considérées comme abritées lorsqu'elles respectent les dispositions de la figure 3.3 , sauf si elles se
trouvent :
en front de mer,
à plus de 18 m de hauteur, dans les autres cas.

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Figure 3.3

Figure 3.3

3.4.1.2.3 Façades non abritées


Les façades ne répondant pas aux conditions fixées à l' article 3.4.1.2.2 sont réputées non abritées.
Commentaire
Il est rappelé que les façades abritées situées à plus de 28 m au-dessus du sol sont tout à fait exceptionnelles et
nécessitent une justification.

3.4.2 Systèmes d'étanchéité et de scellement des dormants et précadres incorporés


3.4.2.1 Dispositions communes
3.4.2.1.1 Larmier sous linteau
Lorsque la sous-face des linteaux est en pente vers l'intérieur, elle doit être munie d'un larmier.
Lorsque celui-ci est délimité par une cannelure moulée dans le béton, elle doit avoir une largeur d'au moins 3 cm, une
profondeur d'au moins 1,5 cm et être distante de 2,5 cm au moins de la face de parement extérieur du linteau.

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Commentaire
La présence d'un larmier est recommandée en façade exposée à des vents de pluie même lorsque la sous-face
des linteaux est horizontale.
Le larmier n'a toute son efficacité que si, tout en respectant les prescriptions ci-contre, il est assez proche du
parement de façade.
La figure 3.4 montre quelques exemples de larmiers satisfaisants.

Figure 3.4

Les profilés spéciaux incorporés éventuellement pour constituer ou délimiter le larmier doivent être choisis parmi ceux
possédant une durabilité équivalente à celle des panneaux.
3.4.2.1.2 Appui de baie
La pente vers l'extérieur de l'appui de baie doit être supérieure à 1/10.
L'appui doit être muni d'un rejingot de 2,5 cm de hauteur minimale.
L'épaisseur de celui-ci doit permettre un enrobage convenable du dispositif de scellement du dormant ou du précadre
sans être inférieure à 3 cm.

Figure 3.5

3.4.2.2 Dormants bois


Pour les menuiseries en bois, une protection par peinture ou par produit hydrofuge doit être prévue au moins sur les
faces destinées à être en contact avec le béton frais ou avec l'ambiance humide du traitement thermique. Cette
protection doit être définie par les Documents Particuliers du Marché.
Commentaire
La norme NF P 23-305 prévoit que, avant leur sortie d'usine, les fenêtres soient protégées contre les reprises
d'humidité (§ 3.2.5.1) .

La géométrie du scellement des dormants bois dans le béton se caractérise par les cotes r et p de pénétration du
dormant dans le béton respectivement parallèlement et perpendiculairement au plan de la façade (fig. 3.6) .

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Figure 3.6
La valeur de r doit être dans tous les cas supérieure ou égale à 3 cm.
3.4.2.2.1 Fixation
Deux cas sont à distinguer :
3.4.2.2.1.1 La pénétration du dormant dans le béton mesurée perpendiculairement au plan de la façade (distance p)
est supérieure ou égale à 3 cm : la fixation peut s'effectuer soit par pattes soit par clous.
a. Dans le cas de scellement par pattes, celles-ci doivent être disposées :
en jambages au droit de chaque paumelle,
en linteau et en appui au droit des montants des vantaux fixes et des montants de rive des ouvrants.
b. Dans le cas de fixation par clous à bateaux, ceux-ci doivent être lardés sur le chant du dormant, en quinconce et
obliquement dans un sens et dans l'autre alternativement. La distance entre les clous doit être d'environ 15 cm .

Commentaire
D'autres modes de fixation que les pattes et les clous sont également possibles s'ils sont d'efficacité
équivalente.
Certains d'entre eux peuvent faciliter le remplacement de dormants endommagés.

3.4.2.2.1.2 La pénétration du dormant dans le béton mesurée perpendiculairement à la façade (distance p) est
inférieure à 3 cm.
En règle générale, la fixation s'effectue alors à l'aide de pattes qui doivent être disposées :
en jambages au droit de chaque paumelle et entre paumelles,
en linteau et en appui au droit des montants des vantaux fixes et des montants de rive des ouvrants sans que la
distance entre pattes puisse être supérieure à 60 cm.
Commentaire
D'autres modes de fixation que les pattes sont également possibles s'ils sont d'efficacité équivalente.

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Des dispositions doivent être prises pour éviter la corrosion des pattes.
Commentaire
En effet, compte tenu de la pénétration faible du dormant dans le béton (p < 3 cm), la protection des pattes par
le béton peut ne pas être suffisante (fig. 3.7) et une protection complémentaire, par galvanisation par exemple,
peut être nécessaire.

Figure 3.7

3.4.2.2.2 Systèmes d'étanchéité entre dormant bois et béton


Type 1 : pénétration du béton dans une gorge au pourtour du dormant
Sur son chant, le dormant est creusé de gorges de section trapézoïdale ou rectangulaire qui filent le long des montants
et de la traverse inférieure .

Figure 3.8

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Figure 3.8

Commentaire
Ce type n'est possible que si p ≥ 3 cm.

Cette gorge doit avoir une profondeur minimale de 0,5 cm et une ouverture minimale de 2 cm.
Type 2 : à lame embrevée dans le chant du dormant
Dans une gorge étroite ménagée dans le dormant le long de la traverse basse et des montants est engravée une lame
parallèle au plan de la baie.

Figure 3.9

Figure 3.9

Commentaire
Ce type n'est possible que si p ≥ 3 cm.

Cette lame doit satisfaire les conditions suivantes :


être en métal ou plastique durable ;

Commentaire

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Cette lame peut être réalisée par exemple à partir de feuillard galvanisé ou inox.
La matière plastique permet de réaliser des stries en arête de poisson améliorant l'accrochage dans le bois
et dans le béton. Elle permet en outre de réaliser facilement la continuité aux angles inférieurs de la baie.

être disposée sur toute la longueur de la traverse basse et sur toute la hauteur des jambages ;
pénétrer dans le dormant et dans le béton de 1 cm au moins ;
la continuité aux angles bas doit être réalisée soit par recouvrement de la lame horizontale avec les lames
verticales, soit par soudure ou collage.
En outre, l'épaisseur minimale du rejingot doit être de 4 cm.
Type 3 : à garniture extérieure de mastic
Une gorge doit être ménagée dans le bois et dans le béton le long du débouché extérieur du plan de contact entre bois
et béton en tableau et en appui, pour recevoir le mastic de garniture.

Figure 3.10

Figure 3.10

Figure 3.10

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Commentaire
La disposition dans laquelle le cordon de mastic est disposé en congé dans l'angle bois-béton n'offre qu'une
durabilité médiocre.

Le mastic et son primaire éventuel doivent être choisis notamment en raison de leur compatibilité à la fois avec
le béton et avec l'essence et le traitement du bois utilisé.
D'autres solutions sont possibles si elles sont équivalentes.

Disposition commune aux trois types de systèmes d'étanchéité


Le larmier de la traverse basse du dormant doit être dégagé de la face extérieure du rejingot .

Figure 3.11

3.4.2.3 Dormants et précadres métalliques


La diversité des modèles de menuiserie métallique est telle qu'il n'est pas possible de fixer de règle générale pour leur
fixation dans le béton.
Lorsque les dormants métalliques présentent sur leur chant une ou plusieurs languettes filantes enrobées par le béton
sur leurs deux faces et y pénètrent de 1 cm au moins, il n'est pas prescrit de disposition particulière d'étanchéité.
Le système est assimilé au type 2 des systèmes d'étanchéité des joints entre dormants bois et béton .

Figure 3.12

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Figure 3.12
Lorsque les dormants ne comportent pas de languette possédant les caractéristiques ci-dessus, sauf justifications
particulières, les systèmes d'étanchéité sont assimilables aux types 1 ou 3 du § 3.4.2.2 concernant les dormants bois.
3.4.2.4 Dormants en matière plastique
L'incorporation des dormants en matière plastique n'est pas visée par le présent document. Le cas échéant, elle doit
s'effectuer conformément à l'Avis technique visant le procédé de menuiserie.
3.4.2.5 Précadres en bois ou métalliques
Pour la protection et la fixation des précadres, pour la réalisation des dispositifs d'étanchéité entre précadre et béton,
on doit respecter les mêmes règles que pour les dormants de menuiseries de même nature.

3.4.3 Choix du type de système d'étanchéité en fonction de la classe de façade et de la hauteur de la baie au-
dessus du sol

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Chapitre IV Règles de conception des murs extérieurs en fonction des risques de


condensation dans l'épaisseur du mur
4.1 Domaine d'application
4.1.1 Objet
Le présent chapitre s'applique aux parois sur la face intérieure desquelles est rapportée une isolation thermique.
Il a pour objet de définir les conditions permettant de parer aux effets de la condensation de la vapeur d'eau dans
l'isolant thermique ou dans la paroi extérieure.

4.1.2 Dispositions constructives


Complexe de doublage fixé sur :
Commentaire
L'isolation thermique peut être rapportée de diverses façons sur la face intérieure de la paroi extérieure en
panneaux préfabriqués :
s'il n'existe pas de cloison de doublage, l'isolation thermique est obtenue en fixant, sur la face intérieure de
la paroi, un complexe associant une plaque de parement et un isolant (voir fig. 4.1a et 4.1b) .

la face interne des nervures .

Figure 4.1a
le parement intérieur du panneau .

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Figure 4.1b
Cloison de doublage autoportante à âme isolante placée à l'arrière du panneau préfabriqué avec lame d'air continue :
Commentaire
s'il est prévu une cloison de doublage autoportante :
celle-ci peut être à âme isolante, généralement séparée de la paroi extérieure par une lame d'air (voir
fig. 4.1c, 4.1d et 4.1d bis ) .

sans protection en pied

Figure 4.1c
avec protection en pied

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Figure 4.1d et 4.1d bis

Commentaire
si elle n'est pas spécialement isolante, l'isolant est mis en place dans l'espace existant entre face interne
de la paroi extérieure et cloison de doublage et peut soit remplir complètement cet espace (voir fig. 4.1e) ,
soit être appliqué côté cloison de doublage en ménageant une lame d'air entre l'isolant et la paroi
extérieure (voir fig. 4.1f) .

Figure 4.1e

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Figure 4.1f

4.2 Rappel des exigences


Le mur doit être conçu de façon que :

4.2.1 Les condensations sur le parement intérieur des murs soient limitées
Le risque de condensation sur le parement intérieur des murs ne dépend pas uniquement de leur conception et ne peut
donc être examiné de façon complète dans le présent document. Il peut cependant être limité moyennant le respect de
la règle énoncée au § 4.3.1 .
Commentaire
Les conditions d'utilisation de certains locaux peuvent en effet contribuer largement à l'apparition de
condensations superficielles sur la face intérieure des murs de façade, notamment sur les points faibles
thermiques (ponts thermiques) partiellement ou non corrigés et sur les zones adjacentes des plafonds et des
cloisons en retour.
Il peut se produire également des hétérogénéités d'aspect par thermophorèse (dépôts différentiels de
poussières souvent appelés « fantômes »).
Les dispositions susceptibles de pallier les effets de ces phénomènes n'entrent pas dans le cadre des travaux
concernés par le présent document. Des indications sur les précautions à prendre figurent dans le titre I,
hygrothermique, des « Exemples de solutions pour faciliter l'application du Règlement de construction »
auxquels il a été fait référence à l' article 1.5.3 .

4.2.2 Il n'y ait pas de condensation dans l'épaisseur de l'isolant ni sur sa face intérieure

4.2.3 Les condensations sur la face intérieure du panneau préfabriqué ne soient pas dommageables
Commentaire
L'analyse des risques de condensation dans de telles parois montre que :
des condensations sur la face intérieure du panneau préfabriqué sont inévitables,
des condensations peuvent également se produire, dans certains cas d'hygrométrie de l'ambiance
intérieure et/ou de conception du mur, dans l'épaisseur ou sur la face intérieure de l'isolant.

4.3 Règles permettant de satisfaire à ces exigences


On trouvera au § 4.3.5.1 un tableau résumant les règles applicables aux murs extérieurs en panneaux préfabriqués

4.3.1 Règles pour limiter le risque de condensation sur le parement intérieur du mur
Le mur devra être conçu de telle sorte que le facteur de température superficielle µ soit inférieur à 0,20 .
Commentaire
L'observation de cette règle conduit à prévoir un isolant au pourtour de l'encadrement de baie (fig. 4.2a) et
notamment à interdire la solution représentée par la figure 4.2b .

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avec


T i et T e sont les températures d'ambiance intérieure et extérieure,
θ i la température superficielle intérieure,
K le coefficient de transmission surfacique du mur
1/h i = 0,11 m².°C/W.

Figure 4.2a

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Figure 4.2b

4.3.2 Condensation sur la face intérieure de l'isolant


Pour éviter le risque de condensation sur la face intérieure de l'isolant, la résistance thermique de l'isolant R Ti (lame
d'air éventuelle incluse) doit être supérieure à 3 fois la résistance thermique de la paroi intérieure R TP :
R Ti > 3 R TP

Commentaire
La paroi intérieure est ici constituée par les matériaux ou ouvrages qui séparent l'isolant du milieu intérieur. Il
s'agit d'une plaque de plâtre sur les figures 4.1a et 4.1d et d'une contre-cloison sur les figures 4.1e et 4.1f .

4.3.3 Condensation dans l'épaisseur de l'isolant


Commentaire
Le risque de condensation dans l'épaisseur de l'isolant est principalement conditionné par l'humidité contenue
dans l'air à l'intérieur du local. Il augmente lorsque la température extérieure baisse et lorsque la résistance
thermique R TM du mur diminue.
L'humidité à l'intérieur d'un local ventilé résulte de l'équilibre entre la production de vapeur à l'intérieur du local et
le rythme de la ventilation.
Cet équilibre s'écrit

où :
We est l'humidité absolue de l'air extérieur
Wi celle résultante dans l'air intérieur
W la quantité de vapeur produite à l'intérieur du local par heure
n le taux horaire de renouvellement d'air.

4.3.3.1 Classification des locaux en fonction de leur hygrométrie


On définit quatre types de locaux :
local à faible hygrométrie : (W / n) ≤ 2,5 g/m³
local à hygrométrie moyenne : 2,5 < (W / n) ≤ 5 g/m³
local à forte hygrométrie : 5 < (W / n) ≤ 7,5 g/m³
local à très forte hygrométrie : (W / n) > 7,5 g/m³

Commentaire
En règle générale, les locaux peuvent être classés comme suit :
Locaux à faible hygrométrie : immeubles de bureaux non conditionnés ou les externats scolaires ainsi que
certains logements équipés de ventilation mécanique contrôlée et de systèmes propres à évacuer les
pointes de production de vapeur d'eau dès qu'elles se produisent (hottes...) ;

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Locaux à hygrométrie moyenne : bâtiments d'habitation, y compris les cuisines et salles d'eau,
correctement chauffés et ventilés, sans sur-occupation ;
Locaux à forte hygrométrie : bâtiments d'habitation médiocrement ventilés et sur-occupés, ainsi que
certains locaux industriels...
Locaux à très forte hygrométrie : locaux spéciaux tels que locaux industriels nécessitant le maintien d'une
humidité relative élevée, locaux sanitaires de collectivités, piscines couvertes.
Le classement figurant ci-dessus est donné à titre indicatif pour les valeurs habituelles du taux horaire de
renouvellement d'air procuré notamment par les menuiseries traditionnelles. L'emploi de menuiseries à
étanchéité renforcée, ou la mise en oeuvre de garnitures dans les feuillures peuvent modifier considérablement
l'hygrométrie d'un local, ainsi que sa place dans le classement ci-dessus.

4.3.3.2 Règles propres aux divers types de locaux


1. Il n'est formulé aucune règle particulière pour les locaux à faible hygrométrie et à hygrométrie moyenne.
2. Dans le cas de locaux à forte hygrométrie, pour éviter les risques de condensation dans l'isolant, la résistance à la
diffusion RDP de la paroi intérieure, éventuellement complétée par une barrière de vapeur doit être telle que :

Il n'est pas admis, sauf justification particulière, de prendre en compte, pour ce calcul, les barrières de vapeur
placées directement sur la face intérieure de la paroi intérieure.
Commentaire
Cette exclusion est justifiée par le fait qu'une telle barrière de vapeur peut être enlevée ultérieurement (par
exemple film de peinture étanche) ou détériorée.

3. Les locaux à très forte hygrométrie doivent faire l'objet d'une étude cas par cas.
4.3.4 Condensation sur la face intérieure du panneau préfabriqué
Commentaire
Une telle condensation est inévitable ; le problème est de concevoir le mur pour s'en accommoder. En règle
générale, la capacité d'absorption de cette paroi est telle qu'elle pourra absorber sans difficulté la condensation.
Le rythme de condensation reste en effet limité dans les cas les plus défavorables à des valeurs de l'ordre de 2
g/m².h.
Le problème se pose différemment dans le cas où la température intérieure du panneau préfabriqué peut rester
assez longtemps négative ; la condensation forme alors une couche de glace non absorbée pouvant
occasionner des dommages lors de la fusion.
On est amené alors à distinguer :
les murs avec lame d'air entre l'isolant et la paroi extérieure des murs sans lame d'air pour lesquels l'eau de
fusion peut progresser dans l'isolant s'il est hydrophile.
les murs avec doublage autoportant des murs où la paroi intérieure se trouve tenue par le simple collage de
l'isolant sur le mur, collage qui peut être altéré par des phénomènes de gel et dégel répétés.
Les paramètres intervenant principalement dans ce phénomène sont :
la température de la surface intérieure du panneau préfabriqué ou plus exactement le temps pendant lequel
cette température peut rester négative. Ce temps est fonction du climat extérieur (séquence froide), des
caractéristiques thermiques (masse et résistance) du panneau préfabriqué et de l'épaisseur d'isolant. Une
forte épaisseur d'isolant abaissant la température du panneau préfabriqué augmente, toute chose égale par
ailleurs, le risque ;
la résistance à la diffusion des couches intérieures (R DP + R DI ) qui est propre à limiter la quantité
d'humidité qui diffuse et à la maintenir en dessous d'une valeur limite acceptable.

4.3.4.1 Cas des parois extérieures à forte résistance thermique


Aucune prescription n'est imposée lorsque la résistance thermique R TM de l'élément préfabriqué satisfait à la condition
ci-après : 3 R TM ≥ R TI + R TP

4.3.4.2 Cas des parois extérieures à faible résistance thermique


Si la condition indiquée à l' article 4.3.4.1 n'est pas satisfaite (soit si 3 R TM < R TI + R TP ), l'une des deux règles ci-après
doit être respectée :
4.3.4.2.1 soit limiter le flux de vapeur
Commentaire
Le flux de vapeur doit être d'autant plus limité que la résistance thermique R TM est plus faible et que les risques
de séquences froides sont plus grands.

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Les conditions à satisfaire sont les suivantes :


en dehors des zones très froides 12
Dans le cas où R TM < 0,086 m².°C/W :

dans les zones très froides 12

Il est rappelé qu'en toutes zones, il n'est pas admis de prendre en compte, dans le calcul de R DP , les barrières de
vapeur placées directement sur la face interne de la paroi intérieure (voir commentaire de l'article 4.3.3.2.2) .
12)
Sont considérées comme zones très froides :
- les zones où la température de base, calculée conformément au titre II des Règles Th , est inférieure à -
15 °C,
- les zones d'altitude supérieure à 600 m situées en zone climatique H1 uniquement (telle qu'elle est définie
par l' arrêté du 24 mars 1982 ).

4.3.4.2.2 soit évacuer l'eau de fusion


Pour éviter l'humidification du doublage intérieur lors de la fusion de l'eau condensée, des dispositifs de récupération et
d'évacuation vers l'extérieur doivent être prévus à la partie basse du mur.

4.3.5 Application aux murs courants


4.3.5.1 Résumé des règles à respecter
Suivant la conception du mur, les règles à envisager sont résumées dans le tableau A ci-après .

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Tableau A

4.3.5.2 Valeurs utiles de résistance à la diffusion ou de perméabilité à la vapeur


Les tableaux B1 et B2 donnent respectivement les valeurs utiles de la résistance à la diffusion des parois intérieures
courantes et celles de la perméabilité à la vapeur des principaux isolants.

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Tableau B1 Valeurs de la résistance à la diffusion de parois


intérieures courantes (R DP )

Tableau B2 Valeurs de la perméabilité à la vapeur des principaux


isolants utilisés (R DI = e/π)

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Chapitre V Fixation des éléments entre eux ou sur les ouvrages de structure intérieure
5.1 Généralités
5.1.1 Objet
L'objet de ce chapitre est de définir, indépendamment des calculs de stabilité, les liaisons des éléments entre eux,
avec les planchers, avec les refends éventuels et plus généralement avec les autres ouvrages de structure.
Il définit les dispositions minimales applicables aux cas courants, dispositions qui peuvent être allégées dans certains
cas si les éléments sont peu sollicités et, en particulier, s'ils ont une faible tendance à se déformer.
Une combinaison des dispositions élémentaires différente de celles proposées dans la quatrième partie de ce chapitre
mais au moins équivalente peut aussi constituer une solution.

5.1.2 Rôle des liaisons


Le rôle des liaisons est d'équilibrer principalement :
Le poids des éléments et les moments de renversement.
Les sollicitations de service : efforts statiques ou dynamiques dus à l'action de l'homme, du vent, etc.
Les sollicitations dues à la limitation des déformations auxquelles tendent les éléments sous les actions
hygrothermiques et de retrait.
Commentaire
Lorsqu'elles sont continues au droit de refend ou plancher séparatifs, les liaisons jouent également un rôle dans
l'isolement acoustique et dans la préservation contre le risque de propagation d'incendie.

5.1.3 Caractéristiques des liaisons


Deux caractéristiques sont déterminantes :
La résistance des liaisons dont dépendent la stabilité propre des éléments et/ou la stabilité de l'ouvrage.
La déformabilité des liaisons qui, en commandant le mouvement des joints, influe sur l'aspect, l'étanchéité des
joints, la durabilité, etc.
Remarques
1. Une faible déformabilité des liaisons est souvent une caractéristique recherchée puisqu'elle permet de
limiter les déformations des éléments. Mais l'on doit noter qu'une très grande rigidité peut avoir pour
conséquence des sollicitations mécaniques très élevées, parfois critiques, dans les liaisons ou dans les
éléments. Il est donc nécessaire de se préoccuper à la fois des caractéristiques de résistance et de
déformabilité.
2. Les dispositions décrites et prescrites sont les plus représentatives des dispositions couramment utilisées.
Des dispositions équivalentes sont toujours possibles, l'équivalence étant à apprécier du double point de
vue de la résistance et de la déformabilité dans les diverses directions à considérer.
D'autre part, les indications données pour l'organisation et la répartition des liaisons valent pour les parois
de mur sensiblement planes et d'épaisseur moyenne (de 10 à 20 cm environ). Pour des éléments à fort
relief, les dispositions à adopter peuvent s'en déduire en tenant compte de l'influence des reliefs, formes et
sections des éléments sur leur tendance à se déformer sous l'action des sollicitations thermiques et de
retrait.

5.2 Description des liaisons


Commentaire
Ce paragraphe a pour seul objet la description des liaisons élémentaires. L'ordre dans lequel celles-ci sont
présentées n'a pas de signification quant à leur équivalence éventuelle ou à leur efficacité comparée.
La nomenclature des liaisons fait l'objet du § 5.3 .

Les cotes indiquées dans la suite de ce chapitre sont les cotes nominales.

5.2.1 Liaisons continues


5.2.1.1 En rive horizontale basse
5.2.1.1.1 Joint de mortier ou bétonnage en sous-oeuvre

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Commentaire
Une épaisseur du joint de mortier très supérieure à la valeur minimale indiquée est à éviter.

5.2.1.1.2 Liaison bétonnée continue avec armatures en attente


Les armatures en attente des liaisons continues sont de diamètre au moins égal à 5 mm et leur espacement est limité,
par exemple à 40 cm pour des armatures en attente Ø 5 .

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5.2.1.2 En rive horizontale haute


5.2.1.2.1 Joint de mortier

5.2.1.2.2 Liaison bétonnée continue sans armature en attente

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5.2.1.2.3 Liaison bétonnée continue avec armatures en attente 13

13)
Les armatures peuvent être remplacées par des liaisons ponctuelles telles qu'elles sont décrites dans la suite du
§. La géométrie de la liaison doit par ailleurs être conservée.

Les armatures en attente des liaisons continues sont de diamètre au moins égal à 5 mm et leur espacement est limité,
par exemple à 40 cm pour des armatures en attente Ø 5.
5.2.1.3 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur
5.2.1.3.1 Liaison bétonnée continue sans armature en attente

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La section du béton de liaison est supérieure à 100 cm², la plus petite dimension n'étant pas inférieure à 8 cm.

5.2.1.3.2 Liaison bétonnée continue avec armatures en attente 13


Les armatures en attente des liaisons continues sont de diamètre au moins égal à 5 mm et leur espacement est limité,
par exemple à 40 cm pour des armatures en attente Ø 5.
La barre verticale est de diamètre 6 mm au moins. La section du béton de liaison est supérieure à 100 cm² la plus
petite dimension n'étant pas inférieure à 8 cm.

Cas particulier de la liaison entre éléments d'allège ou élément d'allège et élément de trumeau .

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Commentaire
Pour la liaison des éléments d'allège, il est fréquemment nécessaire, pour des raisons de stabilité notamment,
que les armatures de liaison soient de diamètre plus grand et/ou d'espacement plus faible que ceux indiqués
pour les liaisons entre éléments de hauteur d'étage.

5.2.1.4 Entre panneau et refend (y compris le cas des panneaux continus devant les refends)
5.2.1.4.1 Joint de mortier

5.2.1.4.2 Liaison bétonnée continue sans armature en attente

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La section de béton de liaison est supérieure à 100 cm², la plus petite dimension n'étant pas inférieure à 8 cm.
5.2.1.4.3 Liaison bétonnée continue avec armatures en attente

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Les armatures en attente des liaisons continues sont de diamètre au moins égal à 5 mm et leur espacement est limité,
par exemple à 40 cm pour des armatures en attente Ø 5.
La barre verticale est de diamètre 6 mm au moins.
La section du béton de la liaison est supérieure à 100 cm², la plus petite dimension n'étant pas inférieure à 8 cm.

5.2.2 Liaisons ponctuelles bétonnées


5.2.2.1 En rive horizontale basse
La section totale des armatures en attente est de 1 cm² au moins et leur diamètre de 8 mm au moins

5.2.2.2 En rive horizontale haute


La section totale des armatures en attente est de 1 cm² au moins et leur diamètre de 8 mm au moins .

5.2.2.3 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur


Les boucles en attente ainsi que l'épingle de clavetage sont en acier Ø 6 mm au moins

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Commentaire
Les boucles Ø 6 peuvent être dans un plan horizontal.

5.2.2.4 Entre panneau et refend (y compris le cas des panneaux continus devant les refends)
Les boucles en attente ainsi que l'épingle de clavetage sont en acier Ø 6 mm au moins .

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5.2.3 Liaisons ponctuelles brochées


5.2.3.1 En rive horizontale basse
Une disposition, armatures par exemple, permet d'équilibrer les efforts de liaison et de les répartir dans la masse de
béton du mur et du plancher .

5.2.3.2 En rive horizontale haute


Une disposition, armatures par exemple, permet d'équilibrer les efforts de liaison et de les répartir dans la masse de
béton du mur et du plancher.

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5.2.3.3 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur

Commentaire
Sauf dans les cas d'utilisation d'acier résistant à la corrosion, cette disposition est à éviter dans les zones à
atmosphère agressive.

5.2.3.4 Entre panneau et refend (y compris le cas des panneaux continus devant les refends)

5.2.4 Liaisons ponctuelles soudées ; liaisons ponctuelles boulonnées


Ne sont visées dans ce paragraphe que les liaisons soudées à l'arc et les liaisons boulonnées serrées à la clef
dynamométrique.
5.2.4.1 Remarque liminaire
Dans cette double famille, les caractéristiques de déformabilité peuvent varier considérablement en fonction de la
direction des efforts, et du type de disposition adoptée (position et longueur des cordons de soudure, position relative
des points de boulonnage compte tenu de la direction des efforts, section des équerres et des plats métalliques de

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liaisons, etc.).
Commentaire
Pour les liaisons par équerres soudées ou boulonnées, des performances de faible déformabilité et de
résistance élevée sont plus facilement atteintes lorsque les équerres sont des segments de profilés plutôt que
des plats façonnés par pliage.

5.2.4.2 Généralités
Les plats et équerres ont une épaisseur minimale de 6 mm et une largeur minimale utile de 40 mm.
Commentaire
L'épaisseur minimale doit parfois être plus grande pour tenir compte de la corrosion.
On entend par largeur utile, la largeur résiduelle au droit des trous de boulonnage.

Les liaisons soudées doivent être réalisées à l'aide d'une pièce intermédiaire soudée à la fois sur les platines de
chacun des éléments à lier.
Les cordons de soudure doivent intéresser tout le pourtour apparent des surfaces communes

Les boulons et les douilles doivent avoir un diamètre minimal de 10 mm.


Les écrous de liaison doivent être freinés pour éviter leur desserrage.
Commentaire
Si l'on recherche une fixité complète de l'assemblage boulonné, il peut être utile de recourir à des dispositions
complémentaires empêchant le glissement entre plaques serrées par le boulonnage (pièces de liaison striées
par exemple).

Pour les douilles, les platines et les rails scellés, des dispositions, armatures par exemple, doivent permettre
d'équilibrer les efforts de liaison et de les répartir dans la masse de béton de chacun des ouvrages.
La position des platines, douilles et rails, et en particulier la distance minimale entre l'axe de la douille et le bord des
éléments ou ouvrage, doit être choisie en fonction des sollicitations, du mode d'ancrage de la douille et de la résistance
du béton.
Commentaire
Les douilles rapportées sont à utiliser conformément aux prescriptions dont elles font l'objet et qui tiennent
compte de ces paramètres.

5.2.4.3 Protection contre la corrosion


La boulonnerie doit être protégée par cadmiage ou galvanisation.
Les platines et les cordons de soudure doivent être protégés contre la corrosion. Cette protection doit être au moins
équivalente à une peinture au minium (70 % au moins de minium) appliquée en plusieurs couches et de 80 µm
d'épaisseur totale.
Commentaire
Pour les liaisons boulonnées, la galvanisation des platines, équerres, plats de liaison est recommandée.

Si la protection est détruite par la soudure là où elle est impossible à reconstituer, les platines doivent avoir une
surépaisseur de 2 mm sur les faces non protégées.
Commentaire
De telles liaisons sont à éviter dans le cas de milieu particulièrement agressif, sauf si le métal des platines, de la
boulonnerie et des cordons de soudure est d'une nuance résistant à ce milieu.

5.2.4.4 En rive horizontale basse

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5.2.4.5 En rive horizontale haute 14

14)
Le boulonnage des liaisons peut s'effectuer aussi sur rails scellés selon des dispositions telles que celles du
schéma de principe de 5.2.4.4 .

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5.2.4.6 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur 14

5.2.4.7 Entre panneau et refend (y compris le cas des panneaux continus devant les refends) 14

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5.3 Récapitulation et nomenclature des liaisons


(Les parenthèses renvoient aux paragraphes correspondants de la description).
Commentaire
La nomenclature ne constitue pas un classement des liaisons au regard de leur efficacité.

5.3.1 En rive horizontale basse


1. Joint de mortier ou bétonnage en sous-oeuvre sans armature (5.2.1.1.1) .
2. Liaison bétonnée continue avec armatures en attente (5.2.1.1.2) .
3. Liaison ponctuelle d'extrémité distante de 30 cm au plus de l'extrémité (5.2.1.1 - 5.2.3.1 - 5.2.4.4) .
4. Liaisons ponctuelles intermédiaires, distantes au plus de 2 m d'une extrémité ou entre elles (5.2.2.1 - 5.2.3.1 -
5.2.4.4) .

5.3.2 En rive horizontale haute


1. Joint de mortier (5.2.1.2.1) .
2. Liaison bétonnée continue sans armature en attente (5.2.1.2.2) .
3. Liaison bétonnée continue avec armatures en attente (5.2.1.2.3) .
4. Liaison ponctuelle d'extrémité distante de 30 cm au plus de l'extrémité (5.2.2.2 - 5.2.3.2 - 5.2.4.5) .
5. Liaisons ponctuelles intermédiaires distantes au plus de 2 m d'une extrémité ou entre elles (5.2.2.2 - 5.2.3.2 -
5.2.4.5) .

5.3.3 Entre rives verticales de panneaux de mur extérieur (y compris le cas où l'un des murs extérieurs est en
béton banché)
1. Liaison bétonnée continue sans armature en attente (5.2.1.3.1) .
2. Liaison bétonnée continue avec armatures en attente (5.2.1.3.2) .
3. Liaison ponctuelle d'extrémité haute distante de 30 cm au plus de l'extrémité (15 cm dans le cas d'éléments
d'allège) (5.2.2.3 - 5.2.3.3 - 5.2.4.6) .
4. Liaison ponctuelle d'extrémité basse distante de 30 cm au plus de l'extrémité (15 cm dans le cas d'éléments
d'allège) (5.2.2.3 - 5.2.3.3 - 5.2.4.6) .
5. Liaisons ponctuelles intermédiaires : 1 liaison intermédiaire sur une hauteur de pièce inférieure à 3 m, 2 au-delà ;
en angle, 1 liaison intermédiaire sur une hauteur de pièce inférieure à 2,50 m, 2 au-delà (5.2.2.3 - 5.2.3.3 -
5.2.4.6) .

5.3.4 Entre panneau et refend saillant ou non (y compris le cas des panneaux continus devant les refends)
1. Joint de mortier (5.2.1.4.1) .
2. Liaison bétonnée continue sans armature en attente (5.2.1.4.2) .
3. Liaison bétonnée continue avec armatures en attente (5.2.1.4.3) .
4. Liaison ponctuelle d'extrémité haute distante de 30 cm au plus de l'extrémité (15 cm dans le cas d'éléments
d'allège) (5.2.2.4 - 5.2.3.4 - 5.2.4.7) .
5. Liaison ponctuelle d'extrémité basse distante de 30 cm au plus de l'extrémité (15 cm dans le cas d'éléments
d'allège) (5.2.2.4 - 5.2.3.4 - 5.2.4.7) .
6. Liaison ponctuelle intermédiaire : 1 liaison sur une hauteur de pièce inférieure à 2,50 m, 2 au-delà (5.2.2.4 -
5.2.3.4 - 5.2.4.7) .

5.4 Choix des liaisons et de leur répartition

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5.4.1 En partie courante de façade


Dans les différents cas, les liaisons minimales à prévoir sont celles définies par les tableaux ci-après pour lesquels la
codification des dispositions diverses est celle donnée au § 5.3 .
Outre les dispositions de liaison proprement dite définies par les tableaux , il doit exister entre façade et refend ou
plancher séparatifs un calfeutrement continu, en mortier, béton ou tout autre matériau convenable, évitant que les
joints entre façade et structure intérieure constituent ponts phoniques ou diminuent localement la résistance que les
planchers et refends séparatifs doivent opposer à la propagation d'un incendie.

5.4.1.1 Panneaux porteurs 15

15)
Pour les panneaux peu chargés et les panneaux sous couronnement, adopter les dispositions du § 5.4.1.2 .

5.4.1.2 Panneaux non porteurs

5.4.1.3 Allèges

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5.4.2 Acrotères indépendants


La fixation des acrotères sur les autres ouvrages peut s'effectuer :
soit grâce à une liaison bétonnée continue avec armatures en attente (5.2.1.1.2) .
Commentaire
Cette liaison convient notamment pour les acrotères à talon liés à une forme et pour les acrotères de type
muret liés au plancher supérieur ou à son chaînage de rive.

soit grâce à des liaisons ponctuelles bétonnées (5.2.2.1) , brochées (5.2.3.1) , soudées ou boulonnées (5.2.4.4) .
Commentaire
Des liaisons bétonnées verticales avec armatures en attente telles que celles décrites en 5.2.1.3.2 peuvent
aussi constituer des liaisons ponctuelles à condition de comporter des barres verticales ancrées dans le
plancher ou le chaînage.

La fixation doit alors comporter des liaisons situées à 50 cm au plus des extrémités des éléments d'acrotère et
des liaisons intermédiaires dont la distance entre elles ou à une liaison extrême n'excède pas 2,50 m.

Imprimé par VINCI CONSTRUCTION FRANCE le 23/12/2013

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