Mindfullness Based CBT
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2024 01:49
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change in the relationship between the individual and the symptoms. This article
aims to present the historical context that has allowed the emergence of this trend,
the points of convergence and divergence with traditional CBT as well as a brief
presentation of the different therapies based on mindfulness meditation and
acceptance. Hayes (2004) described three successive waves in behavior therapy,
each characterized by “dominant assumptions, methods and goals”: traditional
behavior therapy, cognitive therapy and therapies based on mindfulness meditation
and acceptance. The latter consider that human suffering occurs when the indi-
vidual lives a restricted life in order avoid pain and immediate discomfort to the
detriment of his global wellbeing. These therapies combine mindfulness, experien-
tial, acceptance strategies with traditional behavior principles in order to attain
lasting results. There are significant points of convergence between traditional CBT
and therapies based on mindfulness meditation and acceptance. They are both
empirically validated, based upon a theoretical model postulating that avoidance
is key in the maintenance of psychopathology and they recommend an approach
strategy in order to overcome the identified problem. They both use behavioral
techniques in the context of a collaborative relationship in order to identify precise
problems and to achieve specific goals. They focus on the present moment rather
than on historical causes. However, they also present significant differences: control
vs acceptance of thoughts, focus on cognition vs behavior, focus on the relationship
between the individual and his thoughts vs cognitive content, goal of modifying
dysfunctional beliefs vs metacognitive processes, use of experiential vs didactic
methods, focus on symptoms vs quality of life, strategies used before vs after the
unfolding of full emotional response. The main interventions based on mindfulness
meditation and acceptance are: Acceptance and Commitment Therapy, Functional
Analytic Therapy, the expanded model of Behavioral Activation, Metacognitive
Therapy, Mindfulness based Cognitive Therapy, Dialectic Behavior Therapy,
Integrative Behavioral Couples Therapy and Compassionate Mind Training. These
are described in this article. They offer concepts and techniques which might
enhance therapeutic efficacy. They teach a new way to deploy attention and to
enter into a relationship with current experience (for example, defusion) in order
to diminish cognitive reactivity, a maintenance factor for psychopathology, and to
enhance psychological flexibility. The focus on cognitive process, metacognition as
well as cognitive content might yield additional benefits in therapy. It is possible to
combine traditional CBT with third wave approaches by using psychoeducation and
cognitive restructuring in the beginning phases of therapy in order to establish
thought bias and to then encourage acceptance of internal experiences as well as
exposure to feared stimuli rather than to continue to use cognitive restructuring
techniques. Traditional CBT and third wave approaches seem to impact different
processes: the former enhance the capacity to observe and describe experiences
and the latter diminish experiential avoidance and increase conscious action as well
as acceptance. The identification of personal values helps to motivate the individual
Introduction
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une des approches
principales en psychothérapie. Il s’agit d’une thérapie structurée, limitée
dans le temps, dont l’efficacité a été démontrée dans le traitement de la
plupart des pathologies psychiatriques (Butler, Chapman, Forman et
Beck, 2006 ; Chambless et al., 1998 ; Epp et Dobson, 2010 ; Hofmann et
Smits, 2008). Elle est recommandée comme traitement de première
intention dans plusieurs guides de pratique dont ceux produits par le
National Insitute for Health and Clinical Excellence (www.nice.org.uk)
et l’American Psychiatric Association (www.psych.org/psych_pract/).
Elle fait partie du curriculum des programmes de résidence en psychia-
trie (Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, 2009 ; Sudak,
Beck et Wright, 2003). Elle regroupe un ensemble d’interventions
(Mansell, 2008 ; Roth, 2008) dont les prémisses sont les suivantes
(Dobson et Dozois, 2001) : les pensées ont une influence sur les émo-
tions et les comportements, les pensées peuvent être évaluées et remises
en question, les changements comportementaux désirés peuvent
découler d’une modification cognitive. La TCC intervient sur les situa-
tions actuelles, plutôt que les situations passées, se base sur les principes
d’apprentissage et sur l’empirisme d’un point de vue épistémologique.
La TCC évolue constamment afin, entre autres, d’en améliorer
l’efficacité et l’accessibilité. Ainsi, dans la dernière décennie, des
approches de plus en plus populaires basées sur la pleine conscience et
l’acceptation ont émergé. Il s’agit d’un ensemble varié de thérapies,
incluant la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (TCBPC ;
Segal, Teasdale et Williams, 2001), la thérapie dialectique comporte-
mentale (TDC ; Linehan, 1993), la thérapie métacognitive (TMC ; Wells,
Tableau basé sur Hofmann et Asmundson, 2008 ; Pérez-Alvarez, 2013 ; Herbert et Forman,
2013 ; Hofmann, Asmundson et Beck, 2013
L’activation comportementale
L’activation comportementale « manualisée » (une approche manua-
lisée est un traitement bien défini dont l’application est formalisée dans
un manuel) par Jacobson et al. (1996) est une thérapie comportemen-
tale traditionnelle qui inclut l’enseignement de la relaxation, des habi-
letés sociales, de la résolution de problèmes, de l’auto-observation des
activités et l’assignation des tâches graduées. Se basant sur les modèles
comportementaux originaux de la dépression (Lewinsohn, 1974), plus
récemment, Martell, Addis et Jacobson (2001) ont introduit une
approche contextuelle de la dépression. Ce modèle suggère que des
facteurs contextuels (plutôt que les cognitions, par exemple) expliquent
de façon plus efficiente l’apparition et le maintien de la dépression et
sont une cible de traitement plus efficace. Des événements amènent un
surplus de punitions environnementales et un déficit sur le plan des
renforcements positifs. Les comportements adoptés pour minimiser
les émotions négatives fonctionnent à court terme mais les augmentent
à long terme via un processus de renforcement négatif. Le comporte-
ment d’évitement (l’inactivité, l’isolement, les ruminations) est un
facteur de maintien clé de la dépression. L’analyse fonctionnelle permet
d’évaluer de façon détaillée comment la dépression se maintient chez
cet individu en particulier et ce qui est renforçant pour lui en observant
la fonction du comportement (ses conséquences sur l’humeur).
L’individu apprend à conceptualiser et à mettre en pratique des buts
comportementaux, peu importe les pensées et les émotions négatives
(Hopko, 2003). Pour ce faire, le patient apprend à être en contact avec
des expériences internes déplaisantes (acceptation) tout en continuant
à travailler pour atteindre ses objectifs (changement). Il agit en fonction
d’un plan plutôt qu’en fonction de son humeur. Dans cette thérapie, on
utilise des stratégies comportementales traditionnelles telles que l’uti-
lisation de registre d’activités quotidiennes à des fins d’auto-observa-
tion, l’enseignement de la relaxation, la planification des activités
plaisantes mais aussi des techniques de pleine conscience afin d’aider
le patient à participer pleinement à l’expérience au moment présent
plutôt que de se perdre dans les pensées (Dobson et Dozois, 2001).
La thérapie métacognitive
Wells (1997 ; 2008) rapporte que dans la TCC traditionnelle, le contenu
cognitif est ciblé (ce qu’une personne pense : les pensées automatiques,
les croyances dysfonctionnelles) et les émotions dysfonctionnelles. Il
soutient qu’on s’adresse à un nombre trop limité de cognitions (i. e. le
contenu des pensées et des croyances) au détriment des processus
cognitifs comme le déploiement de l’attention et d’autres types de
cognitions (par exemple, les connaissances métacognitives, soit les
pensées au sujet des pensées et les plans qui guident le traitement de
l’information). La thérapie métacognitive est basée sur la prémisse que
la dépression et l’anxiété sont maintenues par la suppression de la
pensée et la persévération des processus cognitifs, difficiles à contrôler,
tels les ruminations ou les inquiétudes et le focus sur soi excessif. La
suppression de la pensée (Wenzlaff et Wegner, 2000) demande un effort
répété et soutenu qui est voué à l’échec et qui amène une intensification
paradoxale de la pensée (par exemple dans le trouble obsessionnel
compulsif, le trouble d’anxiété généralisée, la dépression majeure). Les
ruminations (soit les pensées et comportements qui ciblent l’attention
sur les symptômes de la dépression, leurs causes possibles et leurs
conséquences) amplifient les affects et les pensées négatives (Lyuybor
misky et Nolen-Hoeksema, 1995), altèrent la capacité à résoudre les pro-
blèmes (Watkins, 2002) et coexistent avec les inquiétudes (Segerstrom,
Tsao, Alden et Craske, 2000). La tendance à ruminer prédit l’apparition
et le maintien de la dépression tel qu’il a été défini par Nolen-Hoeksema,
1991). Le focus sur soi (Ingram, 1990), soit l’attention démesurée sur ses
pensées et sentiments, est un facteur déclenchant et de maintien dans
les troubles émotifs. Il intensifie l’affect et amène une sensibilité accrue
aux effets négatifs d’une situation. Il déclenche les schémas négatifs et,
conséquemment, les comportements dysfonctionnels. Ces processus
cognitifs sont déclenchés par les métacognitions positives (ex. « si j’y
pense assez longtemps, je trouverai la cause de ma dépression » ; « si je
m’inquiète, je pourrai prévenir les dangers ») et les métacognitions
négatives (« si je m’inquiète trop, je pourrais devenir fou, malade »). La
thérapie métacognitive incorpore des techniques basées sur la médita-
tion de pleine conscience tels l’entraînement de l’attention afin de
favoriser l’observation des pensées et un contrôle flexible de l’attention.
La pratique de l’entraînement de l’attention permet de diminuer les
processus cognitifs dysfonctionnels par l’écoute active et le focus de
l’attention sur des sons simultanés présentés à différentes intensités et
L’entraînement à l’auto-compassion
Les principes clés de l’entraînement à l’auto-compassion (Gilbert,
2005 ; Gilbert, 2009) sont de motiver l’individu afin qu’il soit apte à
prendre soin de lui-même, à être sensible à ses propres besoins et sa
détresse, à être chaleureux et compréhensif envers lui-même (Gilbert,
2009). En développant cette façon d’être, l’individu peut générer des
comportements prosociaux que l’environnement peut récompenser et
qui promeut l’engagement social (Allen et Knight, 2005). À l’intérieur
de la relation thérapeutique, le thérapeute encourage le patient à choisir
des actions auto-apaisantes avec des techniques TCC, la méditation de
la compassion et l’imagerie.
Conclusion
La troisième vague de psychothérapies comportementales est un
domaine important du développement de la psychothérapie moderne.
La TCC, bien que reconnue efficace, ne l’est pas pour tous (Herbert et
Forman, 2013). Les approches basées sur l’acceptation et la pleine
conscience ont ajouté des méthodes (Leahy, 2003) à la gamme de
traitements soutenus empiriquement pour les troubles mentaux, ce qui
peut contribuer à en augmenter l’efficacité (par exemple, Kocovski,
Fleming et Rector, 2009). Elles sont reconnues efficaces pour de nou-
velles indications (par exemple, les troubles de la personnalité limite,
la dépression chronique, la douleur chronique). Elles enseignent de
nouvelles façons de déployer l’attention et d’entrer en relation avec
l’expérience (décentration, défusion) afin de diminuer la réactivité
cognitive, source de maintien des symptômes, facteur de rechute et
afin d’augmenter la flexibilité psychologique (Rector, 2013). Le focus
sur les processus cognitifs, les métacognitions en plus du contenu
cognitif peuvent améliorer l’efficacité des interventions. Notons par
exemple que selon une étude (Deacon, Fawzy, Lickei et Wolitzky-Taylor,
2011), la défusion et la restructuration cognitive amélioraient de façon
aussi efficace l’image corporelle chez des étudiants mais que la défusion
agissait plus rapidement que la restructuration cognitive et avait des
effets plus durables. Comment combiner les deux approches afin
d’augmenter l’efficacité de nos interventions ? Herbert et Forman (2011)
proposent, par exemple, d’effectuer une restructuration cognitive en
début de thérapie afin d’établir que la pensée est biaisée puis d’encou-
rager le patient à accepter la présence des expériences internes tout en
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