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Solution of Exercises Sheet n31

Ce document contient plusieurs exercices de mathématiques portant sur le calcul de limites de fonctions et l'étude de continuité de fonctions. Les exercices comportent des limites simples et des limites indéterminées nécessitant des développements pour être calculées.

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Corrigé Série ◦ 2 Coordination SM-ST du module

U.S.T.H.B
Fonctions réelles d’une MATH I
Faculté des Mathématiques
variable réelle - Partie I Année universitaire 2020-2021

Exercice 1. Calculer, si elles existent, les limites suivantes :



3
x−1
1. lim √ . Il s’agit d’une forme indéterminée de la forme 00 .
x→1 x−1
Pour calculer cette limite, nous allons utilisé les deux égalités suivantes :

√ √ √
x − 1 = ( 3 x − 1)(x2/3 + x1/3 + 1) et x − 1 = ( x − 1)( x + 1).

Ainsi,
√ √ √ √ √
3
x−1 ( 3 x − 1)(x2/3 + x1/3 + 1)( x + 1) (x − 1)( x + 1) x+1
√ = √ √ = 2/3 1/3
= 2/3 .
x−1 2/3 1/3
( x − 1)(x + x + 1)( x + 1) (x − 1)(x + x + 1) x + x1/3 + 1

D’où, √ √
3
x−1 x+1 2
lim √ = lim √ √ = .
x→1 x − 1 x→1 x2 + 3 x + 1
3
3
x + cos x
2. lim .
x→+∞ x + sin x

x + cos x x(1 + cosx x ) (1 + cosx x )


On a : lim = lim = lim .
x→+∞ x + sin x x→+∞ x(1 + sin x ) x→+∞ (1 + sin x )
x x
−1 cos x 1
Comme −1 ≤ cos x ≤ 1 alors pour x > 0 on a ≤ ≤ .
x x x
−1 1 cos x
Or lim = lim = 0. Donc, d’après le théorème d’encadrement, on a : lim = 0.
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ x
sin x
De la même manière, on a : lim = 0.
x→+∞ x

x + cos x
Finalement, on conclut que lim = 1.
x→+∞ x + sin x

1
3. lim (1 + )x . Il s’agit d’une forme indéterminée de la forme 1∞ .
x→+∞ x
1 1
On a : lim (1 + )x = lim ex ln(1+ x ) .
x→+∞ x x→+∞

Pour calculer cette limite, faisons le changement de variable X = x1 . Ainsi, lorsque x → +∞, X → 0.
1 ln(1+X) ln(1 + X)
Donc, on obtient : lim ex ln(1+ x ) = lim e X . Or lim = 1 alors
x→+∞ X→0 X→0 X
1 1
lim (1 + )x = lim ex ln(1+ x ) = e.
x→+∞ x x→+∞

 1 
4. lim xE ln( ) . Cette limite n’étant pas définie au voisinage de 0− , nous allons la calculer lorsque
x→0 x
x → 0+ .
Pour tout réel y, nous avons la double inégalité suivante : y − 1 < E(y) ≤ y.
On pose y = ln( x1 ), on aura :
1  1  1 1  1  1
ln − 1 < E ln ≤ ln ⇒ x ln − x < xE ln ≤ x ln , pour x > 0.
x x x x x x
1
1 1
Regardons les deux limites suivantes : lim+ x ln − x et lim+ x ln .
x→0 x x→0 x

Pour cela, on pose X = x1 , ainsi lorsque x → 0+ , X → +∞. Donc :


1 ln X 1  ln X 1
lim+ x ln = lim = 0 et lim x ln − x = lim − = 0.
x→0 x X→+∞ X x→0+ x X→+∞ X X
1  
D’où, par le théorème d’encadrement, on déduit que lim+ xE ln( ) = 0.
x→0 x
1
5. lim sin . Fait en cours.
x→0 x
Exercice 2. Étudier la continuité des fonctions suivantes sur leur domaine de définition.
 2
 |x| p 
 x si 0 < x ≤ 1
 x |x| si x 6= 0



f (x) = g(x) = x − E(x) si 1 < x < 2
0 si x = 0
 



E(x) − x + 1 si 2 ≤ x < 3.

1. Continuité de f .
(a) Continuité de f sur R∗ . f est continue√sur R∗ car c’est le produit et la composée de fonctions
continues sur R∗ (x 7→ |x|, x 7→ x1 , x 7→ x).
(b) Continuité de f au point x0 = 0.
x√ √
lim+ f (x) = lim+
x = lim+ x = 0.
x→0 x→0 x x→0

−x √ √
lim− f (x) = lim− −x = lim− − −x = 0.
x→0 x→0 x x→0
Ainsi lim+ f (x) = lim− f (x) = f (0) = 0. Par conséquent, f est continue en 0.
x→0 x→0

Conclusion : f est continue sur R.


2. Continuité de g.
(a) Continuité de g sur ]0, 1[. La fonction x 7→ x2 est continue sur R, en particulier sur ]0, 1[
ainsi g est continue sur ]0, 1[.
(b) Continuité de g sur ]1, 2[. La fonction x 7→ x − E(x) est la somme de fonctions continues sur
]1, 2[ (x 7→ x, x 7→ −E(x)) donc g est continue sur ]1, 2[.
(c) Continuité de g sur ]2, 3[. La fonction x 7→ E(x) − x + 1 est la somme de fonctions continues
sur ]2, 3[ (x 7→ −x + 1, x 7→ E(x)) donc g est continue sur ]2, 3[.
(d) Continuité de g au point x0 = 1.
lim− g(x) = lim− x2 = 1.
x→1 x→1

lim g(x) = lim+ x − E(x) = 1 − 1 = 0.


x→1+ x→1
Comme lim− g(x) 6= lim+ g(x) alors g n’est pas continue en x0 = 1.
x→1 x→1
(e) Continuité de g au point x0 = 2.
lim g(x) = lim− x − E(x) = 2 − 1 = 1.
x→2− x→2

lim g(x) = lim+ E(x) − x + 1 = 2 − 2 + 1 = 1.


x→2+ x→2
Comme lim− g(x) = lim+ g(x) = g(2) = 1 alors g est continue en x0 = 2.
x→2 x→2

Conclusion : g est continue sur ]0, 1[∪]1, 3[

2
Exercice 3. Les fonctions suivantes sont-elles prolongeables par continuité aux points x0 indiqués ? Si
oui, écrire leur prolongement.

 cos x si −π ≤ x < −π

2 −π
f (x) = sin(x + 1) ln |1 + x|, x0 = −1 g(x) = x0 = .
−π π 2
tan x si 2 < x < 2

1. La fonction f est prolongeable par continuité en x0 = −1 si et seulement si lim f (x) = l, l ∈ R.


x→−1
On a : lim f (x) = lim sin(x + 1) ln |1 + x|. Il s’agit d’une forme indéterminée du type 0.∞.
x→−1 x→−1
sin(x + 1)
On a l’égalité suivante : sin(x + 1) ln |1 + x| = (x + 1) ln |x + 1|.
x+1

On pose : X = x + 1 ainsi lorsque x → −1, X → 0. Donc


sin X
sin(x + 1) ln |1 + x| = X ln |X|.
X
Ce qui donne
sin X sin X
lim f (x) = lim X ln |X| = lim lim X ln |X| = 0.
x→−1 X→0 X X→0 X X→0
Par conséquent f est prolongeable par continuité en −1 et son prolongement est :

f (x) si x 6= −1
f (x) =
e
0 si x = −1

−π
2. La fonction g est prolongeable par continuité en x0 = 2
si et seulement si lim
−π
g(x) = l, l ∈ R.
x→ 2
On a :
lim g(x) = lim cos x = 0.
< <
x→ −π
2
x→ −π
2

lim g(x) = lim tan x = −∞.


> >
x→ −π
2
x→ −π
2

Par conséquent, on conclut que lim


−π
g(x) n’existe pas et donc g n’est pas prolongeable par continuité
x→ 2
en − π2 .

x3 − 2x2 − x + 2
3. Soit h la fonction définie par : h(x) = . Dh = R \ {−1, 1}.
1 − |x|
Regardons si h est prolongeable par continuité à tout R. Pour cela, étudions le prolongement par
continuité aux points x0 = −1 et x0 = 1.

• La fonction h est le quotient de fonctions continues sur R \ {−1, 1} (x 7→ x3 − 2x2 − x + 2 et


x 7→ 1 − |x| ), elle est donc continue sur R \ {−1, 1}.

• Prolongement par continuité au point x0 = −1 :

x3 − 2x2 − x + 2 x3 − 2x2 − x + 2
lim h(x) = lim = lim
x→−1 x→−1 1 − |x| x→−1 1+x
(1 + x)(x2 − 3x + 2)
= lim = lim (x2 − 3x + 2) = 6.
x→−1 1+x x→−1

Donc h est prolongeable par continuité en −1.

3
• Prolongement par continuité au point x0 = 1 :

x3 − 2x2 − x + 2 x3 − 2x2 − x + 2
lim h(x) = lim = lim
x→1 x→1 1 − |x| x→1 1−x
(x − 1)(x2 − x − 2)
= lim = lim −(x2 − x − 2) = 2.
x→1 1−x x→1

Donc h est prolongeable par continuité en 1.

Par conséquent, h est prolongeable par continuité sur R et son prolongement est :

 h(x) si x ∈ R \ {−1, 1}
h(x) =
e 6 si x = −1
2 si x = 1

Exercice 4. Montrer que les équations suivantes admettent au moins une solution dans l’intervalle indiqué.

1. Soit l’équation suivante : x7 − x2 + 1 = 0. On pose f (x) = x7 − x2 + 1.

Appliquons le théorème des valeurs intérmédiaires à la fonction f sur [−2, 0].

La fonction f est continue sur R, en particulier sur [−2, 0].


D’autre part, on a :
f (−2) = (−2)7 − (−2)2 + 1 = −125 < 0
f (0) = 07 − 02 + 1 = 1 > 0.

Ainsi, d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe α ∈] − 2, 0[ tel que f (α) = 0. Ce qui
veut dire que l’équation x7 − x2 + 1 = 0 admet au moins une solution α sur ] − 2, 0[.

2. Soit l’équation suivante : x + ex = 0. On pose g(x) = x + ex .

Appliquons le théorème des valeurs intérmédiaires à la fonction g sur [−1, 0].

La fonction g est continue sur R car c’est la somme de fonctions continues sur R. Elle est donc
continue sur [−1, 0].
D’autre part, on a :
g(−1) = −1 + e−1 < 0
g(0) = 1 > 0.

Ainsi, d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe α ∈] − 1, 0[ tel que g(α) = 0. Ce qui
veut dire que l’équation x + ex = 0 admet au moins une solution α sur ] − 1, 0[.

4
Corrigé Série ◦ 2 Coordination SM-ST du module
U.S.T.H.B
Fonctions réelles d’une MATH I
Faculté des Mathématiques
variable réelle - Partie II Année universitaire 2020-2021

Exercice 5.
Étudier (
la dérivabilité des fonctions suivantes aux (
points indiqués:
2 −x2
xe si x 6= 0 ln x si x ∈ ]0, 1]
(1) f (x) = x0 = 0, (2) f (x) = √ x0 = 1
0 si x = 0 x − 1 si x ∈ ]1, ∞[

(1) Pour étudier la dérivabilité de f en x0 = 0, on doit vérifier si le taux d’accroissement donné par:
f (x) − f (x0 )
admet une limite finie en 0. On a :
x − x0
2
f (x) − f (0) x2 e−x 2
lim = lim = lim xe−x = 0
x→0 x−0 x→0 x x→0
0
Conclusion: f est dérivable en 0 et on a: f (0) = 0.
(
ln x si x ∈ ]0, 1]
(2) Étant donné la fonction f définie par f (x) = √ .
x − 1 si x ∈ ]1, ∞[
Pour étudier la dérivabilité en 1, il faut examiner la dérivabilité de f à gauche et à droite en 1. On
commence par calculer la limite du taux d’accroissement à gauche en 1. On a :

f (x) − f (1) ln x − ln 1 ln x
lim− = lim− = lim− .
x→1 x−1 x→1 x−1 x→1 x − 1

0
Cette dernière limite est une forme indéterminée de la forme
. Pour la calculer on pose le change-
0
ment de variable suivant: t = x − 1 ainsi t → 0− quand x → 1− . Donc on obtient:

ln x ln(t + 1)
lim− = lim− = 1.
x→1 x − 1 t→0 t
On en déduit que la fonction f est dérivable à gauche en 1 et on a: fg0 (1) = 1.
Maintenant on calcule la limite du taux d’accroissement de f à droite en 1. On a:

f (x) − f (1) x−1 1
lim+ = lim+ = lim+ √ = +∞.
x→1 x−1 x→1 x−1 x→1 x−1
On en déduit que f n’est pas dérivable à droite en 1.
Conclusion: la fonction f n’est pas dérivable au point 1.

Exercice 6.

1. Énoncer le théorème de Rolle. (Voir cours)



0
 si x = 0
x ln x
2. Soit f une fonction définie par: f (x) = x + 1−x si 0 < x < 1

0 si x = 1

a) Montrons que f est continue sur [0, 1].
Sur l’intervalle ]0, 1[, f est continue comme somme, produit et quotient de fonctions continues sur
1
]0, 1[ (x 7→ x, x 7→ ln x, x 7→ 1−x ).

1
Examinons maintenant la continuité de f à droite en 0. On a:
x ln x
lim+ (x + ) = 0 = f (0) (car lim x ln x = 0)
x→0 1−x x→0

f est donc continue à droite en 0.


Examinons la continuité de f à gauche en 1. On a:
x ln x ln x
lim− f (x) = lim− (x + ) = 1 − 1 = 0 = f (1) (car lim− ( ) = −1, voir exo 5)
x→1 x→1 1−x x→1 1−x
f est donc continue à gauche en 1.
Conclusion: f est continue sur [0, 1].

b) Pour montrer qu’il existe c dans ]0, 1[ tel que f 0 (c) = 0, on applique le théorème de Rolle à
f sur [0, 1].On a:

• f est continue sur [0, 1],


x ln x
• f est dérivable sur ]0, 1[, car x 7→ x + 1−x
est somme et produit de fonctions dérivables sur
]0, 1[ ,
• f (0) = f (1) = 0.
Alors, d’après le théorème de Rolle, il existe c dans ]0, 1[ tel que f 0 (c) = 0.

Exercice 7.

1. Énoncer le théorème des accroissements finis. (Voir cours)

2. (a) Montrons que ∀x ∈]−1, +∞[, ln(1+x) ≤ x. On considère la fonction f définie par t 7→ ln(1+t),
on applique le théorème des accroissements finis à f sur [x, 0](−1 < x < 0) et sur [0, x](x > 0).
1er cas: −1 < x < 0. On applique le théorème des accroissements finis à f sur l’intervalle
[x, 0].
• f est continue sur [x, 0], car elle est continue sur ] − 1, +∞[.
• f est dérivable sur ]x, 0[, car elle est dérivable sur ] − 1, +∞[.
Alors, il existe c dans ]x, 0[ tel que:
x
f (0) − f (x) = f 0 (c)(−x) =⇒ ln(1 + x) =
1+c
1 1
On a: −1 < x < c < 0 =⇒ 0 < 1 + x < 1 + c < 1 =⇒ 1 < < . En multipliant
1+c 1+x
x x
l’inégalité par x(x < 0) on obtient: < < x, d’où:
1+x 1+c
ln(1 + x) < x.

2ème cas: x > 0. On applique le théorème des accroissements finis à f sur [0, x]. Comme f
est continue sur [0, x] et dérivable sur ]0, x[, alors il existe c dans ]0, x[, tel que
x
f (x) − f (0) = f 0 (c)(x − 0) =⇒ ln(1 + x). =
1+c
1 1
D’autre part on a: 0 < c < x =⇒ 1 < 1 + c < 1 + x =⇒ < < 1.
1+x 1+c

2
x
En multipliant l’inégalité par x (x > 0) on aura: < x, d’où:
1+c
ln(1 + x) < x.

3ème cas: pour x = 0 , on a: ln(1 + 0) = 0.

Conclusion: ∀x ∈ ]−1, ∞[ , ln(1 + x) ≤ x,


x
(b) Montrons que ∀x ∈ [0, +∞[ , ≤ arctan x ≤ x.
1 + x2
Soit f la fonction définie sur R par t 7→ arctan t. Pour montrer l’inégalité demandée, on applique
le théorème des accroissements finis à f sur l’intervalle [0, x] (x > 0)
•f est continue sur [0, x], car elle est continue sur R.
•f est dérivable sur ]0, x[, car elle est dérivable sur R.
Alors il existe c dans ]0, x[ tel que :

f (x) − f (0) = f 0 (c)(x − 0).

D’où
x 0 1
f (x) = car (f (0) = 0 et f (c) = ).
1 + c2 1 + c2
1 1
Et comme 0 < c < x =⇒ 0 < c2 < x2 =⇒ 1 < 1 + c2 < 1 + x2 =⇒ < < 1.
1 + x2 1 + c2
En multipliant la dernière inégalité par x( x > 0), on aura:
x x
< < x.
1 + x2 1 + c2
Ainsi:
x
< arctan x < x.
1 + x2
0
Pour x = 0, on a: ≤ arctan 0 ≤ 0. Ainsi on obtient que :
1 + 02
x
≤ arctan x ≤ x, ∀x ∈ [0, +∞[.
1 + x2

Exercice 8.

1. Déterminer le domaine de définition puis calculer la dérivée des fonctions suivantes:

(a) f1 (x) = arcsin(4x + 1). On rappelle que la fonction t 7→ arcsin t est définie
sur [−1, 1]. Le domaine de définition de f1 est : Df1 = {x ∈ R/ − 1 ≤ 4x + 1 ≤ 1}.
1
−1 ≤ 4x + 1 ≤ 1 =⇒ − ≤ x ≤ 0.
2
 1 
On en déduit que: Df1 = −2, 0

u0 (x) 2
On a: (arcsin(u(x)))0 = p . Ainsi: f10 (x) = √ , ∀x ∈ − 12 , 0 .
 
1 − u2 (x) −4x2 − 2x
1 1
(b) f2 (x) = arctan . Comme la fonction x 7→ arctan x est définie sur R et la fonction x 7→ est
x x
définie sur R∗ , alors Df2 = R∗ .

3
−1
0 u0 (x) 0 x2 = −1 , ∀x ∈ R∗ .
On a: (arctan(u(x))) = . On en déduit que: f 2 (x) = 1
1 + u2 (x) 1+
x2 + 1
x 2
2t 2t ln t
(c) f3 (t) = t . Exprimons f3 sous la forme exponentielle: f3 (t) = e ,
alors Df3 = {t ∈ R/t > 0} = ]0, +∞[ . En appliquant la formule (eu(x) )0 = u0 (x)eu(x) , on
retrouve:
f3 (x) = (2 ln t + 2)e2t ln t , ∀t > 0
 
1
2. Montrons que l’équation x + arcsin(4x + 1) = 0 admet une solution sur − , 0 . Nous allons
2
appliquer le théorème
 des valeurs intermédiaires à la fonction g définie par g : x 7→ x + arcsin(4x + 1)
1
sur l’intervalle − , 0 .
2
• g est la somme et la composée de fonctions continues sur − 12 , 0 , donc g est continue sur − 21 , 0 .
   
1 1 1
• g(− ) = − + arcsin(−1) = − − arcsin(1), car la fonction x 7→ arcsin x est impaire, donc
2 2 2
1 1 π
g(− ) = − − < 0.
2 2 2
π
• g(0)) = arcsin(1) = > 0.
2  
1 1
• g(− 2 )g(0) < 0. D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe c dans − , 0 tel que
2
g(c) = 0, d’où c est solution de l’équation x + arcsin(4x + 1)= 0. 
2 1
D’autre part on a que: g 0 (x) = 1 + √ > 0 ∀x ∈ − , 0 . On conclut que c est solution
−4x2 − 2x 2
unique de l’équation ci-dessus.
Exercice 9. Résoudre dans R les équations suivantes:
1. 3 cosh x − sinh x − 3 = 0 (1)
ex + e−x ex − e−x
On a: cosh x = et sinh x = .
2 2
En remplaçant dans l’équation (1) on obtient:
ex + e−x ex − e−x 3ex + 3e−x − ex + e−x − 6 2ex + 4e−x − 6
3 − −3= = =0
2 2 2 2
C’est-à-dire que:
e−x (2e2x + 4 − 6ex ) = 0
Comme e−x > 0 donc:
(2e2x + 4 − 6ex ) = 0 (∗)
On pose y = ex et on remplace dans l’équation (∗) ce qui donne :

2y 2 − 6y + 4 = 0

Cette dernière équation possède deux solutions distinctes y1 = 1 et y2 = 2. D’où

y1 = ex1 =⇒ ex1 = 1 =⇒ x1 = 0.

y2 = ex2 =⇒ ex2 = 2 =⇒ x2 = ln 2
Ainsi l’ensemble des solutions de l’équation (1) est: S = {0, ln 2}.
π
2. arctan(2x) + arctan x = (2)
4
Nous remarquons au préalable qu’une solution de l’équation (2) est nécessairement positive, car
arctan x est du même signe que x:

∀x > 0 arctan x > 0, et ∀x < 0, arctan x < 0,

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