Business">
Ch3 - Droit de SS
Ch3 - Droit de SS
Ch3 - Droit de SS
Le droit de la sécurité sociale est une branche du droit social, qui s'intègre à la notion plus large de
protection sociale. Au sens général, la protection sociale vise à protéger les personnes physiques contre
les risques sociaux susceptibles d'affecter leur capacité de gain. La sécurité sociale, au sens du droit
marocain, est fondé sur la solidarité nationale, et garantit les travailleurs et leur famille contre les risques
de toute nature, susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain. Elle assure les prestations
suivantes :
Assurances sociales : maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès
Assurance accident du travail : maladies professionnelles
Prestations familiales
Le régime marocain de protection sociale couvre les salariés du secteur public et ceux du secteur privé. Il
assure aux intéressés une protection contre les risques de maladie, maternité, invalidité, vieillesse, survie,
décès et il sert les prestations familiales. Dès sa création, toute entreprise doit accomplir un ensemble de
formalités pour la bonne conduite de ses affaires. Parmi ces formalités, nous citons des formalités d’ordre
social notamment : l’affiliation aux organismes de la sécurité sociale et la déclaration d’existence à
l’inspection du travail.
Concernant le secteur privé l’affiliation à la CNSS est une obligation par contre l’affiliation à la CIMR reste
facultative car c’est un régime de retraite complémentaire à celle offerte par la CNSS.
Une fois le dossier d’affiliation déposé auprès de l’Agence, il sera remis à la personne concernée à l’instant
même, à titre d’accusé de réception : Le double du formulaire intitulé “demande d’affiliation”,
comportant le numéro d’affiliation qui lui est attribué ; Le double du relevé du personnel ; La carte
d’immatriculation à la CNSS de chaque salarié nouvellement immatriculé ; Le double du bordereau de
déclaration de salaires complémentaire.
L’immatriculation des salariés à la CNSS est-elle facultative ?
Non, l’immatriculation de chacun des salariés à la CNSS est une obligation légale. Le numéro
d’immatriculation délivré par la CNSS au salarié est le moyen qui permet :
Son identification en tant qu’assuré social ;
L’enregistrement des déclarations de ses salaires et La sauvegarde de ses droits.
Donc il est adéquat de faire déclarer les salariés, quelle que soit la durée passée par ces derniers au sein
de l’entreprise et faire figurer le numéro d’immatriculation de chaque salarié sur sa carte de travail, son
bulletin de paie ou toutes autres pièces professionnelles.
Dans ce cadre, la négligence d’immatriculer le salarié lui donne le droit d’introduire une requête auprès
de la CNSS, pour l’affiliation de l’entreprise ainsi que pour sa propre immatriculation. Ainsi, un salarié non
déclaré peut ne pas bénéficier des prestations servies par la CNSS qu’en dans le cas de son
immatriculation.
Par ailleurs, lors du recrutement de tout nouveau salarié, il est opportun de s’assurer qu’il ne dispose
pas déjà d’un numéro d’immatriculation à la CNSS, car ce numéro lui est attribué pour toute la durée
de la vie professionnelle et qu’une double immatriculation le léserait de ses droits.
2. Les déclarations sociales périodiques :
Tout affilié est tenu d’effectuer auprès de la CNSS une déclaration régulière des salaires versés à ses
employés. Cette déclaration de salaires a pour support le “bordereau de déclaration de salaires ” qui doit
comporter un certain nombre de données (n° d’affiliation, raison sociale, activités, mois déclaré, n°
d’immatriculation des salariés, nombre de jours travaillés, Le total des salaires déclarés par page, La date,
le cachet et la signature de l’entreprise…)
Le bordereau de déclaration de salaires (BDS)* d’un mois est préétabli par la CNSS sur la base des
informations portées sur le bordereau de déclaration de salaires complémentaires des mois antérieurs.
Charges Charges
Eléments Total Plafond
patronales salariales
NB : Les cotisations patronales se calculent sur la base du SBI total que l’on trouve au niveau du LIVRE
DE PAIE qui centralise l’ensemble des bulletins de paie des salariés.
Le recours à l’Internet est perçu dès lors comme un moyen et un outil mis au service des organismes
sociaux et de l’ensemble de leurs partenaires pour réaliser des objectifs affichés en terme de
performances et de productivité, à savoir : Simplification des procédures relatives à la déclaration des
salaires et au paiement des cotisations. Ainsi, l’Elimination des sources d’erreurs et raccourcissement des
circuits dans un cadre sécurisé, ce qui permet de fiabiliser l’échange de données entre les différents
intervenants et finalement de Permettre aux affiliés, adhérents et assurés l’accès en ligne aux
informations utiles, selon des procédures simples, fiables et sécurisées.
Pour pouvoir profiter des avantages offerts par les nouvelles technologies, la CNSS a mis en place un
portail Internet pour la déclaration et les paiements des cotisations sociales. Baptisé DAMANCOM, ce
portail est destiné à servir la communauté de entreprises affiliées à la CNSS. Ce service gratuit dont
l’utilisation n’exige pas de compétences techniques particulières comprend deux opérations :
1- La télé-déclaration : cette fonction permet aux entreprises affiliées de la Caisse d’effectuer leurs
déclarations d’une manière électronique ;
2- Le télépaiement : qui constitue une solution technique qui permet aux affiliés de payer leurs
cotisations via Internet grâce à un système à la fois simple et hautement sécurisé avec 2 modes de
règlement :
Le prélèvement automatique qui est adapté aux règlements répétitifs, évite à l’affilié
d’envoyer lors de chaque règlement un titre de paiement.
Le télé-règlement, c’est un moyen de règlement électronique qui permet à l’affilié de payer
ses cotisations via internet. Il exige un accord explicite de la part de l’affilié à l’attention de
l’organisme social (CNSS).
Visiter les établissements pour vérifier si les règles de la législation du travail sont bien appliquées.
L'inspecteur du travail possède également un pouvoir de décision : l'employeur doit, dans
certaines situations prévues par le code du travail, obtenir son autorisation avant d'agir. Tel est le
cas, par exemple, en ce qui concerne : Le licenciement des représentants du personnel (délégué
du personnel, membre du comité d'entreprise, délégué syndical...), des médecins du travail, etc.