ANNEE SCOLAIRE ETABLISSEMENT
2022-2023 LYSMA
Exposée de français :
LA PROBLEMATIQUE DE SUCCCESSION
DANS YAKOI
CLASSE :
2ndC
EXPOSANTES NOM DU PROFESSEUR
KASSI WOIMALA JEMIMA LUCIE Mr. GOHIBI
N’GUESSAN ALICIA
DOUE YEMIMA
TIECOURA OLIVIA
WOGNIN
KONAN AMANI
KOFFI FONDY
YAO NIAN YESSOU MARIE
LAGOU JOYCE
AMANI MITHKA
SOMMAIRE
INTRODUCTION
L’héritage est le patrimoine qu’une personne laisse après son
décès. Il peut être source de conflits entre les membres d’une
même famille et être la cause de situation désastreuse. C’est le
sujet traité par l’œuvre YAKOI de Charles Gbéssi Nokan qui
nous expose les problèmes de succession en pays Akan.
DEVELOPPEMENT
I. LE CONTEXTE HISTORIQUE
Dans l’œuvre YAKOI, l’auteur épluche la question de la
succession chez les peuples du centre de la Côte d’Ivoire. Le
personnage premier de cette scène est Yakoi, chef incontesté de la
grande famille Ya. Sur la question de l’organisation des obsèques
et de la succession de Faliè membre de la famille, les hommes et
les femmes s’entre déchirent et brandissent la tradition repère
infaillible pour les uns. Certains notamment Katatché propose un
changement au mode de succession. Le conflit est inévitable entre
les partisans de la tradition et les défenseurs d’un ordre nouveau.
II. COMMENT LA SUCCESSION SE FAIT-ELLE ?
La famille matrilinéaire est un système de filiation dans lequel
chacun relève du lignage de sa mère. Cela signifie que la
transmission, par héritage, du prestige et des biens matériels, des
noms de famille et titres se succède suivant le lignage féminin.
Dans la filiation matrilinéaire, la transmission masculine passe
de l'oncle (le frère de la mère) au neveu (le fils de sa sœur).
La transmission de l'héritage (notoriété, position sociale, biens et
services) s'est d'abord effectuée de mère à fille.
Les relations sociales régnant dans les sociétés matrilinéaires
peuvent trouver une caractérisation dans le fait même de la
position de la femme : étant l’intermédiaire régénérateur de la
vie des ancêtres et de la mémoire sociale, elle trouve un respect
qu'elle a socialement et affectivement perdu plus tard dans le
patriarcat. De plus, la vertu régénératrice du coït étant totalement
ignorée, il y règne une très grande permissivité sexuelle avant le
mariage (voir les travaux de Bronislaw Malinowski, et
notamment La Paternité dans la psychologie primitive).
Des femmes continuent de transmettre leur nom, leurs biens et
leurs savoirs à leurs filles, héritières d'une lignée exclusivement
féminine. « La naissance de filles est donc nécessaire puisque ce
sont elles qui transmettent la filiation », explique Françoise
Héritier, anthropologue française féministe, experte des systèmes
de parenté et qui a succédé à Claude Lévi-Strauss au Laboratoire
d'anthropologie sociale du Collège de France. Les fils, eux,
appartiennent par leur naissance au groupe de leur mère, mais ils
ne transmettent pas cette filiation à leurs enfants »
Toutefois, Françoise Héritier ajoute : « Ce qui ne veut pas dire
que les sociétés matrilinéaires soient des sociétés où le pouvoir
appartient aux femmes. Les femmes ont des frères, qui exercent
leur autorité sur leurs sœurs et sur leurs neveux »
III. LES CONSEQUENCES DE LA SUCCESSION
*DANS YAKOI
1. Les conflits familiaux
Les enfants du défunt ayant été écartés de l’héritage de
leur propre père peuvent développer un sentiment
d’amertume et de haine envers leur cousins l’héritier.
Cette situation est illustré dans YAKOI à la page
. Aussi cette haine peut pousser à des situations
malheureuses comme le meurtre et même tuer toute
empathie envers un proche. Nous avons par exemple
2. Les conflits de génération
Ce mode de succession faisant partie de la tradition est
vivement défendu par les anciens surtout Yakoi. Alors
il n’est pas surprenant que la proposition de Katatché
soulève des débats et des palabres. C’est le cas de
Yakoi et Katatché à la page .
3. La préservation de l’héritage familiale
Selon les partisans de la tradition, on ne peut pas
prouver qu’un enfant partage le même sang que son
père mais on peut prouver qu’il est le fils de sa mère.
Alors en léguant l’héritage familiale au neveu du
défunt, c’est-à-dire le fils de sa sœur de même mère, il
est ainsi préserver dans la famille.
*AUTRE SOLUTION
Les coups d’Etats
Les successions royales se faisant aussi suivant ce
mode de succession peuvent soulever des oppositions,
des coups d’Etats et des conflits armés. Ce fut la cause
même de l’exil de la Reine Pokou et de son peuple.
IV. LES SOLUTIONS A LA PROBLEMATIQUES DE
SUCCESSION
*DANS YAKOI
1. LA DISCUSSION
Après l’opposition de Katatché, il y’a eu une
conversation entre Katatché et les anciens. Cette
conversation leur a permis de se comprendre
mutuellement et de trouver un terrain d’entente. Cela
nous montre qu’un échange verbal au cours duquel
chacun exprime son point de vue et écoute l’autre peut
être la solution à des situations complexes comme le
problème de succession dans YAKOI.
2. LE PARTAGE DE L’HERITAGE
Il est vrai que faire hériter le neveu du défunt est un
moyen sûr pour la préservation de l’héritage mais cela
a de mauvaises répercussions. Ainsi pour mettre fin à
tous ces conflits et faire régner la paix il serait plus
judicieux de partager l’héritage entre les enfants et le
neveu comme cela s’est fait dans YAKOI à la page
pour le partage des biens de faliè.
*AUTRE SOLUTION
LA SENSIBILISATION
La sensibilisation peut se faire à travers une conférence, des
films, des œuvres ou n’importe quel autre moyen qui
permettrai d’exposer les anciens a d’autre perceptives de la
succession afin que ce mode de succession soit modifié.
CONCLUSION
Au terme de notre exposé, nous pouvons retenir que la
succession dans l’œuvre YAKOI qui représente le mode de
succession en pays Akan a des conséquences et engendre de
nombreux conflits. Dans le but de promouvoir la paix et la
cohésion sociale, nous proposons quelques solutions
notamment la conversation et la sensibilisation et le partage
des biens entre les enfants du défunt et leurs cousins. La
tradition est alors préservée ainsi que le bonheur de tous.