Chapitre 2 - Theories de Yang-Mills
Chapitre 2 - Theories de Yang-Mills
Chapitre 2 - Theories de Yang-Mills
Théorie de Yang-Mills
Dans ce chapitre on va :
Maintenant si on suppose que 𝛼 ≡ 𝛼(𝑡, 𝑥⃗) alors on est dans le cas d’une transformation
locale.
𝑢(𝑥) = 𝑒 𝑖𝛼(𝑥) , 𝜙 ⟶ 𝑢𝑞 (𝑥)𝜙(𝑥) avec 𝑢𝑞 (𝑥) = 𝑒 𝑖𝑞𝛼(𝑥) .
𝑢𝑞 =𝑒 𝑖𝑞𝛼(𝑥)
Sous cette transformation : ℒ0 → ℒ0 + …
⏟ qui ne sont pas une dérivée totale de la
≠0
forme 𝜕𝜇 𝐾𝜇 . Le Lagrangien n’est donc pas invariant sous transformation locale.
On cherche alors une dérivée covariante 𝐷𝜇 telle que 𝐷𝜇 (𝑢𝑞 (𝑥)𝜙(𝑥)) = 𝑢𝑞 (𝑥) (𝐷𝜇 𝜙(𝑥))
On définit alors :
𝐷𝜇 = 𝜕𝜇 + 𝑖𝑞𝐴𝜇 (𝑥)
𝑢𝑞 =𝑒 𝑖𝑞𝛼(𝑥)
Avec un champ de jauge 𝐴𝜇 (𝑥) transformant 𝐴𝜇 (𝑥) → 𝐴𝜇′ (𝑥) = 𝐴𝜇 (𝑥) − 𝜕𝜇 𝛼(𝑥)
On a donc ℒ = (𝐷𝜇 𝜙 ∗ )(𝐷𝜇 𝜙) − 𝑚2 𝜙𝜙 ∗ qui est invariant sous les transformations 𝑈(1)
locales.
Discussion :
1
- On peut également rajouter le terme ℒ𝐴 = − 𝐹𝜇𝜈 (𝑥)𝐹𝜇𝜈 (𝑥) avec 𝐹𝜇𝜈 = 𝜕𝜇 𝐴𝜈 − 𝜕𝜈 𝐴𝜇
4
𝑢𝑞 =𝑒 𝑖𝑞𝛼(𝑥) 𝑢𝑞 =𝑒 𝑖𝑞𝛼(𝑥)
On a d’ailleurs : 𝐹𝜇𝜈 (𝑥) → ′
𝐹𝜇𝜈 = 𝐹𝜇𝜈 donc par conséquent : ℒ𝐴 → ℒ𝐴′ = ℒ𝐴
1
ℒ = (𝐷𝜇 𝜙 ∗ )(𝐷𝜇 𝜙) − 𝑚2 𝜙𝜙 ∗ − 𝐹𝜇𝜈 𝐹𝜇𝜈
4
1
ℒ = − 𝐹𝜇𝜈 𝐹𝜇𝜈 + 𝜓̅(𝑖𝐷 − 𝑚)𝜓
4
Un terme de masse pour le photon 𝐴𝜇 (𝑥) est interdit à cause de la symétrie de jauge.
1
↳ ∄ 𝑚𝐴2 𝐴𝜇 (𝑥)𝐴𝜇 (𝑥) → 𝑚𝐴 = 0
2
1 𝑈(1) 1 𝜇
𝑚 2 𝐴 𝐴𝜇 → 𝑚𝐴2 𝐴𝜇′ 𝐴′
2 𝐴 𝜇 2
1
= 2 𝑚𝐴2 (𝐴𝜇 − 𝜕𝜇 𝛼)(𝐴𝜇 − 𝜕 𝜇 𝛼)
1
≠ 2 𝑚𝐴2 𝐴𝜇 𝐴𝜇
On peut générer un terme de masse pour le photon par brisure spontanée de la symétrie
𝑈(1) (possible pour la QED scalaire mais pas pour la QED). On a besoin d’un champ scalaire.
1
ℒ = (𝐷𝜇 𝜙 ∗ )(𝐷𝜇 𝜙) − 𝑉(𝜙) − 𝐹𝜇𝜈 𝐹𝜇𝜈
4
Dans ce Lagrangien, il y a toujours une invariance de jauge et la masse 𝑚𝐴 = 0.
↳ 𝐴𝜇 ⟶ 𝐴𝜇 − 𝜕𝜇 𝛼 qui peut être écrit 𝐴𝜇 (𝑥) ⟶ 𝐴𝜇 (𝑥) + 𝑖(𝜕𝜇 𝑢)𝑢† avec 𝑢 = 𝑒 𝑖𝛼(𝑥) .
En résumé :
𝑢 = 𝑒 𝑖𝛼(𝑥) ∈ 𝑈(1)
𝑢𝑞 = 𝑒 𝑖𝑞𝛼(𝑥) ≡ representation 𝑞 de 𝑈(1)
𝐷𝜇 = 𝜕𝜇 + 𝑖𝑞𝐴𝜇 (𝑥)
𝐴𝜇 ⟶ 𝐴𝜇 − 𝜕𝜇 𝛼 = 𝐴𝜇 + 𝑖(𝜕𝜇 𝑢)𝑢†
Il faut faire cependant attention aux conventions que l’on peut retrouver :
1
𝛼 → −𝛼 et/ou 𝐴𝜇 → −𝐴𝜇 et/ou 𝐴𝜇 → 𝐴̃𝜇 = 𝑔𝐴𝜇 ⟹ ℒ𝐴̃ = − 𝐹̃ 𝐹̃𝜇𝜈
4𝑔2 𝜇𝜈
1
Pour les particules de spin 2, on pose la fonction d’onde : 𝜓𝛼 (𝑥) avec 𝛼 = 1, … , dim 𝑅
↳ un ensemble de fermion ⟷
champs fermioniques
transformés dans la
représentation 𝑅 de 𝐺
remarque : ici, 𝜓𝛼 des fermions de Dirac (même procédure pour des fermions de Weyl ou
des bosons).
𝜓1 (𝑥)
On pose : Ψ(𝑥) = ( ⋮ ) ∈ 𝑅 où dim 𝑅 = 𝑚
𝜓𝑚 (𝑥)
𝑎 (𝑥)𝑇 𝑎
On pose la transformation locale Ψ(𝑥) ⟶ 𝑢𝑅 (𝑥)Ψ(𝑥) où 𝑢𝑅 (𝑥) = 𝑒 𝑖𝜃 𝑅 ∈ 𝐺 avec
̅̅̅̅̅̅̅̅
̅ ⟶ (𝑢
Transformation : Ψ ̅ †
𝑅 Ψ) = Ψ𝑢𝑅
↳Ψ̅ = (𝜓̅1 (𝑥), … , 𝜓̅𝑚 (𝑥)) et on remarque naturellement que 𝑢𝑅† = 𝑢𝑅−1
1) Lagrangien libre
̅ (𝑖𝜕 − 𝑚)Ψ
On a le Lagrangien libre de Dirac : ℒ0,Ψ = Ψ
=Ψ̅𝛼 (𝑖𝜕 − 𝑚)Ψα qui est invariant sous
transformations globales 𝑆𝑈(𝑛)
↳ 𝜃 𝑎 (𝑥) ≡ 𝜃 𝑎
Remarque : 𝜕 n’influe pas sur 𝑢𝑅 car on est dans une transformation globale.
Le but est de construire un Lagrangien qui soit invariant sous transformations locales (=
transformations de jauge) 𝑆𝑈(𝑛).
1 2 3
⏟𝜇 (𝑥) , 𝐴
Pour 𝑆𝑈(2) : 𝐴 ⏟𝜇 (𝑥) , 𝐴
⏟𝜇 (𝑥)
Pour 𝑆𝑈(3) : 𝐴1
⏟𝜇 (𝑥) , 𝐴
2
⏟𝜇 (𝑥) , 𝐴
3
⏟𝜇 (𝑥) , 𝐴
4
⏟𝜇 (𝑥) , 𝐴
5
⏟𝜇 (𝑥) , 𝐴
6
⏟𝜇 (𝑥) , 𝐴
7
⏟𝜇 (𝑥) , 𝐴
8
⏟𝜇 (𝑥)
strong : 𝐺𝜇1 (𝑥), 𝐺𝜇2 (𝑥), 𝐺𝜇3 (𝑥), 𝐺𝜇4 (𝑥), 𝐺𝜇5 (𝑥), 𝐺𝜇6 (𝑥), 𝐺𝜇7 (𝑥), 𝐺𝜇8 (𝑥)
𝑢 ∈ 𝑆𝑈(𝑛) † 𝑖
On applique la transformation : 𝐴 𝜇 → 𝑢
⏟𝑅 𝐴𝜇 𝑢𝑅 + ⏟ (𝜕𝜇 𝑢𝑅 )𝑢𝑅†
̃ 𝑔
(𝐼) présent si
abélien
𝑎 (𝑥)𝑇 𝑎 𝑐
Avec (𝐼) = 𝑒 𝑖𝜃 𝑅 𝐴𝜇𝑏 𝑇𝑅𝑏 𝑒 𝑖𝜃𝑐 (𝑥)𝑇𝑅 = 𝐴𝜇 (𝑥) si [𝑇𝑅𝑎 , 𝑇𝑅𝑏 ] = 0
𝑖
Si 𝐴𝜇 est abélien alors : 𝐴𝜇 ⟶ 𝐴𝜇 + (𝜕𝜇 𝑢𝑅 )𝑢𝑅†
𝑔
Cette définition est cohérente car la transformation de jauge pour 𝐴𝜇𝑎 qui en suit est
indépendante de 𝑅.
†
Mais comme les générateurs sont diagonaux et réels (auto-adjoints) alors 𝑇𝑅𝑐 = 𝑇𝑅𝑐
1
𝐴𝜇𝑎 𝑇𝑅𝑎 ⟶ 𝐴𝜇𝑎 𝑇𝑅𝑎 + 𝑖𝜃 𝑎 𝐴𝜇𝑏 ⏟
[𝑇𝑅𝑎 , 𝑇𝑅𝑏 ] − 𝑔 𝑇𝑅𝑎 𝜕𝜇 𝜃 𝑎
𝑖𝑓 𝑎𝑏𝑐 𝑇𝑅𝑐
𝑎′ 𝑏 ′ 𝑐 ′ ′ ′ ′ 1
= 𝐴𝜇𝑎 𝑇𝑅𝑎 − 𝑓 𝜃 𝑎 𝐴𝜇𝑏 𝑇𝑅𝑐 − 𝑔 𝑇𝑅𝑎 𝜕𝜇 𝜃 𝑎
1
𝐴𝜇𝑎 𝑇𝑅𝑎 ⟶ 𝐴𝜇𝑎 𝑇𝑅𝑎 − 𝑓 𝑎𝑏𝑐 𝜃 𝑏 𝐴𝜇𝑐 𝑇𝑅𝑎 − 𝑔 (𝜕𝜇 𝜃 𝑎 )𝑇𝑅𝑎
′ 1
On a finalement : 𝐴𝜇𝑎 ′ 𝑇𝑅𝑎 = [𝐴𝜇𝑎 − 𝑓 𝑎𝑏𝑐 𝜃 𝑏 𝐴𝜇𝑐 − 𝑔 𝜕𝜇 𝜃 𝑎 ] 𝑇𝑅𝑎 qui est linéairement indépendant
1
𝐴𝜇𝑎 ⟶ 𝐴𝜇𝑎 ′ = 𝐴𝜇𝑎 − 𝑓 𝑎𝑏𝑐 𝑏 𝑐
⏟ 𝜃 𝐴𝜇 − 𝜕 𝜃𝑎
𝑔⏟ 𝜇
non abélien
comme
en QED
On rappelle que les groupes de Lie sont des transformations infinitésimales qui fixent les
transformations finies.
↳ 𝐴𝜇𝑎 est également indépendant de 𝑅 pour les transformations finies.
3) Dérivée covariante
4) Field Strength
𝑎 𝑎
On part du tenseur électromagnétique : 𝐹𝜇𝜈 = 𝐹𝜇𝜈 𝑇𝑅 = 𝐷𝜇 𝐴 𝜈 − 𝐷𝜈 𝐴 𝜇
̃ ̃ ̃
=𝜕
⏟𝜇 𝐴 𝜈 − 𝜕𝜈 𝐴 𝜇 + 𝑖𝑔 [𝐴 𝜇 , 𝐴 𝜈 ]
̃ ̃ ̃ ̃
0
𝐹𝜇𝜈
0
= 𝐹𝜇𝜈 − 𝑔𝑓 𝑎𝑏𝑐 𝐴𝜇𝑎 𝐴𝑏𝜈 𝑇𝑅𝑐
𝑖
= − 𝑔 [𝐷𝜇 , 𝐷𝜈 ]
̃ ̃
On arrive finalement à :
𝑎
𝐹𝜇𝜈 = 𝜕𝜇 𝐴𝑎𝜈 − 𝜕𝜈 𝐴𝜇𝑎 − 𝑔𝑓 𝑎𝑏𝑐 𝐴𝜇𝑏 𝐴𝑐𝜈
𝐷𝜇 ⟶ 𝐷𝜇′ = 𝑢𝑅 𝐷𝜇 𝑢𝑅†
̃
𝑖
𝐹𝜇𝜈 = − 𝑔 [𝐷𝜇 , 𝐷𝜈 ]
̃ ̃ ̃
𝐹𝜇𝜈 ′
⟶ 𝐹𝜇𝜈 = 𝑢𝑅 𝐹𝜇𝜈 𝑢𝑅† car [𝐷𝜇′ , 𝐷𝜈′ ] = [𝑢𝑅 𝐷𝜇 𝑢𝑅† , 𝑢𝑅 𝐷𝜈 𝑢𝑅† ] = 𝑢𝑅 [𝐷𝜇 , 𝐷𝜈 ] 𝑢𝑅†
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
𝑎 𝑎𝑇𝑎
𝑎
𝐹𝜇𝜈 𝑎
⟶ 𝐹𝜇𝜈 𝑏
= (𝑢𝑎𝑑𝑗 )𝑏 𝐹𝜇𝜈 avec 𝑢𝑎𝑑𝑗 = 𝑒 𝑖𝜃 𝑎𝑑𝑗
5) Rappels
Dans un espace 𝑆𝑈(𝑛), les fermions sont décrits par les états 𝜓𝛼 avec 𝛼 = ⟦1, 𝑚⟧
↳ Dans la représentation R de 𝑆𝑈(𝑛), dim 𝑅 = 𝑚.
𝜓1
On a donc le spineur : Ψ = ( ⋮ ).
𝜓𝑚
↳ Pour les anti-fermion (de la représentation antifondamentale) : ̅̅̅̅
𝜓𝛼 = 𝜓̅𝛼 dans la
̅ = (𝜓̅1 , … , 𝜓̅𝑚 ).
représentation 𝑅̅ . Le spineur associé est Ψ
𝑢∈𝑆𝑈(𝑛) 𝑎 (𝑥)𝑇 𝑎
La transformation de jauge est Ψ → 𝑢𝑅 Ψ avec 𝑢𝑅 = 𝑒 𝑖𝜃 𝑅 et 𝜃 ≡ 𝜃(𝑥)
↳ la transformation locale = la transformation de jauge.
𝑢∈𝑆𝑈(𝑛)
̅→
Par ailleurs : Ψ ̅ 𝑢𝑅† et la quantité Ψ
Ψ ̅ Ψ est un invariant de jauge de Lorentz.
′
Le Lagrangien associé est alors ℒ𝜓 =Ψ ̅ (𝑖𝜕 − 𝑚)Ψ (qui est invariant sous transformation
globale mais pas local). En déduisant la dérivé covariante 𝐷𝜇 = 𝜕𝜇 𝕀𝑚 + 𝑖𝑔𝐴 𝜇 avec pour
̃ ̃
rappel 𝐴 𝜇 = 𝐴𝜇𝑎 𝑇𝑅𝑎 où 𝑎 = ⟦1, 𝑛2 − 1⟧ et 𝑇𝑅 ≡ matrice de taille 𝑚 × 𝑚.
̃
𝑢∈𝑆𝑈(𝑛)
↳𝐷̃𝜇 Ψ → ̃𝜇 Ψ) donc ℒ𝜓 = Ψ
𝑢𝑅 (𝐷 ̅ (𝑖𝐷
̃ − 𝑚)Ψ qui est invariant de jauge (invariant
par transformation locale). Bien sûr on rappelle que 𝑢𝑅 𝐷𝜇 𝑢𝑅† .
̃
1
On rappelle également que ℒ𝐴 = − 4 𝐹𝜇𝜈 𝐹𝜇𝜈 → 𝐹𝜇𝜈 ≡ 𝐹𝜇𝜈 (𝑥)
↳ 𝐴𝜇 , 𝐴𝜈 ≡ 𝐴𝜇 (𝑥), 𝐴𝜈 (𝑥)
𝑈(1)
↳ les invariants de Lorentz sont invariants sous transformation 𝑈(1) : 𝐹𝜇𝜈 → 𝐹𝜇𝜈
𝑎 𝑎 𝑎 𝑖
𝐹𝜇𝜈 ∶ 𝐹𝜇𝜈 = 𝐹𝜇𝜈 𝑇𝑅 qui est une matrice de taille 𝑚. On rappelle que 𝐹𝜇𝜈 = − 𝑔 [𝐷𝜇 , 𝐷𝜈 ]
̃ ̃ ̃ ̃
𝑎
↳ 𝐹𝜇𝜈 = 𝜕𝜇 𝐴𝑎𝜈 − 𝜕𝜈 𝐴𝜇𝑎 − ⏟
𝑔𝑓 𝑎𝑏𝑐 𝐴𝜇𝑏 𝐴𝑐𝜈
non abélien
Lagrangien en QCD
1 𝑎 𝑎 𝜇𝜈
On a le Lagrangien suivant : ℒ𝐴 = − 2𝑆(𝑅) 𝑇𝑟[𝐹𝜇𝜈 𝐹𝜇𝜈 ] ∝ 𝑇𝑟[𝐹𝜇𝜈 𝑇𝑅 𝐹𝑏 𝑇𝑅𝑏 ] dans l’espace des
représentation 𝑅.
𝜇𝜈
↳ ℒ𝐴 ∝ 𝐹𝜇𝜈𝑎
𝐹𝑏 𝑇𝑟[𝑇𝑅𝑎 𝑇𝑅𝑏 ] avec 𝑇𝑟[𝑇𝑅𝑎 𝑇𝑅𝑏 ] = 𝑆(𝑅)𝛿 𝑎𝑏 ou 𝑆(𝑅) = constante de normalisation
de la représentation 𝑅.
↳ Les constantes de structure dépendent de 𝑆(𝑅) :
𝑖
𝑓 𝑎𝑏𝑐 = − 𝑇𝑟 [[𝑇𝑅𝑎 , 𝑇𝑅𝑏 ]𝑇𝑅𝑐 ]
𝑆(𝑅)
1
Dans la représentation fondamentale, la constante de normalisation : 𝑆(𝐹) = 2
1
On a donc dim 𝑆𝑈(2) = 𝑎 = 𝑛2 − 1 = 3 générateurs : 𝑇 𝑎 = 2 𝜎 𝑎 .
1 1 1
↳ 𝑇𝑟[𝑇 𝑎 𝑇 𝑏 ] = 𝑇𝑟 [2 𝜎 𝑎 2 𝜎 𝑏 ] = 4 𝑇𝑟[𝜎 𝑎 𝜎 𝑏 ]
1 0
- Pour 𝜎 𝑎 ≡ 𝜎 1 et 𝜎 𝑏 ≡ 𝜎 1 → 𝜎1 𝜎1 = ( ) → 𝑇𝑟[𝜎1 𝜎1 ] = 2
0 1
𝑖 0
- Pour 𝜎 𝑎 ≡ 𝜎 1 et 𝜎 𝑏 ≡ 𝜎 2 → 𝜎1 𝜎2 = ( ) → 𝑇𝑟[𝜎1 𝜎2 ] = 0
0 −𝑖
1
Donc 𝑇𝑟[𝜎 𝑎 𝜎 𝑏 ] = 2𝛿 𝑎𝑏 ⟹ 𝑇𝑟[𝑇 𝑎 𝑇 𝑏 ] = 4 × 2𝛿 𝑎𝑏 = ⏟ 𝛿 𝑎𝑏
1/2
𝑆(𝐹)𝑆𝑈(2)
′ ̃ 𝜇𝜈 ′
𝐹𝜇𝜈 𝐹 𝜇𝜈 ⟶ 𝐹̃𝜇𝜈 𝐹 = (𝑢𝑅 𝐹𝜇𝜈 𝑢𝑅† ) (𝑢𝑅 𝐹 𝜇𝜈 𝑢𝑅† ) = 𝑢𝑅 𝐹𝜇𝜈 𝐹 𝜇𝜈 𝑢𝑅†
̃ ̃ ̃ ̃ ̃ ̃
1 𝑎 𝜇𝜈 𝑎
ℒ𝑌𝑀 = − 𝐹𝜇𝜈 𝐹 +Ψ ̅ (𝑖𝐷 − 𝑚𝕀𝑚 )Ψ
4
1
=− 𝑇𝑟[𝐹̃𝜇𝜈 𝐹̃𝜇𝜈 ] + Ψ
̅ (𝑖𝐷 − 𝑚)Ψ
4𝑆(𝑅)
1) Expansion de 𝓛𝒀𝑴
1
̅ (𝑖𝐷 − 𝑚)Ψ −
On sait que ℒ𝑌𝑀 = Ψ 𝑇𝑟 [𝐹𝜇𝜈 𝐹 𝜇𝜈 ]
4𝑆(𝑅) ̃ ̃ 𝑅
1 1
̅ (𝑖𝐷 − 𝑚)Ψ −
↳ ℒ𝑌𝑀 = Ψ
⏟ ̅ 𝐴 Ψ − 𝑖𝑔𝑇𝑟 [𝐹𝜇𝜈
𝑇𝑟 [𝐹𝜇𝜈 𝐹 𝜇𝜈 ] − 𝑔Ψ 0
[𝐴 𝜇 , 𝐴 𝜈 ]] + 𝑔2 𝑇𝑟 [[𝐴 𝜇 , 𝐴 𝜈 ] [𝐴 𝜇 , 𝐴 𝜈 ]]
⏟
4𝑆(𝑅) ̃ ̃ ⏟ ̃ ⏟ ̃ ̃ ⏟
2 ̃ ̃ ̃ ̃
(1)
(2) (3) (4) (5)
Avec 𝐹𝜇𝜈 = 𝜕𝜇 𝐴𝜈 − 𝜕𝜈 𝐴𝜇 + 𝑖𝑔 [𝐴 𝜇 , 𝐴 𝜈 ]
̃ ̃
𝐷𝜇 = 𝜕𝜇 + 𝑖𝑔𝐴 𝜇
̃ ̃
𝐷 = 𝜕 + 𝑖𝑔𝐴
̃ ̃
On explicite et donne un sens à chaque terme qui sont les règles de Feynman de la QCD :
Ψ
(1) = ̅ et Ψ (qu’on peut associer à une masse)
≡ propagateur associé à 2 champs Ψ
Ψ Ψ
(3) = interaction à 3 champs :
𝐴
(4) = autre interaction à 3 champs : terme non abélien car [𝐴 𝜇 , 𝐴 𝜈 ] ≠ 0
̃ ̃
𝐴 𝐴
𝐴
𝐴
On peut se demander si le cas abélien (symétrie 𝑈(1)) est un cas à part de la théorie non-
abélienne ?
Symétrie 𝑈(1)𝐸𝑀 :
- 𝑇𝑅𝑎 ⟶ 𝑄
- 𝑔⟶𝑒
𝑎 𝑎
- 𝑢𝑅 = 𝑒 𝑖𝜃 (𝑥)𝑇𝑅 ⟶ 𝑒 𝑖𝜃(𝑥)𝑄
- 𝐴 𝜇 = 𝐴𝜇𝑎 𝑇𝑅𝑎 ⟶ 𝐴 𝜇 = 𝑄𝐴𝜇 qui est une « matrice » de taille 1 × 1
̃ ̃
𝑈(1) 𝑖 𝑖2
- 𝐴𝜇 → 𝑢𝑅 𝐴𝜇 𝑢𝑅† = 𝑒 (𝜕𝜇 𝑢𝑅 )𝑢𝑅† = 𝑄𝐴𝜇 + 𝑄𝜕𝜇 𝜃
̃ 𝑒
1
↳𝑄𝐴𝜇 ⟶ 𝑄𝐴𝜇 − 𝑄 𝑒 𝜕𝜇 𝜃
- 𝐷𝜇 = 𝜕𝜇 + 𝑖𝑔𝐴̃𝜇 ⟶ 𝐷𝜇 = 𝜕𝜇 + 𝑖𝑒𝑄𝐴𝜇
𝑆𝑈(𝑛) 𝑖
Pour 𝐴 𝜇 = 𝐴𝜇𝑎 𝑇𝑅𝑎 : 𝐴 𝜇 → 𝑢𝑅 𝐴 𝜇 𝑢𝑅† + 𝑔 (𝜕𝜇 𝑢𝑅 )𝑢𝑅†
̃ ̃ ̃
𝑈(1) 𝑖
𝑄𝐴𝜇 → 𝑢𝑅 𝑄𝐴𝜇 𝑢𝑅† + 𝑒 ⏟
(𝜕𝜇 𝑒 𝑖𝜃(𝑥)𝑄 ) 𝑢𝑅†
𝑖(𝜕𝜇 𝜃)𝑄𝑢𝑅
𝑈(1) 𝑖
𝐴𝜇 → 𝐴𝜇 − 𝑒 𝜕𝜇 𝜃
Les bases de la QCD
↳ QCD : QFT pour décrire l’interaction forte.
𝑁 𝑁
𝑁 𝑁
L’interaction forte : force entre les quarks et antiquarks portée par les gluons = force
résiduelle.
↳ force de couleur → formation des hadrons (baryons, mésons).
↳ Les quarks et les gluons sont confinés à l’intérieur des hadrons.
3 3
A partir des statistiques de Fermi-Dirac dans le modèle des quarks : Δ++ (𝑗 = 2 , 𝑗𝑧 = 2) ∈ 10
↳ sans couleur : |Δ++ ⟩ = |𝑢↑ 𝑢↑ 𝑢↑ ⟩ est symétrique sous l’échange de 2 quarks.
1
avec les couleurs : |Δ++ ⟩ = 𝜀 𝑖𝑗𝑘 |𝑢𝑖↑ 𝑢𝑗↑ 𝑢𝑘↑ ⟩ (sommation d’Einstein)
√6
|𝐻𝑎𝑑𝑟𝑜𝑛⟩ ∶ |𝐻⟩ = 𝛼
⏟𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 ⊗ 𝛽⏟
𝑠𝑝𝑖𝑛 ⊗ 𝛾
⏟𝑠𝑎𝑣𝑒𝑢𝑟 ⊗ 𝛿
⏟𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟
𝑆 𝑆 𝑆 𝐴𝑆
↓
état fondamental
𝐿 = 0 symétrique
sous échange de 2
quarks
𝑆 ≡ symétrique et 𝐴𝑆 ≡ antisymétrique.
Les baryons et mésons sont des singlets de couleur (hadrons ne portent pas de couleur autre
que blanche : confinement des couleurs).
1
Pour les baryons : |𝐵⟩ = 𝜀 𝑖𝑗𝑘 |𝑞𝑖 𝑞𝑗 𝑞𝑘 ⟩
√6
1
Pour les mésons : |𝑀⟩ = 𝛿 𝑖𝑗 |𝑞𝑖 𝑞̅𝑗 ⟩
√3
𝜎(𝑒 + 𝑒 − → hadron)
On rappelle le rapport d’embranchement donc 𝑅 = avec :
𝜎(𝑒 + 𝑒 − → 𝜇 + 𝜇 − )
2
𝑒− 𝑞𝑖
𝛾
| |
𝜎(𝑒 + 𝑒 − → hadron) ∝ ∑
| |
𝑞𝑖
𝑒+ 𝑞̅𝑖
2
𝑒− 𝑞
| 𝛾 |
∝∑ ∑
| |
𝑖 𝑢𝑑𝑠
( 𝑒+ 𝑞̅ )
| 𝛾 |
= 𝑁𝑐 ∑
| |
𝑞
( )
𝑒 𝑒
- En QED : = −𝑖𝑞𝛾 𝜇 avec 𝑞 = −𝑒
𝑞 𝑞 2
𝑞𝑢 = 𝑒 = 𝑒𝑢 𝑒
3
- En QCD : 𝛾 = −𝑖𝑞𝑞𝑢𝑎𝑟𝑘 𝛾 𝜇 avec 𝑞𝑞𝑢𝑎𝑟𝑘 ={
1
𝑞𝑑 = − 3 𝑒 = 𝑒𝑑 𝑒
𝛾
| 𝛾 |
On a : 𝜎(𝑒 + 𝑒 − → hadron) = 𝑁𝑐 ∑
| |
𝑞
( )
2
𝑒− 𝜇−
𝛾
| |
= 𝑁𝑐 ∑ 𝑒𝑞2
| |
𝑞
( 𝑒+ 𝜇+ )
↳ 𝑅 = 𝑁𝑐 ∑ 𝑒𝑞2 + 𝑜(𝛼𝑠 )
𝑞
4 1 1 6 2
↳ 𝑒𝑢2 + 𝑒𝑑2 + 𝑒𝑠2 = 9 + 9 + 9 = 9 = 3
2 2 4 6+4 10
↳ 𝑒𝑢2 + 𝑒𝑑2 + 𝑒𝑠2 + 𝑒𝑐2 = 3 + 𝑒𝑐2 = 3 + 9 = =
9 9
2
𝑁 ; 𝑢𝑑𝑠 ⟶ √𝑠 < 2𝑚𝑐 ~ 3𝐺𝑒𝑉
3 𝑐
10
𝑅 = 𝑁𝑐 ∑ 𝑒𝑞2 = 𝑁 ; 𝑢𝑑𝑠𝑐 ⟶ 2𝑚𝑐 < √𝑠 < 2𝑚𝑏
9 𝑐
𝑞
11
{ 9 𝑁𝑐 ; 𝑢𝑑𝑠𝑐𝑏 ⟶ √𝑠 > 2𝑚𝑏
𝑒𝑒𝑞
𝛾 2
𝑞𝑖 𝛼 𝑚2
Γ(𝜋 0 → 𝛾𝛾) = (2𝜋) [𝑁𝑐 (𝑒𝑢2 − 𝑒𝑑2 )] 8𝜋𝑓𝜋2
𝜋
0
𝜋 ↳ on trouve expérimentalement que 𝑁𝑐 = 3
Hypothèse : 𝑓𝜋
avec 𝑓𝜋 ≡ 𝑐𝑡𝑒 de désintégration de 𝜋 0
𝑞̅𝑖 = 130 𝑀𝑒𝑉
amplitude 𝛾
𝑒𝑒𝑞
Noether
Charge de couleur ↔ groupe (symétrie de couleur)
↳ 𝑁𝑐 = 3 → 𝑞𝑖 ∈ irrep de dim = 3 du groupe.