Rapport des travaux pratique

« Mécanique »

Réaliser par :

• Sabra El jouchine 20031346

• Loubna El myloudy 20031933
• Douae El faghloumi 20011842
• Dina El meammar 18040760
• Salima Ennbibah 20032010

Encadré par : Bahaoui jalal

Manip 1 : extensometrie par les jauges de déformation

1. Définition :
Les jauges de déformation sont des capteurs utilisés pour mesurer les changements de forme d'un
objet lorsqu'il est soumis à une contrainte ou une force. Les jauges de déformation sont largement
utilisées dans de nombreuses applications telles que la mesure de la tension et de la compression
dans les structures mécaniques, les tests de fatigue et les mesures de la pression et de la charge.

Les jauges de déformation sont très précises et peuvent être utilisées pour mesurer des
déformations très faibles, de l'ordre de quelques microns. Elles sont largement utilisées dans
l'industrie de l'automobile, de l'aéronautique, de la construction navale et dans de nombreux autres
domaines pour mesurer la tension et la compression dans les structures et les composants
mécaniques.

2. Principe :
L'extensometrie par les jauges de déformation est une technique de mesure de la déformation d'un
objet en utilisant des jauges de déformation. Le principe de cette technique est basé sur la relation
entre la déformation et la résistance électrique d'une jauge de déformation.

Lorsque la jauge de déformation est collée sur la surface d'un objet, elle suit la déformation de
l'objet. La déformation de l'objet entraîne une variation de la longueur et de la section transversale
de la jauge de déformation, ce qui modifie sa résistance électrique. Cette variation de la résistance
est proportionnelle à la déformation subie par l'objet.

Pour mesurer cette variation de la résistance électrique, une source de courant est appliquée à la
jauge de déformation et la tension est mesurée aux bornes de la jauge. La variation de tension
correspondante est ensuite mesurée à l'aide d'un amplificateur de mesure et un convertisseur
analogique-numérique. La variation de tension est alors convertie en une mesure de la déformation à
l'aide d'un étalonnage préalablement réalisé.

L'extensométrie par les jauges de déformation est une méthode très précise pour mesurer la
déformation d'un objet. Elle est largement utilisée dans l'industrie pour des applications telles que la
mesure de la déformation des structures, la caractérisation des matériaux et les tests de fatigue.

La résistance d ’un conducteur de section S et de longueur L est égale à :

𝐿
𝑅=𝜌
𝑆

La déformation induit une variation ∆𝑅 pour la jauge et déséquilibre le pont. On peut alors mesurer
𝐸∆𝑅
le déséquilibre : 𝑒=
4𝑅

3. But de la manipulation :

Le but de cette manipulation consiste à déterminer les coefficients de Young E et poisson

𝖯 à partir des déformations et des contraints à travers deux méthodes expérimentales :

• Eprouvette de torsion
• Eprouvette de flexion

4. Diapositives expérimentales :
▪ Trois éprouvettes complètes équipées de jauges de déformation
▪ Un pont de mesures universel
▪ Les éléments de commande
 ▪ Un commutateur de pont de mesure
▪ Des accessoires permettant l’application de forces ponctuelle

5. Eprouvette de torsion :
2×𝑀𝑡
❖ Démonstration de rmax = 𝜋×𝑟3 :

2×𝑀𝑡 2×𝑀𝑡
On a τxy = × 𝑦 ; τyz = ×𝑥
𝜋×𝑟4 𝜋×𝑟4

Avec {𝑥, 𝑦} ∈ [0, 𝑟]

Donc le maximum : 𝑥=𝑦=𝑟

2 × 𝑀𝑡
τxy (r) = τyz (r) = π × r3

2 × 𝑀𝑡
τmax =
𝜋 × 𝑟3

𝜋
❖ Démonstration de 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝐺 × 𝜀 ቀ 4 ቁ = 𝐺 × :

On sait que  (n) = ij ni nj

Selon la loi de Hooke on a : max = G = G12 avec 12 =  xy

𝜋
Pour cela il suffit de montrer que : 𝜀 ቀ 4 ቁ = 𝜀12

𝜋
Si on réécrit l’équation d’allongement de la jauge pour 𝑛𝑒 = on aura :
4

𝜀(𝑛 ) = 𝜀𝑖𝑗𝑛𝑖𝑛𝑗 = 𝜀₁₁cos2(𝜃) + ε₂₂sin2(𝜃) +2𝜀₁₂ sin(𝜃) cos(𝜃)

Avec ε11 = ε22 = 0 car on prend le cas d’un état pur de torsion (sans déplacements)

𝜋
Donc : 𝜀 ቀ4 ቁ = 𝜀12

𝜋
Alors 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝐺 × 𝜀 ቀ 4 ቁ = 𝐺 × 

❖ Mt en fonction de ɛ(𝝅⁄𝟒) :

2 × 𝑀𝑡 𝜋
On sait que τmax =
𝜋 × 𝑟3
(1) et 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝐺 × 𝜀 ቀ4 ቁ (2)

2 × 𝑀𝑡 𝜋
(1) = (2) implique = 𝐺 ×𝜀ቀ ቁ
𝜋 × 𝑟3 4

𝜋 𝜑 𝜋 𝜑
M t =r3  𝐺 × 𝜀 ቀ ቁ donc M t =( )3  𝐺 × 𝜀 ቀ ቁ avec r=
4 2 4 2

❖ Le rapport de déformations mesurées 𝛾1/𝛾2 :

2 × 𝑀𝑡 2 × 𝑀𝑡
On a τmax1 = = Gγ1 et τmax2 = = Gγ2
𝜋 × r1ᵌ 𝜋 × r1ᵌ

𝜑
Or r=
2

1 2 1 8
=𝜑 ⇔ = 𝜑3
𝑟 𝑟3

16 × 𝑀𝑡 16 × 𝑀𝑡
τmax1 = = Gγ1 Et τmax1 = = Gγ2
𝜋 × φ1ᵌ 𝜋 × φ2ᵌ

γ₁ 16 × 𝑀𝑡 𝜋 × φ2ᵌ
= ×
γ₂ 𝜋 × φ1ᵌ 16 × 𝑀𝑡

γ₁ φ2ᵌ
Alors =
γ₂ φ1ᵌ

❖ les mesures de γ₁ et γ₂:

 Masse 1 3 5 6 8
appliquée en
kg

1 6,7 .10-2 21,7. 10-2 40,4. 10-2 48,5. 10-2 63,9.10-2

2 22,1.10-2 65,4.10-2 108,3.10-2 131,3.10-2 175,2.10-2

Le bras du levier correspond à ℓ=20 cm

❖ La meilleure approximation expérimentale de 𝛾2/𝛾1 :

( 6,7+ 21,7+ 40,4+ 51,5+ 63,9 )

γ1 moy = × 10_2 = 36,84.10_2
5

(37,1+ 82,4+118,3+143,3+175,2 )
γ2 moy = × 10_2 = 111,26.10_2
5

γ₁
=3 ,02
γ₂

γ₁ φ2ᵌ 3 γ1 moy
D’après la relation = on déduit que :  2 =  1 √
γ₂ φ1ᵌ γ2 moy

3 36,84.10_2
AN :  2 =  √ =14 ,25mm
111,26.10_2

6. Eprouvette de flexion :
❖ Le module de Young exprimer en fonction de la déformation par
ℎ𝑀𝑓(𝑥)
E=2𝐼𝜀(𝑥,ℎ 2 )

Le moment fléchissant relie à la déformation axiale (𝑥, 𝑦) par la relation :

𝑀𝑓 (𝑥) = 𝐸𝐼 ε(x, y) /Y Avec: 𝐼 = 𝑏ℎ 3 /12 le moment d’inertie quadratique
On a : 𝑦 = ℎ/2 ⇔ (𝑥, 𝑦) = 𝜀 (𝑥, ℎ /2)
Donc 𝑀𝑓 (𝑥) = (2 × 𝐸 × 𝐼 × ε(x, ℎ /2))/h
hMf(x)
EN FIN E=2𝐼𝜀(𝑥,ℎ 2 )

❖ Les mesures de 𝛆₁, 𝛆₃, 𝐞𝐭 𝛆₅ :

MASSE 2 4 9 15
APPLIQUE
EN KG
𝛆₁ 1.3 3.08 7.29 12.4
𝛆2 7.16 16.1 40.9 68.4
𝛆3 0.6 3.8 5.8 14.6

❖ Démonstration de (𝒙) /𝜺(𝒙, 𝒉 𝟐 ) et déduction du module de Young :

Pour 𝐌𝐟 (𝐱) = 𝐏 × 𝐝 Avec :

✓ P : l’effort applique en N
✓ D : distance entre x et L la distance de la charge appliquée
Pour P= mᵢ x g, g=10 x₁=43cm L=43cm
o 𝑫 = 𝑳 − 𝒙𝒊 = (𝟒𝟖 − 𝟒𝟑) × 𝟏𝟎−𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟓
➢ m=2kg P=20N Mf(x) =1N.m

➢ m=4kg P=40N Mf(x) =2N.m

➢ m= 9Kg, P = 90N Mf(x) =4.5N.m

➢m=15kg P=150N Mf(x) =7.5N.m

Pour= mᵢ x g, g=10 x₁=23cm L=43cm

o 𝐃 = (𝟒𝟖 − 𝟐𝟑) × 𝟏𝟎−𝟐 = 𝟎. 𝟐𝟓

➢ m=2kg P=20N Mf(x) =5N.m

o ➢ m=4kg P=40N Mf(x) =10N.m

➢ M = 9Kg, P = 90N Mf(x) =22, 5N.m

➢m=15kg P=150N Mf(x) =37, 5N.m

Pour P= mᵢ x g, g=10 x₁=3cm L=43cm

 o 𝐃 = (𝟒𝟖 − 𝟑) × 𝟏𝟎−𝟐 = 𝟎. 𝟒𝟓

➢ m=2kg P=20N Mf(x) =9N.m

➢ m=4kg P=40N Mf(x) =18N.m

➢ m = 9Kg, P = 90N Mf(x) = 40,5N.m

➢m=15kg P=150N Mf(x) =67, 5N.m

Mf(x) 1 2 4.5 7.5
= = = = =0.6
𝜀₁ 1.3 3.8 7.29 12.4
Mf(x) 5 10 22.5 37.5
= = = = =0.55
𝜀2 7.16 16.1 40.9 68.4
Mf(x) 9 18 40.5 67.5
= = = = =0.6
𝜀3 0.6 3.8 5.8 14.6
Mf(x)
Donc =cte
𝜀

Le module de Yong :
Mf(x).h Mf(x).6 6×0.04×103
E= = 2
= =300 MPA
2.𝐼.𝜀3 𝜀3.𝑏.×ℎ 0.02×(200.10−3 )2
Manip2 : Flexion d’une poutre

1. Définition :

La flexion d'une poutre est un phénomène mécanique qui se produit lorsqu'une force
externe est appliquée à une poutre, provoquant une courbure de la poutre. La flexion est un
type de déformation qui se produit dans une poutre lorsque les contraintes appliquées à la
poutre dépassent sa capacité à résister aux forces de traction ou de compression.

2. Le but de manipulation :
• Mesure du module d’élasticité pour différents matériaux.
• Etudier la flèche en fonction de la hauteur de la section.
• Etudier la flèche en fonction de la largeur.
• Etudier la flèche en fonction de la force.
• Etudier la flèche en fonction de la distance entre appuis.
3. Le dispositif :
• Un dispositif qui supporte un comparateur permettant de mesurer Les déplacements
• Deux clefs d’Allan
• Un outil de suspension des charges
• Un jeu de disque de charges comprenant les masses : 100g ; 400g ; 500g et 900g
• Un support de charge de masse égale à : 100g
3. Travail expérimentale :

❖ Mesure du module d’élasticité pour différents matériaux : (Poutre, 20x4x510,

M=1kg) :
Les quatre matériaux utilisé sont Aluminium, le cuivre, le bronze et le St de dimensions
20*4*510 mm On prend L=500mm et M=1kg appliquée à la distance L /2 .
Matériaux Al Cu Br St
Fleche en mm 3.40 2.34 2.10

❖ Flèche en fonction de la hauteur de la section (AL, 20*h variable *510) :

On utilise les barres en AL de largeur 20mm, de la longueur 510mm d’épaisseur 4, 5, 6, 8 et

10 mm On appliquera la charge définie par la masse 1Kg placé à mi- portée de la poutre.

h (mm) 3 4 5 6 8

Wm (mm) 6.68 3.40 1.70 1.98 0.24

5
wm(mm)

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
h(mm)

❖ Flèche en fonction de la largeur (Al, b variable *5*510) :

On choisira les barres en AL de longueur L=510mmn, de hauteur 5mm et de largueur 10, 15,
20, 25, 30 mm
 b(mm) 10 15 20 25 30

Wm (mm) 3.94 2.67 1.70 1.49 1 .10

4,5
4
3,5
3
wm(mm)

2,5
2
1,5
1
0,5
0
0 5 10 15 20 25 30 35
b(mm)

❖ Flèche en fonction de la charge appliquée :

On utilise la barre en AL de section 20°5 mm On placera les appuis de manière symétrique et

on appliquera la charge ami-portée. En prenant les masses 0.kg 2kg 0.5kg 1.5kg et 2Kg
comme charges ; tracer la courbe Wm = Wm(F).
Masse(Kg) 0.1 1 1.5 2

Wm (mm) 0.15 1.50 2.30 3.5

3,5

2,5
Wm(mm))

1,5

0,5

0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
La masse(kg)
 ❖ Flèche en fonction de la distance entre appuis :

On utilise les barres Al de section 20°4 mm et de longueur 200mm 300mm 400mm et

500mm, on chargera dans les mêmes conditions avec la masse de 1KG.
L (mm) 210 310 410 510
Wm (mm) 0.32 0.8 1.60 3.50

3,5

2,5
L(mm)

1,5

0,5

0
0 100 200 300
L(mm) 400 500 600

4. Synthèse des résultats :

1 1 1
❖ Démonstration de la proportionnalité de 𝑊m à E , b , h3 , 𝐹 , L3 :

D’après l’équation de flèche : 𝐸 × 𝐼 × 𝑦"(𝑥) = 𝑀f

x
• 𝐸 × 𝐼 × 𝑦1"(𝑥) = 𝐹 ×
2
F
• 𝐸 × 𝐼 × 𝑦2"(𝑥) = (𝑙 − 𝑥)
2

On prend
x
𝐸 × 𝐼 × 𝑦1"(𝑥) = 𝐹 ×
2
x2
⟹ 𝐸 × 𝐼 × 𝑦1 ′ (𝑥) = 𝐹 × +𝐴
4
x3
𝐸 × 𝐼 × 𝑦1 (𝑥) = 𝐹 × + 𝐴𝑥 + 𝐵
12
 ❖ Les conditions limites en A et C :

En A : (𝑥 = 0, 𝑦 = 0 , 𝑦 ′ = 0) ⟹ 𝐵=0
l2
En C : (𝑥 = 𝑙2, 𝑦 ′ (𝑙2) = 0 ⟹ 𝐴 = − 𝐹×
16
x3 F×l2
𝐸 × 𝐼 × 𝑦1 (𝑥) = 𝐹 × − ×𝑥
12 16
F
𝐸 × 𝐼 × 𝑦1 (𝑥) = × 𝑥 × (4𝑥2 − 3𝑙2)
48

l F×l3
Pour 𝑥 = : 𝑦1 ( 𝑙3 ) = 𝑊𝑚 = −
2 48×E×I
F×l3
⟹ |𝑊𝑚| =
48×E×I
b×h3 1 F×l3
or 𝐼= ⟹ 𝑊𝑚 =
12 4 E×b×h3
F×l3
❖ Démonstration de : 𝑊𝑚 = 𝐾 E×b×h3

1 F×l3
On a déjà montré que : 𝑊𝑚 =
4 E×b×h3
F×l3
Alors : 𝑊𝑚 = 𝐾
E×b×h3

❖ Calculer 𝐾 :

D’après la dernière démonstration :

1
𝐾=
4