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Un Parcours Et Un Combat

Ce document est un mémoire de master portant sur Krim Belkacem, une figure historique de la révolution algérienne. Il présente une introduction décrivant le contexte historique de la lutte armée pour l'indépendance de l'Algérie et le rôle important joué par Krim Belkacem. L'intérêt du sujet et les raisons du choix sont également expliqués.

Transféré par

Lyes CHALANE
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Un Parcours Et Un Combat

Ce document est un mémoire de master portant sur Krim Belkacem, une figure historique de la révolution algérienne. Il présente une introduction décrivant le contexte historique de la lutte armée pour l'indépendance de l'Algérie et le rôle important joué par Krim Belkacem. L'intérêt du sujet et les raisons du choix sont également expliqués.

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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique

Université Abderrahmane Mira de Bejaia

Faculté des Science Humaines et Sociales


Département des Sciences Humaines

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

Diplôme Master

Spécialité : Histoire de la Résistance et du Mouvement National

Thème

KRIM BELKACEM
Un parcours et un combat

Réalisé par :

Zohra Miouche

Samah Benzema
Encadré par :
Mme Zahia Ayoudj

Année Universitaire 2020/2021


Dédicace
Je dédie ce modeste travail à l’âme de ma chère mère, la femme qui a souffrit sans me laisser
souffrir, qui n’a jamais dit non à mes exigences, qui attendirent ce jour avec impatience, mais
la volonté de dieu est au dessus de tout, que dieu l’accueil dans son vaste paradis

A mon cher père, mon précieux, offre de dieu qui dont ma vie, ma réussit.

A ma famille qui m’a date d’une éducation digne, son amour à fait de moi ce que je suis
aujourd’hui

A mon adorable sœur Feriel, la joie de la famille

A mes frères Chabane, Samy, Adel, Youba le bonheur de ma vie

A tous mes cousins, voisins et mes amis que j’ai connu jusqu'à maintenant

Merci pour leur amour et leur engagement

Sans oublier ma binôme Zohra, pour son soutien moral, sa patience et sa compréhension tout
au long de ce projet.

Samah
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à celle qui m’a donné à la vie, qui s’est sacrifié pour mon bonheur
et ma réussite, a ma chère mère.

A mon père, qui a été mon ombre durant toutes les années des études, qui a veillé à me donner
l’aide à m’encourager et a me protéger, que dieu les gardes et les protèges.

A l’homme de ma vie, mon exemple éternel, mon soutien moral et source de joie et de
bonheur, celui qui s’est toujours sacrifié pour me voir réussir, que dieu le garde.

A mes adorables sœurs Massilia, Liticia et Yasmine et mes chers frères Sofiane et Madjid

A ma chère belle mère et mes beaux frères et belle sœurs

A mes cousins Koceila et Farid et cousines Dalila, Kahina, Taoues, Khadidja

A mes oncles Ahmed, Saïd, Hamou et Amer, et mes tantes

A mon adorable nièce Maylis

A mes très chères amies Hanane, Mahdjouba, Melissa, Samah, Fouzia, Rabiaa, Aziza, Fatima

A tous ceux qui m’aiment

A tous ce que j’aime

Je dédie ce travail

Zohra
Remerciement
D’abord, nous tenons à remercier dieu de nous avoir donné la force et la patience d’accomplir
ce modeste travail.

Puis, nous tenons particulièrement à remercier tous ceux qui ont contribué, de prés ou de loin
à l’aboutissement de ce travail.

Nous tenons de remercier notre chers famille qui nous ont toujours encouragés et soutenus
durant toutes nos études.

Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements et nos gratitudes à notre encadreur
Madame Ayoudj Eps Bennabi Zahia pour son soutien, engagement, l’orientation qu’elle nous
a accordée, car sans elle ce mémoire n’aurait pas pu se faire, merci infiniment.

Enfin nous tenons également, à adresser une pensé de reconnaissance au professeur Ouatmani
Settar en histoire d’Algérie contemporaine et docteur Zerkaoui Nourdine et docteur
Nacereddine Abdelghafour en histoire sociale de l’Algérie d’université Sétif, pour leur aide
précieuse.

Nous tenons de remercier Mr Radouane Hadi directeur de musé de Moudjahid Bejaia pour
leur soutien et encouragement et le musé de Moudjahid de Tizi-Ouzou.

Zohra et Samah
Tableau 1 : La liste des abréviations

Abréviation Signification
RTA Services des Tirailleurs Algérien
PPA Parti du peuple algérien
MTLD mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques
AML Amis de manifeste et de la liberté
OS Organisation spéciale
CRUA Comité révolutionnaire d’unité et d’action
FLN Front de libération nationale
ALN Armée de libération nationale
AL Autre auteur
MR monsieur
CCE Comité de coordination et d’exécution
CNRA Conseil national de la révolution algérien
ONU Organisation des nations unies
COM Commandement des opérations militaires
GPRA Gouvernement provisoire de la république algérien
CIG Comité interministériel général
EMG Etat-major général
MNA Mouvement national algérien
OAS Organisation armée secrète
CLDR Comité de liaison et de défense de la révolution
FFS Front des forces socialistes
MDRA Mouvement démocratique de renouveau algérien
ANEP Agence nationale d’édition et de publicité
MAG Mitrailleuse d’appui général
EDIF Electronique design inter change format
T Tome
Ed Edition
NAQD Revue d’études et de critique sociale
OPU Offices des publications universitaires
ENAG Entreprise nationale des arts graphiques
INTRODUCTION
Introduction

L’Algérie a une longue histoire de colonialismes et de résistances, déjà les romains,


byzantin, vandales et les français en 1830.

Pour faire face aux colonialismes, l’Algérie comme toutes les autres nations à une
histoire glorieuse, à des hommes qui ont refusé de rendre au colonialisme brutale, ses hommes
ne sont pas habités par les démons de l’orgueil, de l’ambition, de la jalousie, de la convoitise,
on fait du despotisme et de la dictature.

Dans le tournant décisif de l’histoire de l’Algérie, qui est la période de la lutte


armée « la révolution » qui a déclenché l’insurrection du 1er novembre 1954, dans lesquels va
apparaitre plusieurs personnalités importantes parmi elles Krim Belkacem qui, il est un acteur
exceptionnel de la révolution Algérienne, il a joué un rôle important dans la révolution et
l’indépendance de l’Algérie, né le 14 décembre 1922 à Ait Yahia Moussa dans la région de la
Kabylie, et mort assassiné le 18 octobre à francfort en Allemagne et c’est le cadre spatio-
temporel de notre recherche.

L’intérêt du sujet :

Ce sujet porte un intérêt majeur puisqu’il s’inscrit dans le domaine d’étude de


l’histoire de l’Algérie contemporaine, et détermine le combat de l’un des figures historiques
de l’indépendance de l’Algérie, Krim a joué un rôle de premier plan dans l’insurrection
algérienne. D’abord il faisait partie de membre de tous les organismes dirigeant de la
révolution.

Il fut l’un de six chefs historique avec Mohamed Boudiaf- Larbi Ben Mhidi- Moustafa
Ben Boulaid- Mourad Didouche et Rabah Bitat qui ont déclenché la guerre d’indépendance, et
après cela, chefs de la wilaya III, il figurera parmi les six congressistes de la Soummam 1956,
et devenu après comme l’un des cinq membres du premier comité de coordination et
d’exécution (CCE), vice-président du Gouvernement provisoire de la République Algérienne
en septembre 1958, ministre des affaires étrangères en janvier 1960, il dirigera la délégation
du FLN à Evain, où seront signés les accords mettant fin à la guerre.

Après l’indépendance, il a sacrifie sa vie pour les libertés démocratiques de l’Algérie.

-L’intérêt personnel de ce sujet, est d’enrichir les thèmes de l’histoire et des hommes de la
révolution de libération, dont la personnalité, leur biographie révolutionnaire reste floue.

~I~
Introduction

-Sur le plan scientifique, ce sujet peut servir comme source de documentation pour les autres
chercheures qui viendront après nous, et procurer des informations qui peuvent se révéler
indispensables pour effectuer des recherches ultérieures dans le domaine.

Les raisons objectives et subjectives du choix du sujet :

Avant d’entrer dans le vif de notre sujet, il est nécessaire de préciser les motifs de
choix de celui-ci-qui sont d’ordre objectif et subjectifs. Motifs objectif :

Le choix du sujet traité dans cette recherche a été motivé par le fait que :

-L’importance du parcours et le combat de Krim Belkacem, car son combat est le sort
réservé à ses restes après l’indépendance constituant un raccourci de l’histoire de
l’Algérie contemporaine.
-Une partie importante de notre histoire, ces deux repères aident à mieux comprendre
la réussite de l’insurrection du 1er novembre 1954 et l’échec sanglant qui accable un
pays promis à l’être un exemple de développement dans l’ère poste coloniale.
-Manque des travaux universitaires sur le sujet.

Motifs subjectifs :

-C’est pour nous un réel plaisir de traiter ce sujet pour démontrer l’importance de la
contribution de Krim à la libération de notre pays. Et ses principaux œuvres avant et pendant
et après la révolution.

-En traitant ce sujet, nous avons eu l’occasion idéale pour approfondir nos
connaissances dans l’histoire de l’Algérie contemporaine.

Les études antérieures :

Dans notre recherche, nous avons approfondi et ajouté plusieurs points pour enrichir le
sujet, notamment de son coté analytique, parmi les études relatives :

-1- On s’est basé sur un livre très important et rare d’Amar Hamdani intitulé « Krim
Belkacem le lion de Djebel » pour saisir l’importance de cette étude est les informations
détaillées sur la vie de Krim de sa naissance où il montre la joie et l’amour de son père de lui
qui les Suits dans toute ses étapes, de son enfance à sa jeunesse, de sa rentré scolaire 1929 à
son entrée dans le RTA « service des tirailleurs algérienne », et son mariage… Dans ce cas
l’auteur décrit en détaille les événements.

~ II ~
Introduction

Entre temps, il décrire ses activités politique et l’organisation de la wilaya et de l’armée,


ainsi l’évolution de la révolution et les embuscades menées par Krim pour piéger l’ennemie,
ensuite il démontre son rôle dans l’opération bleu 1955 et de congrès de la Soummam en aout
1956, par la suite il parle de son rôle dans les différentes organes de la révolution CCE et
CNRA. Ainsi il a cité le conflit entre Krim et Ben Bella sur la constitution d’un bureau
politique, et la fondation du parti MDRA pour crée une Algérie libre démocratique mais qui à
échoué rapidement, enfin il parle sur son assassinat.

Ce livre nous a aidés de découvrir la chronologie du sujet qui facilite la réalisation d’un
plan de travail qui englobe la thématique de la recherche.

Ce qui concerne le plan du fond et la méthodologie du livre : du fond, ce livre est


extraordinaire, relate le parcours de Krim où cette histoire nous a fait comprendre notre passé
récent. Au début on a eu les difficultés de comprendre a cause de manque des titres mais juste
après toute est claire.

Mais de coté méthodologique : l’auteur n’a pas respecté les règles méthodologique, ce
qui concerne les références il a utilisé dans certain page seulement, et le plan de travail du
livre divisé sur 4 partie sans titre qui est difficile de détecter le contenu.

-2- On s’est basé sur un autre livre qui Krim Belkacem d’Ait Yahia Moussa à Evian,
les sentiers de la Gloire…à Evian écrit par Mohamed Naili, ce livre est un manuel d’histoire
retraçant les grandes étapes de la vie et du combat du signataire des accords d’Evian.

Il parle dans son livre sur la vie de Krim de son enfance jusqu'à sa décision de rejoindre
le maquis en 1947, puis de son organisation de la guerre de libération et son engagement
politique dans lequel devient un redoutable diplomate et le rôle qui a joué dans tous les
épisodes de cette étape. Enfin il présente Krim Belkacem au lendemain de l’indépendance et
son combat successive même après 1962 « la lutte sur le pouvoir » et la création de son parti
MDRA puis son assassinat.

Ce livre est l’un des bases de notre recherche, il nous a aidé à découvrir le parcours de
Krim Belkacem, ainsi nous a aidé de développer notre recherche et il facilite la tache de
détecter le rôle de Krim dans différente étape vécu par lui.

Ce qui concerne le plan du fond et de la méthodologie, du fond : au début il présente les


événements amplement, mais par la suite commence à diminuer certain détails importante qui

~ III ~
Introduction

la raté malgré leur utilité et leur importance. Et si, pour cette raison, on choisit de valoriser la
contribution de Krim en le considérant comme un monument de l’histoire algérienne.

Ainsi de coté méthodologique : l’auteur n’a pas respecté les règles méthodologique « le
manque des sous titres des chapitres, le manque des références et la liste bibliographique ».

La problématique :

Dans ce travail, nous tenterons d’aborder le parcours et le combats de Krim


Belkacem, surnom « Le lion des djebels » dans le mouvement national « PPA » et « MTLD »,
pendant la révolution de libération. Ainsi que son rôle dans « Armée de libération nationale de
l’Algérie ». En se référant aux taches qui lui sont assignées et l’influence qu’il a exercée au
cours des faits d’armes «opération oiseau bleu » dans « congrès de la Soummam ». Afin après
l’indépendance de l’Algérie. De ce fait notre problématique s’articule autour de la question
centrale suivante :

Quel est le combat et le patriotisme de Krim Belkacem dans la lutte pour l’indépendance de
son pays et contre le colonialisme ?

Pour mieux cerner la problématique de notre sujet, on a subdivisé cette question


centrale en six sous-questions :

• Qui est Krim Belkacem ?


• Quels ont été les circonstances qui ont affecté sa personnalité ?
• Quel est son parcours de lutte avant, pendant et après la révolution ?
• Dans quel mesure à t-il pu présenter le peuple Algériens lors de l’accord d’Evian ?
• Comment était le sort de Krim après l’indépendance ?
• Qui était derrière son assassinat ? Est-ce qu’un acte de vengeance ou de règlement de
compte ?

La méthodologie de travail :

En ce qui concerne la méthodologie, nous avons fait une recherche documentaire


basée sur la consultation des sources...ouvrages qui traitent le sujet, les travaux universitaires
tels que les mémoires de Magisters qui traitent les questions liées à notre sujet, l’exploitation
des articles, et enfin, consultation des dictionnaires historique et l’exploitation des sites
internet.

~ IV ~
Introduction

 Sources imprimé:
• Yves Courrière, le livre « Le Temps des Léopards », consacrés à la guerre de
libération nationale algérienne qui rendent compte avec le maximum de détails de
cette vaste confrontation. On l’a utilisé dans le premier, deuxième et troisième
chapitre concernant l’organisation de l’armée, l’évolution de la révolution et le conflit
entre Abbane Ramdane et Krim Belkacem.
• Ali Kafi, le livre « du militant politique au dirigeant militaire : mémoire 1946-1962 »,
est une source importante car l’auteur vécu les événements et dans lequel consacre
son plume pour décrire Krim dont certain feuille. On l’a utilisé dans le troisième
chapitre « la bataille des frontières et la création de COM » et sixième
chapitre « congrès de Tripoli ».
• Redha Malek, le livre «l’Algérie à Evian, histoire des négociations secrètes 1956-
1962 », est une source qui a vécu la signature des accords d’Evian qui mettait un
terme de huit années de la guerre en Algérie. On l’a utilisé dans le cinquième et
sixième chapitre.
• Mohamed Harbi, le livre « Le FLN, Mirage et Réalité », est une source où l’auteur
lève le voile sur les luttes internes qui ont secoué le nationalisme algérien de 1945à
1962 et il jette un nouvel éclairage sur l’histoire de FLN et nous permettre aussi de
mieux comprendre l’évolution politique de l’Algérie depuis l’indépendance. On l’a
utilisé dans le premier, troisième, quatrième et cinquième chapitre.

 Ouvrage :
• Khalfa Mameri, le livre « Krim Belkacem », dans lequel il parle d’une manière
générale sur le parcours de Krim de sa naissance à son assassinat. On l’a utilisé
presque dans tout les chapitres.
• Yahia Bouaziz, le livre « la révolution dans la wilaya III 1954-1962, ‫اﻟﺜﻮرة ﻓﻲ اﻟﻮﻻﯾﺔ‬
1962-1954 ‫» اﻟﺜﺎﻟﺜﺔ‬, est une source qui détaille sur la révolution en Wilaya III. On l’a
utilisé dans le premier et deuxième chapitre.

 Articles :
• Camille Lacoste-Dujardin, dans son articles «opération oiseau bleu 1956 géostratégie
et ethno-politique en montagne Kabyle, revue des mondes musulmans et de la
méditerranée, année 1986, Persée. On l’a utilisé dans le deuxième chapitre.

~V~
Introduction

 Dictionnaire :
• Benjamin Stora, le livre « dictionnaire biographique de militants algériens ENA-PPA-
MTLD (1926-1954) », l’objectifs de ce dictionnaire est de dresser de façon aussi vate
que possible un index biographique de militants qui ont émergé avant le 1er novembre
1954 et ont joué un rôle sur un temps long ou bref, dans l’histoire qui a précédé la
révolution algérienne. On l’a utilisé dans la définition de certaine personnalité.

 Mémoires :
• Raouafis Djamel, questions de l'histoire de la révolution algérienne, l'oiseau bleu,
l'incident Elizi et le réseau Johnson 1955-1960, Mémoire pour l'obtention de diplôme
magisters en histoire d’Algérie contemporaine, de l'Ecole Supérieure des Enseignants
d'Algérie à Bouzarea, le savant Cheikh Mbarak ben Mohamed Ibrahimi Al-Mili Al-
Jazaeri, 2016-2017.

On a suivit le style historique descriptive dans lequel on a essayé de décrire certain


fait et événements historique les plus important qui ont marqué la vie de Krim Belkacem.
Ainsi le style analytique, on a analysé certain fait pour découvrir leurs cause et facteurs qui
ont influencé sur elle afin de sortir à une conclusion.

Structure du travail de recherche :

Pour tenter de répondre à la problématique, nous avons adopté un plan comprenant


une introduction et six chapitres et on a fini le travail par une conclusion et résumé.

On a consacré le premier chapitre qui se trouvait sous le titre « Krim Belkacem entre
1922-1954 » pour sa naissance et jeunesse, ainsi nous avons également évoquée sur ses
activités politiques où on a évoqué le début de son implication dans les rangs du PPA, et nous
avons également passé en revue l'activité de Krim dans l'OS, dans lequel on a abordé
l’émergence d’une troisième force, ensuite son commandement sur la wilaya III et comment à
put être un dirigeant et un chef de wilaya, enfin son organisation de la wilaya et de l’armée où
on a traité la stratégie de Krim opté pour organiser son wilaya et son armée.

Le deuxième chapitre est venu sous le titre «Krim Belkacem entre 1954-1956 » nous
avons abordée les préparatifs pour le déclenchement de la révolution et comment la révolution
à évolue de 1954-1956 où on a également parlé sur victoires les plus importantes qu'il a
remportées en dirigeant la région , puis on a traité l’opération de oiseau bleu dans lequel on a

~ VI ~
Introduction

montré son rôle dans cette opération et comment l’a profité pour son bienfait, enfin on a parlé
sur le rôle de Krim Belkacem dans le congrès de la Soummam en 1956 et comment par la
suite son procès devienne un exemple à suivre après dans les autres wilaya.

Cependant, on a traité dans le troisième chapitre sous le titre « Krim Belkacem


membre de CCE 1956-1958 » en passant par son activité à l'intérieur de CCE dans lequel il
devient responsable du volet militaire, jusqu'aux événements de la bataille d'Alger et ce qui
entraîna le départ des membres de CCE et leur direction de la révolution à l'étranger. En
parallèle, nous avons évoqué le différend qui a éclaté entre Krim et Abbane, ainsi on a
mentionné la bataille des frontières qui ce qui déclencha la fin 1957- début 1958 a cause des
fils électrifies qui a étouffé la révolution de l'intérieur, face à cette situation Krim décida le 4
avril 1958 la création de COM afin d’unifier la direction de l’ALN.

Le quatrième chapitre sous le titre « Krim Belkacem entre 1958-1960 » nous avons
parlé sur Krim ministre des forces armée dans lequel on a touché la formation du premier
GPRA, où la mission de Krim était de superviser le côté militaire de la révolution, ainsi le
complot de l’Amouri qui un mouvement de désobéissance contre lui, ce qui était l'une des
raisons de l'échec de Krim de former l'armée des frontières, ensuite on a abordé la réunion
inter-wilaya qui est une inquiétude pour l'avenir de la révolution, qui a besoin d'un soutien
extérieur, enfin La réunion des dix colonels qui s’est tenue dans des circonstances
extrêmement difficiles dans la révolution, pour trouver des solutions à la crise du
gouvernement.

Dans le cinquième chapitre sous le titre « Krim Belkacem entre 1960-1962 » où dans
le deuxième amendement du gouvernement, il a imité le poste du ministère des affaires
étrangères, dans lequel il a été chargé de superviser la direction de la diplomatie de la
révolution, ainsi le conflit de l’état-major contre le CIG où au milieu de ce conflit, une crise à
éclaté entre le GPRA et l’état-major. Et l'on est arrivé à l'activité de Krim à la tête du
ministère de l'intérieur et à sa direction de la délégation de négociation à Evian, selon laquelle
un cessez-le-feu a été instauré sur tout le territoire national le 19 mars 1962.

On a consacré le sixième chapitre sous le titre « Krim Belkacem après


l’indépendance » nous avons abordé le déroulement de congrès de Tripoli dans lequel on a
montré Les défis les plus importants auxquels Krim a été confronté pendant la période de
transition, Cette période a été marquée par une lutte violente et une course intense pour le
pouvoir, par la suite on a parlé sur la création du parti MDRA pour objet de réalisé les

~ VII ~
Introduction

objectifs du 1er novembre 1954, ainsi on a abordé sa fin tragique et son assassinat dans un
contexte obscure et inconnu.

Nous avons complétées le sujet en conclusion qui regroupe ensemble de résultat des
titres qu’on a abordé.

Nous avons ajouté un ensemble d’annexes pour l’inférence historique.

Les difficultés :

En ce qui concerne les difficultés, nous avons rencontrée :

• La situation qu’a vécu le pays de la pandémie covide19, qui nous empêché à se


déplacée pour la recherche des ouvrages hors wilaya.
• La fermeture de la bibliothèque ce qui concerne « consultation sur place » dans le
dernier mois de la recherche.
• Le problème de déplacement vers Tizi-Ouzou pour la rencontre avec le frère de Krim
Belkacem comme un témoignage sur notre recherche, a cause de manque de moyens
et de loin de lieu de Tizra n Aissa qui était dans une région isolé.
• Le problème de la traduction de certains ouvrages utilisés en langue arabe en langue
française.
• Le problème de manque de la documentation sur certain titre telle que l’organisation
de la wilaya et de l’armée et sur ce qui concerne le sixième chapitre Krim Belkacem
après l’indépendance.

Ces difficultés n’ont pas dissuadé notre détermination, mais ont accru notre
détermination à y mettre fin et nous avons pu accomplir le travail grâce à dieu tout puissant et
avec les encouragements de notre famille.

Et nous ne pouvons que remercie notre promotrice pour les conseils et l’orientation
qu’elle nous a donné.

Nous vous remercions, cher professeur.

~ VIII ~
Chapitre I : Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la révolution 1922-
1954

-1- Naissance et Jeunesse

-2- Activités politique

-3- Commandement de la zone III

-4- Organisation de la zone et de l’armée (zone III)


Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

-1- Naissance et jeunesse :

-Enfance :

Krim Belkacem est né le 14 décembre 1922 (7:‫)ﻗﺎدري‬, au village de Tizra n Aissa,


douar d’Ait yahia moussa, dans la commune mixte de Draa El Mizan1(85 :2013 ,‫)ﻋﻠﻮي‬. Il est
issu d’une famille modeste et nombreuse (NAILI : 6) une famille pleine ascension sociale et
économique. Le septième jour de la naissance du nouveau, la famille Krim2 organise un
festin, El hadj Hocine à ramené un demi bœuf sur deux mulets, le soir un couscous royal régla
la tribu… Hamdani à d’écrire la soirée dans le Douar ; où les paysans ne mangeant de la
viande qu’une où deux fois par an (HAMDANI, 1993 : 28).

Il est venu aux monde après Mohamed (né en 1915), Saïd (en 1918) et une sœur
Dahbia (1920), il pousse dans les mêmes conditions que les autres gosses de Kabylie, c'est-à-
dire à la dure, peu de soins, peu de vêtements, pas de chaussure, moins de jouets, mais entouré
d’une affection maternelle débordante (HAMDANI, 1993 : 32).

Son père L’Hocine Hamou Aissa pratiquait le commerce avant d’être nommé garde
champêtre (188 :2008 ,‫)ﺗﻤﯿﻢ‬, il est qualifie agent de l’administration coloniale, mais le grade
champêtre ne tardera pas à prouver le contraire de ce que l’on pensait de lui, il accomplit sa
mission en protégeant la population de son douar contre tout dépassements et tout répression
de l’administration coloniale, quelque temps plus tard l’administrateur de la commune mixte
de Draa El Mizan investit de la mission de caïd d’Ait Yahia Moussa (NAILI : 6-7). De sa
mère on sait peut de chose, elle s’appelait « Halima Chabat » (KHALFA, 2017 : 18).

L’enfance de jeune Belkacem se déroulera dans un climat familiale serein et équilibré


(NAILI : 7), il grandit, sans heurt dans ce milieu familiale calme, à l’âge de trois ans, il sa
signale par une manie assez inattendue, il est proche aux animaux de la bassecour, il pratique
le karaté (HAMDANI, 1993 : 33), plus tard le statu de son père et son ouverture sur le monde
extérieure été d’un grand apport pour le jeune Belkacem qui s’est forgé dés son jeune âge une
personnalité toute exceptionnelle avec les enfants de sa génération (NAILI :7).

1
Appartient à la zone entre le massif du Djurdjura et les contreforts de Delles-Bougie. (HAMDANI, 1993 : 21).
2
Une famille loin que l’on puisse remonter dans l’histoire, on en retrouve les traces dans la région l’ancêtre le
plus lointain s’appelait Aissa, participe aux combats contre le colonel du maréchal Randon en 1857, cette famille
dispose d’une puissance de feu, elle est haussée au niveau de la petite bourgeoisie bureaucratique et commerçant
des villes. (HAMDANI, 1993 : 23).

~ 10 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

A l’âge de 6 ans, son père avait un fort désir d’éduquer son fils, et vers la fin de l’été
1929 il décide d’envoi son fils à l’école d’Alger (112 :2004 ,‫)ﺑﻮرﻧﺎن‬, il va le hébergera chez un
de ses oncles paternels, il aura la chance d’être entouré de l’affection et la générosité de son
oncle, il est effectue à l’école Saroui3 (NAILI : 7), Krim fera ses études dans cette aile mixte,
il comprend la ségrégation entre les garçons musulmans et européens. Son père ne manque
jamais, à chaque fois qu’il descende à Alger de lui rendre visite et lui offrir quelque cadeau,
aussi il offre aux maitres de Belkacem des galettes de Kabylie (HAMDANI, 1993 : 45-47).

En effet, Krim Belkacem pendant son parcours il se révèlera un excellent élève en


langue français (NAILI : 7), surtout en rédaction où il fait preuve de beaucoup d’imagination,
en mathématique par contre ses maitres le trouve plutôt médiocrement doué, il est capable de
réciter par cœur ces leçons. Par la suite, l’année 1930 sera une année d’humiliation pour les
musulmans Algériens, les français célèbrent avec faste le centenaire du débarquement à sidi
ferruch.

c’est à partir de là que le jeune Krim commencé à prendre conscience de la différence


qu’il y entre lui et ses camarades d’outre mère, il continu son cursus scolaire dans ce milieu
citadin et pendant les vacances d’été il retrouve aux montagne avec toute liberté qu’elle lui
offre, il passe ces vacances très calmes, partagé entre les jeux avec sa petite bande de copine
et c’est avec impatience qu’il attend la rentré scolaire, il retrouve avec joué la rue des jardins
avec ses deux amis « Ameziane et pancho » qu’ont en quatrième année. L’amitié des trois
jeunes s’affirmera plus solide (HAMDANI, 1993 : 47-49).

En 1936 Krim se verra cloué au lit par une maladie pendant trois jours ( :2008 ,‫ﺗﻤﯿﻢ‬
188) trouvé par son ami Ameziane on lit avec 39° de fièvre (lui dit-il : M.Petit n’a dit que tu
es renvoyé, c’est le directeur M.Herbelin qui la décidé il faut peut être allé voir M.Petit. « -
Mais je suis malade, tu vois bien, gémit Belkacem, je vais venir avec toi.

3
est situé dans la rue de Remport-Médée à deux cents mètres environ de la rue des jardins, est un grand
bâtiments modernes, au premier étage les petite classes, cinquième- quatrième- troisième, et au rez du chaussés
les second et première et la classe de préparation au cour complémentaire, dont elle est divisée en deux partie
dont les cours de récréation sont séparé par un grand mur, d’un coté un aile réservé aux indigènes de l’autre aile
mixte où se côtoyant les européens et quelque rares musulmans « les fils des agha et des caïds ». (HAMDANI,
1993 : 45-46).

~ 11 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

-La femme de Mohamed ou Ali s’interpose : il faut que tu atteindre le retour de ton oncle,
reproche-t-elle, il ne serait tarder maintenant, Belkacem est abattu non seulement par la fièvre
mais surtout par la nouvelle…

Après le retour de son oncle, aller pour voir M. Petit et le directeur. M. Petit4 » en voit
ça d’après son discours avec lui dans laquelle à dit : « mais monsieur le directeur, intervient
M. Petit, je me permettre de vous faire remarquer que ce garçon est malade touchez son front.
Il est brûlant et moitié, je peux vous affirmer renchérit Mohamed ou Ali que Belkacem garde
le lit depuis trois jour, ce n’est pas une comédie » (HAMDANI, 1993 : 50-51). Alors pour
cause de cette absence et Krim n’est pas passé ses examens pour l’obtention du certificat
d’étude qui lui ouvre droit au cycle des cours complémentaires (NAILI : 8).

Le directeur de l’école décidera de le renvoyer injustement et le contraint à ne plus


retrouver les bancs de l’école (112 :2004 ,‫)ﺑﻮرﻧﺎن‬, « Il quitte le bureau du directeur de l’école
Saroui, Belkacem remercier M. Petit lui dire que lui d’européen, il le considère un peu comme
un musulman, mais ça ne sert pas, il pleure et son copain évite même de la regarder.
Mohamed ou Ali dit à l’instituteur ; je vous remercie monsieur Petit, vous êtes un homme
juste et bon, mais peut être n’auriez vous pas dû démissionner pour une petite histoire comme
celle la ? Enfin vous êtes instruit, savant, vous savez mieux qui quiconque ce qu’il faut faire,
triste fin d’un cheminement qui s’annonce prometteur » (HAMDANI, 1993 : 52). Dans ces
conditions le jeune Belkacem retrouve à sa montagne sans aucune perspective, il rentre dans
son Douar sans projet d’avenir.

En 1937, L’Hocine Hamou Aissa5 sa décharges des fonctions que lui a confiées,
l’administration coloniale est c’est son neveu le jeune Slimane Dahmoune qui lui succédera
comme caïd Dahmoune engagea son cousin Belkacem comme secrétaire à la commune mixte
de Draa El Mizane vers l’année 1940 (NAILI : 8).

4
Instituteur, un métropolitain affecté en Algérie, aime beaucoup Krim Belkacem à qu’il prédit une bonne
carrière, et il est contre l’exclusion de directeur pour Krim, il a essayé de convaincre le directeur de changer son
avis, mais aucun réponse. (HAMDANI, 1993 : 50-51).
5
Cette année-là, El Hadj Hocine qui commence à vieillir, il a plus de soixante deux-ans. (HAMDANI, 1993 :
56).

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Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

-Jeunesse :

A l’âge de 18 ans, en même année 1940 son père décide de la marie, il choisit une
jeune fille issue d’une grande famille riche de maatkas. Mais après quelque mois de son
mariage Krim décide de quitter son poste de secrétaire de la commune mixte (NAILI : 9). Et
malgré l’excellent de son travail, il n’a pas hésité à y renoncer car il a vu les actions du
fonctionnaire municipale français qui ont porte atteinte à sa réputation et entravé son travail, il
peuvent plus supporter d’autoritarisme de l’administrateur français (209 :2006 ,‫)ﺑﻼح‬, qui lui
ordonne d’être limite dans la remise des papier d’état civil pour gagné la popularité des
citoyens Algériens sur le compte de Krim et de discrédit (110 :2003 ,‫)ﻋﺒﺎس‬, cela c’est passé
pendant le printemps 1941.

A cet âge, il veut recouvrer sa liberté à tout prix, on a constaté que tous ces déboires
ont contribué d’une manière important à la maturation de la personnalité de Krim, après la
discision abusive de directeur de l’école Saroui, qui là renvoyé injustement et le
comportement de l’administrateur de la commune mixte de Draa El Mizan. Krim ne peut plus
nier la différence qui élargit le fausse entre lui et les européens, et c’est à partir de là
commence à enfanter un sentiment de haine, envers les français et tout ce qui représente le
régime coloniale.

Dés le début de l’année 1942 il commence à sillonner les villages de son douar pour
aller à la rencontre des jeunes de sa génération (NAILI : 9), un jeune adolescent il aurait été à
la tète d’une bonde De copains dont il était le chef, ou moment où les jeunes comme lui
rêvent de bien des choses (KHALFA, 2017 : 20), et il leur tient toujours le même langage :

 « Nous sommes des musulmans !


 Donne nous sommes différents des français, concluent d’eux même ceux qui
l’écoutent.

On le voit successivement à Kantidja, à Tirilit Bou Mnannad, à Tala Bou Gouéni et


Houissine et même à Agouni »6 (HAMDANI, 1993 : 65.).

Cette agitation inquiète beaucoup son père et le Caïd Dahmoune, ils décidèrent
d’envoyer Krim dans un centre d’apprentissage à Chleff où il peut apprendre un métier là-bas

6
Ce nouveau comportement de Belkacem inquiète son père et le Caïd Dahmoune qui se charge de la sécurité de
tout le douar. (HAMDANI, 1993 : 65).

~ 13 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

avec son niveau scolaire, il bénéficier d’une formation en comptabilité. Dans ce centre, du
nouveau c’est le désenchantement pour Krim, le traitement réservé aux apprentis indigènes
(musulmane) et loin de ressembler à celui auquel le sentiment de haine qui enfante Krim à
l’égard des français (NAILI : 9-10). Son père et son cousin caïd Dahmoune ont insiste pour
qui retourne dans ses ateliers même s’il est devenu le père d’un enfant nommé « Ahmed »
pour des raisons suivantes :

Il a montré les symptômes politique après avoir quitté son travail en 1941 à cause de son
contact avec un homme qui s’appelle « Si Mouh Akli » qui lui prédit que va être un grand
dirigeant et il va contribuerait à la libération du pays, ainsi son contact avec « Si Mouh
Belkacem » dont il pris de lui les principes de l’islam et devenue un jeune homme qui a bien
remplis ses devoirs religieuse (111 :2013 ,‫)ﻋﺒﺎس‬.

Après Chleff il sera envoyé à Laghouat7, c’est de la qu’il sera incorporé dans l’armée
de 1er juillet 1943, l aura droit à des annotations comme conduite irréprochable parfait
compétence de caporal-comptable (KHALFA, 2017 : 20), et dans ces ateliers Belkacem
confiera à Yves courrière : « Aux chantiers de jeunesse à Laghouat où il était secrétaire, je
devais écrire les noms des européens en bleu et ceux des musulmanes en rouge(…) cela va
peut être vous paraitre stupide mais elle (l’image de cette liste bicolore) n’a rendu enragée » et
de la ségrégation dont il est témoin à Laghouat lui semble d’autant plus insupportable
(HAMDANI, 1993 : 67).

Plus tard Krim sera envoyé à Blida le 04 Mai 1944, le 26 Novembre 1944 nommé
caporale (NAILI : 10), et après la rédaction de Ferhat Abbas de manifeste de peuple Algérien,
le 10 Février 1943, Krim et ses amis de Laghouat en prendront connaissance et le
commenteront passionnément. Et lorsque l’association des amis de manifeste et de liberté le
14 mars 1944 est crée, Krim et ses camarades en feront partie en décembre 1944
(HAMDANI, 1993 : 68).

Le 21 juillet 1945 il est affecté aux 1er RTA d’où sortiront plus tard, un nombre de
responsable de l’armée de libération (ALN) (NAILI : 10), il servira aussi jusqu'à mois
d’octobre, date de sa démobilisation avec un grade de caporal-chef (5 :‫)ﻟﺰھﺮ‬.

7
C’est à Laghouat, semble-t-il, que la métamorphose s’était produite. (HAMDANI, 1993 : 66).

~ 14 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

Après toutes ces péripéties d’une jeunesse loin d’être heureuse, et après les disputes
et des tensions qu’il a Krim avec son père dés que est poussé vers les chantiers de jeunesse et
l’armée et même son avenir professionnelle et avec les souvenirs amers qu’ont formé sa
conscience politique : dortoir séparés des européens, vexation , ségrégations…( KHALFA,
2017 : 21).

Enfin on peut dire que la personnalité de Krim est façonné, il décide de prendre son
destin en main, il veut donnera un sens à sa vie, un sens qu’il a choisi lui même et non plus
celui qu’ont a voulu lui imposer, ainsi ces trente mois de mobilisation ont été une étape
décisive dans la vie d’un montagnard qui a finit par mettre de coté toutes les illusions pour
s’imprégner de sentiments nationaliste, il prépare le terrain à l’avance, lorsqu’il était à
Laghouat, il multipliait des contact avec ses compatriotes Algériens forment des groupes pour
discuter de l’autoritarisme et l’abusivité de colonialisme français, alors il accélérera la
cadence et réussir à s’imposer comme un chef maquisard de la Kabylie (NAILI : 10-11).

-2- Activité politique :

- Parti de Peuple Algérien :

Après les massacres de 8 Mai 1945 et la prise de conscience nationaliste qui prend
plus en plus de l’ampleur au sein des masses populaires, Krim Belkacem entame son fabuleux
parcours du révolutionnaire. Son engagement n’est, toute fois, que le résultat de ses
convictions profondes (NAILI : 12).

En effet Krim a commencé sa carrière de lutte le lendemain de sa libération du


service militaire 4 Octobre 1945 (110 :2004 ,‫)ﻋﺒﺎس‬, il revient vivre à Draa El Mizan où il
occupe le poste de secrétaire auxiliaire de la commune (BENJAMIN, 1985 : 329), il adhère au
PPA8 qui appelait à l’indépendance totale de l’Algérie, qu’a connu aussi le nom de MTLD9 en
1946, et a apparue son intérêt a la question nationale (316 :‫)ﻋﺒﺪ ﷲ ﻣﻘﻼﺗﻲ‬.

8
Fondé en Mars 1937, c’est un parti dont la politique et l’action, crée par Messali El Hadj en France, le
mouvement gagne de plus en plus en popularité surtout chez les jeunes, en 1939, le PPA est dissous.
(AGERON, 2010 : 407-409).
9
Crée en Novembre 1946, par Messali El Hadj, organiser la lutte sous toutes ses formes sauf armée, non
seulement en Algérie, mais aussi en France par la création d’une fédération MTLD, dissout le 5 Novembre
1954. (CHEURFI, 2009 : 259-260).

~ 15 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

Krim Belkacem regrette profondément sur la situation qu’a devenue le mouvement


des AML10 qu’elle a été dissout après les massacres de 8 Mai 1945, ce mouvement
représentait un grand espoir pour l’unité des Algériens, et sa restauration de leur souveraineté
de l’occupation française (6 :‫)ﻟﺰھﺮ‬.

En 1946 Krim et ces amis s’organise une réunion secrète de jeune dans un petit
village du douar, Dahmoune décide de passer à la contre attaque, et il arrive inopinément en
plein milieu du débat, lui dire : « mon cousin, tu es en train d’apporter le malheur sur ce
douar ! Il est encore temps d’arrêter toute cette agitation inutile. Si tu crois que ces bougres
d’abrutis pourront vous aider, toi et ton Messali, à chasser la France, tu te trompes.

C’est un troupeau de moutons dont je peux faire ce que je veux ». Krim Belkacem
était bouleversé et lui répondu : « ce troupeau de moutons comme tu dis, hurle-t-il, j’en ferai
des hommes, libres. Maintenant, fous le camp ». Après cette confrontation, Krim est promu
responsable du PPA pour toute la région de Draa El Mizan (113-112 :2004 ,‫)ﻋﺒﺎس‬.

Le 10 Novembre 1946 se déroulent les élections pour la désignation des membres de


l’assemblée nationale française. En ce jour de vote, c’est un autre duel qui éclate entre Krim
et son cousin le caïd (NAILI : 13-14). « La première rébellion des habitants du village d’Ait
Yahia Moussa, la population n’entre pas dans le bureau de vote. Elle obéit à Krim Belkacem.
Elle ne votera que s’il en donne l’ordre. La France répondu par un léger accrochage, des chars
prennent position pour intimider la population. La journée se passe sans autre incident. Krim a
donné le feu vert. La population vote.

Les élections comme dans beaucoup de douars seront truquées, préparées


(COURRIERE, 1971 : 68-69). Et après l’échec de toutes les tentatives de séduction et
d’intimidation qui ont été utilisées par l’administration coloniale et son espion caïd
Dahmoune11 avec Krim Belkacem. Krim a organisé une grande réception pour Messali El
12
Lhadj , chef du MTLD dans la région de Draa El Mizan en mars 1947, et lorsque cette

10
Crée 14 mars 1944, Constituèrent un groupement politique ayant pour objet de faire connaitre et de défendre le
manifeste de peuple algérien du 10 Février 1943. (KADDACHE, 2003 : 617).
11
C’est un garçon très intelligent, posé, calme, réfléchi, certes et bien élevé et modeste, mais il a le don de mettre
mal à l’aise son interlocuteur. (HAMDANI, 1993: 57).
12
Né le 16 Mai 1898 à Tlemcen, leader nationaliste, fut le premier à formuler la revendication de
l’indépendance en Algérie, et principal animateur du MNA, meurt le 3 juin 1974. (CHEURFI, 2009:244).

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Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

nouvelle est parvenue à l’administration coloniale, elle l’a utilisée comme prétexte pour le
poursuivre et l’accuser de nuire à la sécurité de l’Etat (191-190 :2007 ,‫)ﺗﻤﯿﻢ‬.

-L’organisation spéciale :

Krim est déjà gagné par la fièvre nationaliste, il est accusé sans preuve d’avoir tué un
garde forestier ce que lui vaut une condamnation à mort par contumace, car convoqué
plusieurs fois par la justice, il a préféré l’air des maquis où il plonge plutôt que le froid glacial
des prisons. Commence sa vie de maquisard ou plutôt de clandestin et de fugitif à partir de
1947 (KHALFA, 2017 : 22). C’est ainsi que le premier maquis de Kabylie est crée en 21 Mars
1947, premier jour du printemps (NAILI : 14), (sous le pseudonyme de Si Rabah) avec Moh
Rachid, Mohand Talah, Massaud Ben Arab (BENJAMIN, 1985 : 329). (Voir l’Annexe N°1).

C’est au cours d’une réunion Ultra-clandestine à Draa El Mizan qu’il apprend la


création de l’organisation spéciale (HAMDANI, 1993 : 99), Krim Belkacem a rejoint ses
rangs, s’occupant du recrutement des hommes dans l’organisation, qui a atteint environ 1900
hommes, et à cause de son évasion à la montagne, et sa propagande contre les autorités
française coloniales, et son père n’a pas réussi à le renvoyer et les autorités françaises ne l’ont
pas pu de le capturé.

Krim a tenu une réunion à douar Betrouna 1947 en raison des instructions de
l’organisation spéciale pour définir les taches et la nomination des chefs de district, il a pris la
direction de la région de Kabylie et Ouamrane Amar13 son adjoint, ce qui a été l’occasion
pour eux de clarifier le centre et l’importance de la région (32 :2010 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.

Le 25 Décembre 1947, effectivement ce jour là, Krim Belkacem et ses camarades


tendront une embuscade au caïd, la surprise fut que le caïd n’était pas seul, mais était
accompagné par qui conduire la voiture et le résultat fut la mort de ce dernier et la blessure de
l’caïd. Cette attentat change radicalement la situation dans la région de Draa El Mizan en cette
fin de l’année 1947, un climat d’insécurité règne la région, la peur gagne désormais le camp
français. Krim devient un célèbre qui atteindra vite la haute Kabylie (NAILI : 15).

13
Né dans la région de Dra-El-Mizan, le 10 octobre 1919, sergent de l’armée française en 1945, il tente un coup
de main contre le dépôt d’armes de la caserne de Cherchell, membres de l’OS, il est l’un des premiers
maquisards Kabyles et organise avec Krim, la future wilaya III, il entre au CCE en 1957. (HAMDANI, 1993:
350).

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Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

Pendant que Krim, aidé par le « sergent » Ouamrane, met en place l’organisation dans
sa région, on a constaté que les choses tournent mal au comité directeur. Une compagne de
dénigrement est menée contre le chef national de l’OS (organisation spéciale) Ait Ahmed on
l’accuse matérialo-berbérisme. « L’affaire du berbérisme commence 1949. Dans un premier
temps, le comité directeur se contente d’écarter Ait Ahmed de la direction de l’OS, où il est
remplacé par un obscur militant de marnia, Ahmed Ben Bella » (HAMDANI, 1993 : 101-
102).

Si la crise berbériste de 1949 s’invite ici, c’est parce que Krim Belkacem en a été le
bénéficiaire involontaire, direct et immédiat (KHALFA, 2017 : 23), il a joué l’un des
premiers rôles pour éteindre le feu de la discorde et mettre fin à toutes les visées séparatistes
(NAILI : 19). Krim et Ouamrane, restent fidèles à l’unité nationales ils ont confronté ce
mouvement du bon regard qui est : « le berbérisme ne peut que desservir notre idéal
d’indépendance. C’est une arme terrible que nous mettons nous mêmes entre les mains de
notre ennemi, le colonialisme.

Un jour ou l’autre, nous en arriverons à nous entretuer, nous qui combattons pour la
même fois… » Pendant cinq mois Krim et Ouamrane multiplient les réunions, discutent avec
tout les militants, du responsables de daïra au simple membre de cellule. Ils savent être
persuasifs. En ces cinq mois, ils ont réussit à extirper le démon régionaliste de toute la région
de Kabylie comprise entre Tizi Ouzou et d’Akfadou (HAMDANI, 1993 : 103-104).

En 1950, l’organisation spéciale à été découverte et Krim à réussi à échapper à


l’emprise des autorités coloniales, et pour cela à la suite de cet échec, l’administration
coloniale lui a prononcé des peines sévères allant des travaux forcés (Mai 1951) à l’exécution
(Juin 1952) (117-116 :2004 ,‫)ﻋﺒﺎس‬. Le prestige et le « poids » politique de Krim Belkacem qui
continue la lutte et à réussi à préservé des réseaux, s’en trouvent considérablement accrus. En
le nommant responsable de toute la Kabylie en Avril 1951, le comité exécutif ne fera que
sanctionner une autorité de fait. Krim s’est imposé aux montagnards. Il va maintenant peser à
l’échelle nationale (HAMDANI, 1993 : 106-107).

-L’émergence d’une troisième force :

Le parti politique MTLD à vécu une autre crise en 1953 à cause d’un désaccord entre
le chef du partie, Messali El Lhadj et les membres du comité centrale. Le parti était divisé en

~ 18 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

deux tendances : les messalistes et les centralistes (192 :2008 ,‫)ﺗﻤﯿﻢ‬, un conflit sur la méthode
de gestion et de la direction du partie (117 :2004 ,‫)ﺑﻮرﻧﺎن‬. Dans la crise, il décide les cadres de
Kabylie à soutenir le point de vue de Messali contre le comité centrale tout en prônant la lutte
armée (BENJAMIN, 1985 : 329).

De plus à ces « durs » du parti, il est apparu clairement que ni Messali ni les
centralistes ne sont réellement décidés à agir efficacement, c’est-à-dire à entrer dans la lutte
armée. C’est ainsi qu’en Mars 1954, un groupe d’anciens de l’OS. Forme un troisième
mouvement. Ultra-clandestin celui-là CRUA14. (HAMDANI : 115).

Le 9 Juin 1954, Krim rencontre à Alger Ben Boulaid Mustapha15 puis Boudiaf
Mohamed et Didouche Mourad, qui parviennent à la convaincre de la nécessité d’une
troisième force. Il ne rompt pas pour autant avec les messalistes, puisque deux de ses
représentants (Ali Zamoum et Ait Abdesslam16) participent en Juillet 1954 au congrès
d’Hornu. Il passe un accord avec les cinq responsables du groupe des 22, rompt avec Messali
en Aout 1954, sans tenir au courant les militants de son initiative. Devenu le 6e membre de la
direction intérieure du FLN « les six chefs historiques », Krim est responsable de la zone de
Kabylie au moment du déclenchement de l’insurrection, le 1er novembre 1954 (BENJAMIN,
1985 : 330). (Voir l’Annexe N°2).

-3- Commandement de la zone III :

Krim Belkacem assiste à Alger avec Ouamrane, a une nouvelle réunion, cette fois
élargit à tous les responsables du CRUA est prévu pour ce 9 Mai à 11h30 dans le magasin
d’un cordonner, rue de Mulhouse. Dans cette réunion, Boudiaf explique une nouvelle fois les
raison du combat puis vient la préparation des taches (HAMDANI, 1993 : 120).

Ainsi ils traitent la question de la division de l’Algérie identifié par Boudiaf ( ,‫ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬
248 :2009) (l’Aurès par Moustapha Ben Boulaid, Nord constantinois par Didouche Mourad,

14
Crée le 23 Mars 1954 à Alger dans le but proclamé de réconcilier les différentes tendances du MTLD et
d’engager tout le parti dans une insurrection. (CHEURFI, 2009 : 111).
15
Né le 5 Février 1917 à Arris (Aurès), il participe activement à la fondation du Fln, il crée la wilaya I des Aurès
et y mène une guerre sans merci contre l’armée française, en 1956, après son évasion de prison l’année
précédente, il est tué en manipulant une radio piégé par les services secrets française. (HAMDANI, 1993 : 342).
16
Il conduit la délégation de la Kabylie au congrès messaliste d’Hornu juillet 1954 avec Ali Zamoum.
(BENJAMIN, 1985 : 185).

~ 19 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

l’Algérois par Rabah Bitat17, Orani par Ben M’hidi) (KHALFA, 2017 : 46) et cette occasion
Krim profite de posé la question de la Kabylie à Boudiaf qu’à répondu : il est prendre de la
capital donc une même région sous la direction de Didouche et te le aidera toi et Ouamrane
(248 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.

Krim il voudrait éclater, il se lève : la Kabylie peut constituer une région à part
entière, il est la seul région où existe une organisation paramilitaire, il ya les Aurès aussi, mais
je pense que la logique commande que la Kabylie avec ses 1600 militant organisés en cellules
et surtout ses 500 hommes prêts à passer dans le maquis, le frère chargé de l’Algérois aura
fort à faire pour organiser son secteur (HAMDANI, 1993 : 121), et finalement Boudiaf a
assuré que la Kabylie peut se constituer en région à part et il décide de désigné Krim
Belkacem à la tête de la région avec l’aide de Ouamrane : la grand et la petite Kabylie la
région de Soummam et les montagnes de Al Hadna (249 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.

Ensuite, le lendemain après la réunion de 22, Boudiaf fait appel à Ben Boulaid,
Didouche18, Ben M’hidi, qui avait participé à tout le travail préparatoire pour constituer le
comité charge de mettre en application la résolution des 22 (comité des 5), ce comité auquel
s’adjoignait plus tard Krim. Le contact entre Krim et Ben Boulaid est réalisé par l’entremise
de Hachemi Hamoud et Chargui Brahim.

En aout les préparatifs sont avancés, et direction des 22 fait appel à Krim et
Ouamrane, pour associer les deux chefs de la Kabylie et ce retard est dû au fait que
l’organisation de la Kabylie était Messaliste et les deux chefs rangés initialement du coté de
Messali par ce qu’il le considéraient comme celui qui allait déclencher l’action armée, mais
constatant ensuite qu’il n’était gréer disposé à le faire, c’est Krim qu’a été choisi pour intégrer
le comité de 6 en tant que reprisant de la Kabylie (BENKHEDDA : 238).

Le comité de CRUA voulait inclure la région de la Kabylie, il a contacté Krim et a


assigné la mission à Ben Boulaid via Hammoud Ben yahia de Bourdj Mnail qui a suggéré à
Krim de rencontrer Ben Boulaid et ils ont rencontré dans cette ville au quartier de Hidra à
Alger, et ya assiste Krim et Ouamrane et Didouche et Zoubir Bouajaj et Souidani Boudjemaa.

17
Né le 19 décembre 1925, membre de l’OS 1947 ; membre CRUA, responsable FLN. Algérois 1954 ; membre
CNRA 1956 ; président de l’assemblée nationale algérienne. (BENJAMIN, 1985: 324).
18
Leader de l’organisation paramilitaire OS 1947 ; membre groupe des 22 1954 ; responsable de la wilaya
constantinois 1954. (CHEURFI, 2009: 130).

~ 20 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

Par la suite un autre rendez-vous est organisé, et d’entrevue entre Ben Boulaid et
Krim accompagné d’Ouamrane se déroule dans un café El Arich, rue Ramp Médée à une
centaine de maitre de l’école Saroui, le contacte est d’émulée la France et sympathique entre
Krim et Ben Boulaid, il existe une fraternité d’arme, l’un et l’autre ont « Monté » des maquis
l’un et l’autre se posent des question quant à l’attitude à adopter, après plusieurs heure de
discussion, les trois hommes se quittent en convenant d’une nouvelle rencontre au début de
Mai à Alger (119-118 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬19.

-4- Organisation de la zone et de l’armée (zone III):

- Organisation de la zone :

Après la confirmation de la désignation de la Kabylie une région à part, Krim


Belkacem a opté pour une stratégie spéciale pour organiser la wilaya et l’armée. De retour en
Kabylie (249 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬. Il divise la wilaya en sept zone, et désigné a la tête de chaque
région un chef, et chaque zone en secteur (Kism), le conseil de la wilaya comprend un colonel
le plus haut garder de l’armée et trois commandent, celui de la zone un capitaine et trois
lieutenants, celui de secteurs un adjudant et trois sergents-chefs (HARBI, 1993 : 174).

Les deux chefs convoquent une nouvelle assemblée des responsables de régions, elle
se tient dans un petit village, Taarkoubt, du douar Betrouna à cinq heure de l’après midi
(249 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬. « Commence Krim : ni Messali El Hadj, ni les centralistes ne veulent se
lancer dans la lutte armée. Une troisième force est en train de se constituer. Son but : lutter par
tous les moyens pour arracher l’indépendance…l’heure de mobilisation est venue »
(HAMDANI, 1993 : 119-120).

Plus tard il convoque les sept chefs pour organiser une réunion et leur donne rendez-
vous à Alger dans un hôtel Sein Marten à la rue de Chêne, au même moment fut le présenté
aux membres de CRUA. (Mohamed Amouche de Draa El Mizan, Zamoum Ali de Tizi Ouzou,
Babouche Saïd de Ain El Hammam, Si Cherif (colonel Ali Mellah) de Tigzirth, Zamoum
Mohamed (Si Salah) de la Kabylie du Sud, Si Saïd (Mohamed Yazouren) de Azazga,
gamraoui de Bouira, ainsi ces sept chefs sont des hommes qui dirige les secteurs, mais qui

19
Finalement grâce à la diplomatie de Boudiaf et Ben Boulaid tout le monde accepte le nouveau découpage dans
lequel la Kabylie constitue une zone à part entière. (HAMDANI, 1993 : 121).

~ 21 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

reste toujours sous l’autorité des chefs de région, tous sont des maquisards armée ( ,‫ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬
249 :2009).

-Organisation de l’armée :

Au même moment, il opté pour une stratégie militaire stricte et bien organisé, mieux
que les autres wilayas. Il se compose d’une compagnie20 (Katiba), au dessous d’elle on trouve
la section (Ferka) avec 35 hommes, le groupe (Fawdj) avec 11 hommes et demi groupe avec 5
hommes, les grades usités en Kabylie ont été adoptées, leur hiérarchie ne diffère pas de celle
de l’armée française (243 :2013 ,‫)ﺑﻦ ﺧﻠﯿﻒ‬.

Ils ont suivie se rythme d’organisation lors de congrès de la Soummam dans les autres
wilayas (18 :‫)ﻟﺰھﺮ‬, et d’après le procès-verbal donné par Krim Belkacem lors de congrès de la
Soummam, il disposait ait d’environs 200 hommes répartie en 7 groupe et de 1500 hommes
des sympathisants (COURRIERE, 1969 : 34-35).

Mais par le temps, il développe son armée passe de 450 homme en 1954 à 3100 en
1956, et de 7420 moudjahidine et 87044 combattant de l’ALN, et ce qui concerne la question
d’arme : 404 arme du guerre, 425 fusils de chasse et de coté des ressources financière 445
million dans le coffre et 110 million pour un mois (137 :2009 ,‫)أزﻏﯿﺪي‬.En surplus Krim à suivi
les méthodes suivantes pour l’obtention d’armes :

 « Par la donne des armes de chasse par les hommes de village.


 Par les embuscades avec l’ennemie.
 Profite de l’opération oiseau bleu pour l’obtention de plus d’arme (600 armes) par son
intelligence et il pouvait armer bien ses hommes en profite d’autorité française »
(204 :‫)ﺑﻮﻋﺮﯾﻮة‬.
Enfin, on peut dire que Krim Belkacem est un géant dans l’organisation de la wilaya
et de l’armée, la preuve est le succès de la wilaya III pour combattre l’ennemie et bien sûr
grâce à l’armée bien organisée.

On conclu que Krim Belkacem est un lion issue de Draa El Mizane né le 14


décembre 1922, d’une famille modeste, son enfance se déroulera dans un climat familiale
équilibré. Il prit conscience de se battre contre l’ennemie après la brutalité de système

20
Et la plus grande unité de combat 110 hommes (243 :2013 ,‫)ﺑﻦ ﺧﻠﯿﻒ‬.

~ 22 ~
Chapitre I…………………Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la
révolution 1922-1954

coloniale et la politique de racisme, soit dans l’école ou dans la commune mixte. Il décide de
prendre le chemin de maquis en 1947. Il a vécu la crise berbère où il a joué l’un des premiers
rôles pour éteindre le feu de la discorde et mettre fin à toutes les visées séparatistes. Il a unifié
ces rangs après la crise de l’OS et vers l’année 1950, il se détacher de son parti pour se
consacre entièrement à l’action armée dans les maquis. Après la désignation de la Kabylie une
région à part, puis il opté pour une stratégie bien étudie d’organiser sa région et son armée, la
preuve est la réussit de la Kabylie de mettre face à l’ennemie.

~ 23 ~
Chapitre II : Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

-1- Les préparatifs pour le déclenchement de la révolution

-2- L’évolution de la révolution 1954-1955

-3- Krim Belkacem et l’opération oiseau bleu

-4- Congrès de la Soummam Aout 1956


Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

-1- les préparatifs pour le déclenchement de la révolution :

En 1953 devant cette état de crise PPA-MTLD, entre le leader Messali El Hadj et les
membres de comité centrale. Krim et Ouamrane Amar marquée par la querelles
bureaucratique du partie, Messaliste et Centraliste, une nouvelle organisation vient d’être mis
sur pied « le CRUA », une sorte de troisième force dont l’objectif primordial consiste en le
déclenchement de lutte armée (NAILI : 20-25), avec tous les moyens possible pour
l’indépendance où dans ce cas comme il dit Benkhedda Benyoucef22 : « n’a été ni un partie,
ni une formation ou organisation, c’était comme son nom l’indique un comité qui visait à
reconstituer l’unité de PPA-MTLD et imposer un congrès unitaire qui souverain le partie de
la scission » (BENKHEDDA, 2013 : 234). Le comité est crée par cinq anciens membres de
l’OS : Mohamed Boudiaf, Mourad Didouche, Larbi Ben m’hidi, Rabah Bitat et Moustapha
Ben Boulaid (63 :2012 ,‫)ﺣﺮﺑﻲ‬.

En juin 1954 il s’en séparé et réunit le comité des 22, première direction ce qui
devient peu après le FLN et aussi Krim Belkacem et Ouamrane Amar convainc de se séparé
de Messali El Hadj et de sa joindre à la direction qui se sont donné les 22 (HARBI et
MEYNIER, 2004 : 17). Boudiaf Mohamed, Benkhedda Benyoucef, Didouche Mourad, Ben
M’hidi Larbi, Rabah Bitat, Krim avait obtenu l’appui d’Ait Ahmed, Ben Bella et Khider
Mohamed les trois réfugié au Caire, l’insurrection du 1er novembre œuvre d’une poignée le
militant volontariste telle que ; Badji Mokhtar, Habachi Abdesslam, Boudjemaa, Boussouf23,
Derrich Elies, Bouali Saïd, Mellah Slimane… (OULD EL HOCINE, 2010 : 54), dont ils
soulevés les points suivantes :

 « L’existence de la guerre de libération en Tunisie et au Maroc, que fallait-il faire ? Le


rapport se terminait par ces mots : « nous anciens de l’OS, il nous appartient
aujourd’hui de nous concerts et de décider de l’avenir ».
 Historique de l’OS et le travail effectué par les anciens de l’OS 1950 et 1954.

22
Né le 23 Février 1920, membre comité central MTLD. 1947 ; membre CCE. FLN. 1956 ; président GPRA.
1961. (BENJAMIN, 1985 : 274).
23
Cadre OS. Constantinois 1947 ; responsable daïra MTLD. Philippeville 1950, puis Oranie 1951 ; membre
groupe des 22 1954 ; membre CNRA. CCE 1956-1962. (BENJAMIN, 1985: 327).

~ 25 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

 Enfin après les discussions ils ont décidait le déclenchement de l’insurrection armée
seul moyen pour dépasser les luttes intestines et libérer l’Algérie » (Mohamed
Boudiaf24, 2011 : 5).

Par la suite on a constaté a la réunion entre les chefs historique du CRUA qu’aura lieu
3 Juin 1954 chez un bijoutier, le découpage géographique des zones est mis au point, on fixe
les limites de chacun, une large autonomie est laissé à chaque chef de zone, on établit le
premier organigramme de la révolution Algérienne. Président de CRUA Mohamed Boudiaf,
chargé des contactes avec l’extérieure et avec l’OS (Ait Ahmed25, Ben Bella, Khider26),
responsable des Aurès (Moustapha Ben Boulaid), Nord constantinois (Didouche Mourad),
l’Algérois (Rabah Bitat), la Kabylie (Krim Belkacem), l’Orani (Larbi Ben M’hidi)
(HAMDANI, 1993 : 122).

Désormais, il n’assistera plus aux délibérations du comité des six, mais pendant les
cinq mois qui précède le déclenchement de l’insurrection, c’est Ouamrane qui prend en
charge sous la direction de Krim toute l’organisation, car Krim est trop absorbé par les
problèmes politique, le jeune maquisard de trente deux ans découvre certain appréhension, les
lourdes responsabilités d’un chef. Il vit une intense activité de seize à dix-huit heures de
travail, il se lance dans les discussions politiques, surtout pour justifier la rupture avec Messali
(HAMDANI, 1993 : 123-125).

En mois d’Aout 1954, les six voulaient refaire l’Unité du parti autour de l’idée
d’action révolutionnaire, ils se rendent bien compte qu’ils ont échoué, et ils ont contacté les
centralistes et les messalistes pour qu’ils soient avec eux mais ces dernier ne veulent pas
rejoindre la révolution et ils ont refusé de s’engager immédiatement avec le CRUA il ne dit
pas non mais demande qu’on laisse de temps de réfléchir (HAMDANI, 1993 : 126).

Les mois d’Aout et septembre passent sans apporter de grand changement vers la nuit
de septembre, les six mettent au point le premier organigramme national de la révolution,

24
Responsable OS. Constantine 1947 ; responsable à l’organisation fédération de France du MTLD 1953 ;
membre fondateur CRUA et groupe des 22 1954 ; membre CNRA 1956. (BENJAMIN, 1985: 326).
25
Né le 20 aout 1926, membre comité central PPA-MTLD 1947 ; responsable national de l’OS 1947 ;
représentant MTLD au Caire 1951 ; membre CNRA 1956, CCE 1957 ; fondateur FFS 1963. (BENJAMIN,
1985 : 269).
26
Né le 13 mars 1912, adhérent ENA 1936 ; membre direction PPA d’Alger 1938 ; député MTLD 1946 ;
membre comité central MTLD 1946 ; représentant MTLD au Caire 1951. (BENJAMIN, 1985 : 287).

~ 26 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

chaque chef de zone est assisté de deux adjoints, l’un chargé de la logistique l’autre des
affaires strictement militaire, Krim est aussi secondé par Ouamrane pour les questions
militaires et par Ali Zamoum pour la logistique, a eux trois ils forment une sorte de conseil de
zone, ce qui sera plus tard le conseil de la wilaya.

Dans les maquis ils sont quelque cinq cent hommes dans toute la Kabylie à se
retrouver par petite groupe de sept à douze, à la tombée de la nuit dans les lieux très discrets,
en plein forêts, le responsable explique les buts de l’insurrection puis passent à l’énumération
des objectifs : attentats individuels contre les agents musulmans collaborateurs de
l’administration, action de sabotage, incendie d’entrepôts, destruction des poteaux
télégraphique, attaque militaire contre les postes de gendarmerie et les casernes (HAMDANI,
1993 : 126-127).

Le comité des six se réunit 29 Septembre, Bitat attire l’attention de ses compagnons
sur la nervosité de ses réseaux à Alger, Ben Boulaid et Krim font la même remarque, il faut
décider une date. Ce jour là où fixer le prochain rendez-vous pour le 10 octobre (Hamdani,
1993 : 128). Krim il préfère d’arriver un jour en avance le 9 octobre pour régler quelque
problème matériels, il réfugier-chez un de ses vieux amis.

Le 10 octobre 1954 Krim, Boudiaf , Bitat, Didouche, Ben Boulaid, Ben M’hidi27 et
Bouadjadj ont rencontre (249 :2009 ,‫ )ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬dans un café El Kamel au coin de la rue
Delacroix (HAMDANI, 1993 : 128), et ils ont négocier sur l’heure et la journée de
déclenchement de la lutte armée, et ils ont fréquenté entre les jours 14 et 15 ou bien 25 et 31
octobre ou et le 1 et 2 Novembre, et ils se donne pour un autre rendez-vous le 22 octobre pour
la discussion sur le manifeste de 1er Novembre dont ils charge Mohamed Boudiaf de l’éditer
et ils on consacré la wilaya trois de la mission de tirez la déclaration et ils ont convoque Ali
Zamoum(250-249 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.

A Ighil Belkadi à Draa El Mizan qui a réservez à son tour Mohamed El Aichaoui puis
ils ont partie à la maison de Ben Ramdan Omar et après la lecteur de manifeste il décide de
changer quelque phrase et le corriger, par la suite ils ont parti à la maison de Idir Rabah pour
faire des exemplaire avec une machine spéciale et ils ont fait 1100 exemplaires et 2300 de la
voix au peuple puis transfert par Krim à la capital Alger (103 :2010 ,‫)ﻛﺸﯿﺪة‬.

27
Né en 1923, responsable OS Biskra 1947 ; responsable daïra MTLD Oranie 1950 ; membre fondateur CRUA
1954 ; membre CCE.FLN 1956. (BENJAMIN, 1985 : 323).

~ 27 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

Le 15 octobre, réunion exceptionnelle de tout l’état major de la Kabylie sous la


présidence de Krim, tous les chefs de régions et leur adjoint sont là, dans la maison de douar
Betrouna, Krim les informe des décisions prises le 10, il leur laisse le choix des objectifs à
attaquer (HAMDANI, 1993 : 130).

Le 24 octobre 1954, Krim et Ben Boulaid et Didouche, Bitat, Ben M’hidi réunit à la
maison de Mourad Boukcheda au quartier de Boint Biskad à Alger et ils ont révisé le
manifeste de 1er Novembre date de déclenchement de la guerre (172 :2013 ,‫)ﺿﯿﻒ ﷲ‬, et ils ne
sont pas parvenu aux chefs des zones juste après 48h de l’heure qu’ils ont décidé afin de
s’organiser leur hommes et de définir leur moyennes (250 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.

Deux jours après Rabah Bitat annonce la défection de tous les militants de Blida, sont
une centaine d’hommes environ Krim et Ouamrane décident de regrouper quelque deux cents
membres des réseaux de Base. Kabylie, un contingent de vingt et un homme par le 29 pour
Alger où il est réceptionné pas l’adjoint de Bitat Bouadjadj (HAMDANI, 1993 : 132).

-2- L’évolution de la révolution 1954-1955 :

Le 1er Novembre à l’heure de déclenchement de la lutte, Krim Belkacem (si Rabah son
nom de guerre) et ses compagnons suivant depuis les crêtes d’Ighil Imoula les premiers coups
de feux libérateur (NAILI : 25). Il était en poste d’Ighil Imoula en compagnon d’Ali
Zamoum28 et le journaliste Mohamed Al Aichaoui, et il est sous la direction 400 hommes
parmi eux 130 avec armée et autre en attendant de recevoir de l’arme. L’attente interminable
commence, vers 14 du matin, Krim et les hommes du PC d’Ighil Imoula montent au sommet
de la crête, l’on domine un vaste panorama (250 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.

Ainsi quelque jour après le déclenchement de la révolution Krim à dit aux


Moudjahidine de Draa El Mizan et de Ighil Imoula : « Aujourd’hui c’est un repos et je veux te
parler un par un, vous êtes venue à la révolution par choix et par conviction et vous avez
accepté de quitter tout le monde, votre famille, vous travaux, et je te promets qu’on va libérer
le pays, c’est un acte irréversible, et vous avez pris la discision de nous rejoignant et il faut
aller jusqu’au bout de chemin… ». (251 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.

28
Né le 29 octobre 1933, délégué Hornu et membre du CRUA ; préfet grande Kabylie 1962 ; membre du comité
central du FLN en avril 1964. (BENJAMIN, 1985 : 185).

~ 28 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

En effet après le déclanchement de la révolution, le peuple à prit une conscience


populaire, les six chefs historique de l’intérieure disposent de deux organismes29
(HAMDANI, 1993 : 137), en même moment les moyens dont disposant les initiateurs du
mouvement sont très réduits, un petite armée de deux mille homme pour toute l’Algérie. Les
hommes mal armée dont la plupart n’ont que des fusils de chasse de guérilla, mais pour Krim
la création du CRUA et décision de prendre les armes contre la France à été une véritable
aubaine (HAMDANI, 1993 : 139).

Krim et la trentaine de maquisard commandés par Zamoum Ali quittent le PC d’Ighil


Imoula dans la nuit 2 et 3 novembre en direction des massifs de Djurdjura (HAMDANI,
1993 : 140), il tint les mêmes propres : « Attention ! Le succès des embuscades que vous
monterez ne tiendra pas aux coups du fusil tirés où aux morts chez les français, il tiendra
uniquement au nombre des armes récupérer », une semaine plus tard, Krim rejoint les
maquisards de Zamoum Ali, il participe à des opérations, il accompagne ces hommes
(COURRIERE, 1969 : 50).

Plus tard, il établit un nouveau PC au douar Kouriet, relié à Ighil Imoula, mais il
dispose de problème de ravitaillement, puis un envoyé spéciale de El Hadj Messali, qui
propose à Krim de mettre sous ses ordres, mais Krim bouillonne intérieurement, il décide de
passe à l’offensive avec Ouamrane et Zamoum Ali.

Le 20 novembre, il réunit les chefs des régions pour changer de tactique « évitez de
faire couler le sang par ce que ce là impressionne la population, ce qu’il fait ce sont des
actions audacieuses qui montrent bien que nous ne somme pas des bandits mais des
révolutionnaires, des nationalistes, décidées à chasser la France de notre pays » (HAMDANI,
1993 : 140-141).

Pour la région de Tizi-Ouzou, Krim décide sur le nom Tabani30, une opération qui à
lieu le 27 novembre, l’embuscade réussit, dont le fils à tête pris en otage, puis libère, accepte
de verser 200000 A.F et de cotiser tous les mois, puis cette opération donne un impact
psychologique positive (HAMDANI, 1993 : 141). En année 1955, l’hiver est très dur, et mal
passé (COURRIERE, 1969 : 34), pas cessé de neiger sur le Djurdjura depuis deux semaines
(HAMADNI, 1993 : 142).

29
L’un politique : le front de libération nationale, et l’autre militaire. (HAMDANI, 1993 : 137).
30
Etait à l’époque un riche Kabyle exploitent une ligne de transport. (HAMDANI, 1993 : 140).

~ 29 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

Ainsi que le 9 janvier 1955, un événement qui va marquer une ère nouvelle, un
groupe de moudjahidine sous la direction de Saïd vont faire un attenta pour un poste
militaire31 (HAMDANI, 1993 : 142). Après Michelet et jusqu'à la sortie du sol de Tiourirda, il
n’y a que la voie, en cette zone de haute montagne très propice à l’action de guérilla
(HAMDANI, 1993 : 144).

Le lendemain, y’a que l’attaque, ont attaqué au canon et des dizaines de camion pour
évacuer les morts et les blessés du postes, certain journaux écrite « une bande rebelle forte
d’un certain homme bien armée à attaquée une poste retiré dans la montagne et qui devant la
riposte des soldats les rebelles ont détaillé… » (HAMDANI, 1993 : 147).

Le 28 janvier 1955, le 11 bataillon parachutiste de choc accroche un groupe de l’ALN


au douar M’Kira prés de Draa El Mizan, il ya des mort des deux cotés. Le 3 février un autre
accrochage oppose un groupe de la 2e région au douar Kouriet (HAMDANI, 1993 : 150).

En effet après l’arrestation de Bitat à Alger au mois de Mars 1955 Ouamrane fut
désigné à ça place avec l’accord de Krim Belkacem et Abbane Ramdane32 le aider après ça
sortir de prison, le chef Kabylie est convaincu que la révolution qui n’est qu’a ses débuts à un
grand besoin de cet homme hors du commun. Après cette intervenue avec Ouamrane, Abbane
dinait vite par être convaincu et rejoint le FLN, il sera retenue à Alger pour les services
information et propagande sur recommandation de Krim (252-251 :2009 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬. Pendant
tout le mois de mars 1955 l’armée ne desserre pas son étau : accrochages-opérations de trois
mille hommes pour nettoyer le massif de Sidi Ali Bounab.

Devant cette offensive qui risque de sonner le glas pour la révolution dans sa zone,
Krim prend des mesures, il réunit l’état-major zonal élargi33 au milieu d’avril, il développe
son plan ce contre offensive « il faut donc ruser, utiliser la montagne, les complicités dans la
population…il faut réorganiser les réseaux. Désormais nous aurons trois activités séparée
dans chaque région : l’action armée sera confie aux groupe de l’ALN ; l’action politique elle

31
Installé dans une ancienne maison forestière située à Tizi n Djemaa à deux kilomètre de douar Akbils.
(HAMDANI, 1993 : 144).
32
Né le 10 juin 1920, responsable PPA. Région Sétif 1948 ; membre CNRA et CCE.FLN 1956-1957.
(BENJAMIN, 1985 : 163).
33
Avec la participation des chefs de régions. (HAMDANI, 1993 : 151).

~ 30 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

consister à organiser des réunions et a amener quelque jeunes dans le mouvement, aurons
pour tache de saboter les routes, les lignes télégraphique »34 (HAMDANI, 1993 : 151).

Ainsi il fixe les objectifs de l’action armée :

 « Il faut éviter les accrochages avec l’adversaire.


 Renforcer les dispositifs de renseignements et la surveillance.
 Aucun groupe armé de plus de six hommes ne doit stationner plus de deux jours dans
le même douar » (HAMDANI, 1993 : 153).

Cependant en 1955, Ouamrane dispose d’environ 100 hommes et de 30 armes de


guerre, disséminés entre Chréa, Hammam Réghane et Mouzaiaville, lorsque le 13 mai 1955 il
décide d’attaquer l’armée française pour se procurer des armes (COURRIERE, 1969 : 140).

Vers juillet 1955 le maquis Kabyle compte environ 1500 hommes armée sous compter
les moussebiline. Les premiers jours de mois de juillet la révolution à caractérisé par :

 « La participation de la population, des routes coupées dans toute la zone.


 Poteaux télégraphique abattus.
 Destruction de ponts (COURRIERE, 1969 : 195). Par la suite Krim, il modifiée le
programme :
 Attentas dans les villes et les villages et sur les marchés ».

Ensuite il retourne aux embuscades militaire qui démoralisent ceux qui ont la tache de
surveillé des récoltes, des lignes télégraphiques où des ponts (COURRIERE, 1969 : 195).

Soudain c’est l’expulsion du 20 aout dans le constantinois par Zighout Youcef35


(427 :‫)ﻓﺮﻛﻮس‬. Dans le constantinois la révolte est nationale et non seulement le fait de petite
bande armées, les objectifs sont fixé : le philippeville, Al Arrouche, Oued Zenati, le Kroub
Callo, El Milia Djidjelli, Guelma, Bône, Jemmaps. Des embuscades doivent être montée sur
les routes nationale et départemental toutes les mines, tous les établissements doivent être
attaqué, jusqu'à la quelque victime civile européens avaient être assassinés (COURRIERE,
1969 : 207).

34
Se sont des moussebilines. (HAMDANI, 1993 : 151).
35
Est forgeron-menuiserie, de trente quatre ans, originaire de candé semondou, son nom veut dire yeux verte, et
un conseiller municipal PPA avant le déclenchement de 1er novembre, il prit le maquis 1950. (COURRIERE,
1969 : 199-200).

~ 31 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

L’opération durer trois jours : le 20 aout offensive sur les villes, le 21 offensives
contre les soldats et postes militaire, les 22 actions individuelle contre les colons et les traites
algériens (COURRIERE, 1969 : 208). En ce fin aout la population musulman déferle sur les
villes, et attaque gendarmeries et les casernes. Les conséquences en sont très important à
Alger le peuple soutiendra le FLN, les volontaires, les mousebilines cherchent à entrer en
grand nombre dans l’ALN (HAMDANI, 1993 : 158). A la fin des attaques contrallées par les
hommes de Zighout on compte 1273 morts musulmans et plus de 1000 prisonniers
(COURRIERE, 1969 : 211).

En septembre 1955, les troupes française ont été portées à 1600000 homme, Jacques
Soustelle impose plusieurs réformes pour calmer les Algériens telle que :

 « Entrée plus large des musulmans au premier collège.


 Remplacement du gouverneur général par un ministre de l’Algérie assisté de deux
secrétaires d’état, un européen et un musulman et d’un conseil de l’Algérie désigne
par l’assemblé Algérienne » (COURRIERE, 1969 : 219).

En décembre 1955 Krim à se gueula des mauvaise jours : sa femme est reporté chez
ses parents avec sa fille, le lendemain, un commando français encercle Tizra n Aissa vers
alors que le brouillard a fin de se lever « un mouchard »36 (HAMDANI, 1993 : 162). Par la
suit durant tout cette année 1955 avec les retissages de l’armé française qui se multipliât sur la
Kabylie, Krim mise sur une organisation des plus rigoureuses et instaure des mesures
exceptionnelles à tous les niveaux, il suite de prés l’évolution de la situation ( :2009 ,‫ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬
252-251).

Vers la fin décembre Krim reçoit un rapport de chef de région de Azazga, il aurait
proposé d’organiser un contre maquis pour le compte des services secret français, un militant
Zaide explique l’affaire à Krim (l’opération oiseau bleu) (HAMDANI, 1993 : 163).

-3- Krim Belkacem et l’opération oiseau bleu :

A la suite du développement de l’action révolutionnaire dans la région, les services de


l’armée française ont mit un complot visant à infiltrer l’armée de libération national dans la
wilaya III. Cependant l’autorité coloniale française n’a jamais cessé de pratiquer depuis le

36
Avion d’observation arrive aux Nord-est est tourne un longue moment piquant dans les ravins, quelque maison
détruite quelle fellah arrêter. (HAMDANI, 1993 : 162).

~ 32 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

début de la révolution, aussi c’est une guerre ordonné par des instructions diabolique et selon
les plans étudiées et préparé à l’avance (ESSEDIK, 2002 : 71 ).

L’opération désignée sous le nom de code « oiseau bleu », fut mise en œuvre pendant
la deuxième année de la guerre d’indépendance de l’Algérie. Est une tentative de création
d’une force anti-maquis (LACOSTE-DUJARDIN, 1986 : 167), elle consiste plusieurs
nomination : oiseau bleu- opération armé secrète de Kabylie- commandos K- forces K – le
complot.

Mais avant que les forces françaises ne se lancent dans la mise en œuvre de cette
opération, ils ont soutenue les forces de Bellounis de me qui est opposée à la révolution, mais
ces forces messalistes ont reçu de sévères coup de la part des forces de l’armée de libération,
et ont perdu beaucoup de leurs hommes et ce dernier (Bellounisse) à été contraint de se retirer
ses hommes et restants au sud. Et à partir de là l’autorité française penser à recruter les
hommes dans la région de la Kabylie et à commencer de pratiquer ça tactique (-2016 ,‫رواﻓﯿﺲ‬
46 :2017).

Ce complot porte le nom de oiseau bleu on l’appelait « Grand affaire » dans les
milieux officiels française, Mr Reger Léonard était gouverneur d’Algérie lorsque la révolution
fut déclenché dans la nuit de 1er Novembre vu l’échec de ses efforts politique et militaire
visant à déjouer la révolution, les responsables français ont décidé de l’émettre ce dernier de
ses fonctions en le remplaçant par Soustelle (ESSEDIK, 2002 : 73).

Il mit un programme général qui vise à anéantir la révolution, le plan consiste à mettre
en place des groupes armée constitués d’Algériens dans le secret le plus absolu en vue de
combattre les maquisards (186 :2017 ,‫)ﻟﻌﺮﺑﻲ‬, une fois que le plan produirait ses effets dans
cette région il ferait l’objet d’une extension à d’autres région du pays.

Le choix port sur un homme présumé Tahar Achiche37 habitait à Beni Yedir une
localité proche de Azazga pour se charger de l’exécution de cette mission (ESSEDIK, 2002 :
76) par l’inspecteur « Ousmeur » pour recruter les faux fellaghas (KADDACHE, 2010 : 124 ),
il lui demande de recruter les Algériens de la Kabylie qui seront à la hauteur, des recrues
courageuses intelligent et capable de garder le secret sur cette opération, ces gens seront

37
Est un ami intime des colons qu’il ne pouvait ni trahir ni s’en déjoué, il avait étudie dans jeunesse chez un
institeur Français à Beni Yedir qui a inculquer l’amour de la France à la place de celui de l’Algérie. (ESSEDIK,
2002: 76).

~ 33 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

organisés ensuite un groupe de 5 à 20 éléments à l’image des groupes de l’armée de libération


national Tahar Achiche ne pouvait refusait l’idée (ESSEDIK, 2002 : 77).

Il demande l’aide de son ami « Ahmed Azaid »38 (91-90 :2010 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬, qui l’accepte
après pour le bienfait de la révolution, il contacter le responsable locale Aazroun Mohamed
qui était son ami intime, les deux hommes étaient en fait d’ancien militant au sein du partie de
peuple avant la révolution. Dés qu’il eut connaissance du complot, Aazroun39 informa Krim
Belkacem (ESSEDIK, 2002 : 80-81), et ils ont réunit aux villages Tabuda à Iloula Oumahou
pour 10 jour et la réunion fait à la maison de Mehani Izamragen par Krim Belkacem40, et ils
ont mit fin aux points suivantes :

 La direction de ces forces recrutées est indépendante de l’armée française.


 Ils n’entrent pas dans la caserne française.
 Ils ne sont pas surveillés par des officiers français.
 Ils ne participent pas aux opérations militaires au sein des unités de l’armée française.
 Création de leur propre management et les rapports sont dirigés vers Jacque
Soustelle (287 :2017 ,‫)ﻟﻌﺮﺑﻲ‬.

Après les débats avec les responsables de la révolution, Krim décida de prendre en
main l’affaire avec toute la rigueur et la vigilance exigé pour que ce complot tourne à
l’avantage de la révolution, il autorise l’opération de se contrôlée par Mohamed Yazourene et
y de cette façon que la coopération fut décidée avec Soustelle (ESSEDIK, 2002 : 82-83). La
décision de l’accepte de l’opération est considérer la plus dangereuse que Krim Belkacem ait
prise dans la vie de la révolution, mais ça conscient de l’intelligence et de sobriété de Ahmed
Azaid il lui confie la tache de recrutement (289 :2017 ,‫)ﻟﻌﺮﺑﻲ‬.

On a remarquée que il ne recruter dans cette organisation que les militants les plus
dévoués, les plus capables de supporter les risques, il avait pour collaborateur dans cette

38
Il essaye de toutes ces possibilités de convaincre son ami (91 :2010 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.
39
Son nom est Mohamed Ameziane, né le 18/03/1912, en 1942 il adhéra aux structure du mouvement national, il
eu le privilège d’occuper déverses poste pour dernier grade colonel en 1958, puis membre de CNRA, membre du
comité central du parti FLN, il mort le 5 janvier 1988. (ESSEDIK, 2002 : 79).
40
Mohammedi Saïd, Aazroun Mohamed Ameziane nommé Brirouche- Zidat Ahmed nommé hend ouyazid, Ait
hamouda Amirouche, Amar Khouja Mehani, Abderahmane Mira, Amar Ath Cheikh, Megani Mohamed Salah si
Abdellah. (287 :2017 ,‫)ﻟﻌﺮﺑﻲ‬.

~ 34 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

délicate tache : Mellah Saïd, Omar Toumi, Omar Ouazoug, Si Abdellah Meghni41, tous ceux
qui ont été choisis et organiser par la suite en groupe ont été sélectionné par les responsables
de l’ALN en Kabylie, en suite leurs noms ont été réunis aux responsables de cette
organisation.

A ce stade de l’opération, Soustelle à été enlevé de ses fonctions et remplacé par


Lacoste. Soustelle lui chuchotait à l’oreille le fameux plan désigne alors par « la grand
affaire » Lacoste de joué en déclarant à chaud « c’est le meilleure plan qui sont pour se
débarrasser des maquisards est de la révolution ». Tahar Achiche reçoit du commandement
administratif et politique française des instructions à communiquer à Ahmed Azaid qui devait
à son tour, les remettre aux commandant de l’organisation Aazouren Mohamed, c’est de cette
façon qu’on est parvenue à recruter et à équiper pas moins de 600 militants (ESSEDIK, 2002 :
83).

Ces groupes encadrer par des officiers et des sous officier choisis parmi les
colonialistes d’Algérie les plus impénitents (BOUZAHER, 2009 : 247) sont recrues là pour
exécuter le complot de Soustelle ne sont en fait aux yeux du FLN et l’ALN que des militants
les plus sincère, est sont considérer par Soustelle et son successeur Lacoste comme étant des
gens armées pour anéantir la révolution, ils sont crée pour faire régner le calme et la sécurité
dans leur esprit et de rendre leur séjour plus joyeux (ESSEDIK, 2002 : 84-85).

La nouvelle force participe à de nombreux combats, les français firent de nombreux


constations louches, il n’y avait jamais de blessés parmi les soit disant faux moudjahidine en
1956 (KADDACHE, 2010 : 125), et ils prendront part à l’offensive d’automne qui sera
déclenchée sur toute le territoire national le 30 Septembre 1956 (BOUZAHER, 2009 : 247).
Et afin de Krim puisse couvrir ce plan et aide ces recrues dans ce complot, il leur a demande
de tirer beaucoup en l’air, et il a tué des Messalistes et il a présenté leurs Corps à ces recrues
pour les présenté aux français42 (93 :2010 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.

Krim poursuit le recrutement de ces hommes jusqu'à ce que leur nombre atteigne
1500 et ils ont été dispersés dans des endroits d’Azazga- Tighzarth- Tizi Ouzou- Ain El
Hamam, et tout au long de son développement contrôlé par le FLN locale et les recrues 293

41
Qui ont joué un rôle efficace dans cette opération. (ESSEDIK, 2002 : 83).
42
C’est de cette façon qu’on est parvenue à recruter et à équiper pas moins de 600 militants. (ESSEDIK, 2002 :
85).

~ 35 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

en tout dont le plus gros effectif 85 d’Iflissen, parmi lesquels 38 pour le seul village d’Ighuer
n Salem ont été choisis par les hommes de confiances désigné par Mohamed Yazouren43
responsable de FLN Azazga (zone 2 région 4) (AGERON, 1997 : 74).

Mais Krim n’aura pas le temps de continuera à s’occuper personnellement l’affaire,


44
c’est Mohammedi Saïd son adjoint qui se chargera (HAMDANI, 1993 : 164). (Voir
l’Annexe N°3).

Finalement on constaté que l’opération oiseau bleu à tourne en ridicule la géostratégie


et l’ethno-politique coloniale, l’ALN à gagnée des armes et du prestige ce qu’elle affirmé
Krim dans une lettre adressé à l’armée publiée dans el Moudjahid : « vous vous êtes trompés.
Ceux que vous avez pris pour des traitres à la patrie Algérienne étaient de purs patriotes qui
n’ont jamais cessé de lutter pour l’indépendance de leurs pays et contre le colonialisme. Nous
vous remercions de nous avoir procuré des armes qui nous serviront de libérer notre pays »
(KADDACHE, 2010 : 125).

Le travail dans le calme et le secret total ce continue jusqu’au congrès de la


Soummam, et durant ce congrès Larbi Ben M’hidi demande à Krim d’arrêter l’opération à
cause de certain incendie telle que l’assassinat d’un français puis l’autorité la découvert et elle
commencé de faire une enquête sur le sujet et fut arrêté tous les membres de Force K.

Enfin cette opération permettez d’avoir plus d’armes et plus d’argent « 86 Franc
Français », ainsi la wilaya III à soutenue la lutte pour les autres wilayas (-289 :2017 ,‫ﻟﻌﺮﺑﻲ‬
290), et Krim a ordonné aux unités de passer avec tout leur armements de coté des insurgées,
leur armée a ainsi augmente de 450 Soldats extrêmes bien armée (PECAR, 2009 : 132), et en
riposte à l’échec de l’armé français , il lance une attaque dans la région Ageuni Ouzidousse
prés d’Azfoune de 9 à 12 octobre 1956, et cette confrontation à fait de lourds pertes des deux
cotés (290 :2017 ,‫)ﻟﻌﺮﺑﻲ‬.

-4- Congrès de la Soummam Aout 1956 :

Ensuite en rappelle que le comité des six qui assume la direction de l’insurrection du
1er novembre 1954, à clôturé son réunion du 23 octobre en fixant un nouveau rendez-vous à

43
Dirigeant de la wilaya III (1957), membre du CNRA. (CHEURFI, 2009 : 357).
44
Et grâce à ce complot l’ALN à pu s’emparer d’une grande quantité d’armement légers qu’ont donné un grand
élan à la révolution. (ESSEDIK, 2002 : 91).

~ 36 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

janvier 1955 pour faire un premier bilan et tracer les nouvelles perspectives, mais ce rendez-
vous à été manqué (BELHOCINE, 2000 : 49).

D’une part les événement de 20 aout 1955 à un grand apport sur l’organisation de
congrès, et d’autre part le manque de coordination entre les chefs des wilayas, et d’autres
problèmes telles que le manque d’argent er d’armes nécessite l’organisation d’un congrès
(131 :2009 ,‫)أزﻏﯿﺪي‬.

Dans ce contexte Mahfoud Benoune45 déclara dans le journal El Watan : « un


événement important l’assaut du 20 aout 1955 dans le Nord constantinois à amène Abbane à
dépêcher dans cette région Amara Rachid et Mezhoudi Brahim pour rétablir les liaisons
s’inquérir de la situation et consulter Zighout Youcef46 sur certain nombre de sujet quelque
temps après-nous fûmes à notre tour chargé par Zighout et Bentobal d’aller à Alger remettre
un message à Abbane dans lequel était émise pour la première fois l’idée d’un congrès
national » (EL WATAN : 23/08/1999).

Au début ils ont décidé de la tenir en 21 juillet 1956, mais il a été reporté en raison de
la fuite de son emplacement et de son heure aux autorités coloniale ce qui mène la direction
de l’armée de libération à changer le lieu et l’heure de la réunion (134 :2009 ,‫)أزﻏﯿﺪي‬. Au part
avant ils ont décidé le lieu convenu dans le Nord constantinois où les Aurès prés de la
frontière Tunisienne pour faciliter l’entrée et la participation des délégués de l’extérieure,
mais finalement à été fixé en zone 3 (Kabylie) après la suggestion de Amirouche de tenir le
congrès dans la plus grand secret aux centre de pays en Kabylie, dans la vallée de la
Soummam au village d’Ifri entre Akbou et Sidi Aich du 20 aout au 10 septembre 1956
(KHALFA : 216).

Six personnes seulement ont effectivement participé aux travaux de ce congrès : Ben
M’hidi représentant de l’Oranie (président de séance), Abbane représentant du FLN
(secrétaire de séance), Ouamrane représentant de l’Algérois, Krim représentant de la Kabylie,
Zighout représentant le Nord constantinois, Bentobal adjoint de Zighout (MERAKEB, 2013 :
45), les autres chefs de zone (wilaya) n’ont pas assisté : Ben Boulaid (représentant des Aurès
et Nemancha) et Si Cherif (représentant du Sud).

45
Un sociologue et anciens officiers de l’ALN. (AL WATAN, 23/8/1999).
46
Dirigeant de la wilaya II, membre du CNRA 1956. (CHEURFI, 2009 : 364).

~ 37 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

Comme on le voit, le congrès se réduit à la présence de six membres en dehors des


séances, chacun se retrouvait avec les autres éléments de sa zone : Ali Kafi, Mostepha
Benaouda, Hocine Rouibah et Brahim Mehoudi avec Zighout et Bentobal (Zone 2), Said
Yazourene et Ait Hamouda Amirouche avec Krim (Zone 3), Mohammed Benaouda Ali
Mellah avec Ouamrane (Zone 4) chaque chef de zone représente un état de situation : effectifs
des Moudjahidine, armement, finances, état d’esprit des combattants et de la population
(BENKHEDDA, 2000 : 29).

Il est tenu chez Krim Belkacem dans son fief en Kabylie la sécurité des congressistes
était un impératif absolu on ne pouvant pas risquer la responsabilité et la direction de tout la
révolution (KHALFA, 2017 : 55). Il avait pour objet de régler les problèmes majeurs de la
révolution :

 L’approvisionnement en armes des maquis dont la responsabilité était confiée à Ben


Bella qui se trouvant aux Caire.
 La coordination des six zones de combat.
 Le commandement national de la révolution (KHALFA, 2017 : 421).

Après une analyse approfondi de la situation sur les plans politique, militaires,
diplomatique, le congrès47 à définit :

*Les buts de la lutte et les conditions de cessez-le feu (137 :2009 ,‫)أزﻏﯿﺪي‬.

*L’organisation du FLN et de l’ALN en posait deux principes :

 Primauté du politique sur le militaire.


 Primauté de l’intérieure sur l’extérieure avec le principe de codirection.

* Le découpage territorial en créant les 6 wilayas : wilaya I (Aurès-Nemenchas), wilaya II


(Nord constantinois), wilaya III (la Kabylie), wilaya IV (l’Algérois), wilaya V (Oranie),
wilaya VI (Sud Algérois). La wilaya est divisée en zones, lesquelles sont divisée à leur tour en
régions elle même découpées en secteurs, chaque secteur territorial dont avoir son propre
poste de commandement aux pc (KHALFA, 1988 : 2012) (Voir l’Annexe N°4).

47
Ce congrès est précédé par Ben M’hidi car il est le plus âgée parmi eux, leurs réunion se poursuit entre 14-23
aout 1956. (285 :2010 ,‫)ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬.

~ 38 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

Le congrès à crée les organes de direction de la révolution et désigné les membres que
les composant :

 Le CNRA conseil national de la révolution algérienne, organe souveraine et


délibérant composé de 17 titulaire et 17 suppléants.
 Le CCE (comité de coordination et d’exécution) composé de 5 membres choisis
parmi les membres de CNRA (BELHOCINE, 2000 : 52).

Les travaux du congrès ont fait l’objet : d’un procès verbal de réunion, et concernant
Krim, il a donné un certain chiffre dans son procès, il affirmait qu’il disposait de 450
moudjahidine enrôlés le 01/11/1954 et en 1956, 3100 moudjahidine, 7420 moudjahidine,
87044 combattants, 404 d’armes de guerre, 425 fusilles de chasses et concernant le montant
des ressources financiers 445 millions (137 :2009 ,‫)أزﻏﯿﺪي‬. (Voir l’Annexe N°5).

Pour cela à partir ce rapport on voit que Krim est pour une large part de l’engagement
des moudjahidines en Kabylie on compare avec d’autre région telle que, la zone du Nord
constantinois ne comptait que 100 combattants, la zone 4 seulement 50 et la zone 5 où Oranie
n’avait que 60, avec l’absence de zone 1 et zone 6 non pas donner leur effectifs de
moudjahidine (KHALFA, 2017 : 53).

Ce congrès48 à contribué de donner une direction nationale à la révolution et à préciser


les structures de FLN et de l’ALN (KADDACHE, 2010 : 49), enfin il sort par un document
intitulé « plateforme pour assurer le triomphe de la révolution algérienne dans la lutte pour
l’indépendance national (BELHOCINE, 2000 : 52).

Après l’achèvement des travaux de la conférence de la Soummam à la fin de mois de


aout 1956, les délégués ont quitte la région pour retourner dans leur états, la délégation de la
wilaya III à rester à Ouzelagen, ils ont tenu leur premier réunion début de Septembre 1956
dans le village Timliwin au centre de quartier d’Ath Mouhand. Krim a surprise la réunion et a
nommé le colonel Mohammedi Saïd comme commandant de la wilaya III, Ait Hamouda
Amirouche comme chef militaire et Kaci Hamai chef politique et Ahmed Azaid chef de
formation (259 :2011 ,‫)واﻋﻠﻲ‬.

48
A partir de ce congrès la guerre d’Algérie va prendre un autre forme, elle sera mieux organisé, elle va se
renforcer en cherchent à mobiliser toutes les populations Algériennes contre la présence et l’occupation française
en Algérie (KHALFA, 2017 : 217).

~ 39 ~
Chapitre II…………………………..Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

On conclu que la révolution avant de se déclenché à vu un parcoure bien organisée de


plusieurs réunion, et la plus important celle de 24 octobre 1954 qui décide le sort de l’Algérie
de lutter contre l’ennemie française le 1er novembre 1954. La nuit la plus noire règne sur les
montagnes par des attaques des gendarmeries de plusieurs villages « Azazga, Tegzirth, Bordj
Mnail » ce qui montrent l’évolution de la révolution 1954-1955 par les autres attaque et
embuscade successives. Après en novembre 1955 la France à mit un complot afin de infiltrer
l’armée de libération, mais Krim il profite de ce complot pour son bienfait, l’ALN à gagné
plusieurs armes et vêtements et d’argent. Et vers 1956, le congrès de la Soummam se
considère un tournant décisif dans l’histoire de la révolution Algérienne d’après ces décisions
légal qui organise la révolution.

~ 40 ~
Chapitre III : Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

-1- Krim et le premier CCE

-2- Le conflit entre Krim Belkacem et Abbane Ramdane

-3- Krim et le deuxième CCE

-4- La bataille des frontières et la création de COM


Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

-1- Krim et le premier CCE :

Le CCE ou comité de coordination et d’exécution, qu’on appellera aussi plus


commodément l’exécutif du FLN 49. Le procès-verbal du congrès qui y a été publié pour la
première fois ce contente de signaler que : «le comité de coordination et d’exécution (CCE)
est composé de cinq membres dont les noms sont tenus secrets. Ils ont été choisis parmi les
membres de CNRA qui se trouvent en Algérie. Leur quartier générale est quelque part dans
un maquis » (KHALFA, 1992 : 219).

Réuni à partir du 20 aout dans la vallée de la Soummam à l’initiative de Krim


Belkacem, Larbi Ben M’hidi et Abbane Ramdane, ce congrès avait réuni seize délégués venus
de différentes régions d’Algérie. CCE devenait l’instance exécutive du FLN, il était composé
de cinq membres50 (HARBI, 2001 : 197), le premier CCE au milieu des tourments d’Alger
terrorisé et investi, fut paradoxalement assez irénique (MEYNIER, 2003 : 349).

En septembre 1956, Alger est organisé en zone autonome placée sous l’autorité du
CCE qui siège dans la ville, Abbane suit de prés ses activités, mais assume en outre un rôle
national dans la coordination avec les wilayat, les fédérations de France, de Tunisie et du
Maroc, et la délégation extérieure ; pratiquement, Ben M’hidi assure le suivi des opérations
militaires tandis que Benkhedda s’occupe de problème politique ; Dahlab dirige le journal El
moudjahid et Krim contrôle les activités de sa wilaya d’origine (KADDACHE, 2010 : 89).

A partir de ce moment, Krim confiera la Kabylie, qui est devenu à l’issue du congrès,
la wilaya III au colonel Mohammedi Saïd (NAILI : 27), peut être dés de cette époque, ce
combattant de djebel se sentit-il silencieusement isolé face à trois politiques cultivés et à un
autodidacte épris de culture (MEYNIER, 2003 : 350), Saad Dahlab confirme que Krim était
plus sensible aux bienséances, était plein de dignité et se comportait toujours correctement, et
que Krim n’avait pas certains pouvoirs.

Il avait une grande autorité et discutait de tous les problèmes, rien ne se passait à l’insu
du CCE. Il suffisait à chacun de rendre compte de son activité et de toute initiative prise
(DAHLAB, 1990 : 57-60).

49
Dans sa livraison spéciale n°4 de Novembre 1956, El moudjahid, qui deviendra dés le numéro suivant l’organe
unique de la révolution, la composition du CCE n’a pas été donnée. (KHALFA, 1992 : 219).
50
Abbane Ramdane, Benyoucef Benkhedda, Krim Belkacem, Larbi Ben M’hidi, Saad Dahlab. (HARBI, 2001 :
197).

~ 42 ~
Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

Le congrès de la Soummam a envoyé plusieurs militants a une mission mais


finalement seul Amirouche qui est parti, selon Djoudi Attoumi « fut chargé colonel
Amirouche d’une mission importante et avec tous les pouvoirs pour enquêter et régler le
différend entre les responsables de la wilaya I (Aurès-Nemenchas), cette mission lui fut
confiée en même temps que le colonel Ouamrane et le commandant Mezhoudi Brahim, mais
pour des raisons que nous ignorons, Amirouche51 s’était retrouvé seul, face à ce problème qui
empoisonnait non seulement la wilaya I, mais également tous les maquis » (ATTOUMI,
2004 : 64), pour résoudre les conflits qui ont éclaté après le martyre de Ben Boulaid,
Amirouche a échoué dans sa mission selon Saidani (156-155 :2011 ,‫)سعيداني‬.

En Novembre 1956 que la nouvelle direction se fait connaitre officiellement et publie


son programme, Elle lance le mot d’ordre de grève du 1er Novembre 1956, où elle verra se
confirmer l’audience et l’autorité du FLN, avec la grève de huit jours qui sera déclenchée le
28 Janvier, pour se terminer le 4 Février 195752 (TEGUIA, 2007 : 226).

Pour ce qui concerne la durée de la grève été l’idée de Ben M’hidi (HORNE, 2007 :
198), il semble que Krim Belkacem n’était pas très enthousiaste quant à la durée de la grève
(125 :2013 ,‫)عباس‬.

En effet la grève générale des huit jours été annoncé à l’occasion du débat à l’ONU sur
la question algérienne à semé le désarroi chez les autorités françaises, le générale Massu
menace de livrer les magasins des grévistes au pillage et l’administration française de
licencier les fonctionnaires. C’est la meilleure preuve de l’affolement qui règne dans les rangs
colonialistes, est une raison supplémentaire pour que le peuple algérien fasse de cette grève un
succès total, et les commerçants savent les sacrifices qu’exige la libération, ils ne se laisseront
pas intimider (BENKHEDDA, 2009 : 135).

La grève a été observée dans plusieurs villes, Alger, Oran, Constantine… et dans
plusieurs villages, mais c’est dans la capitale qu’elle se manifesta avec le plus de vigueur
(KADDACHE, 2010 : 90). « Le générale Massu instaure le pillage à Alger, ce sera une
nouvelle illustration de l’ordre colonial et de la pacification. Cela n’ébranlera guère la
détermination des Algériens d’arracher leur indépendance » (BENKHEDDA, 2009 : 135).

51
Commandant de la wilaya III (1957-1959). (CHEURFI, 2009 : 34).
52
La grève était une des conséquences directes de la priorité donnée à la Soummam, au mois de Septembre
précédent, à l’internationalisation du conflit. (HORNE, 2007 : 198).

~ 43 ~
Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

Face à cette situation mouvementée, Krim Belkacem s’est caché dans la maison d’un
professeur nommé André Mandouz dans le quartier du premier mai d’Alger ( :2008 ,‫بوحوش‬
465). Le CCE se réunit et décide de quitter la capitale par crainte d’arrêter tous ses membres,
ce qui mettrait en danger la révolution ( 195 :2008 ,‫)تميم‬, et la difficulté de déplacer les
membres du comité et les fonctionnaires de la région au sein de la capitale, c’est la raison
pour laquelle ils ont quitté la ville le 28 Février 1957 (125 :2013 ,‫)عباس‬.

Malgré cette dure épreuve leur cohésion était totale et le CCE était restait uni, l’étau
des paras se rassurant toujours d’avantage, ils commencèrent à penser évacuer Alger et ils
réfugier au maquis, sur ces entrefaites, ils informèrent Ben M’hidi que son séjour à la casbah
devenait aléatoire et qu’il risquait d’être pris d’un moment à l’autre.

Il décida de sortir de la casbah et vint se loger pour deux ou trois jours en ville
européenne dans un studio inconnu sauf de Benkhedda (HARBI et MEYNIER, 2004 : 348),
comme à dit Saad Dahlab « trois jours après notre séparation à Alger, nous nous trouvâmes
réunis au PC du colonel Saddek53 comme convenu, tant les services de liaison étaient
admirablement organisés.

Là sur les montagnes de Chréa nous décidâmes de gagner l’extérieur. Nous nous
scindâmes en deux groupes. Krim et Benkhedda passèrent par l’Est à travers les wilayas 3 et
2, Abbane et moi par l’Ouest à travers la wilaya IV et V qui constituaient l’Ouest Oranais »
(DAHLAB, 1990 : 73).

Krim est arrivé à la wilaya III. Le 22 mars 1957 y’a une réunion du conseil de wilaya
tenue par le colonel Mohammedi Saïd qui fut nommé chef d’état-major de l’Est par le CCE
où l’ennemi aurait pu anéantir tout l’état-major de la wilaya III, où Krim a sauvé la réunion
avec son intelligence sans d’assisté a la réunion (ATTOUMI, 2004 : 64).

Krim et Benkhedda en cours de route vers la Tunisie investira le colonel de la wilaya


II Bentobal à joindre les membres du CCE en Tunisie (NAILI : 31), le 21 mai 1957 Krim et
Benkhedda en Tunisie et Abbane et Dahlab au Maroc (DAHLAB, 1990 : 74).

53
Dehilès Slimane dit colonel Saddek, commandant de la wilaya IV (1957). (CHEURFI, 2009 : 126).

~ 44 ~
Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

-2- Le conflit entre Krim Belkacem et Abbane Ramdane :

Le dispute entre Krim et Abbane semble remonter aux premiers mois de la guerre,
bien avant d’assurer cette place et de ce rôle de numéro un du FLN, qui a été remarqué par
tous les observateurs à l’unanimité de 1956, et selon le colonel Dehilès, la première otage
remontrait à Novembre 1955 où après cela Abbane s’était rendu à Bordj Menaél54 pour
confronter Krim et Ouamrane qui le menaçaient et il allait les défier en leur disant :« Tuez-
moi si vous êtes des hommes » (KHALFA, 1992 : 270).

Après 20 aout, dés le printemps de 1956, Abbane et Ouamrane outrés de n’avoir reçus
aucune arme de l’extérieur qui est un travail dédie pour Ben Bella, ils ont écrivaient une lettre
d’une violence extrême aux frères du Caire qui avaient promis armes et finances où Abbane a
demandé de les envoyait des armes ou bien l’argent pour les acheté, Ben Bella répondait qui
c’est impossible, et la réponse de Abbane comme suit : « si vous ne pouvez rien faire pour
nous à l’extérieur, revenez orever avec nous. Venez-vous battre.

Autrement, considérez-vous comme des traitres », Krim Belkacem l’appela Abbane


brusquement à l’ordre : « Tant que ces règlements de comptes se passent uniquement entre
nous, ce n’est pas trop grave, lui dit-il, mais tu fais tout pour répandre nos divergences avec
l’extérieur. L’Oranie est troublée par ces agissements. Boussouf m’en a fait part. Amirouche
en Kabylie en a vent. Tu as trop tendance à répandre les décisions seul ! » Abbane attaque
Krim qu’avait le patron politique d’Alger de son rôle de coordinateur (COURRIERE, 1969 :
346-347).

Le conflit entre eux commençait de se détérioré depuis le départ du CCE à l’extérieur,


lors de sa première réunion à Tunis juillet 1957 basé au principe prééminence du politique sur
le militaire55 (HARBI, 1993 : 194), où Abbane débuté de critiquer de façons ouverte et
souvent très dure le comportement de Krim, Boussouf et Bentobal, et proclamait que ces
chefs comme des inamovibles devant échapper a tout contrôle, et les menaça de rentrer à
l’intérieur pour les dénoncer auprès des combattants.

Ces critiques ont provoqué la colère de Krim et les militaires, et par conséquent,
Abbane a reçus des avertissements sévères, et de ce jour ils commencèrent à se réunir sans lui

54
Grande bourgade entre Alger et Tizi-Ouzou. (KHALFA, 1992 : 270).
55
La jalousie de Krim ne pouvait pas supporter l’ascendant d’Abbane sur la marche de la révolution. (HARBI,
1993 : 194).

~ 45 ~
Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

et même sans qu’il fût informé, ils cherchaient le moyen de diminuer son autorité et de l’isoler
au sein des cercles dirigeants (LEBJAOUI, 2010 : 156).

Après la session du CNRA Septembre 1957 qui se tient au Caire consacre le triomphe
de Krim qui affirme la nécessité d’éliminer tout obstacle organisationnel et humain à la
cohésion des membres fondateurs du FLN (HARBI, 1993 : 194-195), Ahmed Toufik El
Madani ajoute que cette réunion visait à destituer Abbane Ramdane et à l’exclure de toutes
responsabilités (330 :1982 ,‫)المدني‬, « sixième membre du cercle qui, dans le CCE, détient le
pouvoir réel, Abbane perd tout droit de regard sur les questions militaires pour ne s’occuper
que du journal El Moudjahid.

Cela ne signifie pas qu’il n’est pas associé à d’autres activités, mais il est désormais
présent en tant qu’auxiliaire et non en tant que partenaire » (HARBI, 1993 : 197).

Krim et ses camarades réuni et décide de se débarrassé Abbane, mais Boussouf était à
ce moment au Maroc et d’après Alistair Horne celui qu’il a déclara qu’il n’y avait qu’un
choix : « la mort ou la prison »56, Krim fut remarquer que la discision de prison ce serait
impossible dans la Tunisie de Bourguiba, tandis qu’au Maroc.

Le 24 décembre 1957, Abbane se laissait persuader d’aller au Maroc, ostensiblement


pour y assister à un entretien avec le roi Mohammed V, il était accompagné à partir de Tunis,
par Krim et Mahmoud Chérif. Abbane dit à Krim dans l’avion : « je sens qu’il ya quelque
vilain tour, mais vous le regretterez… » le 26, les trois hommes montèrent dans une voiture
prit la direction avec Boussouf et deux inconnus. La voiture prit la direction de Tanger, puis
s’arrêtait devant une ferme (HORNE, 2007 : 236-237), et là, il a été liquidé dans une ferme
appartenant au front le 27 décembre 1957 (20 :2000 ,‫)لونيسي‬.

Un nouveau scénario de la mort d’Abbane par le CCE pour calmer les gens, que cinq
mois après avoir été perpétrée, dans le journale el moudjahid numéro 24 du 29 Mai 1958 qui
l’annonce dans sa première page la photo du martyr, encadrée d’un liseré noir,
annonçant : « Abbane Ramdane est mort au champ d’honneur » (KHALFA, 1992 : 301).
(Voir l’Annexe N°6)

-3- Krim et le deuxième CCE :

56
Mais les autres ont préféré du le prisonnier. (HORNE, 2007 : 236).

~ 46 ~
Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

Le seconde CCE n’a plus rien à voir avec le premier, il est définitivement installé à
l’extérieure loin du front, loin d’Alger, ce n’est plus un groupe restreint de militants
(MEYNIER, 2003 : 351), Krim quitte l’Algérie avec l’intention de n’y rentrer que le pouvoir
entre les mains (HARBI, 1993 : 193) et fin juin 1957, Krim Belkacem et ses camarades
arrivent en Tunisie et le comité tient sa première réunion hors d’Algérie ( 126 :2013 ,‫)عباس‬.

Lors d’une réunion prés de Tunis, les membres du CCE se livreront une bataille
verbale et c’est à partir de là que la cohésion du groupe est entamée, dans cette atmosphère
obscure est un des tristes épisodes de la révolution algérienne qui commence : « l’affaire
Abbane, en réitérant le principe de la primauté de politique sur militaire et de l’intérieur sur
l’extérieur, ne manquera pas de susciter des hostilités à son égard, il continuera à tenir tête
envers les autres responsables malgré les mises en garde de Krim »57 (NAILI : 31).

A Tunis, une grosse agitation attend les rescapés du CCE, Abbas et Lamine
Debaghine58 sont en plein désaccord avec Mehsas, Ben Bella envoie des lettres extrêmement
désagréables où il désavoue pratiquement les décisions du congrès de la Soummam, qui n’a
pas seulement été la victoire de l’intérieure mais aussi celles des Berbères sur les arabes, des
nouveaux sur les historiques, des démocrates sur les autocrates.

La conférence du CCE s’est tenue à Tunis, à Tétouan, puis au Caire en prélude à la


réunion d’aout 1957 du 2e CNRA, dans une grande villa du quartier de Garden City
(DUCHEMIN, 2014 : 284-285). Ces malentendus déboucheront à l’été 1957 sur la refonte du
réflexe d’un pur militaire proposera le gel des activités de l’exécutif et la convocation d’une
réunion des colonels (NAILI : 34). (Voir l’Annexe N°7).

Krim puissamment secondé par Boussouf, provoqua une réunion du CNRA59 «


Boussouf chef de la wilaya V, était tout indiqué, mais l’occasion était belle et aussi bien, Krim
que Boussouf la saisirent pour ramener Abbane à sa juste proportion et éliminer ses deux amis
Dahlab et Benkhedda qui semblaient toujours d’accord avec lui, ni Krim ni Boussouf ne
donnèrent leur raison au CNRA, aucun membre de ce dernier ne demanda une seul
explication et ni Dahlab ni Benkhedda ne posâmes une seul question et conscience presque
heureux de les retirer » (DAHLAB, 1990 : 83).

57
Les politiques du premier CCE, ne disparurent pas totalement dans la seconde. (MEYNIER, 2003 : 351).
58
Ministre des affaires étrangères du GPRA (1958-1959). (CHEURFI, 2009 : 123).
59
Il fallait désigner un remplaçant de Ben M’hidi. (DAHLAB, 1990 : 93).

~ 47 ~
Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

L’ordre du jour du conseil est fourni, tire évidement les conséquences de


l’impossibilité de maintenir l’exécution à Alger, le problème de l’armement et celui de
franchissement de la ligne Morice en plein achèvement sont posés, il faut aussi choisir entre la
formule d’un CCE restreint tel qu’il existe ou d’un organisme plus important et plus
représentatif.

Le 2e CNRA revenant sur les décisions de la Soummam, préconise l’égalité de


l’intérieur et de l’extérieur ainsi que des politiques et des militaires, à la suite d’une
intervention d’Abd El Hamid Mehri60: mettons un terme à ces désaccords qui nous ont fait
tant de mal (DUCHEMIN, 2014 : 285) cette conférence s’est en fait tenue du 20 au 27 aout
1957 (31 :2013 ,‫)ضيف هللا‬.

Seul Abbane essaya de s’insurger, il était d’une pièce et ne savait pas tempérer.
Benkhedda et Dahlab mimes sans hésiter à la disposition du nouveau CCE. Sur proposition du
Krim le 2e CCE fut porté à quatorze membres au lieu de cinq, il y avait les cinq détenus en
France et ne pouvant de ce fait activer, leur nomination était plutôt honorifique et constituait
une caution utile : Ahmed Ben Bella, Khider Mohamed, Ait Ahmed Hocine, Boudiaf
Mohamed, Rabah Bitat et cinq anciens chefs de wilaya, Krim, Boussouf, Bentobal, Mahmoud
chérif et Ouamrane (DAHLAB, 1990 : 84-85), et quatre politicien, Abbane, Ferhat Abbas,
Lamine Debaghine, Mehri (312-311 :2013 ,‫)ضيف هللا‬.

Le CNRA passe de 34 à 54 membres, seuls Abbane et Krim restent de l’ancienne


équipe (DUCHEMIN, 2014 : 285), « la formule était séduisante, ils ne chercha à ne rien
modifier dans la politique tracée au congrès de la Soummam si ce n’est que pour se faire
plaisir ils ne parla plus de priorité de l’intérieur sur l’extérieur et pour cause, ni de politique
sur le militaire » (DAHLAB, 1990 : 85), quant à l’abolition du premier principe cela signifie
le transfert du pouvoir à Krim Belkacem et ses alliés et l’émergence du terme 3B 61 ( ,‫الزبيري‬
138-137).

60
Elu au CNRA en 1956, au CCE en 1957, septembre 1958 ministre des affaires du Maghreb arabe. (CHEURFI,
2009 : 239).
61
Krim, Boussouf, Bentobale.

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Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

On a remarquée que les résultats du CNRA du Caire étaient bien une revanche contre
la Soummam, illustrée par la marginalisation d’Abbane, il fut dés lors relégué au secteur de
l’information62 (MEYNIER, 2003 : 345).

-4- La bataille des frontières et la création de COM :

Cette bataille menée pendant la guerre de libération, d’abord sur les frontières algèro-
tunisienne fin 1957 début 1958, ensuite face au Maroc, qui commençait à se détériorer contre
les tentatives de franchissement en force de barrage de la ligne Morice par l’ALN
(MEYNIER, 2003 : 296).

La ligne Morice étendue sur 500 km, s’étend de la frontière tuniso-algérienne et il y a


l’équivalent sur la frontière marocaine, de la mer au Sahara, entre les deux barrages électrifiés
qui la composent, il y a 150 mètres de terrain miné, la hauteur est de deux mètres cinquante et
la puissance électrique est de 1000 volts (KAFI, 2002 : 105).

Trois données caractérisent la situation aux frontières fin 1957 : « le gonflement et la


concentration des effectifs, l’amélioration de l’armement et l’existence d’un personnel de
commandement qualifié non utilisé » (HARBI, 1993 : 223). En raison des graves effets
négatifs de la ligne Morice sur la révolution, du manque d'approvisionnement en armes et de
l'interruption des communications entre l'intérieur et l'extérieur.

Les forces de l'Armée de libération nationale ont doublé leurs opérations depuis
janvier 1958 contre les forces françaises sur la frontière algéro-tunisienne, et ainsi la bataille
frontières commence et se terminera fin mai 1958. Les unités de l'Armée de libération ont
subi de lourdes pertes dans leurs attaques contre la ligne Morice (27 :2012 ,‫)بوضربة‬.

Au total, les pertes algériennes de la bataille de Souk-Ahras furent évaluées par les
français à « 594 tués et 40 prisonniers, soit un total de 634 hommes sur 1100 engagés et 800
qui avaient passé le barrage. 46 armes collectives et 412 armes de guerre individuelles furent
saisies ». Et ce qui concerne la bataille de la frontière algéro-tunisienne, le journaliste Yves
Courrière, notamment, a cru devoir affirmer « qu’en quatre mois le FLN avait perdu 12000
hommes, 3000 prisonniers, 6000 fusils de guerre et un bon millier de FM et de mitrailleuses »
(AGERON, 2010 : 645-646).

62
C’est-à-dire pratiquement à un poste de rédacteur en chef du nouveau journal du FLN El Moudjahid.
(MEYNIER, 2003 : 345).

~ 49 ~
Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

Le colonel Ouamrane a écrit un rapport au CCE impitoyable, il a compté « 6000


moudjahidines tombés en deux mois dans la seule zone de Duvivier. Les services français,
eux, comptabilisèrent du 21 janvier au 28 mai 1958 prés de 4000 combattants algériens tués,
588 prisonniers et, du coté français, 279 tués. Dans le même temps les français s’emparèrent
d’environ 4000 armes de guerre (MEYNIER, 2003 : 297).

Krim s’enfonce dans les problèmes de commandement de la frontière Est63


(MEYNIER, 2003 : 351), Krim chargé au sein du CCE remanié au Caire du département de la
guerre avait proposé de créer 2 commandements opérationnels militaires ou COM, aussi en
Tunisie appelé (COM-Est) qu’au Maroc appelé (COM-Ouest) intention d’unifier le
commandement de l’armée. Krim voulait confier le commandement COM-Est pour
Mohammedi Saïd64 et Com-Ouest au colonel Sadek Dehiles mais ces camarades ont pas
accepté ce dernier, toujours la question Kabyle présent, ainsi la transaction est construite de la
manière suivante :

 « COM-Est : colonel commandant Mohammedi Saïd assisté des colonels Amouri,


Benaouda65 et Boughlez issus respectivement des wilayas 3, 1,2 et de la base de souk
Ahras.
 COM-Ouest : colonel Houari Boumediene, commandant, assisté du colonel Saddek
(Dehiles) son adjoint » (KHALFA, 2017 : 97-98).

Le 4 Avril, les taches attribuées aux différents membres furent précisées par
l’officialisation de huit départements centraux : les 3B, Krim prendre le poste de ministre de
la défense, l’administration et l’intérieur pour Bentobal, les communications et liaisons
générales pour Boussouf. Le CCE fait face aux problèmes des frontières liées au barrage
électrifié de fortes pressions maghrébines pour que le FLN, trouve un terrain d’entente avec
les français et à la nouveauté de la situation politique due à l’arrivée au pouvoir en France de
De Gaulle.

Ainsi que l’échec était claire sur la frontière de l’Est, dans l’été 1958, dans le contexte
des rapports préparatoires à la formation du GPRA qui ont conduit à sa marginalisation et à sa
destitution, Gilbert Meynier à dit que « l’échec du COM, permit tardivement à Krim de se

63
Le CCE tourne au ralenti de Janvier à Avril 1958, au rythme des accords et des désaccords des colonels de
pouvoir. (MEYNIER, 2003 : 351).
64
Dirigeant de la wilaya III (1956). (CHEURFI, 2009 : 251).
65
Membre du groupe des 22 (1954), du CNRA (1957), du COM-EST (1958). (CHEURFI, 2009 : 61).

~ 50 ~
Chapitre III………………………….……Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

rendre compte que la présence au CCE de Mahmoud Chérif répulsif aux yeux des maquisards
de l’avait desservi dans la gestion du COM, et de la crise des frontières » (MEYNIER, 2003 :
351-352).

Jusqu’au mois de Septembre 1958, le FLN était dirigé par le CCE, au bout de quatre
ans de guerre et après un long examen de l’évolution de problèmes et de sérieuses études le
CCE décida de se dissoudre et de constituer un gouvernement algérien (DAHLAB, 1990 :
95).

On conclu que après le congrès de la Soummam, Krim devient membre du CNRA et


de CCE mais continue à suivre de prés le fonctionnement de sa wilaya, ce qui concerne la
duré de la grève de huit jours, il semble que Krim n’était pas très enthousiaste. Et après la
capture de Ben M’hidi, il quitte Alger et s’installe à Tunis, lors de la première réunion du
CCE à l’étranger Krim œuvre à l’élimination de Benkhedda et de Dahlab et à l’isolement
d’Abbane du CCE. A la période où existait le conflit entre les politiques et les militaires, les
forces française établirent la ligne Morice pour séparer l’intérieur et l’extérieur, ce qui
déclencha la bataille des frontières fin 1957- début 1958, face à cette situation Krim décida le
4 avril 1958 la création de COM afin d’unifier la direction de l’ALN. L’échec sur les
frontières et du COM c’est l’une des conditions qui prévalent à la formation du premier
GPRA.

~ 51 ~
Chapitre IV : l’affaiblissement de Krim Belkacem 1958-1960

-1- Krim ministre de la défense armée

-2- le complot de l’Amouri

-3- La réunion inter-wilaya

-4- la réunion de dix colonels


Chapitre IV………………………….l’affaiblissement de Krim Belkacem 1958-1960

-1- Krim ministre de la défense armée :

Le principe d’un gouvernement Algérien à été discuté à la conférence de Tanger avril


1958, le CCE à discuter de cette constitution, en sollicitant l’avis de ses membres66, « De
Gaulle, par l’intermédiaire d’Abderrahmane Farés envoyé à Tunis, fit savoir au CCE qu’une
constitution d’un gouvernement algérien gênerait sa politique libérale algérienne. Cela ne
changea aucunement les vues du CCE » (KADDACHE, 2010 : 145).

Le 19 septembre 1958 le premier gouvernement provisoire de la république


algérienne fut crée et proclamé à Tunis, au Caire, et dans plusieurs capitales (DAHLAB,
1990 : 95) au cours d’une conférence de presse Krim et Mahmoud Chérif annoncèrent au
monde la constitution du nouveau GPRA (COURRIERE, 2005 : 359).

La présidence accordé a Ferhat Abbas et Krim Belkacem garda son poste de ministre
des forces armées et devint vice président il pensait tout naturellement présider ce
gouvernement, mais Boussouf et Bentobal s’y opposaient « ils ont mit d’accords sur Ferhat
Abbas qui était représentatif et ne concurrençait personne. Egalement qu’il pourrait mener
facilement des négociations aux quelles ils ont toujours songé » (DAHLAB, 1990 : 95-96).
(Voir l’Annexe N°8).

Le GPRA abandonne le Caire et s’installer à Tunis pour beaucoup de raisons,


d’abord elle est rapprocher du champ de bataille, ensuite les problèmes qui découlent de la
présence de puissantes unités régulières de l’ALN, et le long de la frontière tuniso-algérienne,
les combats sur la ligne Morice...etc. (ALLEG, 1981 : 96).

Krim à choisi son équipage, qu’il a affecté à un groupe d’officiers fuite de l’armée
française67, pour les viser d’arriver au pouvoir (HARBI, 2001 : 256-257), le GPRA se
préoccuper en premier lieux de la coordination et de la discipline des wilayat et des djounouds
de l’extérieur.

Le 2 octobre 1958, le GPRA décide la création de deux états-majors coiffés par


Boumediene et Mohammedi Saïd, et où aussi discuté l’idée de Krim qui veut faire entrer à

66
Mais sans consulter le conseil national et sans prendre l’avis d’un quelconque gouvernement étranger.
(KADDACHE, 2010 : 145).
67
Saïd Mohammedi, Amar Ouamrane, Dehiles et Mohammed Yazourene, Arezki Bouzida et le docteur Ahcéne
Oucharef, Mebrouk Belhocine directeur de cabinet de Mahmoud chérif ministre de l’armement, les
commandants Omar Oussedik et Rabah Zerrari. (HARBI, 2001 : 256-257).

~ 53 ~
Chapitre IV………………………….l’affaiblissement de Krim Belkacem 1958-1960

Alger des djounouds installés en Tunisie (KADDACHE, 2010 : 145), « dans son sillage, il fait
nommer Mouloud Idir (officier de l’armée française ayant déserté dés 1956) chef d’état-major
et continue à superviser le COM. l’incompétence de COM entraine sa dissolution en
Octobre » (VALLAUD, 2012 : 175).

Enfin on peut dire que le GPRA dans sa constitution marque une étape décisive dans
le combat des Algériens pour l’indépendance et l’unité de leur pays (ALLEG, 1981 : 98).

-2- le complot de l’Amouri :

L’émergence d’un mouvement de désobéissance contribué a l’échec de Krim de


formé l’armée des frontières où déclarée un complot contre lui, « A l’origine du complot, on
trouve deux hommes : le colonel Amouri68, rétrogradé en septembre 1958 au grade de
commandant, et le commandant Mostefa Lekhal69 » (HARBI, 1993: 220),dans une réunion du
CCE au Caire, L’Amouri avait été suspendu de manière illimitée de toute activité
(MEYNIER, 2003 : 417).

Quant à la décision de Krim d’éloigner les deux chefs des wilayas des Aurès et de
Souk Ahras, Mohammed Amouri exilé en Arabie Saoudite (AL DIB, 1985 : 286), « garde des
relations suivies avec son successeur à la tête de la wilaya I, le colonel Nouaoura, et son ami
Aouechria, le chef de la base de l’Est » (HARBI, 1993 : 220) .

Dans leur entreprise contre le GPRA, ils recevront les encouragements de l’Egypte qui
mécontents de l’orientation maghrébine de la conférence de Tanger. Le mois d’octobre
s’embarquèrent pour la Tunisie via la Libye (MEYNIER, 2003 : 418-419).

Le 8 octobre 1958, Krim a commencé à mettre en œuvre son plan, où il a appelé le


colonel Mohammedi Saïd chef de COM-Est et le colonel Naouaoura70 et Aouechria71, ont
convoqué a une réunion sur les questions d’armement et de ravitaillement. Au cours de cette
réunion, Krim a nommé Mohammedi Saïd comme président sur COM pour la deuxième fois,
et l'a chargé de diriger les unités des forces armées présentes à la frontière à l'intérieur de
l'Algérie avant le 25 Octobre 1958, Mais ce qui s'est passé inattendu, c'est que Nouaoura et

68
Responsable de la wilaya I (1956-1958). (CHEURFI, 2009 : 35).
69
Commandant de la wilaya IV. (HARBI, 1993 : 220).
70
Responsable du premier Etat. (HARBI, 1993 : 220).
71
Chef d’un groupe militaire en charge de la supervision de la base militaire dans l’Est du pays. (HARBI, 1993 :
220).

~ 54 ~
Chapitre IV………………………….l’affaiblissement de Krim Belkacem 1958-1960

Aouechria ont refusé de accordé avec le colonel Mohammedi Saïd et n'ont pas accepté
l'entrée en Algérie.

Krim a tenté de les rencontrer dans une réunion au Kef le 8 novembre 1958 pour les
convaincre de l'idée, mais ils ont souligné leur objection à la nomination de Mendjli72 à la tête
de COM-Est, cela est considéré comme la première insurrection sur le front de l'Est, et cette
position est considérée comme un choc pour Krim, qui aurait imaginé qu'il pourrait atteindre
le grand succès de son plan (439-438 :2013 ,‫)ﺿﯿﻒ ﷲ‬.

Les chefs du front de l’Est avaient décidé d’éliminer les trois ministres militaires ( les
3B), le mois de Novembre 1958 avait été témoin d’une tentative de coup d’état militaire qui
avait eu lieu avec l’accords des chefs des wilayas de Constantine, de Souk Ahras et des Aurès,
le but était d’arrêté les ministres militaires « Krim, Mahmoud Chérif, Bentobal, Boussouf, de
les amener en Algérie et de les traduire devant un tribunal militaire » le chef de coup d’état le
colonel Mohamed Amouri (AL DIB, 1985 : 286-291) Mais les colonels Mahmoud Chérif et
Krim Belkacem ont pu découvrir le complot avant qu'il ne soit exécuté (440 :2013 ,‫)ﺿﯿﻒ ﷲ‬.

Le GPRA réussit à réprimer la rébellion avec l’appui de l’armée Tunisienne


(VALLAUD, 2012 : 176), Mahmoud Chérif avait prévenue Boussouf et Krim est incapable
d'arrêter le complot, il a demande l'aide de Bourguiba, celui-ci avait mis sa disposition les
forces de polices nécessaires (AL DIB, 1985 : 291).

Il semble que Boussouf ait joué un rôle majeur dans le procès des conspirateurs du
gouvernement provisoire (440 :2013 ,‫)ﺿﯿﻒ ﷲ‬. Les conjurés se retrouvent devant un tribunal
militaire, dont le président est Boumediene73, et Ali Mendjli74, le tribunal condamné ces
fusillés en Mars 1959 (VALLAUD, 2012 : 176).

Le complot L’Amouri détermina le GPRA à échapper à l’influence égyptienne et à


revenir à Tunis (MEYNIER, 2003 : 423). Elle l’est également aux yeux du gouvernement
Tunisien qui ne lui fait plus confiance pour maintenir l’ordre (HARBI, 1993 : 223).

Krim, Boussouf et Bentobal pensèrent qu’en se débarrassant des politiques, ils allaient
résoudre le problème, ils mirent fin au premier GPRA sans bruit et avec le souci de ne pas
étaler leur différends devant l’ennemi (DAHLAB, 1990 : 117).
72
Commandant, membre de l’état-major de l’ALN. (CHEURFI, 2009 : 241).
73
Qui codirige l’état-major. (VALLAUD, 2012 : 176).
74
Le procureur. (VALLAUD, 2012 : 176).

~ 55 ~
Chapitre IV………………………….l’affaiblissement de Krim Belkacem 1958-1960

-3- La réunion inter-wilaya :

La réunion se tient dans le Nord de constantinois de 6 à 12 décembre 1958 qui est


une manœuvre de Amirouche avec la participation de plusieurs colonels où se sont réunis à
l’intérieur parmi eux75 les deux colonels (Ali Kafi et Colonel Lotfi) refusent de rejoindre à
cette rencontre.

Les trois inquiétudes prédominantes les débats entre les colonels sont : leur isolement
par rapport à la direction installé à l’extérieure du pays et leur manque de moyens matériels ;
l’épuration pour se prémunir contre le noyautage ; l’entraide à tous les niveaux (HARBI,
2003 : 230). Comme il a mentionné Ali Kafi76 dans ces mémoires « le point le plus important
inscrit à l’ordre du jour de cette réunion concernait l’isolement grandissant de l’ALN à
l’intérieur, l’absence de soutien logistique, surtout en armes. Ce point a donné lieu à 27
propositions qui ont été soumises au GPRA dans un télégramme classé sous le n°306/248,
daté du 5 février 1959 » (KAFI, 2002 : 142).

Dans les résolutions de la réunion, mandat était donné à la wilaya III de rèintervenir
en wilaya I pour y lutter contre la dissidence, et à la wilaya IV de secourir la wilaya VI dans la
lutte contre les contingents Bellounistes de Si Meftah. Le procès-verbal de la réunion était un
violent réquisitoire contre le GPRA (MEYNIER, 2003 : 423), les chefs de l’intérieur
réagissant que la direction ne fait pas l’effort nécessaire pour leur venir en aide.

Le gouvernement décide de réunir à l’extérieur du pays les chefs militaires,


Amirouche convoqué à Tunis, en route, il est tué dans une embuscade par l’armée française le
29 mars 1959, et le colonel Si Haoués77 dans le djebel Tsameur au même temps. Et le colonel
Si M’Hammed78 s’est rendu au douar Ouled Ben Achra « avec leur disparition, Krim perd ses
éventuels alliés dans le jeu complexe qui l’oppose à ses alliés de circonstance, Boussouf et
Bentobal » (HARBI, 1993 : 230-231).

75
Amirouche représente (la wilaya III), Abidi Hadj Lekhdar (wilaya I), Si Haoues (wilaya VI), et Si M’Hammed
(wilaya IV). (HARBI, 2003 : 230).
76
Colonel de l’ALN (wilaya II). (CHEURFI, 2009 : 199).
77
Dirigeant de la wilaya VI (1958-1959). (CHEURFI, 2009 : 316).
78
Dirigeant de la wilaya IV (1958-1959). (CHEURFI, 2009 : 84).

~ 56 ~
Chapitre IV………………………….l’affaiblissement de Krim Belkacem 1958-1960

-4- la réunion de dix colonels :

En juillet 1959, les chefs de wilayat furent convoqués à Tunis (CHABOUB, 2009-
2010 : 46), Krim propose une concertation entre les officiers supérieurs à partir du grade de
commandant, mais son projet est rejeté par Boussouf et Bentobbal qui s’opposent à la
présence du commandant Idir (HARBI, 1993 : 242).

La réunion des dix colonels regroupa « les ministres Krim, Boussouf, Bentobal, et les
deux chefs de l’Est et de l’Ouest Mohammedi Saïd et Boumediene, les colonels Abidi Hadj
Lekhdar79, Ali Kafi, Saïd Bouzourene, Dehiles Slimane et Dghine Boudeghine (Lotfi) »
(KADDACHE, 2010 : 147), « les colonels se divisent en deux groupe d’importance égale. Le
premier a pour leader Krim, le seconde Bentobbal et Boussouf » (HARBI, 1993 : 242).

Cette réunion a duré cent jours de 11 aout- 16 décembre 195980, (MEYNIER, 2003 :
359) étaient décidé à trouvé de meilleur moyens des méthodes de lutte supérieure, une
direction plus valable « Au bout de cent jours les dix colonels se rendirent compte qu’ils
perdaient leur temps et qu’il n’y avait aucun problème nouveau, le seul qui s’étant toujours
renforcer la lutte et de hâter la victoire » (DAHLAB, 1990 : 122-123).

Lors de la première séance, le colonel Lotfi a demandé de ne pas permettre aux trois
ministres de l'armée d'assister à cette réunion, car ils sont partie au conflit au sein du
gouvernement81. Et cela a causé l'agacement de Krim après cet incident, il a rencontré son
entourage Au ministère, il a planifié l'enlèvement des colonels (Lotfi, Boumediene, Ali Kafi),
après avoir vu que la réunion se passait en faveur de ses rivaux, mais ce complot s'est fini par
un échec (HARBI, 1993 : 243-244).

Plusieurs questions ont également été soulevées lors de cette réunion, notamment la
question de l'entrée du gouvernement dans le pays, où Krim a suggéré la nécessité pour ce
dernier d'entrer en Algérie, alors que Boussouf et Bentobal s'y sont opposés partisans du
maintien du siège à l’étranger, et lorsque cette proposition a été votée, la tendance Boussouf et
Bentobal l’avait emporté par 20 voix contre 12.

79
Colonel de l’ALN (wilaya I, 1958). (CHEURFI, 2009 : 211).
80
Chaque faction mobilisa ses forces et ses partisans. (MEYNIER, 2003 : 359).
81
Quant à son travail, ses séances ont été interrompues en raison des conflits entre les militants présents à la
réunion. (HARBI, 1993 : 243).

~ 57 ~
Chapitre IV………………………….l’affaiblissement de Krim Belkacem 1958-1960

Aussitôt après cette victoire, « Boussouf avait lancé une attaque contre Krim
Belkacem pour faire retomber sur lui toute la responsabilité des échecs du gouvernement
précédent, aussi bien les armes bloquées que les fonds qui n’avaient pas été transférés à
l’intérieur et il demandait que Krim démissionne de son poste de ministre de la guerre » (AL
DIB, 1985 : 331-332).

Ainsi que la réunion de CNRA de Tripoli 16 décembre 1958-18 janvier 1959 qui
dura trente trois jours, elle fut le théâtre d’affrontements personnels continus, qui recouvraient
aussi des divergences sur la question des pouvoirs de CNRA sur la conception de l’armée et
sur la question des négociations avec la France (MEYNIER, 2003 : 362).

Alors que c’était le seul résultat que les colonels avaient obtenu. Le CNRA décida de
constituer un nouveau GPRA dans le but de garantir l’authenticité de la révolution, Krim avait
décidé qu’on ne pouvait plus continuer à confier la destinée du FLN à Ferhat Abbas et qu’il
était tout désigné pour être le président du GPRA (DAHLAB, 1990 : 124), il n'a pas eu la
présidence pour la deuxième fois (129 :2013 ,‫)ﻋﺒﺎس‬.

On conclu que a la formation du premier GPRA 19 septembre 1958, Krim Belkacem


pense tout naturellement présider ce gouvernement, garda son poste de ministre des forces
armée et devint vice président, où des performances de ce ministère on été critiquées par les
membres du GPRA, qui ont tenu Krim la responsabilité d’échec de l’organisation de l’armée
des frontières et face aux fils électrifiés, ainsi que de la baisse du rythme des opérations de la
fourniture d’armes à l’intérieur. Le comportement de milieu qui entourait Krim à permis
l’émergence d’un mouvement de désobéissance contre lui, comme le complot l’Amouri. La
réunion des dix colonels s’est tenue dans des circonstances extrêmement difficiles dans la
révolution, pour trouver des solutions à la crise du gouvernement. Tous ces événements
témoignent le déclin et le bouleversement du statut militaire de Krim.

~ 58 ~
Chapitre V : Krim Belkacem entre 1960-1962

-1- Krim ministre des affaires étrangère

-2- Le conflit de l’état-major contre le CIG et le GPRA

-3- Krim ministre de l’intérieur

-4- Les accords d’Evian 1962


Chapitre V………………………………………..…….Krim Belkacem entre 1960-1962

-1- Krim ministre des affaires étrangère :

Le deuxième GPRA a été établi de janvier 1960-aout 1961 et Farhat Abbas82 a pris
la présidence (129 :2013 ,‫)ﻋﺒﺎس‬, et Krim Ministre des affaires étrangére « Krim est le seul qui
soit encore vivant et en liberté. Il est probablement l’homme le plus influent et le plus écouté
du GPRA parce qu’il incarne à la fois le combattant du maquis et l’homme politique qui a
acquis l’expérience du monde comme ministre des affaires étrangères » (CONTRIBUTION :
Novembre 1960-20 Mai 1961).

En Avril-Mai 1960, Krim se rend visite officielle en Chine où il a reçu par les
autorités du pays, d’abord par Mao Tse Toung et par Chaou En Lai83 (KHALFA, 2017 : 117),
il avait expliqué le besoin des algériens d’un soutien matériel dans la lutte, les autorités
chinoises leur avaient accordé les aides suivants : « 2 millions de dollars donné au
gouvernement par des voies non officielles ; fourniture de riz, de blé, de thé, de tissus et de
couvertures ; et environs 1000 tonnes d’armes et de munitions » après il a visité aussi la Corée
du nord et au Vietnam qui ont confirmé leur promesse d’aide le peuple algérien.

Par la suite de retour en Chine, Krim s’était sarrète à Moscou où les Soviétiques lui
avaient promis des aides pour les refugiés et des armes pour les combattants, il était allé à
Tunis pour annoncer aux combattants de l’intérieur que le gouvernement avait accepté
d’envoyer une délégation auprès de De Gaulle pour gêner ce dernier au moment de
l’assemblée de l’ONU (AL DIB, 1985 : 339-340).

Ses déplacements à l’étranger pour y rencontrer de nombreux et hauts dirigeants


auprès desquels il défend la cause algérienne et chercher une dimension d’homme d’Etat que
peu de ses paires du GPRA peuvent rendiquer (KHALFA, 2017 : 118).

En effet, une fois la délégation des négociateurs créée, au milieu de 1961, aucun
d’autre n’est à la place de cet ancien d’Ait yahia moussa, il mènera sa mission jusqu’au bout
(NAILI : 34-35), il a prouvé qu’il pouvait être aussi bon diplomate que guerrier intrépide et
patriote (KHALFA, 2017 : 119).

82
Président du GPRA (1958-1961). (129 :2013 ,‫)ﻋﺒﺎس‬.
83
Premier ministre. (KHALFA, 2017 : 117).

~ 60 ~
Chapitre V………………………………………..…….Krim Belkacem entre 1960-1962

-2- Le conflit de l’état-major contre le CIG et le GPRA :

On constaté que parmi les décisions de la 3e session du CNRA 16 décembre 1959- 18


janvier 1960, que supprime le ministère des forces armées et lui remplacé par un Comité
Interministériel de la guerre, qui dirige par l’intermédiaire d’un état-major (HARBI, 1993 :
249). Le ministre de la guerre fut confié à un comité interministériel composé des trois «
Krim, Boussouf et Bentobal.

Au lieu des deux états major d’Est et d’Ouest, un Etat major générale fut crée sous le
commandement unique de Boumediene, ayant les commandants Slimane (Kaid Ahmed84) et
Mendjli comme adjoint et le commandant Azzedine » dés cette époque l’autorité des trois B
commençait à décliner (DAHLAB, 1990 : 129-130).

L’activité de l’Etat-major générale « débuta le 23 janvier 1960 et rapidement le


désaccord se manifesta à propos des prérogatives entre lui et le CIG, sur la question de la
conduite de la guerre »85. Où la polémique a commencé avec le CIG sur la question de
l’autorité et de la responsabilité sur les wilayas de l’intérieur (KAFI, 2002 : 220-221).

Le vif différend qui s'est élevé entre le GPRA et EMG est que le gouvernement à
refusé d’invité le CNRA a une réunion qui s’est tenu janvier 1961, l’EMG attendait cette
occasion pour soulever la question des décisions que les participants se sont juré de mettre en
œuvre, Boumediene et ses assistants ont entrepris de mettre en œuvre certaines
recommandations liées à l'armée, telles que celles qui ont un rapport direct avec le
recrutement de médecins et d'étudiants et leur mobilisation politique.( -449 :2013 ,‫ﺿﯿﻒ ﷲ‬
450).

Ainsi que dans cette situation, un incident important s'est produit qui a été la
principale raison de l'explosion de cette crise « Il s'agit de l'accident de l'avion français F-84
qui a été abattu le 21 juin 1961 à la frontière tunisienne, et son pilote a été capturé sur le sol
tunisien. Le gouvernement tunisien a demandé l'extradition du pilote, car le gouvernement
provisoire a décidé de l'extrader sans aucune condition, Boumediene a donc décidé le 15

84
Membre de l’état-major général et commandant de l’ALN. (CHEURFI, 2009 : 200).
85
l’EMG émergeant comme une force et de plus en plus opposés le CIG et GPRA. (KAFI, 2002 : 220).

~ 61 ~
Chapitre V………………………………………..…….Krim Belkacem entre 1960-1962

juillet 1961 de remettre sa démission au président de GPRA Ferhat Abbas »86 ( :2013 ,‫ﺿﯿﻒ ﷲ‬
450).

-3- Krim ministre de l’intérieur :

La crise devenant de plus en plus aigué, de nouveau le CNRA se réunit ce fut la


réunion d’aout 1961 (DAHLAB, 1990 : 150) qui se tient à Tripoli dans le secret totale
(DUCHEMIN, 2014 : 287-288), le 4e CNRA devait siéger pendant trois semaines « dés le
débuts, il y avait dans l’air une odeur de souffre, Mendjli et Slimane se lançaient de concert à
l’attaque de Krim, qui avec son équipe, était allé à Evian pour liquider l’Algérie » Krim
défendait, présentait les procès verbaux des entretiens et démontrait avec quelle fermeté
résolue il s’était opposé aux exigences françaises.

Cependant viennent les élections à la direction suprême du GPRA. « Une fois encore,
Krim apparaissait comme la personne la mieux désignée pour lui succéder », mais Boussouf
et Bentobal le supplièrent de ne pas accepter la présidence (HORNE, 2007 : 443). Le CNRA
décida de remanier complètement le gouvernement, la 3e GPRA fut en effet constitué
septembre 1961 sous la présidence de Benkhedda et Krim Belkacem vice président du conseil
et ministre de l’intérieur87 (DAHLAB, 1990 : 151).

Alors qu’en décembre 1961, la question algérienne était une fois de plus posés à
l’ONU, le 21 décembre celle-ci invita la France et l’Algérie à reprendre les négociations
(DAHLAB, 1990 : 154).

Première escarmouche à Mohammedia, au Maroc, le GPRA y délibère du 5 au 10


janvier 1962, cette fois Krim veut mettre le paquet « il s’est débarrassé entre temps de ses
scrupules d’homme d’Etat, son objectif est d’éliminer les chefs de l’EMG, commencer par
une motion votée et adressée au gouvernement par les responsables FLN du Maroc, de
Tunisie et de France », pendant une vingtaine de jours Krim reste au Maroc avec une partie de
l’équipe du GPRA, cette fois ils veut constituer des dossiers solides en vue de la prochaine
négociation avec la France, dont la reprise a été votée par le gouvernement provisoire
(HAMDANI, 1993 : 204).

86
L’EMG a vu dans cette décision une reddition. (450 :2013 ,‫)ﺿﯿﻒ ﷲ‬.
87
Krim rate pour la troisième fois consécutive la noble fonction de président du GPRA qui aurait dû, en toute
honnêteté, lui revenir de droit. (KHALFA, 2017 : 125).

~ 62 ~
Chapitre V………………………………………..…….Krim Belkacem entre 1960-1962

La réunion du CNRA se tint à Tripoli du 22 février 1962 (DAHLAB, 1990 : 162), les
cinq prisonniers « Ben Bella, Boudiaf, Khider, Ait Ahmed, Bittat, consultés par Krim,
Bentobal et Mohammed-Seddik Benyahia88 approuvèrent les grandes lignes des accords et
firent confiance au GPRA » la discussion très serrée aboutit à un accord de principe.

le GPRA présenta ces accords au CNRA du 22 au 27 février 1962 réuni à Tripoli, ils
furent adoptés à l’unanimité moins quatre voix dont celle des trois de l’état major,
Boumediene, Mendjli et Kaid Ahmed (KADDACHE, 2010 : 215), toute la négociation se
résume que Krim Belkacem resté le chef de la délégation algérienne de bout en bout
(KHALFA, 2017 : 444).

-4- Les accords d’Evian 1962 :

-La rencontre d’Evian I:

Les négociations ont été longues et difficiles, plusieurs rencontres ont précédé les
véritables négociations qui ont commencé avec de Gaulle et qui ont finalement abouti aux
accords d’Evian89 (KADDACHE, 2010 : 207). « Ben Bella, depuis sa prison d’Aix-les-Bains,
avait exigé que cette délégation soit dirigée par Krim Belkacem, ce qui avait été accepté et
avait rassuré tous les combattants car l’intervention de Ben Bella était une garantie pour le
maintien d’une ligue stricte dans les négociations » (AL DIB, 1985 : 351), Malgré la volonté
de la minorité de continuer la guerre jusqu'à la victoire, Krim, selon son opinion et sa
détermination, a su faire le poids et gagner la décision de négocier (CONTRIBUTION : 1960-
20 Mai 1961).

Le 30 mars 1961, le GPRA et le gouvernement français annoncèrent à Tunis et Paris


l’ouverture de pourparlers à Evain le 7 Avril, le lendemain Louis Joxe ministre d’état chargé
de l’Algérie au cours d’une conférence de presse à Oran « déclara que les négociations auront
lieu également avec le MNA ».

Le GPRA répliqua qu’il n’acceptait pas ce rencontre qui été prévue pour le 7 Avril et
fait reporter les négociations jusqu'à 20 Mai 1961 (BENKHEDDA, 2010 : 24), la première
réunion se déroula le 20 mai 1961 entre la délégation du gouvernement français conduite par

88
Quelques jours avant la tenue de la dernière session du CNRA, il fait fallait partie de la commission chargée
d’élaborer un programme pour l’après-indépendance. (CHEURFI, 2009 :73).
89
Où ce dernier reconnu que le gouvernement algérien était le seul représentant du peuple Algérien et avait était
choisie la ville d’Evian comme lieu pour les négociations. (AL DIB, 1985 : 351).

~ 63 ~
Chapitre V………………………………………..…….Krim Belkacem entre 1960-1962

Louis Joxe et du GPRA par Krim Belkacem90 (KHARCHI, 2004 : 530), les négociations se
dérouler jusqu'à 13 juin 1961 (KHALFA, 2010 : 168). « Quant à la négociation avec la
France, elle n’avance pas vite mais les premières réunions ont été très utiles parce qu’elles ont
permis de créer une atmosphère de dégel » (LETTRES : 23 Mai 1961).

La délégation française insistait que « le Sahara demeurait français et que l’Algérie


deviendrait un pays limitrophe du Sahara, territoire français et la France lui offrirait la
possibilité de participer à l’exploitation des richesses sahariennes, plus précisément du pétrole
saharien, elle insistait longuement sur les garanties à la minorité française, la double
nationalité pour les européens et français langue officielle en Algérie… et elle ménageaient
toutes les facilités dans l’Algérie future, ils exigeaient des bases militaires sur lesquelles
naturellement le gouvernement algérien n’aurait aucun droit de regard…etc. »91 (DAHLAB,
1990 : 144).

En effet en ce qui concernait le Sahara il était algérien bien avant l’occupation de


l’Algérie par la France et il devait rester sous contrôle algérien (AL DIB, 1985 : 356). Elle
oppose un refus catégorique et ne déclare hostile à tout démembrement du pays au nom du
principe intangible de l’intégrité territoriale affirmé depuis la proclamation du 1er Novembre
1954 (CHIKH, 1998-2006 : 143).

Les discussions piétinent c’est un véritable dialogue de sourds, le 13 juin 1961, à


l’initiative française les pourparlers sont suspendus (BENKHEDDA, 2010 : 25), après
plusieurs échanges de notes et de rencontres entre les deux délégués, dés le 13 juin se
réunissent en assemblés générale à Lugrin pour conclure à un échec qui furent rompues à
propos du Sahara (DAHLAB, 1990 : 145), et à cause de l’attitude trop dure de la délégation
française et de l’intransigeance de la délégation algérien (AL DIB, 1985 : 358), Krim
Belkacem s’adresse le lendemain 14 juin aux médias internationaux, où il se borne à énumérer
les divergences (MALEK, 2010 : 145). Ensuite à Lugrin les négociations se déroule du 20 au
28 juillet 196192 (KHALFA, 2010 : 168).

90
Comprend Saad Dahlab, Mohammed Benyahia, Tayeb Boulahrouf, Ahmed françi, Ahmed Boumendjel, et les
commandants Ahmed Kaid et Ali Mendjli, Redha Malek en est le porte parole. (BENKHEDDA, 2010 : 24).
91
La délégation Algérien étaient diamétralement opposés. (DAHLAB, 1990 : 144).
92
Avec les mêmes délégués dans un contexte régional un peu perturbé. (CONSEIL DE LA NATION, 2011 :
23).

~ 64 ~
Chapitre V………………………………………..…….Krim Belkacem entre 1960-1962

Charles Robert Ageron à dit que « la conférence reprit et elle dura neuf jours
seulement. Cette fois, ce fut le GPRA qui décida l’interruption. Cette tactique s’explique
assez aisément : Le GPRA, au moment où Habib Bourguiba tentait de reconquérir Bizerte par
les armes, ne pouvait se montrer conciliant sur Mers el-Kébir, par exemple. Le GPRA choisit
cependant de rompre sur le Sahara en exigeant la reconnaissance préalable de la souveraineté
algérienne refusée par Paris » (AGERON, 2010 : 676).

Ainsi que la rencontre qui se déroule le 28 juillet et à laquelle cette fois, Krim se rend
secondé par Dahlab, se révèle aussi infructueuse que la précédente, face à l’attitude figée de la
France à l’endroit du Sahara, la délégation algérienne se déclare dans l’impossibilité de
poursuivre les pourparlers « c’est la répétition du scénario du 13 juin à Evian, version
algérienne. Aucune date n’est avancée pour une nouvelle reprise » (MALEK, 2010 : 162).
Krim Belkacem après l’échec d’Evian, se montre cette fois plus dur, plus exigeant et très
nettement moins optimiste (HAMDANI, 1993 : 237).

-La rencontre d’Evian II :

Après plusieurs entretiens ce fut la rencontre secrète des Rousses qui dura du 11 au 18
Février 1962, sur les hauteurs du Jura, à la frontière Franco-suisse (DAHLAB, 1990 : 156), la
délégation française était composé de 9 membre93 (BENKHEDDA, 2010 : 35) et dans la
délégation algériens se trouvaient : Krim Belkacem, vice président du GPRA et ministre de
l’intérieur94 (MALEK, 2010 : 213). (Voir l’Annexe N°9)

Parviennent après de longues discussions (CHIKH, 1998-2006 : 148) tous les


problèmes furent à nouveau débattus et chacun défendit son point de vue (BENKHEDDA,
2010 : 36) où il a été discuté sur les conditions d’exploitation des richesses du Sahara, délai
d’utilisation des installations nucléaires au Sahara, modalités d’évacuation de la base de Mers
el-Kébir et des troupes françaises en Algérie, organisation de la période de la transition,
composition et attributions de l’exécutif provisoire, effectifs de la force locale, statu de la
minorité française, coopération entre la France et l’Algérie (CHIKH, 1998-2006 : 148).

93
De Bruno de Leusse, Rolland Billecart, Jean de Broglie, Louis Joxe, Robert Burno, le générale de Camas,
Claude Chaillet, Bernard Tricot, attaché au cabinet de Louis Joxe et le colonel Seguin de Pazzis.
(BENKHEDDA, 2010 : 35).
94
Lekhdar Bentobal, ministre d’Etat ; Saad Dahlab, ministre des affaires étrangères ; M’hammed Yazid, ministre
de l’information ; Mohammed Benyahia, Rédha Malek ; Seghir Mostefai et Kasdi Merbah. (MALEK, 2010 :
213).

~ 65 ~
Chapitre V………………………………………..…….Krim Belkacem entre 1960-1962

Les deux délégations d’accord sur tous les textes, se séparèrent pour se retrouver
bientôt à Evian pour des négociations officielles (BENKHEDDA, 2010 : 36), « le texte final
est arrêté le 19 Février 1962 , à 2h30 du matin » (MALEK, 2010 : 217), le CNRA réuni à
Tripoli du 22 au 27 Février 1962 et examine le document final des Rousses à la lumière d’un
rapport présenté par Saad Dahlab, dans un débat qui porte sur la paix ou la guerre, où le
CNRA déclare que le GPRA est mandaté pour poursuivre les négociations en cours (ALLEG,
1981 : 392).

Le gouvernement français informé des résultats positifs de Tripoli, rendez-vous fut


pris en Suisse pour la rencontre officielle le 7 Mars 1962 qui s’ouvrait à Evain (DAHLAB,
1990 : 169), « la délégation algériens dirigé par Krim Belkacem »95 (ALLEG, 1981 : 393),
et « la délégation française était présidée par Louis Joxe »96 (DAHLAB, 1990 : 169).

Concernant la question du Sahara, le président de Gaulle est prêt à élaborer un accord


qui permettrait aux Arabes d'Afrique du Nord et aux pays d'Afrique noire de participer à
l'exploitation des ressources naturelles, et la question de la souveraineté, selon de Gaulle, ne
se pose pas en l'absence d'une population autochtone (RAPPORT : 8 Mars 1961).

Le CNRA avait apporté peu de modifications aux accords, mais les délégués algériens
en profitaient pour améliorer ces positions vis-à-vis du partenaire français, il fallut douze
jours de débats serrés pour arriver à la signature du cessez-le-feu (BENKHEDDA, 2010 : 37).

Le 18 mars 1962, les deux délégations se rencontrèrent pour la dernière fois à Evian et
procédèrent à la signature des accords Evain, Krim Belkacem les signa pour la partie
algérienne et Luis Joxe pour la partie française, l’Algérie n’était pas indépendante, mais elle
n’était plus tous à fait française (KHARCHI, 2004 : 535), « il a signé une série de document
de 93 pages, l’ancien rebelle de Dra-el-Mizan est abasourdi. On lui glisse un stylo. L’encre
court sur le papier, saccadé, il trace le paragraphe » (HAMDANI, 1993 : 243).

Le président Benkhedda annonce au peuple algérien la proclamation de cessez-le-feu


sur les antennes de Radio-Tunis : « Au nom du gouvernement provisoire de la république
algérienne, mandaté par le conseil national de la révolution algérienne, je proclame le cessez-

95
Comprend Boussouf, Bentobal, Saad Dahlab et M’hammed Yazid, Mohammed Beyahia, Tayeb Boulahrouf,
Rédha Malek, Seghir Mostefai et Benaouda Ben Mostefa. (ALLEG, 1981 : 393).
96
Elle comprenait également de Robert Burno, Jean de Broglie, Bernard Tricot, le générale de Camas, Rolland
Billecard et De Leusse. (DAHLAB, 1990 : 169).

~ 66 ~
Chapitre V………………………………………..…….Krim Belkacem entre 1960-1962

le-feu sur tout le territoire algérien à partir du lundi 19 mars 1962 à douze heures. J’ordonne,
au nom du gouvernement provisoire de la république algérienne, à toutes les forces
combattantes de l’armée de libération nationale l’arrêt des opérations militaires et des actions
armées sur l’ensemble du territoire algérien »97 (BENKHEDDA, 2010 : 37).

Krim Belkacem aura un des rôles de vedettes dans la distribution de cette tragédie,
pour lui qui lutte quatorze ans, qui depuis ce jours de Mars 1947 n’a plus une existence
d’homme normale, pour deux peuples qui s’entre-déchirent depuis sept ans et quatre mois
(HAMDANI, 1993 : 243-244). Le cessez-le-feu marquait le début de la transitoire qui allait
voir tous les détenus libérés et les maquisards sortir au grand jour (BENKHEDDA, 2010 :
37).

On conclu que dans le deuxième GPRA, Krim garde le vice présidence et devint
ministre des affaires étrangères, où il a obtenu des succès auxquels ses camarades ne
s’attendaient pas, car il n’a pas les qualifications pour superviser la direction de la diplomatie
de la révolution, il a prouvé qu’il pouvait être aussi bon diplomate que guerrier. Cette période
à connu un conflit de l’état-major contre le CIG où au milieu de ce conflit, une crise à éclaté
entre le GPRA et l’état-major. Et dans la troisième GPRA, il cumule vice président et
ministère de l’intérieur. Son rôle historique apparait dans sa présidence des négociations
d’Evian qui se déroulent entre le 7-18 mars 1962 et qui se terminent par le cessez-le-feu.

97
Cette proclamation reprenant l’essentiel des accords d’Evain et définissant le sens que lui donnait le GPRA.
(DAHLAB, 1990 : 173).

~ 67 ~
Chapitre VI : le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

-1- Le congrès de Tripoli

-2- La lutte sur le pouvoir

-3- La constitution du mouvement démocratique du renouveau algérienne

-4- L’assassinat de Krim Belkacem


Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

-1- Le congrès de Tripoli :

Cependant au début de l’année 1962, les préparatifs de la réunion du CNRA


commencèrent, les convocations furent envoyées à tous les chefs de wilaya ainsi tous les
membres de leur conseil (KAFI, 2002 : 238). Le 27 Mai exactement, le CNRA ouvrait à
Tripoli une session extraordinaire (HAROUN, 2000 : 11), ce congrès se déroulera durant la
période 27 Mai à 7 Juin 1962 sous la présidence de Mohammed Sedik Benyahia98, veut ce
cristalliser une opposition violente d’une part, Benkhedda ; Krim Belkacem et les ministres de
GPRA rejoint par Mohamed Boudiaf ; Hocine Ait Ahmed (BENAMMAR BENMANSOUR,
2011 : 18-19).

Ils ont discutent sur l’adoption du programme politique et la formation d’un bureau
politique pour superviser la période de transition jusqu'à la tenue d’un congrès d’évaluation de
grand ligne de la politique future de la nation (KAFI, 2002 : 238), se tient dans la salle de
sénat à Tripoli composé d’un président Mohamed Benyahia et de deux assesseurs, Omar
Boudaoud et Ali Kafi dirige le débat (283 :2008 ,‫)اﻟﺰﺑﯿﺮي‬.

Ainsi les responsables de la fédération du FLN et d’autre part, les leaders de l’EMG à
qui Ahmed Ben Bella, Mohamed Khider et Rabah Bitat ainsi Ferhat Abbas (ALLEG, 1981 :
415), il fut noter que le programme politique comme sous le nom « programme de Tripoli »99
(134 :2015 ,‫)ﺑﺸﺮﯾﺮ‬, il est une étude en trois partie : la première « vue l’ensemble sur la
situation algérienne »100, la deuxième partie traite de la révolution démocratique populaire101,
la troisième partie elle examine les taches économique et sociale de la révolution
démocratique populaire.

Le document se termine par des taches immédiates que le mouvement de libération


nationale transforme en partie politique parmi eux : la formation d’un bureau politique
(ZOUZOU, 2009 : 65-66).

98
Avocat de formation, membre de CNRA, il préside le congrès de CNRA à Tripoli en Mai-juin 1962, à
l’indépendance de l’Algérie il est plusieurs fois ministre, il meurt en 1982. (BENAMMAR BENMANSOUR,
2011 :19).
99
Un document d’une extrême importance pour l’avenir politique, culturelle, économique et sociale du pays.
(134 :2015 ,‫)ﺑﺸﺮﯾﺮ‬.
100
Est une analyse historique de la révolution. (ZOUZOU, 2009 : 65).
101
Ses rédacteurs essayaient de définir ce que doit être la révolution démocratique populaire, et de quelle
manière doit se faire l’édification révolutionnaire de l’état et de la société. (ZOUZOU, 2009 : 66).

~ 69 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

Après l’adoption de programme du Tripoli, les congressistes sont passés à « la


vérification des procurations » dans le cadre de la procédure de l’élection du bureau politique
et notamment la détermination du nombre devant composer ce dernier (KAFI, 2002 : 239).
Cette dernière question soulève des controverses entre le GPRA et le CNRA appuyé par
l’état-major général acquis aux vues de Ben Bella depuis les négociations d’Evian, elles
déboucheront sur une crise qui éclate le 4 Juin lorsqu’il était agi de désigner les 7 membres du
bureau politique du parti (ZOUZOU, 2009 : 69).

Alors que ils ont formé une commission sous la présidence de Mohamed Khider pour
consulter les congressistes un par un sur la formation des membres du bureau politique
(278 :2008 ,‫)اﻟﺰﺑﯿﺮي‬. Deux tendance ont émergé : l’un dirigé par Ben Bella qui voit que le
membre fixe sur 7 membre : Ahmed Ben Bella, Mohamed Khider, Mohamed Boudiaf, Hocine
Ait Ahmed, Rabah Bitat, Mohamed Saïd, Al Hadj Ben Alla, et d’autre tendance dirigé par
Krim Belkacem qui suggère 9 membres : Krim Belkacem, Hocine Ait Ahmed, Mohamed
Boudiaf, Mohamed Khider, Rabah Bitat, Bentobal, Boussouf, Ben Bella, Saad Dahlab
(279-278 :2008 ,‫)اﻟﺰﺑﯿﺮي‬.

Ainsi devant cette situation le 5 Juin 1962 les congressistes sont invités à se réunir en
séances plénière Mohamed Benyahia déclare : « En ce qui concerne le problème de la
désignation de la direction, nous avons entendu les avis de tous les membres de l’assemblée.
A la lumière de ces avis, nous avons essayé de proposer à vos soufrages une liste susceptible
de recueillir la majorité des deux tiers et qui soit acceptable…nous vous proposons sans
aucune ouverture de débats de désigner une autre commission » (HAROUN, 2000 : 26). (Voir
l’Annexe N°10).

Par la suite afin d’éviter l’impulsion l’accord se fit sur le nombre de 7, mais aucun
combinaison n’obtient la majorité et si personne ne s’oppose aux cinq prisonnier devant cette
situation une réunion informelle regroupe 22 responsable102, le but était d’essayer de trouver
une formelle acceptable pour permettre la poursuite des débats à partir d’une proposition
prenant en compte trois principes :

 Nécessité de respecter la légitimité.


 Nécessité d’éviter tout ce qui pouvait mener à la rupture.

102
Représentant de toutes les wilayas de l’intérieur, la fédération de la France et de la Tunisie et de Maroc, et les
membres de GPRA et du bureau de CNRA. (KAFI, 2002 : 240).

~ 70 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

 Nécessité d’apporter un démenti met aux prévisions de l’ennemie qui prévoit


l’installation de l’anarchie en Algérie le groupe se nuit d’accord sur la formation d’un
bureau politique composé de 7 membres103 (KAFI, 2002 : 240).

En effet, la nuit de 5, la journée et les nuits de 6 à 7 se passent dans l’attente et


s’inquiéter, la raison s’impose aux contradicteurs, certains congressistes dont des ministre et
le chef du gouvernement104(BENAMMAR BENMANSOUR, 2011 : 20), ont quitté Tripoli,
par la suite Benkhedda expliquera son attitude dans une communication adressé au FLN en
1964 : « le piétinement du CNRA et son incapacité de désigner le bureau politique […]
l’absence d’une autorité centrale dans les circonstances particulière délicoter que traversait le
pays […] ne convainquirent qu’après tout mieux valait garder le GPRA […] c’est pour toutes
ces raisons que je pris sur moi de quitter Tripoli et de rejoindre Tunis pour reprendre mes
responsabilités » (MALEK, 2010 : 265).

Le lendemain Bentobbal, Benyahia et Ali Haroun décidons de rejoindre Tunisie par


la route (HAROUN, 2000 : 29), Krim Belkacem pourtant désavoué sera le premier à renter à
Alger, dépêché par Benkhedda auprès de l’exécutif provisoire installé à Rocher-noir pour
parapher les accords, FLN-OAS comme nous le verrons plus loin (BENAMMAR
BENMANSOUR, 2011 : 21).

Les membres du bureau sont restées pour attendre la reprise de la réunion du congrès,
après que se soit écoulé le temps réglementaire les trois membres du bureau rédigèrent un
procès-verbal signé par eux trois et ils disposèrent de tous dans un lieu secret à la base
Didouche Mourad de Tripoli ce fut là le sort de la réunion de congrès (KAFI, 2002 : 240).

Enfin on peut dire que le programme de Tripoli devient la référence de la charte


d’Alger en 1964, aussi que la charte de 1976, par ces principes fondamentaux afin de réaliser
une Algérie libre et démocratique.

103
Ait Ahmed, Ben Bella, Bitat, Boudiaf, Khider, Krim Belkacem, Ben Alla.
104
Face à la défaite et à la stupeur de tous, Benkhedda claque la porte de congrès et se rend à Tunis.
(BENAMMAR BENMANSOUR, 2011 : 20).

~ 71 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

-2- La lutte sur le pouvoir :

- L’accord FLN-OAS :

On a constaté que après le congrès de Tripoli, Krim Belkacem propose aux membres
de GPRA de se retirer des assises de Tripoli, quelque jour plus tard il regagne la Tunisie et la
terreur que séné l’OAS, il décide d’être le premier responsable politique de la révolution à
regagnes la terre algérienne encore une fois, Mostefai Chawki s’engage au nom du FLN en
signant des accords avec des représentant de l’OAS pour cesser cette forme de terrorisme qui
ensanglante le pays depuis l’annonce de cessez-le feu (NAILI : 40), ces accords FLN-OAS 17
juin 1962 menés en secret par Abderrahmane Farés105, suivi par Chawki Mostefai
(BENAMMAR BENMANSOUR, 2011 : 69).

Ce jour là il ira jusqu'à en Kabylie où il rend visite au pc (poste de commandement)


de la wilaya III que commande le colonel Mohamed Oulhadj, il sera rejoint par Mohamed
Boudiaf en Kabylie pour signer avec lui les accords avec l’OAS. A partir de Tripoli, Ben
Bella en réaction à cet accord, il s’attaque les deux chefs révolutionnaires Krim et Boudiaf, la
crise au sein du FLN s’aggrave de plus en plus. Krim est reçu par Charles de Gaulle à
l’Elysée, Ben Bella et l’Etat-major dénoncent cette rencontre tout comme les accords avec
l’OAS (NAILI : 40).

-La réunion de Zammourah 23-25 juin 1962 :

Le 23 Juin 1962 résolution d’une réunion inter wilaya à Zammourah (à la wilaya 3)


dans laquelle ils participent : wilaya 2, 3, 4, et la zone autonome d’Alger, la fédération de la
France, parmi les résolutions de cette réunion (BOUCHENE et AL, 2014 : 449) :

 « Considérant que les divisions au sein du gouvernement ont porté atteinte à son
autorité.
 Considérant que le conflit gouvernemental état-major à détruit les principes d’autorité
et crée un vide absolu.
 Considérant qu’en l’absence d’une autorité effective, les wilayas agissent séparément.
 Considérant qu’une menace grave pèse sur l’unité non seulement de FLN mais de la
nation » (HARBI et MEYNIER, 2004 : 404).

105
Chef de l’exécutif provisoire, les leaders nationalistes, s’engagent dans la lutte pour le pouvoir, est d’origine
modeste, il passe son école primaire à Akbou, à la faculté de droit à Alger. (EVENO et PLANCHAIS, 1990 :
339-340).

~ 72 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

Les signataires prennent conjointement deux grand décisions, la première


concerne « la création d’un comité de coordination inter-wilaya » (HAROUN, 2000 : 65) ce
comité à pour tache :

 « De préparer les listes des candidats à la constituante.


 D’arrêter les conditions de déroulement et de participation au congrès national.
 D’organiser l’intégration au sein des wilayas respectives des unités de l’ALN
stationnés aux frontières de faire rentrer l’armement stocké à l’extérieur du pays ».

La deuxième, décident de lancer un ultime appelle à tous les membres de gouvernement,


autorité légitime du pays pour :

 « Rester unis jusqu’a l’élection de l’assemblée constituante.


 Préparer la prise en charge de la souveraineté nationale après le 2 juillet.
 Aider le comité inter-wilaya et la zone autonome d’Alger.
 Dénoncer les membres de l’état-major.
 Prendre les mesures adéquates pour sauvegarder d’intégrité territoriale et les intérêts
de la nation « (HARBI et MEYNIER, 2004 : 405).

Ces décisions concernaient l’orientation générale, mais concrètement tout sur le plan
politique que militaire, le conseil inter-wilaya s’attribuait des compétences déterminantes pour
l’avenir immédiate, allait conditionner le sort du pays pour les prochaines années. C’est ainsi
qu’il prévoyait pour taches de préparer les listes des candidats à la future assemblée
constituante, les conditions de participation et du déroulement du congrès nationale d’une
part, d’autre part d’organiser l’intégration des unités de l’ALN stationné aux frontières au sein
des wilayas et de la zone autonome d’Alger.

Enfin, la résolution demandait à tous les membres du GPRA de dénoncer les


membres de l’état-major (HAROUN, 2000 : 65).

On peut dire que ces responsables réunis à Zammourah prennent l’engagement de


rester unie, de défendre les objectifs de la révolution et de tout mettre en œuvre pour
construire le partie en restent fidèle à la mémoire des martyrs et aux intérêts supérieur de

~ 73 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

peuple algérienne. Après cette réunion le conseil inter-wilaya dépêche une délégation à
Tunis106 (HAROUN, 2000 : 68).

Le 27 Juin reçu par quatre membre du GPRA : Benkhedda, Ben Bella, Khider, Krim,
elle les informe des décisions prises à Zammourah, c’est la rupture, Khider se retire de la
réunion tout en annonçant ça démission, Ben Bella la suit aussitôt le lendemain, Khider
confirme par écrit au président sa démission de GPRA.

Le 29 Juin prononce sur les ondes de la radio de Tunisie, de Rabat, de Tanger et du


Caire, son allocation au peuple algérien pour affirmer à la veille de scrutin d’autorisation que
l’ordre et la sécurité devant être assurés et garantis sans distinction de race ni de confession, il
appeler que « le gouvernement provisoire de la république algérienne est le dépositaire de la
souveraineté nationale, depuis sa création jusqu'à ce qu’il remette ses pouvoirs aux
représentants élus du peuple » (HAROUN, 2000 : 68-73).

1er juillet référendum en Algérie, les accords consacrant l’accession à l’indépendance


de l’Algérie sont adoptés. 3 juillet proclamation de l’indépendance de l’Algérie (BOUCHENE
et AL, 2014 : 501). Après le 3 juillet Krim Belkacem et Ben Khedda et autre membre de
GPRA décide de entrer à Alger, après Ahmed Ben Bella décide de réunit à Chleff le 17 juillet
avec les chefs des wilayas afin de recommander le bureau politique qu’il proposait à Tripoli
(312 :2010 ,‫)اﻟﯿﺰﯾﺪي‬.

-La création du bureau politique et la lutte du pouvoir :

Le 22 juillet 1962, Ben Bella annonce la constitution d’un bureau politique comme il
avait décidé par le CNRA à Tripoli (RIGHI, 2007 : 151), après qu’il entouré par Mohamed
Khider et Houari Boumediene (BOUREGAA, 2012 : 128), demandant à chacun des membres
du bureau politique de prendre conscience de l’importance de la crise et de sa durée.

En conséquent répondant à la décision des membres majoritaire du CNRA, et lance


un appel solennel au peuple algérien, il leur demande de ce grouper dans chaque ville, dans
chaque village, de chaque dechra, autour de sa direction politique pour consolider
l’indépendance de l’Algérie et édifier un état démocratique et moderne débarrassé de la
dictateur policière (HAROUN, 2002 : 125-126).

106
Elle est composé pour la wilaya III, des commandants si Tayeb Seddiki et si Hmimi Fadel, pour la wilaya IV
du capitaine Arezki Hemouche (docteur Saïd), pour la zone autonome d’Alger du commandant Azzedine
(Zerari) pour la fédération de la France de son responsable Omar Boudaoud. (HAROUN, 2011 : 68).

~ 74 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

Ce bureau comme un coup de force institutionnel contre le GPRA, divers personnalité


comme Toufik El Madani107, Ferhat Abbas, et Yacef Saadi108 appuient le groupe de Tlemcen
(BENJAMIN, 2004 : 13). Et comme une réponse à Ben Bella, Krim décide de former le
groupe de Tizi-Ouzou avec Mohamed Boudiaf et le colonel Mouhand Ouel Hadj, ils
dénoncent ce coup de force et d’un coté Hocine Ait Ahmed était contre le groupe de Tlemcen
mais il ne veut pas l’alliance avec Boudiaf et Krim, il s’est veut qu’il fallait lui le leader chip
de groupe de Tizi-Ouzou (285 :2000 ,‫)اﻟﺰﺑﯿﺮي‬.

Le groupe de Tlemcen passe à l’offensive, le 25 juillet Constantine est occupé, le sang


coule, les affrontements font 25 morts et 30 blessés, Salah Boubendir109 et Lakhdar
Bentobbal110 sont arrêté. Le groupe de Tlemcen s’affirme comme le parti de la force militaire,
il dessine le vrai visage du futur pouvoir du FLN.

L’occupation de Constantine provoque un reflexe d’unité entre les dirigeants


nationalistes historique comme Mohamed Boudiaf, Krim Belkacem et Omar Boudaoud. Krim
lance un appel « à toutes les forces révolutionnaires d’Algérie pour s’opposer à ce coup de
force armée et toute tentative de dictateur », il décide avec Boudiaf de constituer « un comité
de liaison et de défense de la révolution CLDR ».

Au même moment Hocine Ait Ahmed, annonce le 27 juillet sa démission de tous les
organismes directeurs de la révolution. Le 2 aout un compromis est passé entre Mohamed
Khider et Krim Belkacem et Boudiaf qui reconnaît finalement le bureau politique, ce dernier
s’installe à Alger (BENJAMIN, 2004 : 13).

En effet, devant la gravité de la situation, les maquisards des wilayas de l’intérieur


n’ont aucune chance de battre l’armée des frontières sur laquelle s’appuie le groupe d’Oujda,
Krim décide de mettre fin à son combat contre Ben Bella. Le 4 aout 1962 Ben Bella s’installe
officiellement à Alger et Krim se sait que l’Algérie vers un régime politique où il n’aura
aucun pouvoir (NAILI : 41).

107
Dirigent de l’association des oulémas, le docteur de la loi et ministre des affaires culturelles dans le premier
GPRA 1958. (BENJAMIN, 2004 : 13).
108
Ancien responsable de la zone autonome. (BENJAMIN, 2004 : 13).
109
Chef de la wilaya de l’est d’Alger (Constantine). (BENJAMIN, 2004 : 13).
110
Ministre de l’intérieur de GPRA. (BENJAMIN, 2004 : 13).

~ 75 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

Le 6 aout la fédération de la France du FLN fait allégeance au bureau politique, la


résistance continu dans les wilayas III et IV (Alger), dont les responsables exigeant de
participer à la désignation des future candidats à l’assemblée nationale. Le 25 aout Mohamed
Khider annonce le rapport des élections prévues pour le 2 décembre et le refus du bureau
politique de Maintenir sa caution à certain candidats.

Le 29 aout à Alger les commandons de Yacef Saadi attaquant les unités de la wilaya
IV, on dénombre plusieurs morts, le peuple d’Alger descend dans la rue au cri « sept ans ça
suffit ». Le 30 aout le bureau politique donne l’ordre aux wilayas I, II, V et IV de marcher sur
Alger, les violentes accrochages de Boughani d’El Asnam font plus de mille mort
(BENJAMIN, 2004 : 14).

La population sont fatiguées de la guerre toute au long de la crise de l’été 1962. Krim
miné par la colère et la révolte, et par le déshonneur contre Ben Bella qui lui volé la victoire,
il accepte de figurer sur les listes électorales (KHALFA, 2017 : 154). Les élections
législatives sont prévues pour le 12 aout 1962, mais sont reportées une première fois pour le 2
septembre puis une seconde fois pour le 20 septembre 1962 (RIGHI, 2007 : 153).

Le 20 septembre se déroule le scrutin pour l’élection des membres de la première


assemblée nationale de l’Algérie indépendante à laquelle Krim sera élu député, mais l’ancien
des affaires étrangers décide de boycotter les plénières (NAILI : 41). Le 28 septembre 1962
Ben Bella seul candidats est élu chef du premier gouvernement de l’Algérie indépendante,
une année plus tard le 15 septembre 1963, il sera élu président de la république (MALEK,
1991 : 270).

Krim n’a plus qu’a se soumettre où à quitter les yeux mouiller, le cœur blessés, le pays
qu’il a plus qu’aucun autre contribué à libérer de 132 année de colonisation, d’extermination,
de privation et d’humiliation (KHALFA, 2017 : 150).

Le 17 Mai 1963, le colonel Houari Boumediene est nommé premier vice président de
la consule. Le 9 Juin Hocine Ait Ahmed prononce un violent réquisitoire contre Ahmed Ben
Bella, et se déclare à mener une lutte politique contre le régime.

Le 14 aout Ferhat Abbas voulaient avec Krim Belkacem en faire un instrument du


contrôle du gouvernement, cette constitution de type présidentiel et de style révolutionnaire
adopté par le parlement le 28 aout par 139 voix contre 23, elle sera approuvé par référendum
le 8 septembre (5166185) « oui » et 105047 « non ».

~ 76 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

Ainsi que le 15 septembre 1963 Ahmed Ben Bella est élu le premier président de la
république algérienne par 5085103 voix (BENJAMIN, 2004 : 19-21).

En septembre 1963 Ait Ahmed a la création du FFS exigé si Krim Belkacem assisté à
sa démarche qui consiste à renverser le régime de Ben Bella par les armes, lui ne participe
pas. Avec la rébellion du FFS en Kabylie et le conflit qui à éclaté aux frontières avec le
Maroc, Ben Bella s’affole et sollicite l’appuie de l’ancien chef des armée du CCE (NAILI :
41-42).

Krim saisit la guerre des sables suscité par Ben Bella déclenché par Hassan II
(octobre-novembre 1963) pour demander à Mouhand Ouel Hadj entrainé dans l’irresponsable
rébellion de diriger ces troupes vers la région de Béchar et Tindouf pour repousser l’agression
marocains (KHALFA, 2017 : 154).

Pour cela au mois d’Avril 1964, le FLN tient sont congrès extraordinaire mais Krim
ne se leurre pas en comprenant que les militaires sous la houlette de Boumediene dominent le
jeu et Ben Bella ne représente rien devant eux (NAILI : 41-42). En 1964 une révolte armée
éclate à sa tête le colonel Mohamed Chaabani, soutenu par Mohamed Khider qui annonce en
aout 1964 garder les fonds secrets de FLN (BENJAMIN, 2004 : 31).

Par la suite vers l’année 1965, un conflit déclenche entre Ben Bella et Boumediene,
après la nomination de Taher Zoubiri comme chef d’état-major pendant l’absence de
Boumediene en voyage en Caire pour cette raison, il avait crée les forces de sécurité nationale
en y plaçant les amis fidèles, il déclare un coup d’état vers 19 Juin 1965. Le matin du 20 Juin
1965 les agences de presse annonce que Boumediene avait réussit son coup d’état, Ben Bella
était arrêté ainsi que Hadj Ben Allah111, le Dr Naccache et Abd Rahmane Charif (AL DIB,
1985 : 428-430).

Boumediene dominent le jeu et Ben Bella ne représente rien devant eux, il se relue à
nouveau, il s’exile en France puis au Maroc et met en veilleuse ses activités politique. Malgré
les multiples sollicitations des milieux d’opposition au lendemain du coup d’état de
Boumediene contre Ben Bella (NAILI : 42).

Krim rentre d’exile, croyant que l’Algérie instruite et guérie de l’agitation et du


despotisme de Ben Bella qu’a ruiné l’économie du pays par un socialisme et une autogestion,

111
Président de parlement. (AL DIB, 1985 : 430).

~ 77 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

anodique, allait enfin suivre la seule voie du salut, libertés individuelles et démocratie
(KHALFA, 2017 : 154).

On constaté que il continuera à se consacrer à sa vie de famille jusqu’en 1967 où il


crée son parti le MDRA pour canaliser l’opposition au régime de Boumediene en 1969.

-3- La constitution du mouvement démocratique du renouveau algérienne :

En 1967, Krim décide de crée parti MDRA112(LEZHAR, 2013 : 28 ), après la mort


tragique de Mohamed Khider, assassiné dans des conditions mystérieuse à Madrid
(173 :2000,‫)ﻟﻮﻧﯿﺴﻲ‬. Cette brutale disposition bouleverse Belkacem113( HAMDANI, 1993 :
274), Krim sort de sa réserve, il prend contact avec les principaux chefs de l’opposition, son
but : réunir les différentes tendances pour former un seul organisme, puissante et efficace, il
échoue pour deux raisons ; d’une part, les vieilles querelles de personne ne sont pas estompée,
avec le temps114 ; d’autre part les divergences idéologique profondes contre ses amis115.

Au cours du printemps 1967, Krim multiple les contacts, les démarches, reçoit
beaucoup de monde, il réuni une petite équipe d’une dizaine d’hommes, les principaux cadres
du future le 18 octobre annonce la création du MDRA. Dans sa déclaration publique de coups
« d’humeur et de sectarisme » il dénonce la politique économique suivie depuis
l’indépendance, au nom du MDRA, il lance un « appel au peuple algérien pour qu’il
reconquiert sa souveraineté » (HAMDANI, 1993 : 275-276).

Bouregaa raconte ça rencontre avec Krim dans un café en France, il a posé des
question sur les événements de 11 décembre 1967 et sa fin et le sort de Zebiri, il voulait
vérifier la situation en Algérie, puis il a expliqué son mouvement démocratique
révolutionnaire et les objectifs qu’il cherche à atteindre d’un coté sert aux renversements du
régime en Algérie, et d’un autre coté construire en Algérie indépendante.

112
Mouvement démocratique de renouveau algérien.
113
Quelque temps avant sa mort (Khider) qui détenait le trésor de guerre du FLN avait laissé entendre
publiquement qu’il met trait ces moyens, cinq milliards d’ancien Franc à la disposition au régime. (HAMDANI,
1993 : 275).
114
Les rivalités d’hier et les divergences idéologiques. (HAMDANI, 1993 : 275).
115
Boudiaf socialiste, gauchisant ; Ait Ahmed qui réclame aussi le socialisme scientifique. (HAMDANI, 1993 :
275).

~ 78 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

Ainsi Bouregaa à également mentionné que deux officiers avaient infiltre les rangs du
mouvement de Krim, lui faisant croire qu’ils étaient ses partisans alors qu’ils travaillent pour
les services de renseignement algériens, ils l’ont interrogé sur son mouvement et ses plans
pour renverser le régime de Boumediene, et ils ont enregistré chaque mot qu’il a dit dans un
enregistreur à l’intérieur de leur vêtements, afin de révéler ses plans aux services de
renseignement algériens. Par la suite Krim lui a demandé de le rejoindre dans son mouvement
mais il a refusé (231-225 :2012 ,‫)ﺑﻮرﻗﻌﺔ‬.

Krim à bien tenté son tour avec Slimane Amirat de crée en 1968 un parti politique : le
MDRA comme un aveu de faiblesse car Krim savait que seule la force pouvait déverrouiller
ou venir à bout d’un régime, d’un système bâti sur la seule force armée et son usage en cas de
besoin, il ne sachant quoi faire pour récupérer sa légitimité de libération du pays, permettre au
pays de sortir du despotisme et de renouer avec les valeurs et l’esprit du 1er novembre 1954.

Il gère un temps et de loin une bijouterie en haute de la rue Didouche Mourad à Alger,
il se déplace beaucoup à l’étranger. Cependant l’atmosphère d’oppression et d’insécurité était
telle dans les premières années qu’ont suivit le coup d’état de Boumediene en 1965, c’est dans
ce contexte que Krim sera condamné à mort par contumace par le cœur révolutionnaire
d’Oran sans qu’on cadre avec assurance de quoi il était coupable, tout aurait inventé contre lui
(KHALFA, 2017 : 158).

Le 7 avril 1969, elle jugeait les auteurs d’une tentative d’attentat contre kaid Ahmed.
Désormais, la lutte entreprise par Krim prend une nouvelle tournure ; elle devient plus
radicale, le chef de MDRA ne voit plus à l’efficacité d’un mouvement de masse qu’il n’a pas
pu susciter, Krim s’emploie à infiltrer ses agents dans l’ANEP les invitant à ce joindre au
MDRA et à « balayer le régime », appel qui n’eut aucun échoue, bien entendu, mais Krim
n’est reste pas là « il nous personnellement des contacts avec des officiers sans résultats
semble-t-il » (HAMDANI, 1993 : 279).

Enfin on peut dire que Krim à crée se partie afin de dénoncé la politique suivie,
réclamer des droits universels ou même inciter à la désobéissance civile.

~ 79 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

-4- L’assassinat de Krim Belkacem :

A-t-on jamais vu le régime algérien faire la lumière sur un quelconque assassinat,


nombreux pourtant depuis celui de Abbane en 1957, puis Khider à Madrid en 1967 et bien
d’autres souvent présentés comme des accidents où même des suicides ? (KHALFA, 2017 :
457).

Le 20 octobre 1970 vers 10 heures, la femme de chambre de l’hôtel intercontinental,


chargée du ménage au troisième étage tape à la porte d’une des chambres, elle insiste,
n’obtenant aucun réponse, elle œuvre la porte n’était pas fermé de l’intérieur116, la bonne
n’ose pas réveiller le client, elle à peur, elle soulève la couverture à hauteur de la tête,
l’homme est mort117, il a été étranglé avec une cravate sombre et une ceinture, par terre un
morceau de coton qui sent encore l’anesthésique118. (Voir l’Annexe N°11).

Peu après, les enquêteurs de la police criminelle Ouest-Allemande arrivent sur les
lieux, ils n’ont aucune difficulté à identifier le cadavre, c’est Krim Belkacem l’un des chefs
historique de la révolution algérienne (HAMDANI, 1993 : 279-280). Que s’est passe
exactement ? Pourquoi Krim à t-il été tué ?

Selon la police Ouest-Allemande, le leader de MDRA aurait quitté Casablanca où il


avait élu domicile, sa femme et rendre à Genève. Le 8 octobre, là il séjour jusqu'à 15, il reçu
plusieurs coups de téléphone de lui entre 8 et le 15. (HAMDANI, 1993 : 280).

C’est ainsi que le 15 octobre, Krim après un dernier appel téléphonique à des parents
à paris, prend l’avion pour Düsseldorf, il descend à l’hôtel Hilton où il passe la nuit. Là il
rencontre un algérien identifié par la police Allemande sous le nom d’Ait Ahmed, Alias Krim.
Pendant les deux jours suivante, on ignore l’emploie du temps du Krim.

Le 18, Krim se rend de Düsseldorf à francfort, par avion en compagnie de Krim. A


francfort, Krim descend à l’hôtel intercontinental où deux autres algériens se trouvent déjà.
C’est dans leur chambre que le cadavre sera retrouvé le 20 (HAMDANI, 1993 : 281).

116
C’est une chambre à deux lits vaste, confortable l’intercontinental est un hôtel de classe, sur un des deux lits
défaits. (HAMDANI, 1993 : 279).
117
Il a le visage tout violacé, tuméfié, ses yeux mornes la fixent avec une expression de terreur. (HAMDANI,
1993 : 280).
118
L’homme à été endormi avant d’être étranglé. (HAMDANI, 1993 : 280).

~ 80 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

Alors que certains hypothèses ont colportées et affirmées au moment de la liquidation


de Krim Belkacem et certain faits telle que :

 « Que Krim ait été un opposant déterminé au régime, il avait des preuves inattaquables
contre ses adversaires (Ben Bella et Boumediene).
 Que Krim ait pris part à des mouvements d’opposition FFS et MDRA illégaux, en ce
sens que le pouvoir en place était fondé sur le régime du parti unique FLN et qu’il ne
tolérait aucune autre formation politique.
 Krim n’a jamais été impliqué personnellement dans une action violente contre le
pouvoir, que le régime ait eu peur de lui ». (KHALFA, 2017 : 162).

Ce la nous pousse à poser les questions, par qui et comment ?

D’abord d’après les informations de son propre fils, Ahcene Krim dans un entretien
accordé au MAG 7 du 6 janvier 1991, dit avoir parlé à son père Krim Belkacem qui était à
Genève le 15 aout 1970 et qui lui « avait fait part de ses profonds préoccupation…il ne voulait
pas se rendre à francfort, il voulait plutôt rencontrer ses interlocuteurs à paris » (KHALFA,
2017 : 163).

Encore le témoignage d’un ami proche de Krim119 rapporté par le journal français « le
monde » dans son édition du 22 octobre 1970 « c’est moi-même (le témoin suisse) qu’a
conduit Mr Krim Belkacem vendredi 16 octobre 1970 à l’aéroport de Cointrin (Genève),
Krim s’était montré préoccupe pendant les quelque jours qu’il a passé en suisse et au lieu de
prendre l’avion du jeudi, il a préféré dormir à Genève, il m’a dit que ceux qui l’avaient
demandé à francfort pouvaient bien attendre un jour de plus, il était troublé, d’ailleurs de
l’insistance qu’on mettait à le rencontrer à francfort, et il était attendu à l’hôtel
intercontinental…il n’était pas armé, à cause des règles de sécurité sévissant dans les
aéroports, il n’a pas pu se défendre » (KHALFA, 2017 : 163).

Deuxièment la présence de trois interlocuteurs auquel il a pu parler au téléphone


lorsqu’il est arrivé à francfort aurait dû l’intriguer et l’obliger à appeler au secours ou
renoncer à la rencontre. Donc il y avait forcément quelqu’un dans le group de trois qu’il
connaissait ce qu’a pu désarmer sa méfiance et ses craintes.

119
Homme d’affaire suisse. (KHALFA, 2017 : 163).

~ 81 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

Selon le journal Allemand : le vendredi 16 octobre au dimanche 18 octobre 1970,


c’est lui Krim qu’aurait réservé par téléphone 4 chambre à l’hôtel intercontinental où il
n’arrive que le dimanche 18 octobre 1970, ce qui accrédite l’hypothèse qu’il connaissait ses
interlocuteurs.

Au surplus ne comprend pas pourquoi la femme de chambre d’origine Yougoslave à


mis deux jours alerte la direction de l’hôtel de mari 20 octobre 1970, la police judicaire
Allemand est rapidement sur place. Le jeudi 20 octobre 1970, le vice de la victime Ahcene
Krim arrive de pris pour constater et confirmer l’horrible nouvelle, son père avait été
assassiné (KHALFA, 2017 : 164). Il est surprenant que aucune enquête sérieuse n’ait été
conduite, ni encore moins procès intenté pour retrouver les trois assassins (KHALFA, 2017 :
459).

Même la mort de Krim continuait à souffrir. Les autorités marocaines ont refusé son
enterrement au Maroc (KHALFA, 2017 : 165). Il faut attendre la présidence de Chadli
Bendjedid pour que les restes de Krim soient rapatries d’Allemagne où il était finalement
enterré pour reposer au carré des martres du cimetière d’El Alia à Alger. Geste tardif mais
noble, le président Bendjedid restitue à la famille de Krim des biens qui lui avaient été
confisqués du temps du Boumediene, il fait débaptiser une grand artère d’Alger au Télemly
pour lui donner le nom de Krim Belkacem (KHALFA, 2017 : 460).

On peut dire que le tueur de Krim Belkacem une question qui reste à posé ?est ce que
c’est le régime de Boumediene et le responsable de l’assassinat de Krim Belkacem ? Certain
disent que Hamid Mesbah120et ce qui confirme Hocine Ait Ahmed que ce dernier (Hamid Ait
Mesbah) se liée son amitié avec Krim dans le cadre « la solidarité entre les Kabyles » et ainsi
préparer un coup d’état contre Boumediene, et c’est pour ce la lui l’a attiré dans un hôtel en
Allemagne pour l’étrangler avec une cravate (174 : 2000 ,‫)ﻟﻮﻧﯿﺴﻲ‬.

Ainsi d’après Rabah Leounissi : Est-il dans l’intérêt de Boumediene d’assassiner Krim
Belkacem qui ne représentait pas un grand danger pour lui, même son parti MDRA ne compte
plus de 6 mille militants ? Est-il dans l’intérêt de Boumediene d’assassiner un chef historique
et qui joue un rôle important dans la wilaya III ? Et pourquoi on n’évoque pas la possibilité
qu’il s’agisse d’un complot des services secrets français dans le but d’affaiblir le régime de
Boumediene, qui menace les intérêts de la France ?

120
Un officier au service de sécurité militaire. (174 :2000 ,‫)ﻟﻮﻧﯿﺴﻲ‬.

~ 82 ~
Chapitre VI………………………….le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

N’est-il pas possible qu’elle ait choisi Krim pour provoquer la région Kabyle contre le
régime de Boumediene, profitant de la condamnation à mort de 1968 pour faciliter
l’accusation du régime Boumediene ? Et si Boumediene à assassiné Krim, pourquoi à t-il
attendu deux ans pour l’assassiner, après la promulgation de la loi pour l’exécuter ? Et de l’a
l’affaire de l’assassinat de Krim reste une question obscure à ce jour et chacun accuse l’autre
(175 :2000 ,‫)ﻟﻮﻧﯿﺴﻲ‬.

On conclu que le congrès de Tripoli un tournant décisifs dans l’histoire de l’Algérie


dans la période révolutionnaire d’après ces discisions de l’adoption d’un programme politique
pour le renouvellement de l’Algérie à nouveau après la démolition français de tous les
secteurs en Algérie, et à partir ce la va émerger un problème de lutte sur le pouvoir. En 1962,
Krim sera inscrit dans une ligne radicalement opposée à la démarche d’Ahmed Ben Bella et
son équipe, quelque année plus tard, Krim Belkacem optera pour un exil volontaire d’où il
entamera un travail de mobilisation pour son parti MDRA, pour réaliser les objectifs du 1er
novembre 1954 « une Algérie libre démocratique et populaire ». Et pour canaliser
l’opposition au régime de Boumediene, et vers 1969 Krim Belkacem est condamné à mort par
contumace pour ces activités partisanes, il sera assassiné le 18 octobre 1970 dans sa chambre
d’hôtel à Frankfort en Allemagne dans des conditions obscure.

~ 83 ~
CO NCLUSION
Conclusion

Enfin, d’après cette étude sur Krim, on peut conclure un parcours et un combat, de sa
naissance 14 décembre 1922 jusqu'à son assassinat en 1970, on est arrivés à plusieurs
résultats :

 D’abord, il vient de naitre dans une famille modeste et bourgeoise, son père est un
commerçant puis garde champêtre, mais Krim Belkacem ne s’est jamais plus dans sa
condition dés son enfance il considère la présence française en Algérie un mal pour les
Algériens et il faut le combattre et le rejetée.
 Krim Belkacem remarque la politique racial de colonialisme français d’après le temps
qu’il passe à Saroui, et puis d’après son travail dans le bureau de la commune mixte de
Draa E l Mizan.
 Au début des années 1930, Krim Belkacem se montre méfiant à l’égard des européens
lorsqu’il les découvre pour la première fois à Alger alors qu’il n’était qu’un élève
d’école. Et vers 1936, la haine qu’il manifeste à l’endroit de tout ce qui symbolise
l’autorité française sera accentuée.
 Il comprit les objectifs caché de colonialisme français. A la fin 1945, après avoir
enduré tant de péripéties, il met de coté toutes ses illusions pour s’imprégner de
sentiments nationalistes, et il prépare le maquis pour mettre face à l’ennemie.
 Krim Belkacem est un homme nationaliste qui aime beaucoup sa patrie, ce qu’il le
mené à rejoindre le maquis en 1947 et en même moment il abandonne sa famille.
 A partir de 1948, l’action de Krim Belkacem acquit une dimension nationale, il sera
associé à toutes les décisions et concertations sur le combat anticolonial, la confiance
de ses pairs il la gagnera grâce à sa rigueur et son objectivité.
 Il mit face à plusieurs crise qu’il le rencontre durant son parcours telle que la crise
berbère 1949, la crise de MTLD 1953, et la crise de l’été 1962.
 Krim membre de comité de 22, par la suite membre de comité de 6. Il met tous ses
possibilités de désigné à la tête de la région et chef de la wilaya III, dans lequel il met
une stratégie bien étudier pour organiser son wilaya et son armée.
 Krim fait tous ses possibilité pour faire face à l’ennemie, par plusieurs embuscades et
par des action de sabotage, et des attaques militaire sur les gendarmerie et les casernes,
afin de faire peur de l’ennemie de la force de la population Algérienne.
 Krim est intelligent, il profite de l’opération oiseau bleu pour son bienfait, et il gagne
beaucoup d’armes et d’argents à son intérêt de la part de la France, et d’après cette

~ 85 ~
Conclusion

opération il pouvait découvert les harkis, les fellagas et les ennemies de la révolution
pour les mettre fin.
 D’après le congrès de la Soummam en aout 1956, les congressistes ont découvert que
Krim est un homme capable et intelligent d’après les procès-verbaux qu’il montre lors
de congrès, soit ce qui concerne l’organisation de la wilaya ou de l’armée, par la suite
sa stratégie devienne un exemple à suivre, et à pratiquer dans les autres régions.
 Le CCE est un organe crée lors de congrès de la Soummam et dans lequel Krim joué
un rôle important par sa supervision sur le coté militaire de la révolution.
 Krim vécu la grève de huit jours le 28 janvier 1957 à 4 février 1957 mais sa position
n’était pas enthousiaste.
 Le conflit entre Krim Belkacem et Abbane Ramdane commence lors de détoriation de
CCE à l’extérieure, au principe de primauté politique sur le militaire, ce qui a crée une
haine de Abbane contre Krim, et il commence de le menacer et de chercher des
moyens de diminuer son autorité pour l’isoler, qui provoque un conflit entre les deux
dirigeants.
 Les résolutions de la réunion de CNRA au Caire en aout 1957 d’exclu Abbane
Ramdane de toute responsabilités et de tout droit de regards sur les questions militaire,
et que les membres militaires de CCE qui ont le pouvoir, ce qui provoque un conflit
entre les 3B. en 1957 Abbane est froidement assassiné par ses frères du combat sur le
sol marocain suite à ses malentendus avec les militaires.
 A la période où existait le conflit entre les politiques et les militaires, les forces
française établirent la ligne Morice pour séparer l’intérieur et l’extérieur, ce qui
déclencha la bataille des frontières fin 1957- début 1958, face à cette situation Krim
décida le 4 avril 1958 la création de COM afin d’unifier la direction de l’ALN.
L’échec sur les frontières et du COM c’est l’une des conditions qui prévalent à la
formation du premier GPRA.
 Krim Belkacem a occupé de nombreux postes de direction au sein du gouvernement
provisoire, à commencer par le ministère des Armées, qui s'est terminé par le déclin et
le bouleversement de son statut militaire. Puis il a pris le poste de ministre des affaires
étrangères où il a obtenu des succès auxquels ses camarades ne s’attendaient pas, il a
prouvé qu’il pouvait être aussi bon diplomate que guerrier. Et ministère de l’intérieur
Où son rôle historique émerge en présidant les négociations d'Évian qui se déroulent

~ 86 ~
Conclusion

entre le 7 et le 18 mars 1962, qui se terminent par le cessez-le-feu et la reconnaissance


par la France de l'indépendance de l'Algérie.
 l’émergence d’un mouvement de désobéissance contre lui comme le complot
l'Amouri. Et La réunion de dix colonels de 11 aout à 16 décembre 1959 à décidé à
trouver les meilleurs moyens de lutte et une direction plus valable, dans lequel Krim
sert à l’entrée du gouvernement dans le pays mais il se met face à l’opposition de
Boussouf et Bentobal, ce qui mené à la continuité de lutte durant la réunion de
deuxième CNRA à Tripoli le 16 décembre 1958-18 janvier 1959 qui a fut le théâtre
d’affrontement personnel continus sur plusieurs question telle que : les négociation
avec la France et la question des pouvoirs de CNRA.
 En février 1962, Krim Belkacem et sa délégation réussissent leur pari, ils arrachent à
la France l’indépendance de l’Algérie.
 l’EMG émergeant comme une force et de plus en plus opposés le CIG et GPRA, qui mené à
un vif différent entre eux.
 Durant la période de transitoire de l’Algérie, Krim Belkacem à rencontré plusieurs
empêchements telle que : sa divergence avec Ben Bella sur la constitution d’un bureau
politique, ce qui provoque la crise de l’été 1962 entre le groupe de Tlemcen sous la direction
de Ben Bella, et le groupe de Tizi-Ouzou sous la direction de Krim Belkacem, est un conflit
qui se termine par la désignation de Ben Bella président de la république Algérien et la chute
de gouvernement provisoire.
 Krim après son départ en France, il décide de crée le parti MDRA en 1967, et c’est un
mouvement démocratique pour le renouveau algérienne mais il n’a pas durée long temps, il a
échoué.
 On peut dire que Krim Belkacem après tous son parcours et ces œuvres généal et
extraordinaire pour la révolution algérien, et pour libérer l’Algérie de colonialisme,
malheureusement à la fin de sa vie, il a connu une fin tragique, et fut assassiné le 20 octobre
1970 où sa mort reste une question posé par qui et pourquoi ?

Ainsi on peut dire que le sujet « Krim Belkacem, un parcours et un combat » est un
sujet très important, dans son utilité pour les recherches historiques et académiques, qui
répond aux besoins de chercheur, ou l’auteur, pour enrichir et avoir plus d’information sur la
personnalité. Cependant, malgré tous il reste toujours un manque d’information dans certain
point, et nous pas arriver a camoufler ce vide a cause de temps et a cause de manque de la
documentation nécessaire pour répondre a ces questions, et on espère bien que dans l’avenir
proche, il y’aura des études approfondi sur ces point et des preuves sur son assassinat.

~ 87 ~
ANNEXES
Annexes

Annexe N°1 :

Titre : dans un maquis Kabyle en 1956-1957. Accroupis : Krim Belkacem et Amirouche

Debout : Mohammedi Saïd et un maquisard.

Source : (KHALFA, 2017 : 177).

~I~
Annexes

Annexe N°2 :

Titre : les 6 membres du CRUA qui ont déclenché la révolution algérienne le 1er novembre
1954. De gauche à droite (debout) : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaid, Mourad Didouche,
Mohamed Boudiaf, (Assis) : Belkacem Krim, Mohamed Larbi Ben M’hidi.

Source : (BOUDIAF, 2011 : 95).

~ II ~
Annexes

Annexe N°3 :

Titre : feu Krim Belkacem à droite en compagnie du colonel Mohammedi Saïd à gauche.

Source : (ESSEDIK, 2002 : 112).

~ III ~
Annexes

Annexe N°4 :

Titre : délimitations territoriales des six wilayates et la zone autonome d’Alger arrêtées par le
congrès de la Soummam.

Source : (BENKHEDDA, 2010 : 07)

~ IV ~
Annexes

Annexe N°5 :

Zone n°3 : rapport verbal présenté par Krim, la zone comprend la basse, la haute et la petite
Kabylie. Elle est divisée en trois petites zones, elles-mêmes divisée en des régions,
subdivisées en trente secteurs.

-Effectif au départ du 1er novembre 1954 : 450 moudjahidines et caisse 100.000 francs.

-Effectif actuel : Militant F.L.N.87.044.

: Moussabilines : 7.440.

: Moudjahidines : 3.100.

Les unités : Le groupe commandé par un sergent (Aarif) se compose de 10 (à) 20 hommes.
Trois groupes forment une section commandée par un adjudant (Moussaad).

Limites de la zone : Djidjelli, Sétif, Bordj-Bou-Arreridj, M’Sila, Aumale, Ain-Bessam,


Palestro, Ménerville et méditerranée.

Armement : 404 fusils de guerre, 106 mitraillettes, 8 fusils-mitrailleurs, 4F.M-24, 4.425 fusils
de chasse.

Finances : En caisse 445.000.000 de francs.

OBSERVATIONS :

Actuellement : rentrée mensuelle moyenne de 110 millions de francs :

Dépenses 55 millions de francs.

Reste net verser 55 : millions.

-Etat d’esprit des combattants et du peuple : très bon, mais inlassablement tout le monde nous
reproche le manque d’armes. Le peuple est solidaire et participera le cas échéant à un
soulèvement général.

-Cas Harkas Ourabah et ralliement populations douar Erriche et Draa El Mizan : problème en
voie de solution. Pour le douar Errich qui est acquis au messalisme, il a été ratissé par les
nôtres, effectivement une partie du douar a demandé la protection de la France. Cas du douar
Neslioua (Draa El Mizan), a toujours été réfractaire au nationalisme, aucune opération,
exaction n’y a été commise par les nôtres, le douar n’ayant jamais été pénétré.

Titre : procès-verbal du Krim Belkacem au congrès de la Soummam 1956.

Source : (BENKHEDDA, 2000 : 85-87).

~V~
Annexes

Annexe n°6 :

Titre : Titre du journal de moudjahid fabriqué par le CCE « Abbane Ramdane est mort au
champ d’honneur ».

Source : (LE MATIN D’ALGERIE : 20/02/2016)

~ VI ~
Annexes

Annexe n°7 :

Titre : les neuf membres du 2éme CCE issu de la réunion du CNRA au Caire en juillet 1957.

De gauche à droite : Assis : 1/colonel Ouamrane Amar, 2/Ferhat Abbas, 3/Mahmoud Cherif,
4/Docteur Lamine Debbaghine. Debouts : 1/Abdelhamid Mehri, 2/Abdelhafidh Boussouf,
3/Lakhdar Bentobbal, 4/Abane Ramdane, 5/Krim Belkacem.

Source : (KHALFA, 2017 : 184).

~ VII ~
Annexes

Annexe n°8 :

Titre : le 19 septembre a été constitué et proclamé le premier gouvernement provisoire de la


république algérienne (GPRA), au Caire.

Source : (KHALFA, 2017 : 185).

~ VIII ~
Annexes

Annexe n°9 :

Titre : négociations de paix à Evian France début 1962. Ici la délégation algérienne conduite
par Krim Belkacem au premier Song de gauche à droite : Amed Boumendjel, Saad Dahlab,
Krim Belkacem, Ahmed Francis.

Source : (KHALFA, 2017 : 186).

~ IX ~
Annexes

Annexe n°10 :

Titre : disposition des congressistes dans la salle du Sénat à Tripoli.

Source : (HAROUN, 2000: 16).

~X~
Annexes

Annexe n°11 :

Titre : Krim Belkacem en exil avant son assassinat le 20 octobre 1970 à francfort.

Source : (KHALFA, 2017 : 187).

~ XI ~
LISTES BIBLIOGRAPHIQUE
Listes bibliographique

-A- Les archives :

-1- Contribution suisse à la préparation de la négociation entre la France et le gouvernement


provisoire de la république algérienne, le putsch d’Alger, novembre 1960-20 mai 1961,
archive privé.

-2- Lettres au monsieur le chef du département, conversation avec Krim Belkacem, 23 mai
1961, archive privé.

-3- Rapport n°16, visite de M Averelle Harrinan chez le président de Gaulle, 8 mars 1961,
archive privé.

-B- Les sources imprimées:

-B- 1- les sources en langue Française :

-1- AGERON, C. R. (2010). Genèse de l’Algérie algérienne. Alger : EDIF 2000.

-2- AGERON, C. R. (1997). La guerre d’Algérie et les Algériens 1954-1962. Paris : Amand
Colin Masson.

-3- ATTOUMI, Dj. (2004). Le colonel Amirouche entre légende et histoire. (2e éd). El Flay-
Sidi Aich: Rym.

-4- AL DIB, F. (1985). Abdel Nasser et la révolution Algérienne. Paris : Harmattan.

-5- ALLEG, H. (1981). La guerre d’Algérie. Paris : temps actuels.

-6- BENJAMIN, S. (2004). Histoire de l’Algérie depuis l’indépendance 1962-1988. (4e éd).
Paris : La Découverte

-7- BELHOCINE, M. (2000). Le courrier Alger, le Caire 1954-1962 et le congrès de la


Soummam dans la révolution. Alger : Casbah.

-8- BENKHEDDA, B. (2000). Abbane-Ben M’hidi leur apport à la révolution algérienne.


Dahlab.

-9- BENKHEDDA, B. (2009). Alger capitale de la résistance 1956-1957. Alger : Houma.

-10- BENKHEDDA, B. (2010). La fin de la guerre d’Algérie, les accords d’Evian. (2eme éd).
Alger : O.P.U.
Listes bibliographique

-11- BENKHEDDA, B. (2013). Les origines du premier novembre. Alger : Houma.

-12- BOUDIAF, M. (2011). La préparation du 1er novembre 1954. (2eme éd). Alger : Dar el
Nouamane.

-13- COURRIERE, Y. (1969). La guerre d’Algérie, le temps des léopards. Paris : Fayard.

-14- COURRIERE, Y. (1971). La guerre d’Algérie, les fils de la toussaint. Paris : Fayard.

-15- COURRIERE, Y. (2005). La guerre d’Algérie, l’heure des colonels. Alger : Casbah.

-16- DAHLAB, S. (1990). Pour l’indépendance de l’Algérie, mission accomplie. Alger :


Dahlab.

-17- ESSEDIK, M. S. (2002). Opération oiseau bleu. (1er éd). Alger : Sarl Dar el Ouma.

-18- HARBI, M. (1993). Le FLN mirage et réalité, des origines à la prise du pouvoir 1945-
1962. Alger : NAQD.

-19- HARBI, M & MEYNIER, G. (2004). Le FLN document et histoire 1954-1962. Alger :
Casbah.

-20- HARBI, M. (2001). Une vie debout, mémoires politiques 1945-1962. Alger : Casbah.

-21- HAROUN, A. (2007). L’été de la discorde, Algérie 1962. Alger : Casbah.

-22- HORNE, A. (2007). Histoire de la guerre d’Algérie. (4e éd). Alger : Dahlab

-23- KADDACHE, M. (2003). Histoire du nationalisme algérien (1939-1951). Alger : EDIF


2000.

-24- KADDACHE, M. (2010). Et l’Algérie se libéra 1954-1962. Alger : EDIF 2000.

-25- KAFI, A. (2002). Du militant politique au dirigeant militaire. Alger : Casbah.

-26- LEBDJAOUI, M. (2010). Vérités sur la révolution algérienne. ANEP.

-27- MEYNIER, G. (2003). Histoire intérieure du FLN 1954-1962. Alger : Casbah.

-28- MALEK, R. (2010). L’Algérie à Evian, histoire des négociations secrètes 1956-1962.
Rouiba : ANEP.

-29- TEGUIA, M. (2007). L’Algérie en guerre. Alger : O.P.U.


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-C- Les études :

-C-1- les ouvrages en langue française :

-1- BENAMMAR BENMANSOUR, L. (2011). La crise de l’été 1962. Alger : Alger-livre.

-2- BOUZAHER, L. (2009). Algérie 1954-1962 la guerre d’indépendance au jour le jour,


Date-Dits-Documents. Alger : Houma.

-3- CHIKH, S. (1998-2006). L’Algérie en armes ou le temps des certitudes. Alger : Casbah.

-4- CONSEIL DE LA NATION. (2011). Les accords d’Evian, contracts, négociations et


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-5- DUCHEMIN, J. (2014). Histoire du FLN. Alger : Mimouni.

-6- HAMDANI, A. (1993). Krim Belkacem, le lion des djebels. Alger : Bouchène.

-7- KHARCHI, Dj. (2004). Colonisation et politique d’assimilation en Algérie 1830-1962.


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-9- KHALFA, M. (1992). Abbane Ramdane héros de la guerre d’Algérie. Alger : Rahma.
Listes bibliographique

-10- KHALFA, M. (2017). Premier novembre 1954, les six chefs historiques de la guerre
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-11- KHALFA, M. (2017). Krim Belkacem. (2e éd). El Amel.

-12- MERAKEB, L. (2013). Guerre d’Algérie le point 20 aout 1954-1962. (2eme éd). Al Amel.

-13- NAILI, M. Krim Belkacem d’ait Yahia Moussa à Evian, les sentiers de la Gloire. Naili.

-14- OULD EL HOCINE, M. (2010). De la résistance à la guerre d’indépendance. Alger :


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-15- PATRICK, E & PLANCHAIS, J. (1990). La guerre d’Algérie. Alger : Laphomic.

-16- PECAR, Z. (2009). Algérie, témoignage d’un reporter yougoslave sur la guerre
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-19- ZOUZOU, A. (2009). Les références historiques de l’état algérien institution et chartes.
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.‫ دار اﻟﮭﻮﻣﺔ‬:‫ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬.1992-1942 ‫ ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺠﺰاﺋﺮ اﻟﻤﻌﺎﺻﺮ‬.‫ أل‬,‫ اﻟﺰﺑﯿﺮي‬-2-

.‫ دار ھﻮﻣﺔ‬:‫ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬.1962-1956 ‫ ﻣﺆﺗﻤﺮ اﻟﺼﻮﻣﺎم و ﺗﻄﻮر ﺛﻮرة اﻟﺘﺤﺮﯾﺮ اﻟﻮطﻨﻲ‬.(2009) .‫ ل‬.‫ م‬,‫ أزﻏﯿﺪي‬-3-

.‫ دار ﺳﻔﯿﺎن‬.‫ ﻛﺮﯾﻢ ﺑﻠﻘﺎﺳﻢ‬.‫ ا‬,‫ﻗﺎدري‬-4-

.1960 ‫ ﺟﺎﻧﻔﻲ‬-1958 ‫ ﺳﺒﺘﻤﺒﺮ‬,‫ اﻟﻨﺸﺎط اﻟﺪﺑﻠﻮﻣﺎﺳﻲ ﻟﻠﺤﻜﻮﻣﺔ اﻟﻤﺆﻗﺘﺔ ﻟﻠﺠﻤﮭﻮرﯾﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ‬.(2012) .‫ ع‬.‫ ﺑﻮﺿﺮﺑﺔ‬-5-
.‫ دار اﻟﺤﻜﻤﺔ‬:‫اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬

.‫ وزارة اﻟﺜﻘﺎﻓﺔ‬:‫ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬.‫ رﺟﺎل ﻣﻦ ذاﻛﺮة اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬.‫ ب‬,‫ﻟﺰھﺮ‬-6-

.‫ دار اﻟﺒﺼﺎﺋﺮ ﻟﻠﻨﺸﺮ و اﻟﺘﻮزﯾﻊ‬:‫ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬.1962 ‫ اﻟﺘﺎرﯾﺦ اﻟﺴﯿﺎﺳﻲ ﻟﻠﺠﺰاﺋﺮ ﻣﻨﺬ اﻟﺒﺪاﯾﺔ و ﻟﻐﺎﯾﺔ‬.(2008) .‫ ع‬,‫ ﺑﻮﺣﻮش‬-7-

‫ دار اﻷﻣﺔ‬:‫ اﻟﺠﺰاﺋﺮ‬.1962-1954 ‫ اﻟﺜﻮرة ﻓﻲ اﻟﻮﻻﯾﺔ اﻟﺜﺎﻟﺜﺔ‬.(2010) .‫ ي‬,‫ ﺑﻮﻋﺰﯾﺰ‬-8-


‫‪Listes bibliographique‬‬

‫‪ -9-‬ﺑﻼح‪ ,‬ب‪ .(2006) .‬ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺠﺰاﺋﺮ اﻟﻤﻌﺎﺻﺮ ‪ .1989-1830‬ﺑﺎب اﻟﻮادي‪-‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ :‬دار اﻟﻤﻌﺮﻓﺔ‪.‬‬

‫‪ -10-‬ﺑﻮرﻧﺎن‪ ,‬س‪ .(2004) .‬ﺷﺨﺼﯿﺎت ﺑﺎرزة ﻓﻲ ﻛﻔﺎح اﻟﺠﺰاﺋﺮ ‪ .1962-1830‬ﺗﯿﺰي وزو‪ :‬اﻷﻣﻞ‪.‬‬

‫‪ -11-‬ﺑﻦ ﺧﻠﯿﻒ‪ ,‬ع‪ ,‬ال‪ .(2013) .‬ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺤﺮﻛﺔ اﻟﻮطﻨﯿﺔ ﻣﻦ اﻻﺣﺘﻼل اﻟﻰ اﻻﺳﺘﻘﻼل‪ .‬اﻟﻄﺒﺎﻋﺔ اﻟﻌﺼﺮﯾﺔ‪.‬‬

‫‪ -12-‬ﺗﻤﯿﻢ‪ ,‬آ‪ .(2008) .‬اﻟﺸﺨﺼﯿﺎت اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ‪ 100 ,‬ﺷﺨﺼﯿﺔ‪ .‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ :‬دار اﻟﻤﺴﻚ‪.‬‬

‫‪ -13-‬ﺳﻌﯿﺪاﻧﻲ‪ ,‬ال‪ .(2011) .‬اﻟﻘﺎﻋﺪة اﻟﺸﺮﻗﯿﺔ ﻗﻠﺐ اﻟﺜﻮرة اﻟﻨﺎﺑﺾ‪ .‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ :‬دار اﻷﻣﺔ‪.‬‬

‫‪ -14-‬ﻓﺮﻛﻮس‪ ,‬ص‪ .‬ﻣﻮﺳﻮﻋﺔ ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺠﮭﺎد اﻷﻣﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ ﻣﻦ ﺑﺪاﯾﺔ اﻻﺣﺘﻼل إﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ اﻻﺳﺘﻘﻼل‪ .‬ﺑﺎب اﻟﺰوار‪-‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪:‬‬
‫اﻟﻘﺎﻓﻠﺔ‪.‬‬

‫‪ -15-‬ﺿﯿﻒ ﷲ‪ ,‬ع‪ .(2013) .‬اﻟﺘﻨﻈﯿﻢ اﻟﺴﯿﺎﺳﻲ و اﻹداري ﻟﻠﺜﻮرة ‪ .1962-1954‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ :‬اﻟﺒﺼﺎﺋﺮ اﻟﺠﺪﯾﺪة‪.‬‬

‫‪ -16-‬ﻋﺒﺎس‪ ,‬م‪ .(2013) .‬ﺛﻮار ﻋﻈﻤﺎء‪ ,‬ﺷﮭﺎدات ‪ 17‬ﺷﺨﺼﯿﺔ وطﻨﯿﺔ‪ .‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ :‬ﻏﺮﻧﺎطﺔ‪.‬‬

‫‪ -17-‬ﻋﺒﺪ ﷲ ﻣﻘﻼﺗﻲ‪ ,‬ك‪ .‬أﻋﻼم و أﺑﻄﺎل اﻟﺜﻮرة اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ‪ .‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ :‬وزارة اﻟﺜﻘﺎﻓﺔ‪.‬‬

‫‪ -18-‬ﻋﻠﻮي‪ ,‬م‪ .(2013) .‬ﻗﺎدة وﻻﯾﺎت اﻟﺜﻮرة اﻟﺘﺤﺮﯾﺮﯾﺔ ‪ .1962-1954‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ :‬دار ﻋﻠﻲ ﺑﻦ زﯾﺪ‪.‬‬

‫‪ -19-‬ﻟﻌﺮﺑﻲ‪ ,‬م ‪.‬س‪ .(2017) .‬ﻋﺰازﻗﺔ ﻋﺒﺮ اﻟﺘﺎرﯾﺦ‪ .‬ﺗﯿﺰي وزو‪ :‬دار اﻷﻣﻞ‪.‬‬

‫‪ -20-‬ﻟﻮﻧﯿﺴﻲ‪ ,‬ر‪ .(2000) .‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﻓﻲ دواﻣﺔ اﻟﺼﺮاع ﺑﯿﻦ اﻟﻌﺴﻜﺮﯾﯿﻦ و اﻟﺴﯿﺎﺳﯿﯿﻦ‪ .‬اﻟﺠﺰاﺋﺮ‪ :‬دار اﻟﻤﻌﺮﻓﺔ‪.‬‬

‫‪-C-3- les articles :‬‬

‫‪-1- BOUCHENE, A & Al. (2014). histoire de l’Algérie à la période coloniale 1830-1962.‬‬
‫‪Cairn.info matières à réflexion. Paris : La Découverte.‬‬

‫‪https://doi.org/10.3917/dec.bouch.2013.01.0007.‬‬

‫‪-2- Lacoste-Dujardin, C. (1986). Opération oiseau bleu 1956 géostratégie et ethno-politique‬‬


‫‪en montagne Kabyle, revue des mondes musulmans et de la méditerranée. N° 41-42. P.-‬‬
‫‪R.Baduel.‬‬

‫‪https://doi.org/10.3406/remmm.1986.2116 www.persee.fr/doc/remmm_0035-‬‬
‫‪1474_1986_num_41_1_2116.‬‬

‫‪ -3-‬ﺑﺸﺮﯾﺮ‪ ,‬و‪ .(2015) .‬ﻧﻈﺮﯾﺔ ﺗﻘﯿﯿﻤﯿﺔ و ﻧﻘﺪﯾﺔ ﻟﻤﺆﺗﻤﺮ طﺮاﺑﻠﺲ ‪ .1962‬ﻣﺠﻠﺔ ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﻤﻐﺮب اﻟﻌﺮﺑﻲ‪ .‬اﻟﺤﺠﻢ ‪. 1‬‬

‫‪https://www.aspj.cerist.dz/en/article/26755‬‬
Listes bibliographique

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.‫ أدرار‬.‫ ﺟﺎﻣﻌﺔ أﺣﻣد دراﯾﺔ‬.09‫ اﻟﻌدد‬.‫اﻟدراﺳﺎت اﻟﺗﺎرﯾﺧﯾﺔ‬

https://www.asjp.cerist.dz/en/article/35138

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-1- Quotidienne El Watan 23/08/1999.

-E- les dictionnaires :

-1- BENJAMIN, S. (1985). Dictionnaire biographique de militants algériens ENA-PPA-


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-2- CHEURFI, A. (2009). Dictionnaire de la révolution algérienne 1954-1962. Alger :


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-F- les mémoires :

‫ و ﺷﺒﻜﺔ ﺟﻮﻧﺴﻮن‬,‫ ﺣﺎدﺛﺔ اﻹﻟﯿﺰي‬,‫ اﻟﻌﺼﻔﻮر اﻷزرق‬,‫ ﻗﻀﺎﯾﺎ ﻣﻦ ﺗﺎرﯾﺦ اﻟﺜﻮرة اﻟﺘﺤﺮﯾﺮﯾﺔ‬.2017-2016) .‫ ج‬,‫ رواﻓﯿﺲ‬-1-
.‫ ﺑﻮزرﯾﻌﺔ‬.‫ ﺟﺎﻣﻌﺔ اﻟﺸﯿﺦ ﻣﺒﺎرك ﻣﺤﻤﺪ إﺑﺮاھﯿﻤﻲ اﻟﻤﯿﻠﻲ اﻟﺠﺰاﺋﺮي‬.‫ ﻣﺬﻛﺮة ﻣﺎﺟﯿﺴﺘﯿﺮ‬,1960-1955

https://www.pnst.cerist.dz/

‫ أﺳﺒﺎﺑﮫ و اﻧﻌﻜﺎﺳﺎﺗﮫ‬,‫ ظﺮوﻓﮫ‬,1959 ‫ دﯾﺴﻤﺒﺮ‬16 ‫ أوت إﻟﻰ‬11 ‫ ﻣﻦ‬:‫ اﺟﺘﻤﺎع اﻟﻌﻘﺪاء اﻟﻌﺸﺮ‬.(2009-2010) .‫ م‬,‫ ﺷﺒﻮب‬-2-
.‫ ﺟﺎﻣﻌﺔ وھﺮان‬,‫ ﻣﺬﻛﺮة ﻣﺎﺟﯿﺴﺘﯿﺮ‬,‫ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺎر اﻟﺜﻮرة‬

https://theses.univ-oran1.dz/document/THA2326.pdf

-G- sites internet :

https://www.lematindz.net/mobile/news/19907-redha-malek-ou-la-confusion-des-
memoires.html
RESUME
Résumé :

Krim Belkacem né le 14 décembre 1922 au douar d’Ait Yahia Moussa, dans la commune
mixte de Draa El Mizan, il est issu d’une famille modeste et bourgeoise. Son père pratique le
commerce puis un garde champêtre puis un caïd. Krim s’effectuée à l’école Saroui vers
l’année 1929 d’où il fut exclus vers 1939, vers l’année 1940 dont il est chargé de la mission
secrétaire à la commune mixte, à l’âge de 18 ans il se mariée, mais quelque mois il quitte son
poste de secrétaire. Ensuite vers le début de l’année 1942, il commence à sillonner les villages
pour aller à la rencontre des jeunes de sa génération, il constitue une bonde pour lutter contre
le colonialisme ce qui inquiète son père, il décide de envoyé à un centre d’apprentissage à
Chleff dont il est bénéficie d’une formation en comptabilité. Le 21 aout 1942, il s’engage aux
chantiers de jeunesse de Laghouat et entre dans l’armée en devançant l’appel de sa classe, le
1er juillet 1943.

Le 26 novembre 1944, il est nommé caporal-chef au premier régiment des tirailleurs


algérien, démobilisé le 4 octobre 1945. Il adhérent au PPA au début de l’année 1946, et
commence à implanter des cellules clandestin dans douze douars autour de Draa El Mizan, il
rejoindre le maquis en 1947. Sous le pseudonyme de Si Rabah, condamné a mort par
contumace en 1947, puis en 1950. Vers l’année 1950, il devienne chef de la wilaya MTLD de
haute Kabylie, et prône la lutte armée, il est rejoint par Amar Ouamrane. Krim réussit à
entrainer au moins de 500 éléments dans son maquis. En mars 1953 durant la crise de MTLD
il prend fait et cause pour Messali contre le comité central. Le 9 juin 1954, il rencontre à
Alger Ben Boulaid puis Boudiaf et Didouche qui parvienne à le convaincre de la nécessité
d’une troisième force, puis il rejoint le comité de 22, et après devienne membre de comité de
6, il est entendu que la Kabylie constitue la zone 3 du mouvement insurrectionnel dont il est
chef de la région.

Il est le sixième membre de la direction chargé de la préparation de déclenchement de la


révolution du 1er novembre 1954. Il est participé à la réunion de 10 octobre 1954 et il set
chargé de la responsabilité de tirage de la déclaration du 1er novembre à Ighil Imoula, ainsi il
participe dans la réunion de 24 octobre 1954, dernier réunion de comité de 6 dans lequel est
décidé l’heure et la date de déclenchement de la révolution. Krim marqué par la réussit de ces
embuscades et ses différents opérations contre l’ennemie, signe de la bonne stratégie suivit
par lui de l’organisation de la wilaya et son armée, il profite de l’opération oiseau bleu à son
bienfait, il participe au congrès de la Soummam 20 aout 1956, puis il est devenu membre de
CNRA et de CCE, il s’installe à Alger avec le CCE mais continu à suivre le fonctionnement
de sa wilaya, il rejoint la Tunisie par la voie du maquis et s’installe à l’extérieur.

A la réunion du CNRA au Caire 20 aout 1957, il œuvre à l’élimination de Benkhedda et de


Dahlab de CCE et à l’isolement d’Abbane, il se constitue désormais avec Bentobbal et
Boussouf, où le conflit entre Krim Belkacem et Abbane Ramdane commence dans lequel du
principe de primauté politique sur le militaire. Le déclenchement de la bataille des frontières
fin 1957- début 1958, face à cette situation Krim décida le 4 avril 1958 la création de COM
afin d’unifier la direction de l’ALN. L’échec sur les frontières et du COM c’est l’une des
conditions qui prévalent à la formation du premier GPRA. Il est vice-président et ministre des
forces armée, vers la fin de l’année 1958, il est pourtant visé par la tentative de coup d’états
de colonel l’Amouri, il participe à la réunion de dix colonels en Tunisie 1959 et puis crée CIG
et EMG.

Ainsi il a pris le poste de ministre des affaires étrangères où il a obtenu des succès et il a
prouvé qu’il pouvait être aussi bon diplomate que guerrier, l’EMG émergeant comme une
force et de plus en plus opposés le CIG et GPRA, qui mené à un vif différent entre eux. Et
ministère de l’intérieur Où son rôle historique émerge en présidant les négociations d'Évian
qui se déroulent entre le 7 et le 18 mars 1962, qui se terminent par le cessez-le-feu et la
reconnaissance par la France de l'indépendance de l'Algérie. Après 1962, il s’oppose au
régime de Ben Bella à l’état-major général, puis au coup d’état de 1965. En 1967, il constitue
le parti MDRA pour canaliser l’opposition au régime du Boumediene. Krim sera assassiné le
18 octobre 1970 à Frankfort en Allemagne.

Les mots clés : Krim Belkacem, la wilaya III, oiseau bleu, congrès de la Soummam, congrès
de Tripoli, MDRA.
Tables des matières
Tables des matières

-Dédicace

-Remerciement

-Listes des abréviations

-Introduction----------------------------------------------------------------------------------------I-VIII

Chapitre I : Krim Belkacem de sa naissance au déclenchement de la révolution


1922-1954

-1-Naissance et jeunesse--------------------------------------------------------------------------------10

-2-Activités politique------------------------------------------------------------------------------------15

-3-Commandement de la zone III----------------------------------------------------------------------19

-4-Organisation de la zone et de l’armée (zone III)-------------------------------------------------21

Chapitre II : Krim Belkacem et la révolution de 1954 à 1956

-1-Les préparatifs pour le déclenchement de la révolution-----------------------------------------25

-2-L’évolution de la révolution 1954-1955-----------------------------------------------------------28

-3-Krim Belkacem et l’opération oiseau bleu--------------------------------------------------------32

-4-Congrès de la Soummam Aout 1956---------------------------------------------------------------36

Chapitre III : Krim Belkacem membre de CCE 1956-1958

-1-Krim et le premier CCE------------------------------------------------------------------------------42

-2-Le conflit entre Krim Belkacem et Abbane Ramdane-------------------------------------------45

-3-Krim et le deuxième CCE---------------------------------------------------------------------------47

-4-La bataille des frontières et la création de COM-------------------------------------------------49


Chapitre IV : L’affaiblissement de Krim Belkacem 1958-1960

-1-Krim ministre de la défense armée----------------------------------------------------------------53

-2-Le complot de l’Amouri-----------------------------------------------------------------------------54

-3-La réunion inter-wilaya------------------------------------------------------------------------------56

-4-La réunion de dix colonels--------------------------------------------------------------------------57

Chapitre V : Krim Belkacem entre 1960-1962

-1-Krim ministre des affaires étrangère---------------------------------------------------------------60

-2-Le conflit de l’état-major contre le CIG et le GPRA---------------------------------------------61

-3-Krim ministre de l’intérieur-------------------------------------------------------------------------62

-4-Les accords d’Evian 1962---------------------------------------------------------------------------63

Chapitre VI : le combat de Krim après l’indépendance 1962-1970

-1-Le congrès de Tripoli---------------------------------------------------------------------------------69

-2-La lutte sur le pouvoir--------------------------------------------------------------------------------72

-3-La constitution du mouvement démocratique du renouveau algérienne----------------------78

-4-L’assassinat de Krim Belkacem--------------------------------------------------------------------80

-Conclusion-------------------------------------------------------------------------------------------85-87

-Annexes------------------------------------------------------------------------------------------------I-XI

-Listes bibliographique

-Résumé
KRIM BELKACEM
Un parcours et un combat

Résumé

Krim Belkacem né le 14 décembre 1922 au douar d’Ait date de déclenchement de la révolution. Krim marqué par la réussit
Yahia Moussa, dans la commune mixte de Draa El Mizan, il est de ces embuscades et ses différents opérations contre l’ennemie,
issu d’une famille modeste et bourgeoise. Son père pratique le signe de la bonne stratégie suivit par lui de l’organisation de la
commerce puis un garde champêtre puis un caïd. Krim s’effectuée wilaya et son armée, il profite de l’opération oiseau bleu à son
à l’école Saroui vers l’année 1929 d’où il fut exclus vers 1939, vers bienfait, il participe au congrès de la Soummam 20 aout 1956, puis
l’année 1940 dont il est chargé de la mission secrétaire à la il est devenu membre de CNRA et de CCE, il s’installe à Alger
commune mixte, à l’âge de 18 ans il se mariée, mais quelque mois avec le CCE mais continu à suivre le fonctionnement de sa wilaya,
il quitte son poste de secrétaire. Ensuite vers le début de l’année il rejoint la Tunisie par la voie du maquis et s’installe à l’extérieur.
1942, il commence à sillonner les villages pour aller à la rencontre
A la réunion du CNRA au Caire 20 aout 1957, il œuvre à
des jeunes de sa génération, il constitue une bonde pour lutter
l’élimination de Benkhedda et de Dahlab de CCE et à l’isolement
contre le colonialisme ce qui inquiète son père, il décide de envoyé
d’Abbane, il se constitue désormais avec Bentobbal et Boussouf,
à un centre d’apprentissage à Chleff dont il est bénéficie d’une
où le conflit entre Krim Belkacem et Abbane Ramdane commence
formation en comptabilité. Le 21 aout 1942, il s’engage aux
dans lequel du principe de primauté politique sur le militaire. Le
chantiers de jeunesse de Laghouat et entre dans l’armée en
déclenchement de la bataille des frontières fin 1957- début 1958,
devançant l’appel de sa classe, le 1er juillet 1943.
face à cette situation Krim décida le 4 avril 1958 la création de
Le 26 novembre 1944, il est nommé caporal-chef au premier COM afin d’unifier la direction de l’ALN. L’échec sur les
régiment des tirailleurs algérien, démobilisé le 4 octobre 1945. Il frontières et du COM c’est l’une des conditions qui prévalent à la
adhérent au PPA au début de l’année 1946, et commence à formation du premier GPRA. Il est vice-président et ministre des
implanter des cellules clandestin dans douze douars autour de Draa forces armée, vers la fin de l’année 1958, il est pourtant visé par la
El Mizan, il rejoindre le maquis en 1947. Sous le pseudonyme de tentative de coup d’états de colonel l’Amouri, il participe à la
Si Rabah, condamné a mort par contumace en 1947, puis en 1950. réunion de dix colonels en Tunisie 1959 et puis crée CIG et EMG.
Vers l’année 1950, il devienne chef de la wilaya MTLD de haute
Ainsi il a pris le poste de ministre des affaires étrangères où il a
Kabylie, et prône la lutte armée, il est rejoint par Amar Ouamrane.
obtenu des succès et il a prouvé qu’il pouvait être aussi bon
Krim réussit à entrainer au moins de 500 éléments dans son
diplomate que guerrier, l’EMG émergeant comme une force et de
maquis. En mars 1953 durant la crise de MTLD il prend fait et
plus en plus opposés le CIG et GPRA, qui mené à un vif différent
cause pour Messali contre le comité central. Le 9 juin 1954, il
entre eux. Et ministère de l’intérieur Où son rôle historique émerge
rencontre à Alger Ben Boulaid puis Boudiaf et Didouche qui
en présidant les négociations d'Évian qui se déroulent entre le 7 et
parvienne à le convaincre de la nécessité d’une troisième force,
le 18 mars 1962, qui se terminent par le cessez-le-feu et la
puis il rejoint le comité de 22, et après devienne membre de comité
reconnaissance par la France de l'indépendance de l'Algérie. Après
de 6, il est entendu que la Kabylie constitue la zone 3 du
1962, il s’oppose au régime de Ben Bella à l’état-major général,
mouvement insurrectionnel dont il est chef de la région.
puis au coup d’état de 1965. En 1967, il constitue le parti MDRA
Il est le sixième membre de la direction chargé de la préparation de pour canaliser l’opposition au régime du Boumediene. Krim sera
déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954. Il est assassiné le 18 octobre 1970 à Frankfort en Allemagne.
participé à la réunion de 10 octobre 1954 et il set chargé de la
Les mots clés : Krim Belkacem, la wilaya III, oiseau bleu, congrès
responsabilité de tirage de la déclaration du 1er novembre à Ighil
Imoula, ainsi il participe dans la réunion de 24 octobre 1954, de la Soummam, congrès de Tripoli, MDRA.

dernier réunion de comité de 6 dans lequel est décidé l’heure et la

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