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Cours Du 23-11 - 3èa

Ce document traite de la zootechnie et de l'anatomie des ruminants. Il présente les différents appareils et organes des ruminants comme le système digestif, le squelette, les muscles et les articulations. Le document décrit également la physiologie de la digestion chez les ruminants, en particulier le processus de rumination.

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Cours Du 23-11 - 3èa

Ce document traite de la zootechnie et de l'anatomie des ruminants. Il présente les différents appareils et organes des ruminants comme le système digestif, le squelette, les muscles et les articulations. Le document décrit également la physiologie de la digestion chez les ruminants, en particulier le processus de rumination.

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Cours du 23/11/20 3è Année

Introduction
1. Qu'est-ce que la Zootechnie ?

La Zootechnie est la science qui s'occupe de la production et de l'exploitation des animaux


domestiques dans le but d'en tirer le plus de profit possible.

L'animal de la ferme peut être considéré comme une machine vivante, capable de fabriquer des
produits (lait, viande, travail, etc.) en utilisant certains matériaux (les aliments).

On peut diviser la Zootechnie en deux parties principales :

a) La Zootechnie générale comprend l'étude :

+ Des procédés d'amélioration des bétails et de l'alimentation rationnelle des animaux domestiques

+ Et des règles générales d’hygiène du bétail.

b) La Zootechnie spéciale comprend

+ l'étude des races de chaque espèce d'animal domestique (bovines, porcines, ovines, caprines,
aviaires ... )

+et l'application à chacune d'elles des règles d'alimentation et d'élevage étudiée en Zootechnie
générale.

En Zootechnie, on s'intéresse principalement aux structures anatomiques et aux fonctions


physiologiques qui conditionnent particulièrement a production c'est-à-dire à l'appareil digestif et à
la digestion, ainsi qu'à l'appareil reproducteur et la reproduction

2. le règne animal

Les animaux sont divisés, d'après leur constitution, en deux grands embranchements : les
invertébrés et les vertébrés.

Les invertébrés ne possèdent pas de colonne vertébrale. On les classe en rayonnés (étoile de mer),
vers, mollusques, insectes.

Les vertébrés possèdent une colonne vertébrale formée d'os soudés entre eux.

Parmi les vertébrés, on trouve : les poissons, les reptiles, les oiseaux et les mammifères dont font
partie des animaux domestiques.

Les mammifères sont caractérisés par la présence de mamelles chez les femelles. Les mamelles
fournissent du lait avec lequel les mères nourrissent leurs petits. La classe des mammifères
comprend plusieurs ordres parmi lesquels les carnivores (chien, chat), les équidés (cheval), les
rongeurs (souris), les ruminants (bœufs).

L'ordre des ruminants comprend plusieurs familles comme Les bovins (bœufs), les ovins (moutons),
caprins (chèvre).
Cours du 30/11/20

Chapitre 1. ZOOTECHNIE GENERALE

I. Les ruminants
1. Anatomie
a) Organes et appareil :
Le corps des animaux est formé d'un certain nombre d'organe : le cœur,
l'estomac, le foie, les os, les muscles etc.
On appelle appareil, l’ensemble d'organes associés pour accomplir une même
fonction.
Par exemple : le cœur, les artères, les veines, les vaisseaux capillaires sont des organes qui
concourent à assumer.la fonction de la circulation sanguine.
Pour les ruminants, les principaux appareils d'un bovin, par exemple, sont les
suivants :
- l'appareil de la locomotion, comprend les os, les articulations et les muscles.
- l'appareil de la circulation : cœur, systèmes artériel, veineux et capillaire
-l'appareil de la digestion bouche, estomac, rumen, intestin, anus.
- l'appareil de la respiration : cavités nasales, larynx, trachée et bronches, poumons, cavité
thoracique.
- l'appareil urinaire : reins, uretères, vessie, urètre
- l'appareil de la reproduction : appareil génital mâle et femelle, mamelles.
- l'appareil de l'innervation : encéphale, moelle épinière, nerfs
- organes de sens : le toucher, le goût, l'odorat, la vue et l'ouïe.

b) Anatomie externe :
On peut distinguer 5 groupes de régions corporelles ou l'anatomie externe :
- La tête et l'encolure
- Le dessus, garrot, dos, rein, bassin, queue
- Ie dessous, poitrail, ventre, régions génitales
- Les parties latérales du tronc, côtes, flancs pour chaque côté du corps.
- Les membres antérieurs et postérieurs
- ceinture scapulaire pour les membres antérieurs
- ceinture pelvienne pour les membres postérieurs.

c) Squelette du bovin :
On appelle squelette, l'ensemble de tous les os qui forme la charpente du corps.
Le squelette comprend :
- la tête (os du crâne et de la face)
- la colonne vertébrale (vertèbres)
- les côtes
- le sternum
- les membres antérieurs (scapulum, humérus, radius, cubitus, carpe, métacarpe et
phalanges)
- les membres postérieurs (coxal, fémur, rotule, tibia, péroné, tarse, métatarses, et
phalanges).
d) Muscles
Les muscles sont communément dénommés "viande" en boucherie
On distingue les principaux groupes de muscles suivants

• Les muscles de la tête : comportent les muscles de la face, fixés d'une part aux os, et
d'autre part, au tissu conjonctif sous-cutané. Ils donnent â la face sa mobilité et son
extension. Les muscles masticateurs sont essentiellement les masséters, très puissants.
 Les muscles du cou ou de l'encolure sont en général très puissants chez les animaux
domestiques, et surtout chez les taureaux.
• Les muscles du tronc comportent des muscles respiratoires dont la contraction provoque
la dilatation ou la contraction de la cage thoracique.
• l.es muscles abdominaux: étalent en trois couches superposées. Ils enveloppent
entièrement l'abdomen à la manière d'une sangle.
• Les muscles du membre antérieur comportent des muscles de l'épaule et des muscles du
bras et de l'avant-bras.
• les muscles du membre postérieur comportent les muscles de la croupe, les muscles de la
cuisse et les muscles de la jambe.
On distingue 4 fonctions des muscles. On appelle
- extenseurs, les muscles dont la contraction a pour effet d'étendre, d'allonger les membres.
- fléchisseurs, les muscles dont la contraction a pour effet de fléchir, de plier les membres.
- abducteurs, les muscles dont la contraction a pour effet d'écarter les membres du plan du
corps.
- adducteurs, les muscles dont la contraction a pour effet de rapprocher les membres du plan
du corps.
Si les membres jouent tous le rôle de colonnes de soutien et supportent le corps.
Cependant, les membres antérieurs supportent une plus grande partie des poids du corps et
jouent surtout un rôle de colonne de soutien. Tandis que les membres postérieurs,
interviennent principalement dans la locomotion et le saut (impulsion).

e) Les articulations

Les articulations (ou jointures) sont les points où les os se joignent. On distingue 3 catégories
d'articulations

 Les articulations mobiles comprennent :


 les surfaces osseuses des os articulés ou surfaces articulaires recouvertes d'un
cartilage poli et élastique qui facilite le glissement des pièces osseuses et amortit les secousses.
 Les ligaments : Ce sont des bandes fibreuses très résistantes et inextensibles qui
maintiennent solidement les articulations.
 La synoviale articulaire : c’est la membrane étalée à la face interne des ligaments
enveloppant comme un manchon la cavité articulaire. La synoviale articulaire sécrète un liquide,
filant et huileux appelé « la synovie », qui facilite le glissement des surfaces articulaires l'une sur
l'autre et en empêche l'usure.
Exemple : articulations coxo-fémorale
 Les articulations peu mobiles : ce sont les articulations dont ligaments sont souples et
résistants qui réunissent les deux surfaces articulaires, tout en laissant une certaine souplesse.

Exemple : articulations intervertébrales ou corps des vertèbres.

 Les articulations immobiles : les surfaces osseuses sont soudées et ne permettent


aucun mouvement.
Exemple : articulation des os du crâne entre.

2. Physiologie animale
a) le système digestif :
C’est l’ensemble des organes servant à la digestion c'est-à-dire la transformation des
aliments en substances simples (nutriments) capables de passer dans le sang et nécessaires à
l'organisme animal.
L’appareil digestif se trouve dans les cavités thoracique et abdominale de l'animal. Il se
compose un long tube digestif communiquant avec l'extérieur par deux orifices : l'un en avant, la
bouche et l'autre en arrière, l'anus. La bouche reçoit les aliments, l'anus évacue à·l'extérieur les
déchets de la digestion sous forme d'excréments.
Entre la bouche et l'anus, l'appareil digestif se divise en plusieurs parties qui ont chacune un
rôle spécial à remplir dans la digestion. Ce sont
- la bouche : c’est l’organe de préhension des aliments
- le pharynx ou arrière bouche : C'est une sorte de carrefour digestif et respiratoire, qui fait
suite à la bouche et où commence !'œsophage. Le pharynx en se contractant participe à la
déglutition des aliments, c'est-à dire à leur passage de la bouche dans l'estomac.
Notons que le pharynx relie aussi les cavités nasales aux larynx et communique avec l'oreille
par un petit conduit : la trompe d’Eustache
- !'Œsophage : c’est un tube très souple qui conduit les aliments dans l'estomac
- l’estomac : c’est le réservoir des aliments. Certains animaux ont un estomac divisé en
plusieurs cavités : ce sont des polygastriques (bœuf, mouton,chèvre, chameau). D'autres ont un
estomac simple, formé d'une seule cavité : ce sont des monogastriques (cheval, porc, lapin,…).
Chez les polygastrique, l’estomac est formé de 4 poches qui communiquent entre elles :
 Rumen ou panse 
 Le réseau ou bonnet ou réticulum
 Le feuillet ou omasum
 La caillette ou abomasum
b) La rumination
C’est la première étape de la digestion des ruminants au cour de laquelle les aliments font
des allers-retours entre la bouche et les quatre poches d’estomac.
Etapes de la rumination :
- Ingestion des herbes par la bouche
- Passage des gros brins d’herbes dans l’œsophage, puis dans le réseau et tombent
directement dans la panse
- Retour des gros brins d’herbes dans la bouche : mastication avec beaucoup de salives
pour obtenir des petites particules
- Repassage des petites particules dans l’œsophage, puis dans le réseau et tombent
directement dans la panse : fermentation des aliments par les micro-organismes
digestifs pour avoir les nutriments (nécessaires pour les besoins énergétiques et la
production laitière de l’animal) et des gaz méthane (éructé par la bouche). Les restes
sont des aliments broyés sous forme de bouillie..
- Passage des aliments broyés dans le feuillet : absorption de l’eau et des minéraux,
blocage des gros brins des aliments par les lames des feuillets et traversée des
bouillies dans la caillette.
- Digestion des bouillies par l’acide chlorhydrique et les enzymes digestifs dans la
caillette
- le cycle de la digestion se termine dans l’intestin 3 jours après l’ingestion.
c). L'intestin
L'intestin fait suite à l'estomac. On distingue l'intestin grêle et le gros intestin
* L'intestin grêle commence au niveau du pylore (ouverture reliant l'estomac et
l’'intestin) et comprend 3 parties successives :
- Le duodénum : où se jettent les biles secrétées par le foie et le suc pancréatique
sécrété par le pancréas
- le jéjunum intestinal
- l'iléon: qui se jette dans le gros intestin par une valvule qui empêche le reflux des
aliments.
• Le gros intestin : se divise en 3 parties
- le caecum
- le colon
- le rectum: est la partie terminale de l'intestin qui se termine par un orifice appelé « l’anus »
d) Les organes annexes de l’appareil digestif
- Glandes salivaires sont annexées à la bouche dans laquelle elles déversent la salive qui
aide la mastication, la déglutition et commence la transformation des aliments.
- Le foie : Il sécrète la bile qui se déverse dans l'intestin par le canal cholédoque. Sur
le canal excréteur, on trouve une ampoule : la vésicule biliaire (absente chez le cheval et le
chameau).
- Le pancréas : il sécrète le suc pancréatique qui s’écoule dans le duodénum et sert à la
digestion des aliments principalement des graisses.
3. Habitat et alimentation des bovins :
a) Habitat
Etable : bœuf
Chèvrerie : chèvre
Bergerie : Moutons
Les ruminants peuvent être au pâturage, ou bien à l'étable ou attachés la plupart du
temps. L’habitat des animaux doit assurer la protection des animaux contre la chaleur,
la pluie et le froid pendant l’hiver
- Une étable doit être construite sur un endroit frais toujours sec, à l’abri de toute humidité
et des vents dominants.
b) Alimentation
b1. Composition des aliments :
- Eau : est très indispensable à la vie des être vivant. Elle n'apporte pas
d'énergie.
- Glucides : Leur rôle dans l'alimentation animale est de fournir l'énergie.
Un gramme de glucide apporte 4,5 calories
- Les matières azotées ou protéines : Leurs rôles sont la constitution et le
renouvellement des tissus ; ce sont des constituants du lait et des productions animales,
fourniture d'énergie en cas de manque de lipide et de glucides. Un gramme de protéine
fournit 4,5 calories
- Les matières grasses ou lipides : Leur rôle principal est le stockage de
l'énergie pour la restituer en cas de besoin. Les vitamines liposolubles (A,E, D, K) ne se
trouvent que dans les graisses ce qui rend l'ingestion de graisse indispensable. Un
gramme de lipide fournit 9 calories
ƒ- Les matières minérales: elles ne contiennent pas d'énergie mais sont
indispensables à la constitution du corps animal et à son bon fonctionnement.
Les principaux éléments majeurs sont le chlorure de sodium, le calcium, le
phosphore, magnésium, potassium.
Les autres tout aussi indispensable, sont le soufre, l'iode, le fer, le cuivre, le zinc,
le cobalt, le manganèse, le sélénium etc.
- Les vitamines : Répartie en deux groupes:
- les liposolubles : AEDK
- les hydrosolubles : B C

b2. Différents types d’aliments des ruminants :


- Fourrage verte
o souvent riches en glucides pariétaux,
o Ils sont nécessaires dans la ration sf de longues particules (+ 2,5 cm) pour un bon fonctionnement
du rumen.
o Diverses familles botaniques: graminées, légumineuses, crucifères.
- Fourrages conservés

Ensilages 

Méthode de conservation qui met en œuvre la fermentation des glucides solubles par des bactéries
anaérobies, notamment les bactéries lactiques

o Valeur alimentaire d’un F conservé = ou < F vert

Foins

o Le fanage c’est le séchage des fourrages pour obtenir des herbes secs appelé : « foins ». Il est
réalisé grâce à la chaleur, ensoleillement, vent.
o Qualité d’un foin est en fonction de: qualité de la plante coupée, conditions météo, techniques de
fenaison (pertes).

- Les résidus agricoles

Pailles

o Caractérisées par leur forte teneur en parois lignifiées, leur faible teneur en MAT et en sucres.
o Ce st des « F » pauvres. Leur utilisation nécessite une complémentation énergétique, azotée,
minérale et vitaminique.

Racines, tubercules et leurs sous-produits


o résultent de l’accumulation de réserves glucidiques dans leurs parties souterraines (racines de
betteraves, carottes, manioc, pommes de terre)
o riches en eau (75-80% d’eau).
o riches énergie mais pauvres en protéines (moins de 10%).

- Aliments concentrés

o pauvres en fibre et riches en énergie


o variables en protéines: grains de céréales < 12%; tourteaux > 30%.
o grande palatabilité, donc ingérés rapidement.
o faible volume par unité de poids (densité élevée).
o ne stimulent pas la rumination.
o fermentent plus rapidement ds le rumen et donc ils augmentent l'acidité de son contenu, => effet
négatif sur la fermentation des fibres, acidose.

- Les sous-produits de l’Industrie Agro-Alimentaire

Tourteaux des oléagineux

• Les plantes oléagineuses: soja, arachide, coton, lin, colza et tournesol.


• Les tourteaux obtenus après extraction d'huile contiennent en général 30-50% de protéines.
• ce sont des sources typiques de suppléments protéiques pour animaux.
Les sous produits de Brasserie : les drêches de brasserie

• Enveloppes du grain d’orge récupérées après fermentation


• Valorisées fraîches ou déshydratées
• Riches en MAT (sources de PDIA)
• Valeur énergétique assez bonne

b3. Les besoins alimentaires :


- Besoins d’entretien :
Les besoins d’entretien correspondent aux besoins de l’animal pour se
maintenir en vie à un poids constant et sans production.
Besoins d’entretien de ruminant :

MS (/100Kg Energie (UFL/j) Protéine Calcium Phosphore


PV) ou UFV/j (g/kgPV/J) (g/100kgPV/ (g/100kgPV/J
J) )
BV 2,5 1,4 + (0,6 UFL 0,6 5 3
UFL/100kg PV)
OV/CP 2,5 2,3 UFV/100kg 1,6±0,3g/kg 5 3
PV

- Besoins de production :
Les besoins de production correspondent aux besoins des animaux pour
assurer ses productions : croissance, gestation, allaitement, production
laitière et engraissement.
Besoins de production des ruminants :

MS Energie Protéine
(UFL/Kg/j) (g/kgPV/J)
Production 280 g/l lait 0,43 UFL/l 60g /l lait
laitier lait
Production 50g/Kg viande 2 UFV/kg 267g/kg
viande viande viande

b4. Ration alimentaire

- L'objectif est d'avoir une ration équilibrée issue des matières premières de bonne
qualité.
Etape 1 : détermination besoin des animaux
Les besoins en éléments nutritifs dépendent du stade physiologique, de la race, du
climat, notamment les incidents sur l'ingestion.
Etape 2 : détermination des éléments nutritifs fournis par les matières premières
Etape 3 : calcul de la quantité de chaque matière première nécessaire
Ex1. Mélange de deux aliments A1 (maïs) et A2 (son de riz) avec valeurs nutritives
peu semblables
Besoin en énergie =
(Quantité A1 x apport énergie A1)+ (quantité A2 x apport énergie A2)
- Répéter ce calcul pour la protéine (PB), le calcium (Ca) et le phosphore (P) et les
autres éléments
- Comparer par rapport aux besoins des animaux, et recommencer la rectification
jusqu’ 'à ce que le résultat soit proche des besoins des animaux
Ex 2. Mélange de deux aliments qui vont fournir deux éléments à valeur nutritives
très différentes (B1 maïs et B2 tourteaux de soja)
Soient :
a : teneur en élément nutritif de B1
b : teneur en élément nutritif de B2
x : teneur du mélange désiré
Il faut que a < x < b
On utilise le carré de Pearson,

c = x – b ; d = a - x
Quantité de l'aliment B1 (kg) = [c / (c + d)] x 100 kg
Quantité de l'aliment B2 (kg) = [d / (c + d)] x 100 kg
(Poids spécifique du lot : 100 kg)

Étape 4 : détermination des besoins minéraux et autres nutriments


- Calculer la teneur en éléments minéraux du mélange et évaluer les besoins en
éléments minéraux
- Ca de mélange = Ca de l'aliment A+ Ca de l'aliment B
Ajuster les besoins minéraux
La quantité de Calcium à ajouter =
Besoin en Ca totaux - Ca provenant du mélange de céréales
Chercher cette quantité par ajout d'un aliment riche en calcium (os calciné par
exemple).

‘4. La reproduction

4.1. Définitions :
a) Puberté : C’est la première apparition de chaleur chez la femelle ; et la première
production de spermatozoïde chez le mâle.
b) Chaleur ou œstrus ou rut : c’est la période pendant laquelle la femelle accepte
l’accouplement.
c) Cycle sexuel : C’est l’intervalle entre 2 chaleurs successives.
d) Fécondation : C’est l’union de l’ovule et du spermatozoïde après l’accouplement
qui donne ce qu’on appelle l’œuf.
e) Gestation : C’est l’évolution et la croissance d’un œuf pour devenir embryon puis
fœtus dans l’utérus. Bovin = Vêlage ; Ovin = agnelage ; caprin = chevrotage
d) mise bas : (=accouchement chez l’homme) C’est l’expulsion de nouveau né à la fin
de la gestation
4-2. Paramètres de la reproduction des ruminants :

Paramètre Bovin Ovin caprin


Age de la puberté 6 à 14 mois 7 à 8 mois 6 à 8 mois
femelle
Age de la puberté 8 à 12 mois 8 à 9 mois 6 à 7 mois
mâle
Durée de cycle 21±2 j 15 à 17 j 19 à 21 j
sexuel
Durée de chaleur 18 à 24 h 36 h 32 à 36 h
Ovulation 6 à 19h après fin 32après début de A la fin de chaleur
de chaleur chaleur
Durée de la 9mois±5jours 150±5j 150±3j
gestation
Retour de chaleur 40 à 60 j 25 à 35 j 25 à 30 j
après mise bas

Taux de fécondité = nb nouveaux nés/nb saillie * 100


Taux de prolificité = nb nouveaux nés/nb mise bas*100
Taux de fertilité = nb gestation/nb saillie*100

5. Santé des ruminants :


5.1. Les maladies des ruminants :
On distingue 3 grands types de maladies chez le ruminant :
- Maladies infectieuses
- Maladies parasitaires
- Maladies nutritionnelles
a) Maladies infectieuses :
Ce sont des maladies causées par les microbes
a1. Les différents types de microbes
Maladies des
Microbe Caractéristiques Maladies de bovin
petits ruminants
-Organismes - Fièvre aphteuse - Peste des petits
unicellulaires, 0,001µ, (FA) ruminants (PPR)
invisibles au microscope - Fièvre de la vallée - FA
ordinaire. de Rift (FVR) - Rage
. Ils ne peuvent se - Rage
développer que dans les - Dermatose
tissus vivants nodulaire
Virus . Ils sont détruits : -
-par des températures
élevées (70-80°C)
- par les antiseptiques et
désinfectants : eau de
Javel, formol, crésyl,
soude
caustique ...
Etres unicellulaires - Charbon - Charbon
visibles au microscope symptomatique ; symptomatique ;
(0,2 à 0 ,3 micron). - charbon - charbon
. Mode de duplication : bactéridien ; bactéridien ;
-par simple division - tuberculose ; - Piétin
cellulaire ; - dermatophylose
-par sporulation - Colibacillose
. Ils vivent dans les
bactéries tissus vivants ou morts,
ou en milieu artificiel.
. Action pathogène :
-infection :
multiplication des
bactéries dans
l'organisme ;
-intoxication par
sécrétion de toxines
. Etres unicellulaires, heart- heart-
visibles au microscope water(=cowdriose) water(=cowdriose)
ordinaire
RICKETTSIES . Ils ne se développent que
dans les tissus vivants
. En général transmis par
des arthropodes (tiques)

a2) Modes de transmission des microbes :


La transmission des microbes d'un animal malade à un animal sain se fait :
- Par voie directe :
• accouplement (transmission de maladies vénériennes)
• contamination au contact des voies génitales infestées lors de la mise-bas
• les excréments et l'urine sont les plus fréquentes formes de dissémination ;
• la toux (expectoration) : exemple, le bacille de Koch ;
• la salive exemple, la rage
- Indirectement : par l'intermédiaire d'un vecteur, qui peut être:
• des objets, matériels, aliments infectés ;
• les Insectes, l’homme
• le vent qui peut disséminer les virus sur des longues distances
• l'eau d’abreuvement souillée
• le sol, contaminé par de nombreux excréments, sécrétions, cadavres

a3) Luttes contre les maladies infectieuses

Luttes sanitaires

C’est l’ensemble des mesures de préventions sans médicament. Il s’agit de l’application des
règles d’hygiène sur l’élevage.
- Quarantaine : c’est l’isolement des nouveaux animaux avant leur introduction dans la ferme
d’élevage. Il s’agit de surveiller l’apparition de maladie qui pourrait être en incubation chez
l’animal. Elle dure en minimum 14 jours.
- Vide sanitaire : C’est le mis en repos du bâtiment d’élevage après la reforme de la production
ou après passage d’une maladie contagieuse. Le bâtiment doit être désinfecté, dératiser et
désinsectisé durant le vide sanitaire
- Désinfection des locaux et matériels :
C’est la destruction de tout germe pathogène existant dans les locaux et les matériels d’élevage.
C’est un grand nettoyage suivi de la dispersion du produit désinfectant avant le vide sanitaire ou à
faire régulièrement selon la durée d’activation du produit utilisé.
- Utilisation du pédiluve :
C’est de mettre en permanent des produits désinfectants à l’entrée de la ferme pour désinfecter
tous visiteurs en marchant dessus.
- Mesures à prendre en cas de maladie contagieuse :
 Alerter le vétérinaire et les autorités locales
 Isolement des animaux malades
 Interdiction de sortir ou d’entrer des animaux dans la zone épidémique
 Abattage des animaux en cas de maladie incurable et destruction des cadavres
 Désinfection du local et des matériels d’élevage
 Vide sanitaire

Lutte médicale :
C’est l’ensemble des mesures de préventions par administration des médicaments ou de
vaccin aux animaux.
a) Vaccination : Le vaccin c’est une culture de microbe dont on a atténué ou supprimé la
toxicité. La vaccination ne peut donc pas déclencher une maladie mais peut initier la fabrication d’anticorps
contre le même microbe en état pathogène. Chez les ruminants à Madagascar, les vaccins utilisés sont contre
les charbons bactéridien et symptomatique et la colibacillose.
Principe de la vaccination : On doit respecter :
- La conservation du vaccin (respect du chaine de froid jusqu’à l’utilisation du vaccin)
- La dose et l’utilisation indiquée sur le flacon du vaccin
- L’âge de la primo vaccination (âge où on peut commencer la vaccination chez l’animal)
- Le rappel (selon la directive du fabricant du vaccin)
- On ne doit jamais faire la vaccination durant l’épidémie

Les Vaccins disponibles pour les ruminants à Madagascar :

Animal Maladie Vaccin Age primo Rappel


Bovin Charbons BICHAR/ 4mois 21J pour le
BICHARCOLI primo puis 1ans
OVIN Charbons BICHAR 4 mois 21J pour le
primo puis par
an
Caprin Charbons CAPRICHAR 4 mois 21 J pour le
primo puis par
an

b) Maladies parasitaires = Le parasitose

b.1. Les différents types de parasites

Les endoparasites = Les parasites internes :

Chez les ruminants, les parasites majeurs sont :

- Les ascaris : responsable des diarrhées et du retard de croissance chez les veaux,
agneaux et chevreaux de moins de 3 mois.
- Le strongle gastro-intestinal : parasite de la caillette et qui engendrent des pertes de
croissance importantes sur les ruminants
- Le strongle respiratoire : vit dans les voies aériennes et causent des troubles
respiratoires dont le premier symptôme est la toux
- La grande douve du foie (la maladie qu’elle entraîne s’appelle « la fasciolose ») et le
parampystomum. Ils sont caractérisée par :
 Baisse de la consommation alimentaire
 Chute du gain moyen quotidien
 Système immunitaire affaiblit, grand risque à d’autres pathologies:
pneumonie, diarrhée, etc
 La mauvaise qualité de carcasse
 Les performances en reproduction
 La production lactée

Les ectoparasites = Les parasites externes


Ce sont des parasites qui vivent à la surface de la peau : Ex : poux, punaise,
tiques, sarcopte (agent de la gale). Ils se nourrissent du sang de l’hôte et entrainent
l’anémie (tsy fahampian-drà) et des lésions cutanées.

b2. Luttes contres les parasites :


Prophylaxie individuelle
Consiste à empêcher la pénétration du parasite à chaque animal, le
détruire dès la pénétration, ou encore bloquer son développement en pratiquant
le déparasitage régulier :
Prophylaxie collective qui s’attaque à tous les cheptels.
Techniques de déparasitage :
 Bolus antiparasitaire : par voie orale
 injection antiparasitaire : injection intramusculaire ou sous-cutané
 bain déparasitage pour les parasites externes
 pour-on ou spot-on : on verse le produit antiparasitaire directement
sur la peau au niveau du cou.

II. La porciculture : élevage de porc


A. Anatomie et physiologie du porc:

Le porc est un monogastrique omnivore (mange tout). Il peut transformer les produits
et sous-produits agricoles non consommable par l’homme en viande de meilleure qualité.

C’est un animal à croissance très rapide. Il suffit de 6 à 7 mois pour amener un porcelet de 0,8
à 1,2 kg (naissance) à 90-100 kg selon la race.

C’est un animal très prolifique : 7 à 16 porcelets à la mise bas et avec 2 mise-bas/an.


B. Logement du porc :

Le porc est un animal qui ne transpire pas et supporte très mal les hautes températures.
Cependant le porcelet à la naissance est très sensible au froid d’où l’importance des types de
bâtiments.

B1. Choix du site

- Choisir les zones où la ventilation naturelle est efficace,


- Orienter les bâtiments suivant la direction Est-Ouest,
- La proximité d’un bon approvisionnement en eau.

B2. Bâtiment

- sol cimenté ou en planche, (jamais sol nu) légèrement incliné de manière à faciliter
l’écoulement des eaux de nettoyage,
- Les murs en bois durs, en parpaings, en brique de terre ou en bambous doivent être à 1,30 m
du sol,
- Chaque loge doit avoir une aire de couchage et une aire d’exercice. La surface de couchage
doit être couverte en tôles, en paille ou en natte. La surface d’exercice non couverte doit être
assez large pour faciliter le déplacement et la défécation des animaux,
- Prévoir un couloir de service de 1,5m de large avec un pédiluve à l’entrée et la sortie de
chaque bâtiment.

On distingue 4 types de loge dans une porcherie :


1. loge d’engraissement : permettent de regrouper les porcelets pour les nourrir
jusqu’au poids d’abattage. 5 à 10 porcelets/loge.
2. loge d’attente saillie : permette de regrouper les jeunes truies vides qui attendent la
saillie : 3 à 5 truies par loge.
3. loge de maternité : sont des loges conçues pour la mise-bas.
4. Loge de verrat : doit se trouver au milieu des loges des truies car la vue et la
proximité des truies aiguisent l’appétit sexuel chez le mal alors que la vue et proximité des
mâles favorisent la venue régulière des chaleurs chez la femelle,

B3. Densité : Nombre d’animaux par m² selon leurs poids vif


- 10-20kg : 1m²/porcs
- 20-50kg : 1,5m²/porc
- 250-100kg : 2,5m²/porc
- Adulte : 2,5 - 3m²/porc
- Verrat : seul dans la loge 3m²
- Truie + porcelets : 10 – 12 m²

B4. Type d’élevage

On distingue :
o L’élevage naisseur : l’éleveur produit seulement les porcelets et les vend au sevrage;
o L’élevage engraisseur : l’éleveur achète les porcelets et les amène au poids du marché;
o L’élevage naisseur-engraisseur : l’éleveur produit ses porcelets, vend une partie des
porcelets et engraisse l’autre. C’est l’activité la plus pratiquée en milieu paysan.

C. Races porcines :

C1. Races locales

Elles sont très rustiques, de petit format, 6 à 10 porcelets à la mise bas, poids adulte
verrat et truie : 40 – 60 kg

C2. Hybrides ou croisés entre races

Ils sont issus des divers croisements entre les races. Ils ont à la fois de bonnes
performances productrices et de bonne rusticité recommandées en élevage paysan. Poids
adulte entre 100 à 150Kg.

C3. Large white :

Porc blanc, grand format, très robuste d’origine anglaise aux oreilles dressées, bien
adaptée en milieu tropical, 10 à 13 porcelets à la naissance, poids adulte : 150 à 400 kg

C4. Land race :

Porc blanc, d’origine danoise, au corps allongé et aux oreilles pendantes, plus petit et
plus sensible au stress que la large white : 8 à 12 porcelets à la naissance, poids adulte : verrat
et truie : 150 à 350 kg
D. Reproduction
D1. Choix de reproducteur :
 Mâle : Verrats ayant des testicules bien ressortis et bien développés ; en bon état
sanitaire, pas des défauts génétiques (hernie ombilicale ou scrotale) et calmes.
 Femelle : Des truies avec la vulve normale et possédant au moins 12 tétines, en bon
état sanitaire, calme et issues d’une mère à bonne performance maternelle.
D2. Paramètres de reproduction :

Age de puberté du mâle 4 à 6 mois


Age de puberté de la femelle 3 à 5 mois
Durée de chaleur 60 heures
Heure des saillies 12ème et 24ème heures après début de
chaleur (2 saillies)
Durée du cycle sexuel 19 à 23 jours
Age de mise à la reproduction de femelle 7 à 8 mois (80 à 100kg race améliorée ;
40 à 60 kg race locale)
Age de mise à la reproduction du mâle 7 à 8 mois
Durée de gestation 3 mois + 3 semaines + 3 jours (moyenne
114 jours)
Durée d’allaitement 45 jours
Retour en chaleur après mise bas 50 55 jours

D3. Signes de chaleur :

- Enervement et diminution de l’appétit


- Chevauchement des autres porcs
- Rougissement et gonflement de la vulve
- Léger écoulement d’un liquide visqueux dans la vulve
- Test d’immobilisation : la truie résiste à la pression exercée sur le dos.

D4. Mise-bas :

A l’approche de la mise-bas

- La vulve s’élargit, devient faible et très gonflée


- Le premier lait ou colostrum apparaît à la mamelle
- La truie est agitée et prépare le nid
La mise bas se déroule en quelques heures (4 à 10 heures) et finit avec
l’expulsion du placenta.

E. Alimentation des porcs :

Gain moyen quotidien (GMQ) : C’est l’augmentation du poids par jour

Indice de consommation (IC) : C’est la quantité d’aliments ingérés en kg nécessaire


pour obtenir 1kg de gain de poids
L’alimentation des porcs repose sur 3 besoins principaux à satisfaire par différents
apports : L’apport énergétique, l’apport azoté, et l’apport minéral. Ces besoins varient selon
l’âge, le poids des animaux et le stade physiologique.

E1. Les différents stades physiologiques considérés chez les porcins :

 Porcelets 1er âge : Sous la mère et jusqu’à 7 à 10 jours après sevrage


 Porcelets 2e âge : Jusqu’à 25 kg
 Porc croissance : Jusqu’à 60-70 kg
 Porc finition : Jusqu’à 110 -115 kg
 Porc lourd Après 110 -115 kg
 Gestation : Gestation et mise à la reproduction
 Lactation : De 2 à 3 jours après mise-bas jusqu’au sevrage des porcelets

E2. Les paramètres à pendre en Compte dans la Formulation des Aliments :

 La valeur énergétique : en énergie nette (EN) exprimée en kilocalories (kcal),


ou en mégajoules (MJ) ; (1MJ = 239 kcal ; 1kcal = 0,0042 MJ)
 la teneur en matières Azotées totales (MAT) exprimées en % ou en g/kg,
 la teneur en cellulose (CB), en % ou en g/kg,
 les teneurs en calcium (ca) et en phosphore

E3. Les besoins nutritionnels du porc selon le stade physiologique :

E4. Formulation de la ration alimentaire


Cas1. Mélange de deux aliments A1 (maïs) et A2 (son de riz) avec valeurs nutritives
peu semblables
Besoin en énergie = (Quantité A1 x EN A1)+ (quantité A2 x EN A2)
- Répéter ce calcul pour la protéine (MAT), le calcium (Ca) et le phosphore (P) et les
autres éléments
- Comparer par rapport aux besoins des animaux, et recommencer la rectification
jusqu’ 'à ce que le résultat soit proche des besoins des animaux
Cas 2. Mélange de deux aliments qui vont fournir deux éléments à valeur nutritives
très différentes (B1 maïs et B2 tourteaux de soja)
On utilise le carré de Pearson,

C = x – B ; d = A - x
Quantité de l'aliment B1 (kg) = [C / (C + D)] x 100 kg
Quantité de l'aliment B2 (kg) = [D / (C + D)] x 100 kg

E5. Les besoins alimentaires des porcs selon leur poids :

II. La porciculture : élevage de porc


F. Anatomie et physiologie :

Le porc est un monogastrique omnivore (mange tout). Il peut transformer les produits
et sous-produits agricoles non consommable par l’homme en viande de meilleure qualité.

C’est un animal à croissance très rapide. Il suffit de 6 à 7 mois pour amener un porcelet de 0,8
à 1,2 kg (naissance) à 90-100 kg.

C’est un animal très prolifique : 7 à 16 porcelets à la mise bas et avec 2 mise-bas/an.

G. Alimentation du porc :

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