Térence Fatosme Benedetti
Mouvement de la pléiade
I la Renaissance
   1) La renaissance est une période ou il y a beaucoup d’échange culturel mais c’est aussi
      une période de guerre (guerre de religion ou d’Italie). François Ier, un grand roi de la
      Renaissance remporte des guerres sur les terres d’Italie qu’il convoite, notamment une
      grande bataille en 1515, celle de Marignan. Grâce à cette victoire François Ier obtient
      un certain pouvoir sur l’Eglise et une paix censée être favorable mais qui ne dure pas
      plus de 10 ans. En revanche elle est aussi bénéfique car certain artiste d’Italie arrive en
      France comme léonard de Vinci, grand peintre, philosophe et ingénieur. Il est dit
      polymathe c’est à dire qu’il maitrise plusieurs disciplines. De plus ce contact avec
      l’Italie change peu à peu la culture française comme l’architecture ou encore la
      peinture, en revanche ce contact avec l’Italie ne change pas trop la littérature. Il faudra
      attendre la deuxième partie du XVIème siècle pour que les choses changent, certain
      aspect comme l’humanisme ou encore les auteurs étudiés commence à avoir leur place
      dans l’enseignement.
II changement de la Littérature
   2) Ce sont deux jeunes hommes Joachim du Belley et Pierre de Ronsard qui décide
      d’aller faire leurs études à Paris pour suivre les cours de Jean Dorat au collège de
      coqueret. Par suite de l’enseignement qu’ils ont eu, ils vont avoir des réflexions sur la
      langue française qui selon eux est imparfaites. Ils pensent qu’il faut remettre en avant
      ce qui vient de l’antiquité. Au début des années 1550 ils font la connaissance d’un
      groupe issu d’un autre collège avec Etienne Jodelle, Jean de la Péruse et Pontus de
      Tyard. Mais ce sont du Belley de Ronsard qui ont vraiment forgé les principes du
      mouvement qui consiste à recréer la langue française et une nouvelle manière de faire
      de la poésie. Les deux poètes veulent avant tout enrichir la langue surtout que le
      changement de la langue de l’administration par l’ordonnance de Villers-Cotterêts
      accentue le fait qu’il faut l’enrichir car c’est une nouvelle langue et qu’elle est encore
      un peu anodine. Pour ce faire ils utilisent des moyens lexicaux comme l’emprunt du
      latin ou encore de langues étrangères comme l’italien ou en créant de nouveaux mots
      français. La France est encore partagée entre deux dialecte le français et le Latin.
      Contre ce système bilingue le groupe de poète va s’élever sous le nom de la brigade,
      un groupe dont le but est de faire reculer le « Monstre Ignorance » par la diffusion de
      la culture antique. A partir de là Ronsard va sélectionner un groupe « d’élite » qu’il
      nommera Pléiade. Ce groupe est composé de 7 poètes Joachim du Bellay, Pierre de
      Ronsard, Baïf, Rémy Belleau, Jodelle, Pontus de Tyard et Dorat. De là va naitre une
      nouvelle manière de faire la poésie avec le rejet des formes poétique du Moyen-Âge,
      le rejet de la traduction simple, la mise en valeur des anciens avec leur connaissance et
      la nouvelle vision du poète ou le travail et l’inspiration sont mis en avant avec les
      rimes et les strophes qui font partis du travail du poète. Ces manières sont plutôt bien
      respecter comme on peut le voir avec L’Olive de Belley ou encore les Odes de
      Ronsard.
                                                                        Térence Fatosme Benedetti
                              Joachim du Belley
                              1522-1560
                              Il écrit L’olive 1550 qui imite la poésie de Pétrarque
                              (érudit, poète et humaniste florentin qui par la suite va donner
                              naissance au pétrarquisme) mais la rejette quelques années plus
                              tard. Il est fasciné par la Rome antique mais suite a son séjour il
                              va être très déçu par le délabrement de la ville dont il va en parler
dans deux de ces recueil les regrets et les antiquités de Rome qui garde cet aspect satirique.
                              Pierre de Ronsard
                              1524-1585
                            Il écrit les odes 1550 avec l’antiquité qui est mis en avant avec
                            des auteurs comme Pindare. Il écrit aussi les Amours 1552 ou
                            cette fois ci c’est le pétrarquisme qui est mis en avant. Il va
                            connaitre un succès ou il va être surnommé le « prince des
                            poètes ». De plus on va trouver dans ces œuvres suivantes des
                            thématiques antique comme carpe diem (Cueille le jour présent
sans te soucier du lendemain).
Pour finir ces deux poètes sont mis à l’écart pendant près de deux siècles ou on les oublie
presque. Ce sont les romantiques et plus précisément Stendhal (qui a écrit le rouge et le noir)
qui vont faire redécouvrir ces deux auteurs et la pléiade.
                                        La pléiade
C’est Ronsard qui a donné pour nom la pléiade, un groupe de 7 poètes composer de Joachim
du Bellay, Pierre de Ronsard, Baïf, Rémy Belleau, Jodelle, Pontus de Tyard et Dorat. Le nom
la pléiade vient d’une constellation de 7 étoiles du nom des sept filles d'Atlas et de Pléioné.
Ces auteurs avaient tous une ambition commune qui est la littérature nationale car à l’époque
la France est divisée entre deux dialectes et le groupe veut avant tout enrichir cette langue qui
par la suite du traité de l’ordonnance de Villers-Cotterêts signé par François Ier est devenu la
langue principale du pays. Ils prennent exemple sur de grands auteurs italien comme
Pétrarque, Dante ou encore de grand auteur de l’antiquité comme Ovide ou Orace car pour
eux il faudrait remettre en avant les manière d’écriture de l’antiquité. Mais il faut aussi un
moyen d’enrichissement et le texte de défense et illustration de la langue française de du
Belley montre bien qu’il faut prendre ce qu’il y a de meilleur dans l’antiquité et le
retransmettre dans la langue française.