[go: up one dir, main page]

0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
86 vues10 pages

Fidélité et Foi : Chemin Chrétien

Ce document présente et résume les dix commandements de la religion chrétienne. Chaque commandement est brièvement expliqué et des exemples de tentations à y contrevenir sont donnés. Des indices supplémentaires viennent compléter chaque explication.

Transféré par

just lilicha
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
86 vues10 pages

Fidélité et Foi : Chemin Chrétien

Ce document présente et résume les dix commandements de la religion chrétienne. Chaque commandement est brièvement expliqué et des exemples de tentations à y contrevenir sont donnés. Des indices supplémentaires viennent compléter chaque explication.

Transféré par

just lilicha
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 10

« Je suis le Seigneur ton Dieu. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi.

Le Dieu des chrétiens est un Dieu qui aime, qui a l’initiative de la rencontre avec chaque homme et
chaque femme, et qui se fait connaître à travers Jésus Christ, Parole de vie pour aujourd’hui. Il
laisse chacun libre de répondre à cet amour.

Chaque homme et chaque femme est en quête de sens, d’amour, d’espoir et de libération. Mais,
parfois, on est tenté de se fabriquer des images fausses de Dieu, voir même de se tourner vers
d’autres religions ou courants spirituels en fonction de ce qui nous plaît. Il faut donc toujours faire
attention aux représentations que nous nous faisons de Dieu.

« Tu n’auras pas d’autres dieux que moi » est donc un conseil invitant chacun à faire attention à la
manière dont il approfondit sa foi chrétienne. Etre pleinement chrétien, c’est découvrir Dieu à
travers la personne de Jésus Christ.

Les indices :

3 indices renvoient à une autre religion : le bouddhisme, la


religion celte et le judaïsme. Ils attirent l’attention sur l’existence
d’autres pratiques religieuses.

1 indice attire l’attention sur l’ambiguïté du verbe « adorer ».

2 indices font directement référence à la religion


chrétienne elle-même.

1
« Tu ne fabriqueras pas d’idole. »

Ce qui est en jeu ici, c’est la confiance, la foi, que chaque chrétien est appelé à mettre dans sa
relation personnelle, mais aussi communautaire, avec le Seigneur notre Dieu.

Nous sommes parfois tentés de croire que Dieu nous a abandonné, qu’il ne répond pas à nos
prières, à nos besoins, à nos demandes. Nous nous tournons alors vers d’autres substituts,
d’autres compensations possibles, d’autres idoles, en espérant être plus heureux : l’alcool, la
drogue, les mondanités, l’argent, le pouvoir, le succès, etc. Le plaisir immédiat ne rend pourtant
pas heureux sur le long terme.

Ce commandement est un conseil à développer, mûrir, entretenir avec persévérance une relation
durable avec le Seigneur. La Parole qu’il nous a donnée est Parole de vie.

Les indices

5 indices évoquent des idoles possibles dans le monde d’aujourd’hui : les jeux vidéo, l’alcool, le
tabac, l’argent, la célébrité.

1 indice rappelle le passage biblique où les hébreux


se sont fabriqué une idole : le veau d’or (Ex 32,7-8).

2
« Tu ne prononceras pas faussement le nom du Seigneur. »

Appeler quelqu’un par son nom, c’est entrer en relation avec lui. D’anonyme, il devient plus proche
et existe pleinement. Dieu s’est révélé à plusieurs reprises au long de l’Histoire du salut, en
donnant son nom. Il nous a donc ouvert une porte pour le rencontrer, en toute vérité.

Parfois, on est tenté d’utiliser le nom du Seigneur pour jurer, ou faire de fausses promesses sur
son nom pour appuyer des convictions ou des actions personnelles. Ce n’est plus sa Parole qui
prime mais la notre. On est aussi parfois tenté de dire du mal du Seigneur. C’est ce que l’on
appelle un blasphème.

Ce commandement est donc une alerte pour nous rendre vigilant à la manière dont nous
« utilisons » le nom du Seigneur. C’est la notion de respect qui est primordiale ici.

Les indices :

2 indices font référence à des personnages ou des situations


qui manquent de respect envers le Dieu des chrétiens.

1 indice évoque une réaction à une parole de blasphème : il s’agit du grand prêtre
déchirant ses habits à la suite d’une parole qu’il a interprétée comme
blasphématoire (Mt 26,65).

1 indice évoque le fait de jurer.

2 indices font référence à la Parole de Dieu qui est vérité à


respecter.

3
« Tu observeras le jour du sabbat pour le sanctifier. »

Le jour du Sabbat, chez les Juifs, est un jour de repos où l’on fait mémoire du septième jour de la
Création et de la libération du peuple hébreu en Egypte. Les chrétiens, eux, respectent un repos
particulier le jour du dimanche. C’est un jour de joie où ils sont invités à se rassembler pour
célébrer et faire mémoire de ce que le Seigneur a fait pour tous.

Parfois, le dimanche, on est tenté de privilégier des activités pour soi-même au détriment d’une
relation avec le Seigneur. Comme toute relation, celle-ci a besoin de temps gratuit et institué pour
se développer.

Ce commandement est donc une parole de vie attirant notre attention sur l’importance de
sauvegarder une qualité de relation avec le Seigneur. Y consacrer la journée du dimanche permet
de faire l’expérience d’une vie en communauté chrétienne.

Les indices :

1 indice fait référence à la notion de temps à respecter pour conserver un


équilibre de vie.

2 indices présentent une illustration de la prière juive, à


la synagogue le jour du Sabbat et devant le mur des
lamentations.

2 indices évoquent la religion chrétienne et notamment la


célébration de l’eucharistie.

1 indice permet de découvrir explicitement le mot « sabbat ».

4
« Tu honoreras ton père et ta mère. »

Notre famille est notre premier lieu de vie, qu’elle soit biologique ou d’adoption. C’est là que l’on
peut le plus souvent expérimenter la liberté, la fraternité, la confiance, le respect et l’amour.

Nous sommes parfois tentés de ne voir que les contraintes liées à la vie quotidienne et de ne
considérer parents et éducateurs que par ce prisme réducteur. Par delà règles et exigences, c’est
pourtant la recherche du bien commun qui prédomine et fait grandir, permet d’apprendre à vivre en
société.

Ce commandement invite donc à respecter ceux qui nous donnent la vie (parents, éducateurs,
professeurs, employeurs, responsables politiques, etc.), et à travers eux, le Seigneur qui en est
l’origine.

Les indices :

3 indices présentent une illustration d’une famille vivante. L’un évoque plus particulièrement la
Sainte famille.

1 indice indique un signe d’attention, de remerciement, de joie à


travers un bouquet de fleurs.

1 indice reprend un dicton attirant l’attention sur l’importance de


respecter ses ancêtres.

1 indice fait référence à un passage d’évangile où Jésus


parle de sa famille comme d’un lieu de relations dont
Dieu est la source.

5
« Tu ne tueras pas. »

La vie est un don gratuit de Dieu. Elle est sacrée. Chacun est donc appelé à respecter sa propre
vie et celle des autres. Il est de sa responsabilité de contribuer à faire grandir la paix autour de lui
et en lui.

On est souvent tenté de « tuer » au sens figuré du terme. En laissant s’exprimer la colère, le
mépris, le ressentiment, la jalousie, la calomnie, etc., on porte atteinte à la vie. On peut blesser
moralement, spirituellement, physiquement. Cette énergie intérieure est à canaliser pour la
transformer en force de vie.

« Tu ne tueras pas » invite donc à prendre exemple sur le Christ qui ne répond pas à la violence
par la violence, pour faire grandir la paix autour de soi.

Les indices :

4 indices font allusion à une situation ou à un acte de violence (l’épée, la mise à mort de Jean le
baptiste, l’agression, le proverbe).

1 indice présente un adepte de la non violence : Gandhi.

1 indice cite un passage d’évangile où Jésus est confronté à la


violence de ses semblables.

6
« Tu ne commettras pas d’adultère. »

Ce commandement s’adresse à tous. Chacun est invité, au long de sa vie, à expérimenter la


fécondité de la fidélité dans ses relations avec les autres (conjoint, amis, enfants, parents, etc.) et
avec Dieu.

Les occasions d’infidélité ne manquent pas, pourtant. Il est malheureusement facile de porter
atteinte à une relation de confiance. Même si les jeunes n’en sont pas encore à vivre la
conjugalité, ils sont appelés à une fidélité dans leurs relations amicales, affectives, familiales et
dans leurs divers engagements, qu’ils soient sportifs, culturels, associatifs ou d’Eglise.

Cette parole de vie aide les hommes et les femmes à se construire, à se réaliser et à vivre
ensemble dans la fidélité.

Les indices :

2 indices présentent une illustration évoquant la fidélité au sein


d’un couple.

1 indice cite une parole d’évangile


évoquant la fidélité d’un bon serviteur.

1 indice fait
référence à
l’histoire de
l’infidélité de David
(2Sam 11).

2 indices concernent le passage d’évangile où


Jésus est confronté à une femme adultère et à
ses accusateurs. L’attention n’est pas portée
exclusivement sur l’infidélité de la femme, mais
sur celle de tout un chacun. En effet, aucun des
accusateurs ne lui jettera de pierre,
reconnaissant
ainsi qu’il est lui aussi infidèle (au sens où il est
capable de briser une relation de confiance) en
certaines occasions.

7
« Tu ne voleras pas. »

Le vol dont il est question ne concerne pas uniquement les biens matériels. Il peut prendre des
formes diverses dans notre monde d’aujourd’hui. Il s’agit en fait de respecter ce que Dieu nous a
donné : la terre, ses ressources naturelles, la vie d’autrui, sa dignité, ses capacités.

Les occasions ne manquent pas, dans la société de consommation qui est la nôtre, d’être tenté
par la possession, l’accumulation ou l’envie de se faire valoir. L’homme d’aujourd’hui considère la
propriété comme une possession qui va jusqu’au droit de détruire, plutôt que de partager.

« Tu ne voleras pas » est un conseil en forme d’avertissement. Il attire l’attention sur la nécessité
de se rappeler que tout bien, toute personne, toute relation nous est donnée en mains propres par
le Seigneur. Nous en sommes responsables et nous avons à le faire fructifier pour le bien de tous.
Ce n’est pas la richesse en elle-même qui est condamnée, mais la manière dont nous utilisons ce
qui nous a été donné.

Les indices

3 indices évoquent l’acte de voler : la pie, le billet dans la


poche et le dicton.

1 indice présente, sous forme de charade, un célèbre voleur (Robin des bois).

1 illustration représente un homme amassant de l’argent,


faisant ainsi penser à ceux qui ne partagent pas.

1 indice évoque un passage d’évangile où Jésus dénonce


ceux qui se glorifient de leurs possessions !

8
« Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. »

Ce commandement dénonce le mensonge. Mentir signifie parler ou agir consciemment et


délibérément contre la vérité. Celui qui ment s’abuse lui-même et trompe ceux qui ont le droit de
connaître toute la vérité.

Nous sommes souvent tentés, dans nos conversations et nos relations quotidiennes, par la
médisance. Dire du mal de quelqu’un, en son absence, ou rapporter des propos non vérifiés, est
bien facile ! C’est une sorte de violence. Cela met le germe de la division et bafoue la confiance
sur laquelle repose toute relation humaine. Tout mensonge offense la justice et la charité.

Cette parole de vie attire notre attention sur la justesse de nos propos et nous invite à être vigilant
dans les paroles et les jugements que nous portons.

Les indices

2 indices (le coq et le passage d’évangile) évoquent le


mensonge de Pierre, au cours de la passion, qui l’a amené
à renier son ami Jésus.

2 indices font penser au


mensonge en général :
l’anagramme de PINOCCHIO
(dont le nez grandit à chaque
mensonge) et les paroles d’une chanson (« Mentir, c’est
pas beau… »).

1 indice illustre une victime qui est emprisonnée


en raison d’un faux témoignage.

1 indice symbolise la justice (balance).

9
« Tu ne désireras rien de ce qui est à ton prochain. »

Respecter l’autre passe par un travail intérieur qui conduit à accepter que nous soyons tous
différents, dans nos qualités, nos résultats scolaires, notre épanouissement au travail, dans nos
richesses matérielles et spirituelles, dans nos besoins.

On est souvent travaillé par l’envie d’être, d’avoir, de posséder la même chose que notre voisin,
notre frère, notre ami. C’est une jalousie et un désagrément que l’on éprouve en voyant ce que l’on
suppose être le bien-être des autres. On peut combattre cela en essayant de se réjouir des
réussites et des talents de chacun, en croyant en la bienveillance de Dieu pour tous.

Ce commandement est un conseil pour vivre heureux et en harmonie, en communion, avec ceux
qui nous entourent.

Les indices

3 indices font référence à des jalousies possibles entre frères et sœurs ou entre amis : la photo
des deux fillettes, l’illustration des deux hommes qui se battent, le rébus K1 évoquant l’histoire
biblique de Caïn et Abel.

1 indice présente ce qui peut être un objet


de convoitise et de jalousie : une belle voiture.

1 indice invite à garder


distance : « Touche pas à… ». Il
peut être compris comme une
invitation au respect.

1 indice présente le passage biblique de David,


rongé par l’envie, convoitant la femme d’Ourias.

10

Vous aimerez peut-être aussi